Que vous en semble ?
Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles
s'égare, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes,
pour aller chercher celle qui s'est
égarée ?
Et, s'il la
trouve, je vous le
dis en vérité, elle lui cause plus de
joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont
pas égarées. Matthieu 18: 12-13
Nous connaissons tous ce texte de la Parole de Dieu
et nous nous réjouissons de ce que le bon
Berger - le Seigneur Jésus - s'est mis
à notre recherche avant même que nous
le connaissions, avant même que nous
fassions partie de son troupeau.
S'il a pu agir de la sorte à notre
égard - autrefois - il n'en fera pas
moins - maintenant - pour ramener à
lui la brebis qui s'est égarée ;
cette brebis qui était dans SON
troupeau, mais qui, pour une raison ou pour une
autre, s'est retrouvée à ne plus
être en communion avec sa famille
spirituelle.
Le Seigneur Jésus rappelle aux hommes, que
la brebis égarée qui leur appartient,
à beaucoup de valeur à leurs yeux,
tellement de valeur qu'ils vont tout entreprendre
pour la retrouver. Tu as aussi toujours de la
valeur aux yeux du bon Berger, même si tu t'es
égarée !
Ceci dit, notez bien que
l'éventualité de la retrouver et de
la ramener au bercail n'est pas
assurée : "S'il la
trouve !"
Qu'il l'a trouve ou qu'il ne la trouve pas, elle
a toujours une grande valeur à ses yeux et la
perte en sera d'autant plus grande s'il ne peut la
ramener.
Et pourquoi ne la retrouverait-il pas ?
Simplement parce qu'elle aurait été
dévorée - "le
diable, rôde comme un lion rugissant,
cherchant qui il dévorera"
(1 Pierre 5: 8) - ou, pour ce qui
concerne particulièrement la "brebis-homme",
simplement parce qu'ayant entendu la voix du
berger, elle se sera cachée de
lui !
Pourquoi se serait-elle cachée de
lui ?
(Pourquoi vous cachez-vous... dans votre jardin
secret ?)
Par crainte d'être retrouvée et
reconduite dans le troupeau où elle perdrait
une liberté qui lui est plus chère
que la présence continuelle du bon
Berger !
Adam où es-tu ? Première brebis
égarée de
l'humanité !
La même question se pose
régulièrement dans toutes les
Églises du monde lorsqu'une place est vide
alors qu'elle devrait être
occupée !
Untel... Unetelle..., où es-tu ?
Où étais-tu l'autre jour alors que
tu étais attendu (e) par tes frères
et soeurs dans la foi ?
La réponse a été donnée
la semaine passée lorsque nous avons
parlé de l'adultère commis à
l'égard de Dieu.
Nous avions mis en évidence
différents comportements qui
démontraient qu'au travers de nos choix,
nous devenions infidèles au Seigneur et
qu'en agissant ainsi nous nous égarions loin
de la Vérité. Aujourd'hui, plus que
jamais, de nombreuses brebis se cachent toujours de
Dieu pour vivre leur vie selon ce que bon leur
semble.
Ces infidélités, nous les avons
démontrées en donnant l'exemple d'une
personne qui choisit de laisser "tomber" les
rencontres fraternelles pour des occupations qui
n'ont rien à voir avec le Royaume de
Dieu.
Des occupations dont elle ne veut pas se
détacher à cause de l'amour qu'elle
leur porte. Un amour plus grand que celui
qu'elle prétend avoir pour le Seigneur.
Comme nous le disions l'autre jour, il est
impossible d'être dans les bras de deux
personnes à la fois ! On ne peut pas
vivre dans les bras du Seigneur et en même
temps dans les bras de nos autres amours, de ceux
qui donnent des satisfactions à la chair et
non à l'esprit :
... l'affection de la chair
est inimitié contre Dieu, parce
qu'elle ne se
soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même
pas. Romains 8: 7
Sache que, dans les derniers jours... les hommes
(et les femmes)
seront égoïstes...,
irréligieux..., aimant le plaisir plus que
Dieu, ayant
l'apparence de la piété, mais reniant
ce qui en fait la force... 2 Timothée 3: 1-5
Ne nous leurrons pas par de faux raisonnements en
pensant que nous ne sommes pas concernés
sous prétexte que nous ne sommes pas des
mondains qui jouissent des plaisirs malsains du
monde.
N'oublions pas que nos plaisirs - aussi
bons, aussi sains soient-ils - s'ils passent
avant Dieu, nous placent dans la catégorie
de ceux qui "aiment le plaisir plus que
Dieu".
En conséquence, nous aurions bel et bien
l'apparence de la piété tout "en
reniant ce qui en fait la force", tout en refusant
ce qui est indispensable pour rester fermes dans la
foi.
Réfléchissons quelques
instants :
Jésus est-il dans son
Église ? N'ayez pas peur de
répondre !
Et vous..., êtes-vous aussi dans SON
Église ? Là... ne
répondez pas trop vite !
Avant de vous exprimer, écoutez d'abord la
Parole de Dieu, la Parole du Fils de Dieu, la
Parole de celui qui nous jugera au moment opportun
si nous ne sommes pas capables de nous
juger : "Si nous
nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas
jugés"
(1 Corinthiens 11: 31).
Donc, que nous dit le Seigneur
Jésus ?
Si quelqu'un me sert,
qu'il me suive...
Jean 12: 26
Jusque-là, nous pouvons tous nous
défendre en disant que nous suivons
Jésus et que, tant bien que mal nous le
servons, ce qui reste encore à voir !
Mais ne brûlons pas les étapes et
voyons la suite de la pensée de notre
Seigneur :
... et "là où je
suis,
LÀ AUSSI
SERA mon
serviteur...
Je ne veux pas discuter la Parole de Dieu..., je ne
veux pas non plus la tordre ! Le Seigneur
dépeint clairement la place du
véritable enfant de Dieu qui, sauf
exception, doit être là où
son Seigneur et Sauveur se trouve, là
où il l'attend.
Où ça ?
Dans SA maison, une maison de prières
où l'on prie !
Si le Fils de Dieu s'est donné la peine de
nous préciser que, pour le servir, il
faut le suivre et que pour le suivre, il
faut être là où il se trouve
lui-même, il devient normal de poser
quelques questions aux enfants de Dieu qui ne sont
pas à leur place.
Elles sont à poser à ceux et celles
qui, étant libres de participer aux
rencontres de leur Église, ne cherchent
pas à se retrouver là où
Jésus est.
Je parle de ceux qui sont libres parce
qu'ils n'ont pas d'obligation légale ou
d'empêchement occasionné par leur
travail, leur impossibilité de se
déplacer ou en raison de leur santé
ou de leur grand âge.
Alors..., n'étant pas avec vos frères
et soeurs dans la foi, DANS QUEL BRAS
ÉTIEZ-VOUS DONC l'autre jour ? Ou, pour
être un peu plus tranchant : avec
quoi ou avec qui avez-vous été
infidèles à l'égard
du Seigneur qui vous invitait dans sa
présence ?
Je sais que, pour certains, je vais devenir un
rabat-joie, mais si les sentiments de Christ
doivent être dans ses serviteurs
(Philippiens 2: 5), je dois aussi me
soucier de la brebis qui s'est
égarée, de celle (au singulier ou au
pluriel) qui ne se trouve plus dans le troupeau
pour partager la nourriture qui est
dispensée.
Personnellement, je préférerais ne
plus avoir à m'inquiéter des brebis
récalcitrantes, des brebis qui sont
peut-être à l'agonie à force
d'être sous-alimentées, mais il y a,
au fond de moi, quelque chose de Dieu qui me pousse
à tout faire pour en arracher quelques-unes
du feu, pour autant que ce soit encore
possible.
Pour savoir si c'est encore possible, la seule
chose à faire est de se mettre au
travail et..., si vraiment c'est impossible de
sauver les récalcitrantes, au moins le
maximum d'efforts aura été fait.
Le Seigneur ne pourra pas me reprocher d'être
resté les bras croisés en face de
quelqu'un qui allait périr, et
l'infidèle ne pourra jamais dire que rien
n'a été entrepris pour lui ouvrir les
yeux afin qu'elle revienne à une saine
raison.
Reprenez les uns, ceux qui
contestent ; SAUVEZ-EN D'AUTRES en les arrachant DU
FEU... Jude 1: 22
... si tu avertis le méchant pour le
détourner de sa voie, et qu'il ne s'en
détourne pas, il mourra dans son
iniquité, et toi tu sauveras ton âme.
Ezéchiel 33: 9
Le Bon Berger a donné sa vie pour nous
sauver, c'est un fait indéniable !
Depuis, en tant qu'enfant de Dieu, quelle que
soit notre position dans l'Église, il
nous appartient de tout mettre en oeuvre pour
sauver ceux qui ont été
sauvés, mais qui se sont
égarés au point d'être
déjà dans le feu !
À qui s'adresse Jude ? À qui
dit-il d'en sauver d'autres ?
"À ceux qui ont été
appelés, qui sont aimés en Dieu le
Père, et gardés pour Jésus
Christ"
(1: 1).
De qui parle-t-il ?
Il parle de ceux qui font ou qui faisaient partie
de l'Église et qui ne se conduisent pas ou
plus comme ils le devraient !
Hélas...! tous ne pourront pas être
arrachés du feu, raison pour laquelle,
le Saint-Esprit, par la bouche de Jude, nous
demande d'avoir une pitié
mêlée de crainte à
l'égard de ceux et celles qui gardent leurs
tuniques souillées, ceux et celles qui
préfèrent vivre dans
l'infidélité.
"S'il la trouve !" Disait Jésus
en parlant de la brebis
égarée !
S'il la trouve ! Sous-entendu qu'il n'est pas
certain qu'elle soit retrouvée ! Il
n'est pas certain que l'on puisse trouver le
chemin de son coeur pour l'amener à la
repentance afin qu'elle prenne la bonne
décision !
L'amour pour le Maître étant moins
fort que l'attrait des passions personnelles,
mais l'amour du Maître devant quand
même se manifester un peu, plusieurs
préféreront vivre dans
l'adultère, dans l'infidélité,
en croyant n'avoir rien perdu.
Dans le monde, il y a des hommes mariés qui
ont une double vie et qui veulent, à tout
prix, garder leur l'épouse et la
"maîtresse" qui les a...
ensorcelés ; pas question de divorce ou
de séparation, ils veulent les
deux !
Il y a des chrétiens qui font la même
chose à l'égard de leur époux
céleste.
Ils veulent bien faire partie de l'Église -
épouse de Jésus-Christ - sans pour
autant vouloir abandonner leurs amours mondaines,
abandonner tout ce qui les empêchent de vivre
sainement et saintement pour Jésus-Christ
avec les autres rachetés.
Il y a donc des brebis perdues qui resteront
perdues parce qu'elles le veulent bien !
Des brebis qui ont fait partie du troupeau, des
brebis qui s'étaient engagées dans le
chemin étroit tout comme l'avaient fait les
vierges folles, ces vierges folles qui n'avaient pas assez d'huile pour aller à la
rencontre de l'époux.
Si nous y regardons d'un peu plus près, nous
voyons qu'il n'y a pas beaucoup de
différences entre les brebis perdues et les
vierges folles. Les unes et les autres ne se
conduisant pas comme il convient à des
enfants de Dieu rachetés à un grand
prix (1 Corinthiens 7: 23), des enfants de Dieu qui
devraient manifester une profonde et durable
reconnaissance.
Allons faire un tour dans l'ancien Testament et
voyons comment ceux qui avaient fait la paix avec
Dieu se conduisaient, puis mettons en face d'eux,
nos brebis perdues et nos vierges folles.
Voici, oh ! qu'il est
agréable, qu'il est doux pour des
frères de demeurer ensemble !
C'est comme l'huile précieuse qui,
répandue sur la tête, descend sur la
barbe, sur la barbe d'Aaron, qui descend sur le
bord de ses vêtements. Psaume 133: 1-2
Quel était le problème des brebis
égarées ?
Elles ne vivaient plus avec leurs
frères et soeurs dans la foi, elles ne
partageaient plus la même nourriture, les
mêmes enseignements !
Quel était le problème apparent
des vierges folles ?
Elles n'avaient pas assez d'huile !
Quel est le point commun entre les brebis
égarées et les vierges
folles ?
Les unes et les autres n'étaient pas
à la bonne place !
Les unes, parce qu'elles s'étaient
égarées en suivant un chemin
trompeur ;
Les autres, parce qu'elles n'avaient pas assez
d'huile.
Ce manque d'huile démontre qu'elles
n'avaient pas passé suffisamment de temps au
milieu des frères (dans l'Église).
Leur présence occasionnelle ne leur
permettant pas de recevoir suffisamment de cette
huile précieuse dont nous parle David dans
son psaume.
Cette huile qui coule en abondance, qui coule, qui
coule... et qui nous fait penser à ces
fleuves d'eau vive qui doivent sortir de notre
coeur, et qui, à leur tour, font penser
à ce qui sort de notre bouche !
Cette bouche qui devient un thermomètre
et qui donne une idée de la chaleur de notre
amour pour notre Sauveur et Seigneur !
Au fait ! Quel a été notre sujet
de conversation favori cette semaine ?
La bouche parle de l'abondance de notre
coeur ! Si donc elle est restée
fermée - ce qui est parfois
préférable - force sera de constater
qu'il n'y avait pas grand-chose dans ce coeur. Une
attitude qui est bien différente d'un
chrétien qui est bouillant pour son
Seigneur :
Des paroles pleines de charme
bouillonnent dans mon coeur... Psaume 45: 1-2
Je suis plein de paroles, L'esprit me presse au
dedans de moi ; Mon intérieur est comme
un vin qui n'a pas d'issue, Comme des outres neuves
qui vont éclater. Job 32: 18-19
"Voici, oh ! qu'il est
agréable, qu'il est doux Pour des
frères de demeurer ensemble..." Nous
dit David qui, inspiré par le Saint-Esprit,
ajoute une vérité que nous ne devons
pas oublier :
C'EST
LÀ que l'Éternel
envoie la bénédiction,
La vie, pour
l'éternité. Psaume 133: 3
C'EST
LÀ que l’Éternel
a
commandé la bénédiction, la
vie pour l’éternité. (v. D)
C'est là... ! C'est là que nous
recevons LA bénédiction ! "C’est là que Dieu
a
placé
la bénédiction, la vie heureuse pour
l’éternité" (v. Sefarim,
Bible du Rabbinat français)
Dans ces versions et dans toutes celles que j'ai
ouvertes, deux mots restent les mêmes, comme
pour bien faire comprendre qu'il n'y a pas d'autre
interprétation à donner :
C'EST
LÀ !
Maintenant, chacun peut penser ce qu'il veut de la
Parole de Dieu, c'est son affaire ! Mais moi
je n'ai pas envie de la contester : c'est
là..., c'est là... ! Et si c'est
écrit de cette façon, c'est
certainement parce qu'il y a une bonne
raison ! Dieu ne fait pas d'erreur !
C'est LÀ..., LÀ et pas
ailleurs ; autrement il nous l'aurait
dit !
Je vous rappelle encore, qu'il n'est pas question
de montrer du doigt les frères et soeurs qui
n'ont pas la possibilité de se
déplacer.
Généralement, ils savent prouver leur
fidélité au Seigneur par leur
désir de se nourrir de la Parole de Dieu et
de la partager autour d'eux. Ils savent demander et
recevoir des repas à domicile !
Leur solitude ne les empêche pas d'être
de véritables témoins de
Jésus-Christ, leur bouche parle toujours de
l'abondance de leur coeur, car ils ont su faire
provision de cette huile précieuse dans le
passé.
Leur fidélité a fait qu'ils ont
été bénis dans la maison de
Dieu, cette maison où ils
appréciaient le rassemblement des
frères ; la bénédiction
va désormais les accompagner tout au long de
leur vieillesse jusqu'à la fin de leur
pèlerinage plus ou moins solitaire.
L'huile, nous le voyons dans la parabole des
vierges folles et des vierges sages, est
indispensable. Non seulement elle est
indispensable, mais de surcroît, il faut
en avoir en réserve afin de ne pas
être pris au dépourvu. Quant au moyen
de faire des réserves..., nous venons de
voir où il fallait aller pour en obtenir
gratuitement et à volonté.
Nous savons faire des provisions de nourritures
terrestres, pourquoi n'en ferions-nous pas pour
entretenir notre vie spirituelle afin de ne pas en
manquer quand les temps seront plus
difficiles ?
Dernièrement, dans notre région, un
magasin a fait une promotion sur des litres
d'huile. Trois litres d'huile pour l'achat d'un
seul litre sur présentation d'un bon
découpé dans le journal.
Comme plusieurs, nous avons profité de cette
aubaine tandis que d'autres se sont
démenés pour trouver d'autres bons
afin de jouir un peu plus de cette offre.
Il n'y a rien à en redire si ce n'est que
lorsque l'on fait la même proposition dans
le domaine spirituel, l'annonce ne rencontre
que peu d'écho.
Parlez donc du dimanche, présentez-le
assorti de la réunion de prières et
de la soirée d'études bibliques (3
"litres d'huile" en quelque sorte, au lieu d'un) et
vous verrez que cette "huile précieuse
répandue sur la tête d'Aaron"
n'intéresse pas beaucoup de monde.
En réalité, pour certains enfants de
Dieu, il n'est pas si agréable ni si doux
d'être avec des frères pour demeurer
ensemble, pas si agréable d'être
là où le Seigneur Jésus se
trouve, d'être là où il
répand SA bénédiction.
"Là où je suis,
là aussi sera mon serviteur" disait Jésus.
(Jean 12: 26).
Notez bien le présent du verbe
être : "là où "JE
SUIS", pas là où "JE
SERAI". Jésus est donc présent
dans SON Église, par le Saint-Esprit.
Puisqu'il est présent, il s'attend à
ce que ses serviteurs et ses servantes y soient
aussi, n'est-ce pas normal ?
Si nous savons faire le plein d'huile quand il est
question de l'huile alimentaire, pourquoi certaines
vierges, comme celles de la parabole, se
refusent-elles à se pourvoir en abondance de
l'indispensable ?
Pourquoi un tel décalage dans le
comportement ?
Simplement parce que les choses de la Terre ont
pris le dessus et que l'on trouve
pénible de se retrouver entre frères
et soeurs dans la foi. Cette attitude revient
à dire que l'amour de Dieu n'est pas dans le
coeur de la personne qui se conduit ainsi ;
une amourette, une amitié, peut-être,
mais pas un amour sincère :
N'aimez point le monde, ni
les choses qui sont du monde, car si quelqu'un aime le monde, l'amour
du Père n'est point en lui. 1 Jean 2, 15.
Brebis perdues ou vierges folles ! Lesquelles
ont le plus de... "chance" de retrouver leur bon
sens ?
Difficile à dire, car l'aspect
extérieur ne révèle pas
toujours l'état intérieur du
coeur ! Voyez par exemple ces oignons à
fleurs ; vous remarquez qu'ils sont bien gros,
qu'ils semblent en bonne santé et qu'il
suffirait de les mettre dans un bon terreau pour
obtenir soit des tulipes, soit des narcisses selon
leur espèce.
Eh bien..., moi je vous dis que vous pourriez
attendre longtemps et ne rien voir venir !
Vous pourriez même retourner la terre pour
regarder s'il n'y a pas un semblant de vie qui se
manifeste. Vous ne verrez rien, absolument rien
parce que ces oignons-là ont tout
simplement retournés en
poussière.
Quoique placés dans un bon
élément, couvés par de bons
soins, ils sont déjà morts,
desséchés à l'intérieur
pour avoir été trop longtemps
à l'écart dans un milieu
défavorable, ils ne peuvent plus
manifester la vie.
Il en est de même pour des "croyants" qui
vivent continuellement à l'écart du
rassemblement des frères, des
réunions de prières, des
études bibliques, vous pourrez les placer
dans de bonnes conditions le dimanche matin, les
arroser de prières, s'ils n'ont plus la vie
spirituelle en eux, s'ils ont abusé de la
patience de Dieu au point qe le Seigneur se soit
détourné d'eux, la vraie vie ne
reprendra jamais en eux.
L'infidélité constante
détruit les liens de l'amour !
L'amour du monde ou de nos plaisirs qui passent
avant Dieu affaiblissent
régulièrement notre organisme. Cet
amour, ces infidélités continuelles
agiront ...
- Jusqu'au jour où nous serons sans
force !
- Jusqu'au jour où la Parole de Dieu n'aura
plus aucun effet dans le coeur !
- Jusqu'au jour où toute trace de vraie vie
spirituelle sera indécelable !
- Jusqu'au jour où il n'y aura plus qu'un
peu de religiosité pour donner l'illusion
qu'il y a encore une différence avec le
monde !
Pendant qu'il est encore temps, abstenons-nous
"des convoitises charnelles
qui font la guerre à l'âme"
(1 Pierre 2: 11) ou, si vous
préférez : "gardons-nous des
désirs humains qui font la guerre à
l'âme" (v. en français courant)
Soyons honnêtes ! Nous savons
très bien ce qui déplaît
à Dieu dans notre vie. Nous connaissons nos
péchés "mignons", nous savons
où sont nos manquements !
Ne faisons pas semblant de chercher ailleurs ce qui
est sous nos yeux et qui, aux yeux de nos
frères et soeurs dans la foi, est visible
comme notre nez au milieu de la figure !
Ne soyons pas hypocrites en demandant au Seigneur
qu'il nous montre ce qu'il nous a
déjà montré tant de
fois !
Ne jouons pas avec l'amour de Dieu ! ne
nous amusons pas à tirer sur la corde de sa
patience ! C'est l'éternité qui
est en jeu !
Une éternité où tu pourrais te
retrouver là où il y aura des pleurs
et des grincements de dents !
Pourquoi ?
Parce que l'infidélité amène
toujours des larmes lorsqu'elle est
révélée !
Et si Jésus pleurait sur toi comme il pleura sur Jérusalem parce
qu'elle n'avait pas voulu profiter du temps de
grâce qui lui était accordée ?
(Luc 19: 41)
Dans l'éternité le Seigneur ne
pleurera pas sur ton sort si tu es rejeté
(e), il sera ton juge et non ton avocat !
Il ne pleurera pas, car il saura qu'il a tout fait
pour te sauver de l'enfer !
Le Bon Berger a donné sa vie pour nous
sauver, vous ne pouvez pas le contester et vous ne
pourrez pas le contester, même en
enfer !
Comprenons bien qu'à partir du moment
où les enfants de Dieu, fidèles
à leur Seigneur, sont appelés
à en arracher quelques-uns du feu, c'est
bien parce que ces derniers ont quitté
depuis longtemps la voie de la sagesse et
qu'ils ont été sourds à
tous les appels qui les mettaient en
garde !
Ils sont déjà DANS le feu
même s'ils ne s'en rendent pas
compte !
Ils sont DANS le feu aussi vrai que nous
sommes assis AVEC Christ DANS les lieux
célestes
(Éphésiens 2: 6).
Ils sont DANS le feu, c'est la
vérité... ! Et c'est la
vérité parce qu'il faut tout faire
pour les en arracher !
N'attendez pas d'en être arrivés
à cette extrémité, car un
temps viendra ou plus personne n'essaiera de vous
sortir du feu dans lequel vous vous êtes
jetés à cause de vos
infidélités. Plus personne ne sera
là pour vous exhorter, car ce sera le temps
où cette Parole de Dieu s'appliquera
à la lettre :
Que celui qui est injuste
soit encore injuste, que celui qui est
souillé se souille encore ; et que le
juste pratique encore la justice, et que celui qui
est saint se sanctifie encore.
Voici, je viens bientôt, et ma
rétribution est avec moi, pour rendre
à chacun selon ce qu'est son oeuvre.
Apocalypse 22: 11-12
Je termine par un texte qui date de 150 ans
en arrière et qui encourageait les enfants
de Dieu de l'époque à voir leur
péché en face et non à
perdre du temps à le chercher là
où ils savaient qu'ils ne trouveraient rien
afin de se donner plus ou moins bonne
conscience.
"Quelques-uns sont venus pour apprendre à
connaître l'obstacle qui les arrête
dans la voie chrétienne et ils le
connaissent depuis longtemps. La lumière ne
nous manque pas. Mais l'on fait avec le mal, comme
le père qui joue avec son enfant.
L'enfant s'est caché derrière le
rideau et le père le cherche partout ;
il voit ses petits pieds dépasser le rideau
et entend ses rires étouffés, mais il
le cherche ailleurs, partout, excepté
où il sait qu'il est.
Nous faisons de même à l'égard
du péché. On sait où
est son péché, on le voit et on
l'entend, mais on le cherche avec soin partout
où l'on sait qu'il n'est
pas.
Allez donc dans ce petit coin dont vous vous tenez
soigneusement éloignés et auquel vous
avez toujours tourné le dos et vous
trouverez votre
péché..... » (Le
réveil d'Oxford)
Qui connaît ses
égarements ? Pardonne-moi ceux que
j'ignore. Psaume 19: 13
Qui est-ce qui connaît ses fautes commises
par erreur (**) ? Pardonne-moi celles que
j'ignore ! (v. Bible
annotée)
(**) Par erreur : Il s'agit ici de
péchés non
prémédités, commis par
inadvertance ou faiblesse, et pour lesquels la loi
prévoyait certains sacrifices (Lévitique 4.2 ; 5.15). Bible annotée.
Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé 13 novembre 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
C22112010