Savez-vous que nous vivons des moments
extraordinaires ?
Si je vous pose la même question que la
semaine passée, c'est simplement parce que
j'ai constaté que la timidité en a
retenu quelques-uns qui n'ont pas pu
répondre spontanément et qu'il a
fallu la reposer une seconde fois pour
connaître votre opinion.
Si ce n'est pas la timidité, on peut
envisager que votre silence fût
consécutif à la peur d'être
regardé de travers pour le cas où
vous n'auriez pas donné une réponse
ressemblant à celle de la
majorité.
Mais il pourrait encore y avoir une autre
explication à cette... lenteur à
s'exprimer quand il est question de tout ce
qui touche à la foi.
Il se pourrait que vous ne soyez pas à la
bonne température pour réagir
promptement !
Il se pourrait que, comme pour les animaux à
sang froid, vous soyez quelque peu engourdis
pour avoir vécu un peu trop loin du
soleil !
Il ne serait pas impossible que vous ayez
simplement eu juste assez d'énergie pour
venir sous le soleil de justice (Malachie 4: 2)
afin de vous réchauffer quelques instants
avec vos frères et soeurs dans la foi.
Ces premiers instants d'engourdissements
spirituels, démontrés par la lenteur
de vos réactions, révéleraient
- pour le moins - que vous ne vous êtes pas
bien préparés pour cette
rencontre.
Ils mettraient en évidence que votre coeur
ne brûlait pas intérieurement comme
celui des disciples d'Emmaüs
(Luc 24: 32), ou comme celui du roi
David qui se réjouissait d'aller dans la
maison du Seigneur
(Psaume 122: 1).
Cette joie dont parle David, la connaissons-nous
comme il la connaissait ? La manifestons-nous
par des transports d'allégresse ?
David et tout Israël
dansaient devant Dieu de toute leur force, en
chantant, et en jouant des harpes, des luths, des
tambourins, des cymbales et des trompettes.
1 Chroniques 13: 8
Nos coeurs savent-ils encore danser devant le
Seigneur comme nous savons si bien le
chanter ?
La musique de nos paroles, de nos prières
utilise-t-elle toute la gamme mise à sa
disposition pour chanter les louanges de notre
Dieu ?
N'est-elle pas trop souvent une triste
mélopée monocorde où les mots
parlant de joie, de reconnaissance sont
prononcés sur le même ton que ceux qui
sont utilisés pour les requêtes, les
intercessions à tel point que la
"musique", sortant de nos coeurs, rend un son
confus ?
Si les objets inanimés
qui rendent un son, comme une flûte ou une
harpe, ne rendent pas des sons distincts,
comment
reconnaîtra-t-on ce qui est joué sur la
flûte ou sur la harpe ? 1 Corinthiens 14: 7
Si vos louanges rendent le même son que
vos requêtes et que vos intercessions,
comment reconnaîtra-t-on que vous avez un
coeur joyeux ou un coeur triste ? Comment
reconnaîtra-t-on une louange d'une
supplication ?
Il n'est pas question de se forcer à
utiliser un certain timbre de voix pour prouver que
nous sommes dans la joie, ce serait de
l'hypocrisie.
Il n'est pas question de créer une ambiance
comme cela se fait dans certains rassemblements
où l'on fait monter la température
avec des rythmes... endiablés.
Il n'est pas question de créer une
atmosphère qui finira par mettre l'auditoire
dans un état d'exaltation, d'excitation qui
n'a rien à voir avec la louange
spontanée qui sort d'un coeur
reconnaissant.
Il est question de se demander pourquoi nos coeurs
ont tant de mal à exprimer NATURELLEMENT des
sentiments de joie et de reconnaissance d'avoir
été sauvés de la perdition
éternelle !
Il y a un instant, je parlais d'animaux au
sang-froid qui ont juste assez de force pour se
traîner jusqu'au soleil afin d'emmagasiner de
l'énergie pour reprendre leurs
activités.
En voyant la lenteur de nos réactions..., je
dis "nos" parce que, dans la plupart des
Églises, les pasteurs s'inquiètent de
cet engourdissement spirituel qui se
démontre par le manque de
réactions...
... donc en voyant la lenteur de nos
réactions, il est à craindre que
beaucoup ne viennent que pour se
réchauffer dans la maison du Seigneur et
qu'après avoir fait le plein, ils
repartent vivre à l'ombre de leurs petites
affaires, de leur train-train quotidien.
Si la plupart ont assez d'énergie pour
revenir la semaine suivante, il en est d'autres,
qui, étant complètement
"déchargés" n'ont même plus
envie d'aller dans le rassemblement des
frères.
Exceptés ces derniers, dont nous n'allons
pas parler aujourd'hui, il est nécessaire de
se demander pourquoi notre coeur manifeste-t-il
si peu de sentiments lorsqu'il est question des
choses de Dieu alors qu'il est prêt
à s'enflammer lorsque d'autres sujets sont
abordés ?
Pourquoi ? POURQUOI ?
Cherchez l'erreur ! Cherchons dans notre
vie !
Afin que nous ne nous méprenions pas
concernant la joie que nous disons avoir dans
notre coeur, une joie qui ne s'exprime pas
extérieurement ou qui a bien de la peine
à se manifester, j'ai compulsé
plusieurs dictionnaires pour vous faire
connaître la définition de ce mot
souvent mal utilisé dans notre milieu et
dans nos prières. Nous verrons ainsi si nous
avons réellement de la joie en nous ou
quelque chose qui lui ressemble, mais de loin, de
très loin.
Votre joie intérieure correspond-elle
à ce qui suit ?
Joie = Implique une émotion
délicieuse, difficile à cacher,
ressentie lorsque nos désirs s'accomplissent
ou lorsqu'un événement heureux nous
arrive - Sentiment de plaisir, de bonheur intense -
État de satisfaction qui se manifeste par de
la gaieté, de la bonne humeur - Passion,
mouvement vif et agréable que l'âme
ressent.
Quelques expressions connues de tous pour
démontrer qu'il n'y a pas de joie
passive :
Être transporté de joie - S'en
donner à coeur joie - Cris de joie - Larmes
de joie - Pleurer de joie. Nager dans la joie.
Quelques passages
bibliques :
- Mon coeur est dans la
joie, mon esprit dans
l'allégresse. Psaume 16: 9
- Et tu as
changé mes lamentations en
allégresse. Psaume 30: 11 (Un changement
visible constaté par l'auteur de ce
psaume)
- En te
célébrant, j'aurai la joie
sur les
lèvres.
Psaume 71: 23
- .... leur joie
débordante... 2 Corinthiens 8: 2
- ne cessant, dans
toutes mes prières pour vous tous, de
manifester ma joie .... Philippiens 1: 4-5
- Quelles actions de
grâces, en effet, nous pouvons rendre
à Dieu à votre sujet, pour toute la
joie que nous éprouvons à cause de
vous, devant notre Dieu ! 1 Thessaloniciens 3: 9
Comme vous le constater la joie est
démonstrative, elle se manifeste par des
signes extérieurs.
Il n'y a pas de joie "engourdie" dans la
Bible ! " On
éclate en chants
d'allégresse"
(Esaïe 14: 7) ; "Que le monde et ceux qui
l'habitent
éclatent d'allégresse"
(Psaume 98: 7).
Cet engourdissement du peuple de Dieu - reconnaissable un peu partout - nous ramène à cette parole du Seigneur Jésus, une parole que nous connaissons par coeur et qui a été souvent utilisée pour vous mettre en garde concernant ce qui sort de votre bouche (Matthieu 12: 34).
Aujourd'hui, nous allons la reprendre et tenter
de comprendre pourquoi il ne sort rien de votre
bouche, pourquoi vos prières de louanges
donnent un son confus au point qu'il est difficile
de croire que vous louez le Seigneur.
Je ne parle pas des cantiques ! N'importe qui
peut chanter des cantiques avec entrain sans
prendre conscience des paroles qui sont
chantées.
Nous pouvons passer toute la matinée
à chanter sans pour autant qu'une seule
prière de louange véritable sorte de
notre coeur..., que dis-je ? Sans qu'un
"chapelet" de louanges sorte de notre
coeur !
Non..., je ne parle pas des cantiques ; je
parle des prières et de l'accent de
sincérité qu'elles transportent et
qui devraient encourager vos frères et
soeurs dans la foi à s'unir à vous
dans la prière.
Hélas, il a souvent été
constaté que les prières ne sont
soutenues que par un "amen" final sans qu'aucune
approbation ne soit manifestée durant leur
déroulement.
Relisons donc ce passage de Matthieu afin de ne pas
trop retourner le couteau dans la plaie :
J'ose espérer que je ne vous lasse pas en
reprenant ce texte !
Si je vous ennuie..., dites-vous que ces
quelques mots proviennent de la bouche de notre
Seigneur et Sauveur.
Personnellement, j'espère ne jamais dire ou
penser qu'il m'importune parce qu'il
"rabâche" toujours la même chose.
J'espère être toujours en mesure de
comprendre que son insistance démontre qu'il
y a encore quelque chose à changer dans ma
vie sur le point qu'il met en avant.
Cette abondance est donc absente pour ce qui
concerne les choses de Dieu. Je dis bien
"ABONDANCE"... ! Je ne dis pas qu'il
n'y a rien dans votre coeur de vrai pour le
Seigneur !
Je dis qu'il y manque l'abondance !
Cette abondance qui fera éclater,
déborder votre coeur d'allégresse et
qui vous rendra RAYONNANTS DE JOIE..., lorsqu'elle
existera !
Parfois, en entendant la musique de certaines
louanges sortant de votre coeur, j'ai davantage la
sensation d'être à un enterrement
plutôt que dans une rencontre où nous
nous préparons à
célébrer les noces de l'Agneau.
Ces noces auxquelles nous sommes tous
conviés, non pas comme amis, mais comme
ÉPOUSE DE JÉSUS-CHRIST !
Est-ce que ça ne vaut pas un peu la peine de
s'en réjouir ?
Si OUI..., alors... réjouissez-vous et qu'on en parle plus..., qu'on en parle beaucoup
plus avec une sincère
reconnaissance !
"Réjouissons-nous et soyons dans
l'allégresse, et donnons-lui gloire ; car
les noces de l'agneau sont venues, et
son épouse
s'est préparée ..." Apocalypse 19:7
Je (Paul) suis jaloux de vous d'une jalousie
de Dieu, parce que je vous ai fiancés à
un seul époux, pour vous présenter
à Christ comme une vierge
pure. 2 Corinthiens 11: 2
Si donc vous n'êtes pas dans la joie, c'est
que vous ne regardez pas où il
faut !
Pardonnez-moi de vous le dire..., mais ce n'est pas
un jugement, c'est un simple constat !
Un constat qui a déjà
été fait dans
l'Écriture !
Un constat que vous connaissez tous, mais
dont vous avez peut-être oublié la
teneur parce que, justement, vous ne regardez pas
dans la bonne direction et qu'en
conséquence, vous entendez mal, vous
comprenez mal la Parole de Dieu.
"Quand on tourne vers lui les regards...",
nous dit David dans le
Psaume 34 au verset 5, "Quand on
tourne vers lui les regards, on est..."
On est quoi ? On est comment ?
"Rayonnant de joie !" ("On en est
illuminé" ; selon les autres versions
que j'utilise habituellement)
Alors... :
Soit, nous sommes dans la joie pour l'avenir
qui nous attend et il n'y a aucune raison que nous
ne fassions pas "éclater" notre
reconnaissance lorsque nous sommes
rassemblés dans la maison du Seigneur en
présence de l'Époux !
Là où deux ou
trois sont assemblés en mon nom, je suis au
milieu d'eux. Matthieu 18: 20
Soit, nous sommes à un enterrement et
notre visage est triste parce que nous regardons
à ce que nous avons perdu des "bonnes
choses" de la Terre. À moins que nous
comptions celles que nous allons perdre !
Celles que le Seigneur nous a demandées de
lâcher. Celles qui, pour le moment, nous
obligent à leur faire un enterrement de
première classe tant nous y sommes
attachées.
Soit, nous sommes devenus tièdes et
qu'en raison de cette tiédeur rien ne peut
déborder, notre coeur n'étant plus
bouillant pour le service sous quelque forme qu'il
se présente !
Évidemment, c'est cette dernière
option que nous allons regarder d'un peu plus
près puisqu'elle touche
particulièrement l'Église de la fin
des temps, celle dans laquelle nous nous trouvons
actuellement.
Un temps qu'il nous est facile de reconnaître
grâce au monument que l'Éternel a
érigé sur la Terre à la vue de
toutes les nations : Le retour d'Israël
sur sa terre ancestrale, un signe avant-coureur
de la prochaine venue du Seigneur qui viendra
chercher son Église fidèle !
Aujourd'hui, nous ne parlerons pas trop des vierges
folles qui ont trouvé la porte
fermée. Nous allons parler de nous, de la
tiédeur qui nous empêche d'exalter le
nom du Seigneur.
Cette tiédeur qui ne vaut pas mieux que la
folie des vierges folles, étant donné
que les tièdes n'auront pas part au Royaume
de Dieu, que les tièdes seront
rejetés - vomis - par le Fils de
Dieu !
Toutefois, entre les vierges folles et les
tièdes, il y a une différence de
taille qui n'est pas à
négliger ! Une différence qui me
rassure quoique je sois en danger si je reste
tiède !
Ainsi, parce que tu es
tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant,
je te vomirai de ma bouche. Apocalypse 3: 16
Il y a donc lieu de s'inquiéter de cette
tiédeur et d'y remédier, car cette
situation n'est pas sans solution contrairement
à celle des vierges folles qui ont
trouvé la porte fermée.
Ces dernières n'ont rien pu faire ni dire de
conséquent pour toucher le coeur de celui
qui avait fermé la porte. "Je ne vous
connais pas", leur fut-il répondu
(Matthieu 25: 12).
Remarquer que cet état de vierges folles
vous guette si votre coeur reste tiède.
En effet Jésus étant à la
porte, nous le voyons insister pour entrer dans le
coeur des tièdes, de ceux appartenant
à l'Église de Laodicée.
Comprenez bien que si vous restez sur vos positions
de tièdes, si le Seigneur reste dehors, il
vous dira la même chose qu'aux vierges folles
"Je ne vous connais pas" !
Il pourra d'autant plus le dire parce que vous
ne lui aurez pas ouvert la porte pour faire ou
refaire connaissance avec lui !
("Je ne vous connais pas parce que vous avez
refusé de me connaître de me
RE-connaître")
Avouez que ce serait de la folie de fermer son
coeur au Roi des rois ; lui qui a payé
le prix fort pour nous racheter ! Une folie
qui est la particularité spécifique
des tièdes de la dernière
Église !
L'Église de Laodicée est donc une
Église qui est tiède !
Ce n'est pas une Église froide
composée de personnes qui n'ont jamais
donné leur vie à Christ comme la
grande majorité de certaines Églises
traditionnelles reconnues par l'État.
L'Église de Laodicée est une
Église qui a un peu de chaleur.
Elle en a suffisamment pour maintenir une
température sans excès où
plusieurs se sentent à l'aise et quelque peu
en sécurité.
Une chaleur qui leur permet de se
différencier des Églises
traditionnelles avec leurs cultes "light" ou leurs
"cultes à la carte", selon le bon vouloir
des participants.
Mais alors..., qu'est-ce qu'un
tiède ? Suis-je un
tiède ?
Un tiède est une personne qui manque
d'ardeur, de ferveur, de zèle !
C'est une personne qui n'est pas passionnée.
Faites la comparaison entre votre engagement pour
le Roi des rois et celui des mordus du foot qui
savent s'exprimer en long et en large pour mettre
en valeur le club ou l'équipe qu'ils
aiment !
Ne vous sentez-vous pas un peu tièdes par
rapport à ces gens du monde qui se
réjouissent, qui s'exaltent, qui se
dépensent pour des plaisirs
périssables ?
En comparaison, ne pensez-vous pas que vous
êtes impassibles alors que vous devriez
déborder de joie dans l'Église de
Jésus-Christ ?
Combien de serviteurs de Dieu sont-ils
attristés lorsqu'ils apportent la Parole de
Dieu devant un auditoire qui ne manifeste aucun
sentiment, aucune approbation ! Un auditoire
à qui ils doivent quasiment arracher un
"amen" ou un "alléluia" !
Un auditoire tiède qui ne réagit pas
aux exhortations qui lui sont
données !
Ça ne lui fait ni chaud, ni froid, que l'on
parle d'une manière ou d'une autre ;
pourquoi ? Parce qu'il est tiède.
Quoi qu'on lui dise, il restera amorphe,
indolent, passif.
Il ne fait même plus la différence
entre une question posée pour l'interpeller
(le réveiller) et le contenu de la
prédication.
Mais alors..., placé dans le monde..., c'est
une autre paire de manches ! C'est un autre
comportement où quelques-uns sont même
capables de couper la parole à celui qui
parle pour y mettre leur grain de sel, pour placer
ce qu'ils ont à dire !
Ni chaud, ni froid = TIÈDE !
Ce peuple m'honore des
lèvres, Mais
son coeur est éloigné de
moi. Matthieu 15: 8
... leur coeur est
fort
éloigné de moi. (v. Bible annotée ;
v. D ; v. D. M)
Vous reconnaissez-vous - un tout petit peu - dans
ce tableau ?
Je
(Jésus)
connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni
bouillant.
Puisses-tu être froid ou
bouillant !
Il y a des positions
à prendre qui doivent être visibles de
tous..., au moins
dans le corps de Christ !
L'apôtre Paul, en s'adressant aux
Corinthiens, relevait le zèle qu'ils avaient
eu. Un zèle qui en avait encouragé
plusieurs "ce zèle
de votre part a stimulé le plus grand
nombre"
(2 Corinthiens 9: 2). C'était
un zèle visible par tous, un zèle
communicatif !
Sans vouloir s'attarder sur l'objet de leur
zèle, demandons-nous si notre attitude
produit aussi ce genre de réactions en
chaîne, si notre enthousiasme contribue
à encourager ceux et celles qui passent par
des difficultés ?
Comment peut-on en arriver à être
tiède ?
Comment de l'eau bouillante peut-elle devenir
tiède ?
Il y a deux façons de faire qui sont
valables aussi bien pour un cas que pour l'autre.
Pour que l'eau devienne tiède, il
faut :
a) L'éloigner de la source de
chaleur !
b) Y ajouter une eau froide.
Séparez-vous de la source de chaleur, de
Jésus-Christ - ce Roi des rois qui frappe
à la porte des coeurs de ceux qui sont DANS
l'Église de Laodicée -
séparez-vous de lui et le feu du
Saint-Esprit ne sera plus en mesure de vous
réchauffer, car là où
Jésus n'est pas (le coeur), l'Esprit de Dieu
ne s'y trouve pas non plus.
Quant à mettre de l'eau froide dans l'eau
bouillante qui vient d'être retirée du
feu, cela revient à la même chose que
d'avoir de l'intérêt pour les
conversations mondaines auxquelles le Seigneur
Jésus ne participerait pas, et d'en remplir
son coeur. De le remplir au point qu'il en
débordera. "C'est
de l'abondance du coeur que la bouche
parle".
L'eau froide, ça ne fait aucun doute, va se
réchauffer au détriment de l'eau
bouillante sans pour autant devenir bouillante
à son tour. C'est logique, puisqu'il n'y a
plus de source de chaleur !
Derrière cette image, il est facile de voir
un chrétien, autrefois bouillant, qui a fini
par s'attiédir au contact permanent des
païens dont il a pris certaines habitudes.
N'étant plus bouillant pour le Seigneur, son
christianisme au rabais séduira les
païens qui, intéressés par un
christianisme à bas prix, deviendront
tièdes sans jamais avoir un coeur entier
pour Dieu.
Enfin une dernière
question :
Quel est le processus qui peut nous conduire
à nous éloigner de la source
de chaleur ou qui nous permet de mélanger
la bonne nourriture que reçoit notre
âme avec des nourritures
étrangères qui semblent plus faciles
à digérer que la Parole de
Dieu ?
La réponse est simple, et c'est le Seigneur
Jésus qui la donne :
Ce que j'ai contre toi,
c'est que tu as abandonné ton premier
amour.
Souviens-toi donc d'où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes
premières oeuvres... (Notez la
possibilité de changer.)
À celui qui vaincra je donnerai à
manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis
de Dieu. Apocalypse 2: 4-5 &
7 (Notez
la récompense qui attend les tièdes
que nous sommes si nous redevenons bouillants pour
le Seigneur.)
Ainsi parle
l'Éternel : Je me souviens de ton amour
lorsque tu étais
jeune...
Jérémie 2:
2
C'est donc là que le bât blesse !
Nous n'aimons plus Seigneur comme nous l'aimions
autrefois, comme à l'époque où
on le connaissait peu !
Est-ce que cela voudrait dire qu'avec le temps, en
apprenant à le connaître, nous avons
trouvé en lui des choses qui nous
déplaisent et qui sont incompatibles avec la
vie que nous avions envie de vivre ?
Nous a-t-il déçus pour qu'on ne
l'aime plus autant qu'avant ? Qu'on ait moins
d'entrain pour manifester notre joie de lui
appartenir ?
Que nous a-t-il fait pour que l'on devienne
tiède à son égard ?
Que nous a-t-il fait pour que nous l'aimions moins
qu'avant, alors que sa promesse de nous prendre
avec lui dans son Royaume demeure en dépit
de notre lamentable témoignage ?
Il n'a rien fait , sinon de nous aimer, de nous
aimer, et de nous aimer encore
aujourd'hui !
Nous aimer en nous invitant à nous
préparer afin que nous soyons toujours
avec lui.
C'est son plus cher désir ! Sera-ce le
nôtre ? Véritablement le
nôtre ?
Serons-nous en mesure de lui prouver en abandonnant
à jamais notre tiédeur ?
Mes frères et soeurs, cherchons le
Seigneur... nous serons heureux ; nous ne nous
plaindrons ni du local, ni du petit nombre des
auditeurs, ni même des défauts de
langage de ceux qui ont parlé.
Nous ne nous plaindrons que d'une chose, c'est de
la brièveté du temps, et nous serons
tentés de dire, avec l'apôtre :
« Il nous est bon de demeurer
ici. » (Une voix
chrétienne pour tous les jours - 18 mars
1859)
Ce que je demande dans mes
prières, c'est que votre (NOTRE) amour
augmente de plus en plus en connaissance et en
pleine intelligence. Philippiens 1: 9
Alors, en conclusion :
"Membres de l'Église de
Jésus-Christ (mettez votre nom
...........................................................)
Voulez-vous prendre pour époux le Fils de
Dieu ?
Voulez-vous l'aimer, lui être fidèle
et obéissant, aussi bien dans les bons que
dans les mauvais jours, aussi bien dans le bonheur
que dans les épreuves ?
Voulez-vous le servir selon son bon plaisir pour la
vie et en vue de
l'éternité ?"
Votre signature :
........................................
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 12 février 2011 - CP 474
- 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
C29042011