... ayez à vos
reins la vérité pour ceinture ;
revêtez la cuirasse de la justice, mettez
pour chaussure à vos pieds le zèle
que donne l'Évangile de paix ;
PRENEZ
PAR-DESSUS TOUT CELA...
... le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez
éteindre tous les traits enflammés du
malin...
Éphésiens 6:
14-16
La semaine passée, je manifestais mon
étonnement à cause de ce bouclier qui
était capable d'éteindre des
flèches enflammées.
Dans mon esprit, un bouclier, comme on le voit dans
les manifestations, sert à se
protéger des projectiles lancés
par les opposants aux forces de l'ordre. Ce sont
ces images d'actualités qui nous
empêchent de comprendre que le bouclier de la
foi a d'autres fonctions.
Sachant que Dieu ne nous ordonne pas de prendre
quelque chose qui soit hors de notre portée,
je devais donc étudier sérieusement
ce que pouvait être - concrètement -
ce bouclier. Comme vous, j'en ai besoin :
"Prenez... le bouclier de
la foi !"
Seulement voilà... ! Comment prendre un
bouclier "extincteur" si je ne sais pas à
quoi il ressemble ?
Et si nous l'avions déjà
utilisé sans nous en rendre
compte ?
C'est bien probable ! Que dis-je ? C'est
certain ! Mais parce que nous ne savions pas
ce que nous avions entre les mains, nous avons
négligé de l'utiliser
régulièrement. Nous y reviendrons
tout à l'heure. Avant, nous devons comprendre
que plusieurs images de la Bible ne sont pas
à la portée de celui qui ne veut pas
s'instruire dans les choses de Dieu.
Au travers des Évangiles, nous constatons
que le Seigneur Jésus s'exprimait souvent en
paraboles qui devenaient compréhensibles
pour ceux et celles qui avaient le coeur
ouvert et qui savaient demander des
compléments d'informations pour saisir la
pensée du Maître.
Avons-nous ce coeur ouvert ?
Cherchons-nous à comprendre ce que nous
lisons ou passons-nous négligemment sur la
Parole de Dieu en pensant avoir fait notre devoir
simplement parce que nous avons ouvert le saint
Livre et lu quelques lignes ?
En ce qui concerne l'avenir, certaines descriptions
apocalyptiques nous dépassent parce que,
dans notre monde, celui d'aujourd'hui ou celui du
temps des apôtres, il n'y a rien ou il n'y
avait encore rien de comparable.
Ainsi, lorsque Jean parle d'une image animée
(Apocalypse 13: 15), il parle avec
les connaissances de l'époque et non avec
les nôtres. À sa place, il est
probable que nous parlerions d'écran de
télévision qui est un bel exemple
d'image animée que l'on rencontre dans
presque tous les foyers : " il lui fut donné
(à une "bête" montant de la
terre) d'animer l'image
de la bête, afin que l'image de la bête
parlât, et qu'elle fît que tous ceux
qui n'adoreraient pas l'image de la bête
fussent tués
(Apocalypse 13: 15)
Aujourd'hui, pour ce qui concerne ce fameux
bouclier de la foi, nous n'avons pas besoin de nous
plonger dans la science-fiction ; il nous
suffit simplement de remonter le temps et de nous
placer à l'époque de l'apôtre
Paul.
Le Saint-Esprit, ne faisant jamais d'erreur,
lui a mis sur le coeur de parler du bouclier de la
foi en se servant de ce qu'il avait sous les
yeux.
Pour lui, il était facile de comprendre
cette expression "éteindre les traits
enflammés" puisque ce genre de
bouclier "extincteur" était en usage
de son temps.
Les Romains étaient équipés
d'un grand bouclier qui les protégeait
quasiment de la tête aux pieds.
Ce simple détail nous permet
déjà de mieux comprendre pourquoi
Dieu nous demande de "prendre par-dessus
tout" ce bouclier :
- D'abord, il faut le prendre après
avoir mis la ceinture de vérité, la
cuirasse de la justice et enfin les chaussures du
zèle que donne l'Évangile de paix.
(Comment mettriez-vous toutes ces choses si vous
avez déjà une main occupée par
le bouclier ? L'ordre de Dieu n'est-il pas
logique ?)
- Ensuite, il est facile de voir ce bouclier
qui est au-dessus (par-dessus tout) ce qui vient
d'être décrit, protégeant tout
ce qui est caché derrière lui.
Ce bouclier protégera aussi bien mes
chaussures, que ma cuirasse ou ma ceinture de
vérité. Sans ce bouclier particulier,
un des éléments dont on vient de
parler, pourrait être mis à mal et
perdre de son efficacité, raison pour
laquelle il doit être mis "par-dessus
tout".
Si, par exemple, mes chaussures sont
détruites par les flèches
enflammées de l'ennemi, je n'aurais plus de
zèle pour l'Évangile, c'est
compréhensible !
Ce bouclier romain, non content d'arrêter les
flèches ennemies, était aussi capable
de les éteindre.
Il faut savoir qu'à cette époque, on
se servait de flèches dont l'embout
était recouvert d'un genre de coton que l'on
trempait dans de la poix. Avant de tirer les
flèches, on mettait le feu à leur
extrémité. C'est ainsi que les
traits enflammés de l'ennemi
occasionnaient de sérieuses blessures, tant
avec la pointe de la flèche, qu'avec le feu
dont ils étaient porteurs ; un feu qui
était en mesure d'embraser tout aux
alentours.
Prenez... le bouclier de
la foi, avec lequel vous pourrez éteindre
tous LES TRAITS ENFLAMMÉS du
malin...
Éphésiens
6:16
Quant au bouclier, il était
généralement recouvert d'une peau que
l'on trempait dans l'eau. L'eau étant
l'ennemie du feu, ce dernier ne pouvait pas se
propager lorsque la flèche était
fichée dans le bouclier.
Voilà donc l'image dépeinte d'un
bouclier "extincteur" dont l'apôtre Paul nous
parle dans l'épître aux
Éphésiens. À nous de la
transposer dans notre environnement spirituel.
Si nous savons de qui il est question lorsque l'on
parle du malin, nous devons réfléchir
aux flèches qu'il utilise pour nous blesser
ou pour en mettre à mort certains.
Quelle est la plus grande arme que
possède Satan ?
Quelle est sa flèche la plus
dangereuse ?
C'est celle qu'il a employée dans le jardin
d'Eden pour faire tomber nos premiers parents
(Genèse 3: 1) :
Si le diable arrive à nous toucher avec
la flèche enflammée du doute,
il est certain que nous n'allons plus être en
paix. Ce feu qui aura été
allumé en nous, finira par nous
détruire et consumer totalement la foi que
nous avions mise dans le Seigneur auparavant.
Celui qui doute
est semblable au
flot de la mer, agité par le vent et
poussé de côté et d'autre.
Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra
quelque chose du Seigneur. Jacques 1: 6-7
Nous voyons les ravages du doute, comment il peut
nuire à l'oeuvre de Dieu, comment il fait
obstacle à la
bénédiction ! C'est vraiment la
flèche la plus dangereuse dans le carquois
du prince de ce monde.
Le doute est tellement dangereux que,
même pour ce qui semblerait être
secondaire - le manger et le boire - nous pouvons
être condamnés si nous
n'agissons pas par conviction :
Celui qui a des
doutes au sujet de
ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par
conviction. Tout ce
qui n'est pas le produit d'une conviction est
péché. Romains 14: 23
Celui ou celle qui a été
blessé par la flèche du doute est
dans une situation délicate. Il doit tout
entreprendre pour étouffer ce feu
destructeur en replaçant sa confiance en
Dieu. Il doit reprendre appui sur les
Saintes Écritures.
Si le doute pénètre dans un coeur,
cela démontre que le bouclier de la foi a
été déposé un instant
et que l'adversaire de nos âmes a
profité de cette occasion propice. Sans
doute l'avons-nous fait à l'époque
où nous nous en servions sans le
savoir !
La foi et le doute ne peuvent pas faire bon
ménage.
S'ils viennent tour à tour dans un coeur, ce
dernier est écartelé et souffre
continuellement dans cette position instable qui
l'empêche de bénéficier des
bontés de l'Éternel : "sans la foi il est impossible de
lui être agréable"
(Hébreux 11: 6).
La flèche du doute fait bien plus de ravages
que n'importe quelle autre. C'est la plus
dangereuse, car elle peut être
décochée par l'ennemi même
en présence du Seigneur.
Matthieu, dans son évangile, précise
que, quelques-uns parmi les onze disciples,
eurent des doutes lorsqu'ils virent
Jésus. Ils eurent des doutes quoiqu'ils
se prosternèrent tous devant
lui :
Les onze disciples
allèrent en Galilée, sur la montagne
que Jésus
leur avait désignée (donc ils l'avaient
déjà vu et entendu).
Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant
lui.
Mais quelques-uns
eurent des doutes.
Matthieu 28. 16-17
Si donc, même dans la présence du
Seigneur, il peut subsister quelques doutes, nous
devons être très vigilants, car nous
n'avons pas Jésus en chair et en os devant
nous comme l'avaient les onze disciples.
Certes, Matthieu est le seul à parler ainsi
en employant le pluriel tandis que Jean
s'arrête plus particulièrement sur la
conduite de Thomas. Toutefois, si le Saint-Esprit a
trouvé bon de nous faire connaître cet
aspect de la rencontre (le Saint-Esprit ne ment
pas), n'est-ce pas pour nous faire comprendre que,
même dans la présence du Seigneur,
même quand nous sommes rassemblés en
son nom, le doute peut s'infiltrer dans nos coeurs.
"Dieu a-t-il réellement dit ?" "Dois-je
vraiment mettre en pratique ce commandement qui
semble d'un autre âge par rapport au
siècle présent ?"
Connaissant la vie des apôtres, nous savons
que ce doute ne persista pas et qu'ils furent tous
des témoins fidèles de
Jésus-Christ.
Ils le furent APRÈS que Jésus leur
eut parlé ! Comme quoi la Parole de
Dieu - faite chair ou non
(Jean 1: 14) à une
grande efficacité pour dissiper les
doutes.
Cette flèche enflammée du doute
étant la principale, nous ne parlerons pas
des autres flèches qui ne font que suivre
la flèche maîtresse qui a fait le
passage afin d'amener avec elle son
cortège de misères.
Toutes les autres flèches ne font des
dégâts qu'à partir du moment
où le doute a accompli son oeuvre. Tant que
je crois à la Parole de Dieu et que j'ai la
crainte de son nom, il est hors de question que je
pèche volontairement. Mais dès
que le doute a le pouvoir d'agir en moi, ma foi va
en subir le contrecoup.
La flèche enflammée du doute fait
tellement de ravages que le Seigneur, par la bouche
de Jude, nous demande de retirer du feu, certains
enfants de Dieu afin de les sauver de la perdition
dans laquelle ils sont tombés (Jude 1:
23).
Si le doute a la possibilité de
pénétrer dans notre coeur c'est parce
que, à un moment ou un autre, le bouclier de
la foi n'était plus à sa place. Ce
bouclier de la foi qu'il faut différencier
de la foi.
Je m'explique :
En donnant notre vie à Christ, nous avons
fait agir notre foi.
En croyant à la guérison divine, nous
faisons toujours agir notre foi.
En croyant que Jésus-Christ est avec nous
TOUS les jours jusqu'à la fin
monde
(Matthieu 28: 20), c'est toujours
notre foi qui est mise en action.
Dans ces exemples, Il n'y a pas besoin du
bouclier de la foi, vu qu'il n'y a pas de
combat !
Par contre, dès que l'adversaire de nos
âmes va insinuer :
- Que nous ne sommes pas sauvés ;
- Que le Seigneur ne guérit plus ;
- Qu'il n'est pas avec nous dans nos
épreuves, alors là...,
... IL EST INDISPENSABLE de brandir le bouclier de
la foi pour que ces flèches
enflammées ne touchent pas mortellement
notre coeur.
Le feu qu'elles propageraient en nous serait
tellement destructeur que, comme plusieurs l'ont
déjà fait, nous abandonnerions la foi
pour retourner dans le monde : "si c'est
ça la vie chrétienne... !"
Ce bouclier "extincteur" va, non seulement,
empêcher les flèches de nous blesser,
mais aussi éteindre toutes les mauvaises
pensées dont elles sont porteuses.
Il est intéressant de noter que, si par
manque de vigilance ou par ignorance, une
flèche enflammée de l'ennemi venait
à nous atteindre, nous pouvons prendre -
à tout moment - ce bouclier de la foi
pour éteindre ces traits enflammés
qui sont venus se ficher en nous.
Ce bouclier de la foi à la
particularité de pouvoir être
utilisé aussi bien pendant le combat
qu'après !
L'ennemi nous a touchés ?
Saisissons le bouclier de la foi pour
éteindre le feu qu'il a allumé en
nous.
Comment cela peut-il se faire ? Aucun bouclier
ne peut avoir un effet bénéfique
après le combat !
Sans doute ! Mais le bouclier "extincteur" est
une arme de Dieu et non des hommes, ainsi
nous pouvons comprendre qu'il peut agir
différemment. IL N'EST JAMAIS TROP TARD POUR
S'EN SAISIR tant qu'il y a de la vie !
Nous avons vu que le bouclier des Romains
était recouvert d'une peau qui avait
été trempée dans l'eau.
Le bouclier de la foi doit aussi être
trempé dans l'eau !
Non pas en le plongeant dans des citernes
crevassées comme celles qu'utilisaient les
Israélites au temps de
Jérémie, mais le plonger dans LA
source d'eau vive :
Mon peuple a commis un double
péché : Ils m'ont abandonné, moi qui
suis une source d'eau vive, pour se creuser des citernes, des
citernes crevassées, Qui ne retiennent pas
l'eau. Jérémie 2:
13
... ils abandonnent la source d'eau vive,
l'Éternel. Jérémie 17:
13
En ce temps-là, le peuple d'Israël
ne s'abreuvait plus à la source de la Parole
de Dieu. Il avait choisi les dieux des autres
nations.
Il avait, en quelque sorte, répondu à
l'appel de leur coeur charnel qui
préférait le monde d'alentour
plutôt que la proximité de ce Dieu
d'amour qui avait pourtant sorti leurs pères
de l'esclavage.
Cette source d'eau vive qu'est Dieu, qu'est aussi
la Parole de Dieu faite chair (Jésus), est
donc indispensable pour éteindre les traits
enflammés de l'ennemi : "j'ai vaincu (dit
Jésus) et me suis
assis avec mon Père sur son
trône"
(Apocalypse 3: 21)
Tu es mon asile et mon
bouclier ; J'espère en ta
promesse.
Psaume 119: 114
La parole de Dieu, ses promesses, sont utiles aussi
bien :
- Avant les combats pour se fortifier.
- Pendant les combats pour se
protéger.
- Et après les combats pour
renouveler nos forces et éventuellement
éteindre les flèches qui n'auraient
trouvé aucun obstacle sur leur passage.
Ma foi en Dieu, aussi grande soit-elle, ne saurait
être suffisante pour tenir ferme dans les
combats !
JE DOIS M'APPUYER SUR SES PROMESSES. Je dois m'en
emparer et les placer entre l'ennemi de mon
âme et moi-même !
Les placer PAR LA FOI en ayant confiance qu'elles
seront suffisantes, Dieu ne pouvant pas
mentir !
Ce sont elles qui forment ce bouclier incomparable,
ce bouclier indestructible !
Je
(l'Éternel) le jure par moi-même, La
vérité sort de ma bouche et
ma parole ne sera
point révoquée... Esaïe 45. 23
Sa
fidélité est un bouclier et une
cuirasse.
Psaume 91: 4
Maintenant, vous comprenez pourquoi je
faisais remarquer que, sans le savoir, nous avions
déjà utilisé le bouclier de la
foi lorsque, confrontés à faire
certains choix, nous avions choisi de faire face
à l'adversité en nous attachant
à la Parole de Dieu.
Ayant une meilleure compréhension de ce
passage de la lettre aux Éphésiens,
nous sommes capables de répondre, pour notre
sécurité, à la demande du
Seigneur et :
- D'avoir à nos reins la
vérité pour ceinture.
- D'être revêtus de la cuirasse de la
justice.
- D'être chaussés du zèle que
donne l'Évangile de paix
- De prendre le bouclier de la foi.
Si tout semble plus clair dans notre esprit, nous
arrivons quand même à un point
critique concernant ce bouclier de la
foi :
Nous avons vu que le bouclier romain
protégeait le soldat, quasiment de la
tête aux pieds.
Nous avons vu que ce sont les promesses de Dieu,
placées intentionnellement entre l'ennemi et
nous, qui sont un bouclier. Elles le sont parce que
Dieu ne peut pas mentir et qu'il est
fidèle !
TOUTE parole de Dieu est
éprouvée. Il est un bouclier pour
ceux qui cherchent
en lui un refuge.
Proverbes 30: 5
Il est un bouclier pour
ceux qui
s’attendent à lui. (v. Bible annotée -
Neuchâtel))
Quelle est donc la grandeur de notre
bouclier ?
Elle est proportionnelle aux promesses de
Dieu !
Mais aux promesses que nous
connaissons ! Et c'est là que le
bât blesse encore une fois !
Notre ignorance des promesses de Dieu, notre
paresse à chercher dans les Écritures
un passage pour nous encourager, fait qu'au jour
du combat nous n'avons pas un bouclier aux
normes.
Étant plus petit que ce qu'il devrait
être, nous sommes alors dans
l'incapacité de mettre en avant la Parole de
Dieu (inconnue de nous) qui nous aurait permis de
résister à l'adversaire de nos
âmes.
Sans cette partie de bouclier, sans cette promesse
derrière laquelle nous aurions pu nous
cacher, il est évident que le mal pourra
nous toucher, car nous ne saurons que
répondre à l'adversaire.
Pensez-vous qu'il y a un seul domaine où
Dieu ne soit pas en mesure de nous
défendre ?
Pensez-vous qu'il soit limité ?
Absolument pas !
Notre méconnaissance de SA parole fait
que nous allons, un jour ou l'autre, nous trouver
dans une impasse face à un ennemi qui n'a
pas l'intention de nous ménager
(Psaume 18:30 [18:31]).
Si nos défaites sont souvent
consécutives aux aspirations de notre
vieille nature, ne lui mettons pas tout sur le
dos !
C'est nous qui décidons de sonder les
Écritures ou non !
C'est nous qui saisissons les promesses de Dieu ou
non ! C'est nous qui nous nous en servons
- ou non - comme d'un bouclier !
Les combats sont déjà assez
difficiles comme ça, n'aidons pas notre
adversaire en venant devant lui sans le bouclier
de la foi dans les promesses de Dieu.
N'ayant pas la Parole appropriée, ne sachant
pas quelle promesse mettre en avant en raison de
notre ignorance (volontaire), le Saint-Esprit ne
pourra même pas nous remettre en
mémoire ce que nous n'avons jamais lu.
Comment allons-nous résister au diable pour
qu'il fuit loin de nous ?
Mon peuple périt,
faute de connaissance... Osée 4: 6 (v. Bible annotée -
Neuchâtel)
Enfin, n'employons pas nos armes à tort et
à travers. Sachons utiliser celles qui
conviennent à la situation vécue :
elles ne sont pas polyvalentes, chacune a sa
fonction !
Cette semaine notre fille cadette nous faisait part
d'une injustice dont elle était la victime.
Dans cette situation, le bouclier de la foi ne
servait à rien, seule la cuirasse de la
justice était en mesure de la
protéger afin que son âme ne soit pas
blessée et que sa foi reste intacte.
Le bouclier de la foi ne servait à rien,
mais il devait rester en sa possession, car
l'adversaire, par le biais de cette injustice,
aurait pu faire valoir que le Seigneur l'a
abandonnée, vu la situation.
Il eut alors été aisé de lui
présenter les nombreuses promesses de Dieu
qui mettent en relief que le Seigneur n'abandonne
JAMAIS ceux qui se confient en lui, ceux qui lui
appartiennent : "Confie-toi en l'Éternel de
tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta
sagesse"
(Proverbes 3: 5).
Mon bouclier est
(TOUJOURS) en
Dieu, Qui sauve ceux dont le coeur est droit.
Psaume 7:10 (7:11)
Sa
fidélité est un bouclier et une
cuirasse.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la
flèche qui vole de jour,
Ni la peste qui marche dans les
ténèbres, Ni la contagion qui frappe
en plein midi.
Que mille tombent
à ton côté, Et dix mille
à ta droite, Tu ne seras pas
atteint ;
De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras
la rétribution des méchants.
Car tu es mon refuge, ô Éternel !
Tu fais du Très-Haut ta
retraite. Psaume 91
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 2 avril 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
C030611