Jésus,
voyant leur foi, dit au paralytique : Prends
courage, mon enfant, tes péchés te
sont pardonnés. Matthieu
9: 2
(v. L. S)
La semaine passée
nous avons vu l'importance que le Seigneur
Jésus a donnée au pardon des
péchés. Comme aujourd'hui, plusieurs
de ceux qui l'entouraient courraient de
"réunion" en "réunion", de
rassemblement en rassemblement.
Sans être véritablement conscients de
l'état de leur âme, ils ne cherchaient
que le spectaculaire, ils ne cherchaient
qu'à voir des miracles : "Maître, nous
voudrions te voir faire un miracle"
(Matthieu
12: 38).
De notre côté, si nous avons connu et
connaissons encore l'effet bénéfique
du pardon de Dieu, nous devons saisir l'importance
de TOUTES les paroles de notre Sauveur. Plus
particulièrement celles où il
demande, à
chacun d'entre nous,
de ne plus pécher : "... va, et ne
pèche plus"
(Jean
8: 11).
Ces paroles, qui furent adressées à
la femme prise en flagrant délit
d'adultère, ne peuvent pas nous laisser
insensibles quand nous prenons en
considération celles qui les ont
précédées :
"Je
ne
te condamne pas non plus".
Le péché était flagrant, mais,
dans son immense amour, le
Fils de Dieu apporte le pardon et
non la condamnation. Il
ne veut pas nous condamner, mais
nous pardonner ! Merci Seigneur !
Attention ! Une sérieuse mise en garde
doit être faite !
Ce n'est
pas parce que
Jésus ne condamne pas, qu'il approuve les
actes qui ont été
reprochés !
Il a bien pris soin de les remettre à leur
juste place en précisant : "Ne
pèche plus !" Un péché
reste donc un péché et non une
bagatelle de peu d'importance.
Ainsi la femme était bel et bien coupable de
péché, mais Jésus,
étant venu dans
le monde pour sauver les pécheurs
(1
Timothée 1: 15),
lui offrit le pardon tout en lui
montrant la route à suivre :
"...
va, et ne pèche plus".
Si nos péchés ont été
pardonnés parce
que nous sommes venus à
Christ,
l'invitation
de ne
plus pécher nous concerne
aussi.
Une invitation qui, si elle est bien reçue,
va nous conduire à marcher dans
l'obéissance à la Parole de Dieu en
acceptant TOUT ce que dit l'Écriture.
Plus nous serons conscients de la grâce qui
nous a été accordée, plus nous
ferons attention de ne pas mépriser cette
grâce en
péchant volontairement.
En effet, le péché volontaire
pourrait conduire leurs auteurs dans une situation
dont l'issue deviendrait catastrophique si le
bon sens ne revenait pas à ceux qui sont
tombés dans les pièges du diable.
Nous en parlions déjà la semaine
passée lorsque nous reprenions les paroles
de notre bien-aimé Sauveur à
l'adresse d'un homme en quête de
guérison à la piscine de
Béthesda : "Voici, tu as
été guéri ; ne
pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive
quelque chose de pire
(Jean
5: 14).
Cet homme avait été malade depuis 38
ans. Jésus, après l'avoir
guérit, le prévient de NE PLUS
PÉCHER !
Si pour la femme adultère le
péché était flagrant,
celui de
cet homme est
caché,
invisible aux yeux des hommes, mais bien visible aux yeux de
Dieu qui ne
manque
pas de le mettre en garde afin que sa situation ne
devienne pas pire !
Sa maladie était-elle la conséquence
du péché ?
Il n'est pas interdit de le penser, puisque, sauf
erreur, il fut le seul malade à qui cette
précision fut apportée ! Les
autres malades, handicapés, aveugles,
boiteux, lépreux, etc., furent guéris
sans que le Seigneur Jésus insiste sur le
fait de ne plus pécher.
Ainsi, il ne serait pas impossible que la maladie,
DANS CERTAINES CIRCONSTANCES, soit la
conséquence du péché.
Quoi qu'il en soit, nous devons retenir
qu'une
sérieuse
mise en garde a été donnée
à cet homme :
"... de
peur qu'il ne t'arrive quelque
chose de pire".
Cet homme avait souffert durant 38 ans, que
pouvait-il lui arriver de pire ?
Il est peu probable qu'il eut encore 38 ans
à vivre dans la souffrance ! Par
contre, le pire, nous devons le comprendre, eut
été qu'il perde son âme et
qu'il ne connaisse jamais la félicité
éternelle dans le Royaume de Dieu.
Ainsi Jésus n'est pas venu pour nous
condamner, mais pour nous sauver de la
condamnation. Son oeuvre ayant coûté
le maximum, puisqu'il a offert sa vie pour
accomplir le rachat de nos âmes, nous
comprenons bien qu'il puisse insister sur le fait
que nous ne devons plus pécher
(volontairement).
Je ne puis pas oublier les différentes
listes que le Nouveau Testament nous donne !
Listes où sont décrits des
comportements ou des passions malsaines qui
disqualifieront ceux qui n'auront pas pris en
considération les avertissements du
Seigneur :
Les lâches, les incrédules, les
abominables, les meurtriers, les impudiques, les
enchanteurs, les idolâtres, et tous les
menteurs... (Apocalypse
21: 8).
L'impudicité, l'impureté, la
dissolution, l'idolâtrie, la magie, les
inimitiés, les querelles, les jalousies, les
animosités, les disputes, les divisions, les
sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de
table, et les choses semblables... (Galates
5: 19-20).
Heureux
ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit
à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes
dans la ville !
DEHORS les chiens, les
enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les
idolâtres, et quiconque aime et pratique le
mensonge !
Moi,
Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous
ATTESTER ces choses dans les
Églises. Apocalypse
22: 14-16
...
vous
rendre témoignage de ces choses..., (v.
D) ;
... pour vous confirmer ces choses (v. D.
M)
Derniers avertissements qui clôturent notre
Bible !
Derniers avertissements qui s'adressent à
l'Église, à une
Église dont les membres
doivent marcher dans la
sanctification
sans
retrancher ou ajouter quoique ce soit à la
Parole de Dieu.
Relevons au passage, que le
mensonge est aussi grave que le
meurtre et que
sa
pratique est loin d'être anodine puisqu'elle
conduira son auteur à être jeté
dans "l'enfer" en compagnie de son véritable
père : le diable, père du
mensonge (Jean
8: 44) !
Nous voyons qu'en
Apocalypse
22: 15, le pire
est arrivé !
Ce pire est
arrivé à des personnes qui, un jour,
ont été pardonnées de leurs
péchés.
Il est arrivé parce que, par la suite, elles
n'ont pas pris au sérieux l'avertissement
"va et ne pèche plus".
Le pire
guette tout
enfant de Dieu qui s'enracine dans son
péché et qui refuse de revenir
à Christ pour que sa robe soit
lavée : "Heureux ceux qui lavent leurs
robes... !"
Aujourd'hui encore, à tout moment, nous
pouvons revenir à Christ !
Aujourd'hui encore, il est un Dieu qui ne se lasse
pas de pardonner celui qui revient à
lui :
Qu'il
retourne à l'Éternel, qui aura
pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se
lasse
pas
de pardonner. Esaïe
55. 7
(v. L. S)
... je (Jésus) ne mettrai pas dehors
celui qui vient à moi... Jean
6: 37
(v. L. S)
Maintenant, je ne veux surtout pas oublier
qu'autrefois nous faisions partie des gens perdus
et que, comme la femme prise en flagrant
délit d'adultère, Jésus
a pu nous dire :
"moi non plus je ne te condamne pas, VA ET NE
PÈCHE PLUS !"
Il nous
l'a dit et
nous en avons ressenti les effets
bénéfiques de sa grâce et de
son pardon ! Nous en ressentirons les
avantages durant toute l'Éternité
si nous ne
sommes pas
retombés dans nos anciennes passions au
point d'être vaincus par
elles.
En
effet,
si, après s'être retirés des
souillures du monde, par la connaissance du
Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
ils
s'y engagent de nouveau et sont
vaincus, leur dernière condition
est pire que la première.
Car mieux
valait pour eux n'avoir pas
connu la voie de la justice, que de se
détourner, après l'avoir connue, du
saint commandement qui leur avait été
donné.
2
Pierre 2: 20-21 (v. L. S)
L'apôtre
Paul
saura mettre en évidence l'oeuvre de Christ
dans la vie de ceux qui ont été mis
au bénéfice de la grâce et du
pardon de Dieu. Il n'a pas peur de dépeindre
ce que nous étions autrefois (1
Corinthiens 6: 9-10),
tout en relevant bien qu'il avait
un avant et
un après ! (Sommes-nous encore capables
de les différencier dans notre
vie ?)
...
c'est
là ce
que vous
étiez,
quelques-uns de vous. Mais vous
avez été lavés, mais vous avez
été sanctifiés, mais vous avez
été justifiés au nom du
Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de
notre Dieu. 1
Corinthiens 6: 11 (v. L. S) - Lire
à partir du verset
9
-
Si j'ai pu être lavé, purifié
de mes péchés le jour où j'ai
donné ma vie à Christ selon ce
qu'enseignent les Écritures, je sais que,
depuis ce jour-là, le péché a
trouvé maintes occasions de me salir, de
NOUS salir.
C'est bien parce que notre marche n'est pas sans
risque que le Seigneur, par la bouche de
l'apôtre, nous rappelle dans 1
Jean 2: 1-2 (v.
L. S) :
Pour qu'il en soit
véritablement ainsi il convient alors de
confesser notre péché, et de
l'abandonner (Proverbes
28: 13)
Loin du péché volontaire, souvent
réitéré par le fait qu'il n'y
a pas de conséquence visible,
nous
sommes tous sujets au péché
accidentel. Un
péché qui, une fois mis en
lumière, sera confessé avec le regret
d'avoir, une fois de plus, glissé si
facilement.
Quelle grâce de savoir qu'en cas de
péché (nous péchons tous, nous
rappelle Jean, en précisant que ce serait
déjà pécher que de dire le
contraire - 1
Jean 1:10),
quelle grâce de savoir que
l'accusateur de nos âmes ne saurait avoir le
dernier mot en nous dénonçant jour et
nuit devant Dieu (Apocalypse
12. 10) puisque
nous avons un Avocat
auprès du Père qui défend
notre cause si notre vie est liée à
la sienne !
Qui
accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu
qui justifie ! (qui
rend juste)
Qui les condamnera ? Christ est mort ;
bien plus, il est ressuscité, il est
à la droite de Dieu, et il intercède
pour nous ! Romains
8: 33-34 (v. L. S)
L'accusateur, Satan, le prince de ce monde, n'est
accusateur que contre les enfants de Dieu qui
marchent dans la vérité.
Par contre, pour les autres, pour ceux qui disent
faire partie du corps de Christ et qui vivent dans
le péché (rappelons-nous
que ce sont ceux qui
seront jetés dehors),
il ne va surtout pas les bousculer.
Il connaît leur fin et il fera tout pour les
maintenir dans la voie de perdition dans
laquelle ils se sont laissés
entraîner.
Pour ne pas avoir été sensibles
à l'Esprit de Dieu lorsque le Seigneur
Jésus les avertissait de se mettre en ordre
et bénéficier ainsi de
son
ministère
d'Avocat, ces
derniers auront la douleur de passer devant ce
même Seigneur Jésus, qui
cette fois
sera Juge
et ne pourra plus plaider en leur
faveur.
Ils ont méprisé la grâce, ils
n'ont pas voulu s'humilier sous la main puissante
de Dieu et reconnaître leurs fautes
lorsqu'elles ont été
dénoncées.
Désormais livrés à
eux-mêmes, ils ne pourront que se fourvoyer
davantage dans l'erreur n'ayant plus la
véritable foi, ni la loi de Dieu dans leur
coeur !
L'éternité n'est pas une mince
affaire ! Et c'est bien parce qu'il n'y aura
plus de recours possible une fois la
frontière de la mort passée, aucune
possibilité d'avoir un "rattrapage" que le
Seigneur Jésus a insisté sur le
PARDON DES PÉCHÉS et que
l'Écriture, toute entière invite le
croyant À NE PLUS PÉCHER !
Revoyons encore cette suite de recommandations qui
nous sera fort utile si nous comprenons bien la
portée des paroles qui nous ont
été transmises, non seulement pour
notre instruction, mais aussi pour notre
sécurité éternelle.
1) Tes
péchés te sont
pardonnés.
2a) Va, et ne pèche plus...
2b) ... de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de
pire !
3) Si quelqu'un
a
péché, nous avons un avocat
auprès du Père, Jésus-Christ
le juste.
Notre vie chrétienne est donc
encadrée par deux manifestations de la
grâce conséquente à la mort et
à la résurrection du Seigneur
Jésus. Nous avons été
pardonnés et
nous pouvons l'être chaque
fois que nous
confesserons notre
péché avec le désir
sincère de ne pas recommencer.
Ne croyons pas, comme certains, que l'on peut
pécher autant qu'on veut sous
prétexte que le sang de Jésus nous
purifie de tout péché (1
Jean 1: 7). Agir
ainsi serait mal comprendre
l'Écriture et en extraire une portion qui ne
se comprend qu'avec ce qui l'a
précédé !
...
SI nous marchons dans la
lumière, comme il est lui-même dans
la lumière, nous sommes mutuellement en
communion, et le sang de Jésus son Fils
nous purifie de tout
péché. 1 Jean 1: 7 (v. L. S)
Nous
constatons donc
que :
1) Nos péchés ont été
pardonnés. (Quel privilège de s'en
souvenir régulièrement !)
2) Que le "va et ne pèche plus" est devenu
notre ligne de conduite - nous marchons dans la
lumière.
3) Qu'en cas d'accident de parcours, le sang de
Jésus a toujours la même
efficacité si nous lui confessons notre
faute.
Le pire,
dans ces
conditions, n'est pas envisageable puisqu'il n'y a pas l'idée de
vivre DANS le péché en s'obstinant
à suivre ses propres pensées
plutôt que celles du Seigneur.
Persévérons donc dans cette voie tout
en restant vigilants, très vigilants afin
que nous ne passions pas à côté
d'un avertissement que le Saint-Esprit voudrait
nous donner pour notre sécurité.
Dieu tient
à
nous prévenir afin qu'il n'ait pas à
nous guérir de
souffrances inutiles que nous aurions
cherchées involontairement en
négligeant son conseil.
Il y a bien des années en arrière,
alors que j'étais revenu à Dieu et
que j'allais travailler comme vendeur dans le stand
d'une fête foraine, Il parla à mon
coeur en me disant que je n'avais plus rien
à faire dans ce milieu mondain.
Désirant avoir une confirmation, je demandai
alors au Seigneur de permettre qu'on n'ait pas
besoin de moi ce soir-là. C'est ce qui
arriva au-delà de mes espérances
puisque, dans ce travail particulier, on n'eut plus
jamais besoin de moi !
Une autre fois, mon épouse et moi-même
fûmes avertis que ce n'était pas notre
place d'aller à un mariage parce que le
couple en question vivait en concubinage et que la
cérémonie religieuse n'était
qu'une cérémonie d'apparat !
Décision d'autant plus difficile à
prendre quand on sait que ce mariage se passait
dans la famille.
Je me souviens encore du témoignage d'une
soeur en Christ, aujourd'hui partie dans la gloire.
Elle se préparait à aller à
une grande foire-exposition où l'on
présentait divers appareils ménagers.
Le Seigneur lui montra qu'elle n'avait rien
à faire là-bas. Elle n'y alla
pas.
Aujourd'hui encore, notre
Père céleste tient
à nous éveiller par de saints
avertissements,
soit
directement, soit par le biais d'enfants de Dieu.
Il tient à le faire afin que nous ne
subissions pas le contrecoup, à plus ou
moins longue échéance, de
comportements à risque, de comportements
où le prince des ténèbres ne
saurait manquer de nous imprégner d'une
odeur différente de celle de Christ, la
bonne odeur de Christ ( 2
Corinthiens 2 ;
15).
Je
regarde comme un devoir, aussi longtemps que
je suis dans cette tente, de vous tenir en
éveil par des avertissements...
...
je
cherche à éveiller par des
avertissements votre saine intelligence
2
Pierre 1: 13 ; 3:
1
(v. L. S)
La prévention, si
elle est prise en
considération,
a l'avantage d'éviter bien des blessures
qu'il aurait fallu panser par la suite.
Il n'est pas inutile de rappeler ce que nous
disions la semaine passée !
Savoir que dans
le
catalogue des mauvaises compagnies, il y a aussi toutes les
activités du monde, toutes les relations
amicales avec les gens du monde, ceux qui
consciemment ou non, pourraient nous influencer au
détriment de notre engagement
chrétien.
Combien d'entre elles n'ont-elles pas
déjà "marquées des points" en
empêchant des enfants de Dieu de participer
aux rencontres fraternelles parce que
les
convenances
mondaines faisaient que leur présence
était indispensable ?
N'est-il
pas dommage
que nous (et je me place dans le lot), soyons
gênés de refuser de participer
à des rencontres mondaines, des
festivités où Christ n'a pas sa
place, et qu'au contraire nous ayons le coeur
léger de décliner les invitations du
Seigneur dans des lieux où le monde n'a pas
sa place ?
Si nous sommes honnêtes avec
nous-mêmes, nous serons obligés de
reconnaître que la chair a encore son mot
à dire. Quelquefois elle parle encore plus
fort que l'Esprit de Dieu qui est en nous. Elle
parle si fort que, lorsque nous sommes surpris
à ne pas être là où nous
devrions être, notre vieille nature, si elle
n'est pas maîtrisée à temps
utile, va nous faire déraper loin de la
vérité de l'Évangile tout
comme l'apôtre Pierre l'a
expérimenté !
Voyant
qu'ils
ne marchaient pas droit selon la
vérité de
l'Évangile, je (Paul) dis à Céphas
(l'apôtre
Pierre), en présence de
tous :
Si toi qui es Juif, tu vis à la
manière des païens et non à la
manière des Juifs, pourquoi forces-tu les
païens à judaïser ?
Galates
2: 14
(v. L. S)
Adapter à notre temps, nous pourrions
dire : Si, toi qui es chrétien, tu
vis à la manière des
païens et non à la manière
des chrétiens, pourquoi cherches-tu à
évangéliser les
païens !
Notre Père céleste ne s'attend pas
à ce que nous partagions la table des
païens pour nous réjouir avec eux dans
leurs fêtes, dans leurs
assemblées !
Si Jésus s'est souvent trouvé en
compagnie des pécheurs, mangeant et buvant
avec eux, chaque fois l'Écriture nous montre
que ce fut pour que les "malades" soient mis au
bénéfice de l'oeuvre du grand
Médecin (Matthieu
9: 12). Jamais
il ne s'est associé
à eux pour s'amuser avec eux et jouir
simplement de la fête.
Lorsque nous nous trouvons à la table des
païens avons-nous été
envoyés par le maître, comme
ambassadeurs de Christ ou y sommes-nous
allés à cause de la crainte du
"qu'en-dira-t-on" si nous refusions de
participer ? Ayons le courage de nos opinions,
ayons le courage de déployer notre drapeau
afin que le monde lui-même, n'ait pas envie
de nous voire participer à ses oeuvres. La
lumière et les ténèbres ne
peuvent vivre ensemble !
Avez-vous déjà entendu parler de
l'engagement du roi Baudouin de Belgique qui, le 4
juin 1990, déposa sa couronne pour quelques
heures afin de ne pas être obligé de
signer une loi sur l'avortement ? Une loi que
sa conscience chrétienne n'approuvait
pas ! Dans son journal intime il
écrivait : "Je me suis embarqué seul, avec
ma conscience et Dieu."
Sans doute avons-nous besoin de déposer
aussi quelque chose afin que nous gardions une
bonne conscience devant Dieu !
"Quelle
part a le fidèle avec
l'infidèle ?"
(2
Corinthiens 6: 15)
Nous savons que "le diable rôde comme un lion
rugissant, cherchant qui il
dévorera"
(1
Pierre 5: 8), il
cherche, mais il ne cherche pas
les gens du monde puisque ces derniers sont
déjà dans sa poche !
Non, il te cherche, toi, enfant de Dieu qui un jour
a pris la décision de suivre
Jésus.
Le prince de ce monde ne te demande pas
grand-chose, il n'est pas exigeant. Il
désire simplement que tu lui prêtes
une petite attention lorsqu'il t'interpelle comme
il l'a fait à l'égard d'Adam et Eve
dans le jardin d'Éden. Il veut encore
dire :
Dieu
a-t-il réellement dit : Vous ne
mangerez pas de tous les arbres du
jardin ?
Genèse
3: 1 (v. L. S)
(Vous ne mangerez pas à
toutes les tables du
monde ?)
Pierre
mangeait avec
des païens !
Cette attitude, nous dit la Bible, contribua
à un enchaînement de comportements
qui, à cause de
cette "inconduite",
fit que plusieurs croyants "ne marchaient pas
droit selon la vérité de
l'Évangile".
Ce n'est pas moi qui le dis ! Ce n'est pas une
interprétation d'un texte biblique !
C'est ce que l'apôtre Paul, conduit par le
Saint-Esprit, nous rapporte pour
que nous en retirions un
enseignement !
(Galates
2: 12)
Nous ne pouvons pas faire de partage :
"Celui
qui aime son père ou sa mère plus que
moi n'est pas digne de moi"
(Matthieu
10: 37)
rappelait Jésus à ses
disciples.
Quoi de plus important que l'amour et le respect
que l'on doit avoir pour un père et une
mère ? Pourtant l'amour pour le
Seigneur doit surpasser celui que l'on peut avoir
pour ses parents ! À plus forte raison
ne doit-il pas dépasser celui que nous avons
pour des amis païens !
Je suis conscient que nous avons encore beaucoup
à apprendre !
Sommes-nous toujours enseignables ?
Voilà la question dont la réponse
pourrait faire la différence !
Ne nous mettons pas
volontairement sous un joug étranger, ne
nous laissons pas mener par les païens,
même s'ils sont de bonne
moralité !
Le prince des ténèbres ne va pas
tenter de nous détourner en mettant à
nos côtés des gens de mauvaises vies
pour nous pratiquions leurs oeuvres !
Il a d'autres projets, lui qui se déguise en
ange de lumière pour séduire les
élus !
Retenons
que :
- Si Jésus ne peut pas nous accompagner
là où nous avons l'intention de nous
rendre,
- S'il ne peut pas écouter ce que nous
voulons entendre
- S'il ne peut pas voir ce que nous désirons
voir...
... c'est que, quoique nous puissions en penser,
nous ne serons plus sous le joug de Christ à
partir du moment où nous aurons choisi une
voie différente de la sienne !
Je
serai
pour vous un père, Et vous serez pour moi
des fils et des filles, Dit le Seigneur
tout-puissant.
Ayant
donc de telles promesses, bien-aimés,
purifions-nous de toute souillure de la chair et de
l'esprit, en achevant notre sanctification dans la
crainte de Dieu. 2
Corinthiens 6: 18 - 7:1 (v. L. S)
...
rejetons tout fardeau, et le péché qui nous
enveloppe si facilement, et courons avec
persévérance dans la carrière
qui nous est ouverte. Hébreux
12: 1
(v. L. S)
Pour terminer,
j'aimerais
partager deux pensées du pasteur C.-E. Babut
(1835-1916) qui exerça la plus grande partie
de son ministère à Nîmes
(France) :
L'Évangile
est
comme la robe du Maître, il est sans
couture ; il
faut
le recevoir ou le laisser tout entier.
N'essayez
pas de vous
approprier ses promesses en laissant de
côté ses enseignements et ses
préceptes.
Dès lors,
n'oublions JAMAIS que TOUTE la Parole de Dieu est
la Vérité, qu'elle est infaillible et
qu'il ne nous appartient pas de la découper
en tranche.
De même, ne demandons pas au Seigneur qu'il
nous garde dans nos activités si nous ne lui
avons jamais demandé ce qu'il pensait de ce
que nous allions faire.
Sa bénédiction sera toujours sur nous
pour autant que nous restions sous le joug de
Christ !
J-M Ravé 18 octobre
2008 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse