Mon royaume n'est pas de
ce monde, répondit Jésus. Si mon
royaume était de ce monde, mes serviteurs
auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas
livré aux Juifs ; mais maintenant mon
royaume n'est point d'ici-bas. Jean 18: 36 (v. L. S)
Tu as anciennement fondé la terre, Et les
cieux sont l'ouvrage de tes mains.
Ils périront, mais tu subsisteras ; Ils
s'useront tous comme un vêtement ; Tu
les changeras comme un habit, et ils seront
changés.
Mais toi, tu restes le même, Et tes
années ne finiront point. Psaume 102: 25-27 (v. L. S)
"Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées... "
Souvenirs d'enfance où, sur les bancs de
l'école, j'apprenais une fable de Jean de la
Fontaine "La laitière et le pot au lait".
Une fable qui pourrait bien servir de morale
chrétienne à tous ceux et toutes
celles qui se construisent des châteaux en
Espagne en cherchant le Paradis sur la Terre.
Perrette, la laitière en question,
prétendait arriver sans encombre en ville
afin de vendre son lait. En cours de route, son
imagination vagabonde, lui fit entrevoir l'avenir
sous un beau jour, croyant que, de fil en aiguille,
tout contribuerait à la fortune dont elle
venait de tracer les plans.
Un transport de joie non dissimulée..., et
voilà que le lait de la fortune se
répand sur le sol ! "Adieu, veaux,
vaches, cochons, couvées... ! "
Cette fable n'est-elle pas devenue une triste
réalité pour ceux et celles qui, ces
derniers mois, ont vu leurs économies fondre
comme neige au soleil, disparaître dans un
gouffre sans fond où tout espoir de
récupération est devenu impossible
alors que les rêves les plus fous laissaient
entrevoir une heureuse retraite ?
Et Dieu dans tout ça ?
Qu'a-t-il fait pour empêcher que les petits
épargnants ne se fassent dévorer par
les gros requins de la finance, eux qui n'ont comme
crainte que la chute du cours de la
bourse ?
Dieu dans tout ça.... ! Il ne cesse de
rappeler à ses enfants que, s'ils ne se sont
pas confiés en l'Éternel, ils ne
pouvaient être gardés
(Psaume 37: 5), "Mieux vaut chercher un refuge en
l'Éternel Que de se confier à
l'homme"
(Psaume 118: 8).
"Mon royaume n'est pas de
ce monde",
nous dirait encore le Seigneur Jésus
aujourd'hui ! Et c'est une "chance" qu'il ne
soit pas de ce monde, car rien ici-bas ne nous
encourage à vivre éternellement dans
les conditions présentes !
Mais, qu'il est loin le jardin d'Éden !
Qu'il est loin ce Paradis terrestre où
l'homme pouvait rencontrer son Dieu sans que rien
ne fasse obstacle à leur
relation !
Il est devenu inaccessible depuis que le
péché est entré dans le coeur
de l'homme, c'est un fait incontestable !
Dès lors, il nous reste la nostalgie de
ce que nous n'avons pas connu et qu'il ne nous
sera jamais possible de trouver dans ce monde.
Nous ne l'avons pas connu ce jardin d'Éden
et pourtant notre coeur soupire après lui,
après un monde meilleur. À croire
qu'il reste caché au fond de nous un petit
quelque chose de ce que nos premiers parents ont
connu !
Oui, il y a bien quelque chose !
Désormais, c'est la pensée de
l'éternité, la pensée d'un
Ciel aussi inaccessible par nos propres moyens que
ne l'est maintenant le jardin antique. C'est cette
pensée qui est dans le coeur de tous les
hommes parce qu'elle a été
placée par le Père céleste
(Ecclésiaste 3: 11) afin que
chacun recherche l'auteur de ses jours et parvienne
à la connaissance du salut en
Jésus-Christ.
Pour avoir accès à ce Paradis
éternel, un seul chemin s'ouvre devant nous,
un chemin étroit que le Fils de Dieu nous a
tracé, un seul chemin dont tous les signaux
indicateurs indiquent une direction opposée
à celle que le monde d'aujourd'hui nous
propose.
Un Paradis éternel où la mort et la
souffrance n'auront plus droit de cité,
un Paradis qui n'est pas fait de main d'homme, un
Paradis où ceux qui y auront accès
seront triés sur le volet :
Il n'entrera chez elle
(la cité céleste, la
nouvelle Jérusalem) rien de souillé, ni
personne qui se livre à l'abomination et au
mensonge ; il
n'entrera que ceux qui sont écrits dans le
livre de vie de l'agneau" Apocalypse 21: 27 (v. L. S)
Souvenons-nous qu'il n'est pas écrit avec
de l'encre indélébile !
Le juste Juge, notre Seigneur Jésus, garde
la possibilité d'effacer ce nom, NOTRE
NOM !
À nous d'être vigilants pour qu'il
n'en soit pas ainsi, soyons des témoins
fidèles de Jésus-Christ
jusqu'à la fin de notre parcours :
Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de
vêtements blancs ; je
(Jésus)
n'effacerai point
son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant
mon Père et devant ses anges. Apocalypse 3. 5 (v. L. S)
Nos choix sont clairs !
Sachant qu'il ne peut plus y avoir de Paradis
terrestre semblable au jardin d'Éden et que,
même s'il en existait un, étant
mortel, nous ne pourrions en jouir qu'un
instant,
Sachant cela, nous devons en déduire que si
" Dieu est au ciel, et nous sur la terre"
(Ecclésiaste 5. 2), et que
"Jésus est assis
à la droite
du trône de la majesté
divine dans les
cieux"
(Hébreux 8: 1) ...
... tous les Paradis terrestres que l'homme propose
ne sont que des Paradis artificiels !
Artificiels..., car, qu'est-ce qu'un Paradis
sans Dieu ?
Sans doute, certains arrivent-ils à couler
des jours heureux dans notre monde, à l'abri
du besoin et en sécurité ! Mais,
s'ils n'ont jamais cherché à
connaître les biens éternels, il
viendra un jour où ils comprendront, un peu
tard, les paroles de la parabole du riche
insensé qui n'avait jamais pensé
à son âme, si ce n'est que pour
l'encourager à satisfaire les besoins de la
chair.
Dieu lui dit :
Insensé ! cette nuit même ton
âme te sera redemandée ; et
ce que tu as
préparé, pour qui cela
sera-t-il ?
Il en est ainsi de celui qui amasse des
trésors pour lui-même, et qui n'est
pas riche pour Dieu. Luc 12. 20 (v. L. S)
Alors que plusieurs ont concrétisé
leurs rêves terrestres bien mieux que n'a pu
le faire la laitière de la fable de Jean de
la Fontaine, ils devront quand même tout
abandonner, TOUT !
S'ils n'ont eu pour fortune que l'or et l'argent
périssables, ils se retrouveront devant Dieu
bien plus pauvres que Job aux jours de son
épreuve.
Ce patriarche qui possédait les
véritables richesses pouvait dire,
même du fond de sa misère
terrestre : "Je le
verrai, et IL ME
SERA FAVORABLE ; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre ;
Mon âme
languit d'attente au dedans de moi"
(Job 19: 27).
Dieu nous sera-t-il favorable ? En avons-nous
la certitude ? Et si oui, sur quelles bases
pouvons-nous l'affirmer ?
Il est probable que nous n'aurons jamais la
possibilité de nous construire un Paradis
terrestre comme l'on fait certains riches,
toutefois l'environnement que nous nous
construisons pourrait bien devenir comme un petit
Paradis dans lequel on s'enfermerait tant et si
bien que le Royaume de Dieu n'en serait que plus
éloigné.
Question : Mon environnement est-il une
ambassade du Royaume de Dieu ou une ambassade du
monde, un lieu où les étrangers
à la foi se trouvent à l'aise parce
que l'odeur de Christ ne les dérange
pas ?
La différence entre ces ambassades pourrait
passer inaperçue, cependant elle est de
taille !
Si je suis ambassadeur de Christ, je suis aussi
ambassadeur d'un Royaume différent de celui
où je suis appelé à vivre
maintenant (la Terre).
"Mon royaume n'est pas de ce
monde !" Le Royaume du Seigneur
Jésus, cela va sans dire !
Dès lors, ma vie, mon foyer, mon ambassade
représentent-ils et défendent-ils les
intérêts du Fils de Dieu ou ne
sont-ils qu'une dépendance du monde parmi
tant d'autres ? Une dépendance qui ne
diffère guère de celles des autres,
c'est-à-dire de ceux qui ne veulent pas se
soumettre à Dieu ?
Comme tout à chacun nous subissons
l'attraction terrestre, c'est une loi naturelle
inévitable, mais cette loi ne devrait
concerner que le monde matériel !
Si notre esprit subit aussi l'attraction terrestre,
s'il est sans cesse attiré par les biens de
ce monde, si notre âme est attachée
d'une façon exagérée aux
choses matérielles, si elle l'est au
détriment de la vie spirituelle, alors
oui, nous avons, en quelque sorte, un Paradis
artificiel dans lequel nous trouvons plus de
plaisirs qu'en Dieu. Un Paradis artificiel
où Dieu est absent !
Affectionnez-vous aux
choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la
terre.
Colossiens 3: 2 (v. L. S)
Cette affection pour les choses d'en-haut, cet
amour dont nous parle l'apôtre Paul, est
mis en opposition avec les biens
matériels de ce monde montrant ainsi
qu'il y a un choix à faire.
Non pas que nous soyons appelés à
vivre dans le dénuement ! Loin de
là ! Simplement nous sommes
invités à porter une grande
attention, non seulement à la place qui nous
est préparée dans le Royaume de Dieu,
mais encore à tout ce qui concerne ce
Royaume, car "le monde passe,
et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait
la volonté de Dieu demeure
éternellement"
(1 Jean 2: 17).
De la même façon qu'il nous est
impossible de regarder en même temps en haut
et en bas, la Parole de Dieu nous avertit qu'il est
IMPOSSIBLE que notre coeur puisse aimer le monde et
aimer Dieu en même temps ! "Si quelqu'un aime le monde, l'amour
du Père n'est point en lui..."
(1 Jean 2: 15)
Nous l'avions dit un peu plus haut : Dieu est
au Ciel, et Jésus est assis à la
droite de Dieu. Si nous regardons en haut, si nous
sommes "assis avec Christ
dans les lieux célestes"
(Éphésiens 1: 20),
à coup sûr les choses de la Terre
seront de plus en plus ternes à nos
yeux !
Nous pouvons certainement nous réjouir
sainement des bienfaits qui nous sont
dispensés ici-bas, mais que sont-ils en
regard de la présence de Dieu dans notre
coeur ? De cette présence qui nous fait
apprécier, plus que tout autre instant,
certains moments d'étude ou de lecture de la
Parole de Dieu, certains moments de prières
où le Seigneur, par son Esprit,
réchauffe notre coeur ?
"Mon Royaume n'est pas de
ce monde !" Et parce que le monde
n'est pas son Royaume, il ne sera jamais le Paradis
pas plus que l'abondance des biens du monde ne sera
une preuve que le Royaume de Dieu s'est
approché de nous !
N'aimez point le monde,
ni les choses qui sont dans le monde.
Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père
n'est point en lui. 1 Jean 2: 15 (v. L. S)
Ne point aimer le monde est une attitude qui
pourrait être mal comprise.
En effet, plusieurs pensent qu'ils ne sont pas du
monde ou qu'ils n'aiment pas le monde simplement
parce qu'ils ne vont pas en boîte de nuit,
parce qu'ils ne font pas la "noce" toutes les fins
de semaine !
C'est oublier qu'avoir une vie rangée n'est
pas la preuve que l'on appartient au Royaume de
Dieu et que l'on s'est engagé à
suivre Jésus !
Bien des païens ont des vies aussi
respectables que la nôtre (si ce n'est
plus !) et pourtant ils sont installés
dans le monde, s'intéresse aux choses du
monde, vivent pour lui ou pour eux sans se soucier
du Royaume de Dieu.
Pour être "du monde", il suffit simplement de
ne pas vivre pour Dieu !
En parlant du monde, l'apôtre Jean, sous
l'inspiration du Saint-Esprit, a ajouté un
détail gênant pour ceux et celles qui
prêche un "Évangile de
prospérité" et qui veulent
démontrer leur fidélité
à Dieu par la quantité des biens
matériels qu'ils ont à disposition.
"N'aimez point les choses qui
sont dans le monde !" Non seulement le
monde, mais les choses qu'il propose !
Est-ce à dire que je ne dois plus rien
posséder ? Non ! Ce n'est pas ce
que l'apôtre nous dit ! Il est question
de la façon dont nous allons nous attacher
aux biens matériels !
Voici ce que je dis,
frères, c'est que le temps est
court que
désormais... ceux qui achètent
(soient) comme ne possédant
pas, et
ceux qui usent du
monde comme n'en usant pas, car la figure de ce monde passe.
1 Corinthiens 7: 29-31 (v. L. S)
Qu'est-ce que "l'Évangile de
prospérité" sinon un Évangile
frelaté qui propose les richesses du monde
en récompense d'une vie soi-disant
consacrée à Dieu ?
Qu'est-ce que "l'Évangile de
prospérité" sinon un AUTRE
Évangile que celui que l'apôtre Paul a
présenté ?
Le Seigneur t'a béni matériellement
pour une raison particulière ?
Alléluia ! Gloire à son
nom ! Mais que ce bien-être ne devienne
pas une occasion d'orgueil, de chute ou simplement
de refroidissement !
Quand les richesses
s'accroissent, n'y attachez pas votre coeur.
Psaume 62: 10 (v. L. S)
Si je me suis réjoui de la grandeur de mes
biens, De la quantité des richesses que
j'avais acquises... C'est encore un crime que doivent punir les juges, Et
j'aurais
renié le Dieu d'en haut ! Job 31: 25-28 (v. L. S)
En comparant la vie du Seigneur et de ses disciples
avec celle des prédicateurs de
"l'Évangile de prospérité",
nous devrions en conclure que le Fils de Dieu et
ceux qui ont suivi son exemple, semblent avoir
été bien peu bénis si
l'abondance des biens matériels est le
critère de l'approbation de Dieu.
Jésus n'avait même pas un endroit
où poser sa tête
(Matthieu 8: 20), ni même de
quoi payer l'impôt
(Matthieu 17: 27) !
Quant à Paul ? Il avait appris à
vivre dans l'humiliation, il avait appris à
avoir faim et à être dans la disette
(Philippiens 4. 12). CHERCHEZ
L'ERREUR !
S'il y a une erreur quelque part, à coup
sûr, elle n'est pas du
côté du Fils de Dieu ni de ceux qui
marchent dans l'empreinte de ses pas !
Mon Royaume n'est pas de
ce monde !
Ne vous amassez pas des
trésors sur la terre, où la teigne et
la rouille détruisent, et où les
voleurs percent et dérobent ; mais
amassez-vous des
trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille
ne détruisent point, et où les
voleurs ne percent ni ne dérobent. Car
là où est ton trésor,
là aussi sera ton coeur. (Matthieu 6: 19-21 (v. L. S)
Heureusement d'ailleurs que le Royaume de Dieu
n'est pas de ce monde ! Heureusement, puisque
nous n'emporterons rien de ce monde dans l'autre,
que ce soit l'enfer ou le Paradis !
Heureusement, car il est dit de ce monde ce monde : "le ciel et la Terre sont
gardés et réservés pour le
feu"
(2 Pierre 3: 7) !
"Mon royaume n'est pas de ce
monde" avait répondu le Seigneur
Jésus à Pilate qui demanda
aussitôt :
- "TU ES DONC
ROI ?"
- "Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je
suis venu dans le monde pour rendre
témoignage à la vérité.
Quiconque est de la
vérité écoute ma
voix."
Jean 18: 37 (v. L. S)
Jésus est roi ! Alors, tu es donc
aussi un Roi ? Pas seulement un Sauveur !
Tu es un Roi qui ordonne, commande et veux
être obéi !
Jésus est-il mon roi? Suis-je un sujet de sa "gracieuse majesté divine"?
Tandis que nous sommes rassemblés ce matin, le Seigneur pourrait bien nous poser la question suivante :
"Suis-je bien réellement ton Roi, es-tu vraiment un de mes sujets qui a à coeur mon Royaume et qui observe ma Parole ?"
A nous de réfléchir avant qu'il ne nous interpelle, car les uns comme les autres, nous sommes en mesure de savoir si oui ou non, nous suivons les enseignements de SA parole ou si nous marchons selon nos propres pensées.
Si la question semble incongrue parce que nous sommes rassemblés
pour lui rendre un culte, il n'en demeure pas moins que le fait de
chanter des cantiques en l'honneur de son nom ou de lui adresser des
prières, ne prouve pas qu'il a bien l'autorité royale sur notre vie et que nous sommes véritablement à son service. "J'ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche." (Job 23: 12) - Est-ce bien vrai?
"Seigneur Jésus ..., tu es Seigneur c'est
vrai !
Je le crois de tout mon coeur, je crois TA Parole
qui l'affirme constamment. Mais je sens qu'en moi
il y a encore de la résistance et que je ne
porte pas suffisamment d'attention aux choses qui
concernent ton Royaume !
Pardonne-moi tous ces moments
d'indifférence, tous ces moments où
j'ai porté plus d'attention aux choses qui
allaient passer qu'à celles qui dureront
éternellement.
Pardonne-moi aussi toutes les fois où je ne
me suis pas soumis entièrement à TA
volonté ! Toutes ces fois où
tu as été un roi en exil,
parce que j'ai pris ta place, j'ai
usurpé ton trône en voulant que mes
pensées passent avant les
tiennes.
Ô Dieu ! Renouvelle en moi un esprit
bien disposé
(Psaume 51: 10) ! Oui,
renouvelle en moi un esprit bien disposé
afin que je puisse avoir un véritable
zèle pour ta maison.
Que je ne tombe pas dans la routine
"chrétienne", cette routine où je ne
ferais plus rien par amour, où je ferais
tout par habitude en perdant conscience de ta
majesté, et de ta sainteté.
Merci pour ce temps de patience !
Merci une fois de plus pour ce temps
privilégié que tu nous
accordes !
Ce temps où nous pouvons nous humilier
devant Toi, et bénéficier encore de
ta grâce et de ton pardon pour que nous
devenions tous - nous tes enfants
bien-aimés - des citoyens du
Royaume des Cieux, des citoyens à part
entière qui n'auront plus un coeur
partagé entre deux mondes, qui
n'auront plus une double
identité !"
Si la double nationalité est reconnue dans
la majorité des pays de ce monde, par contre
elle n'a pas cours pour ce qui concerne le Royaume
de Dieu. Le choix à faire est tel qu'il est
impossible d'appartenir à deux mondes,
impossible d'avoir le coeur partagé.
Celui qui n'est pas avec
moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec
moi disperse. Matthieu 12. 30 (v. L. S, v. D., etc....)
Cette base étant bien établie, nous
savons à quoi nous en tenir ! Soit nous
serons avec Jésus, soit contre lui, il n'y a
pas de position intermédiaire, il n'y a pas
de Suisses, il n'y a pas de
neutralité !
Sachons encore qu'être avec lui signifie
que nous travaillons aussi dans son oeuvre, que
nous "assemblons" pour lui afin de contribuer
à l'édification de son Royaume en
faisant "les bonnes oeuvres qu'il a
préparées d'avance pour que nous les
pratiquions"
(Éphésiens 2: 10).
Si nous sommes morts avec
lui, nous vivrons aussi avec lui ;
si nous
persévérons, nous régnerons
aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi
nous reniera... 2 Timothée 2:
11-12 (v. L.
S)
Si donc vous êtes
ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en
haut, où
Christ est assis à la droite de Dieu.
Colossiens 3: 1
**
J-M Ravé 19 septembre 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
c031109