Si les portes de 2011 se sont fermées
définitivement au point qu'il ne nous soit
plus possible de revenir en arrière,
celles de 2012 sont largement ouvertes pour nous
faire connaître le bonheur tant
souhaité en ce début
d'année, un bonheur qui
dépendra bien souvent de nos choix.
J’en prends
aujourd’hui à témoin contre vous
le ciel et la terre : j’ai mis devant toi
(dit l'Éternel) la vie et la mort, la
bénédiction et la
malédiction.
Choisis la vie, afin que tu vives, toi et
ta postérité... Deutéronome 30 :
19
Je (Jésus) suis venu afin que les brebis aient
la vie, et qu’elles soient dans
l’abondance.
Jean 10 : 10
Nos choix feront donc la
différence !
Des choix continuels entre le bien et le
mal, entre servir Dieu et se servir de Dieu, entre
se plier à SA volonté ou agir comme
bon nous semble.
La tradition des hommes veut que nous nous
souhaitions, selon la formule consacrée,
« une bonne et heureuse
année » sans y associer
l'auteur de nos jours !
Grave erreur ! Car c'est de lui que
dépend notre bonheur et c'est à lui -
que nous le voulions ou non – que nous
rendrons tous compte (sans exception) de ce que
nous avons fait de la vie qu'il nous a
donnée.
En lisant les Écritures, chacun pourra
relever que la tradition des hommes est bien
souvent contraire à la pensée de
Dieu. Nos traditions de fin et de nouvelle
année ne le seraient-elles pas
aussi ?
Certainement si elles nous éloignent du
Sauveur ! Certainement si elles nous
détournent de la Parole de Dieu !
Pourquoi transgressez-vous
le commandement de Dieu au profit de votre
tradition ? Matthieu 15 : 3
Vous anéantissez fort bien le commandement
de Dieu, pour
garder votre
tradition. Marc 7 : 9
Prenez garde
que personne ne
fasse de vous sa proie par la philosophie et par
une vaine tromperie, S'APPUYANT SUR LA TRADITION
DES HOMMES, sur les rudiments du monde,
ET NON SUR
CHRIST.
Colossiens 2 : 8
En regardant toutes les festivités mondaines
qui, d'année en année, se
démultiplient à l'occasion du nouvel
an, l'enfant de Dieu se rend compte qu'il ne
saurait participer à ce genre de tradition
sans que sa vie chrétienne n'en soit
ébranlée.
Qu'il fête la nouvelle année, pourquoi
pas ! Mais qu'il ne le fasse pas selon les
traditions d'un monde qui vit sans Dieu !
Même dans ses voeux, le monde est
hypocrite !
Toutefois, il est à craindre que cette
hypocrisie se reconnaisse aussi dans
l'Église de Jésus-Christ, dans la
façon de se souhaiter « une bonne
et heureuse année ».
Une coutume qui peut devenir une formule vide de
sens par le fait que bien des paroles ne sont
pas suivies d'actes qui appuient ces voeux.
En 2011, à plusieurs reprises, je vous avais
demandé si vous aviez prié
régulièrement pour les personnes
à qui vous aviez souhaité
« une bonne et heureuse
année ».
Les rares réponses positives me font
craindre qu'en cette nouvelle année, les
voeux que vous offrirez n'auront guère plus
de valeur que les précédents si vous
ne priez pas régulièrement pour que
le bonheur souhaité se
concrétise.
Le souhait d'un jour, aussi sincère soit-il,
perdra rapidement de son efficacité si nous
ne nous engageons pas à nous souvenir, dans
la prière, des personnes qui ont reçu
nos voeux !
Pourquoi ce laisser-aller ? Pourquoi cette
négligence dans la
fidélité ?
Ne serait-ce pas parce que nous nous
désintéressons de notre frère
ou de notre soeur dans la foi, de notre
parenté, de nos relations ?
Que nous nous en désintéressons parce
que nous ne pratiquons pas le véritable
amour ? « Tu aimeras ton prochain
comme
toi-même »
(Matthieu 22 : 39).
Notons bien que le fait de s'offrir des
présents à la nouvelle année
ou d'échanger des voeux, n'est pas
obligatoirement un signe d'amour. Il pourrait
être simplement le signe d'une tradition
qui devrait être mise en pratique pour ne pas
être mal jugé par
autrui !
Alors que nous sommes encore sur le seuil de 2012,
et connaissant les manquements que nous pouvons
avoir les uns et les autres, j'hésite
à vous adresser mes meilleurs voeux à
la mode du monde, ou à la mode d'une
Église tiède où l'amour du
plus grand nombre s'est refroidi.
Sans doute vais-je en choquer plus d'un en parlant
du manque d'amour qui se trouve dans
l'Église de Jésus-Christ,
c'est-à-dire aussi dans notre rassemblement,
mais là encore, je me cache derrière
les Saintes Écritures, derrière les
paroles du Seigneur Jésus décrivant la fin des temps :
Parce que
l’iniquité (le
péché) se
sera accrue, la charité
(l'amour) du
plus grand nombre se refroidira.
Mais celui qui persévérera
(celui-là, pas un
autre !) jusqu’à la fin sera
sauvé.
Matthieu 24 : 12-13
Ne faisons pas l'autruche en cachant notre
tête dans le sable, en nous cachant
derrière nos bonnes oeuvres, soyons
réalistes !
Si nous ne prions pas régulièrement
pour les personnes à qui nous souhaitons
« une bonne et heureuse
année », c'est que nos
sentiments sincères, au moment
où notre bouche s'est exprimée,
ne l'ont été que la durée
d'un feu de paille.
Il est vrai que nous sommes des auditeurs oublieux
pour reprendre une fois de plus l'expression de
l'apôtre
(Jacques 1 : 25), nous le sommes
devenus parce que :
Nous avons perdu l'habitude de nous exhorter les
uns les autres !
Nous avons perdu l'habitude de prier les uns pour
les autres et les uns AVEC les
autres.
Nous le sommes, parce que nous n'avons pas
l'amour de Dieu en nous, ni l'amour de sa
Parole ; cet amour qui devrait nous
pousser à chercher la volonté du
Seigneur, cet amour qui devrait nous pousser
à nous instruire davantage des choses de
Dieu.
Sans amour..., les bonnes résolutions d'un
instant s'évanouiront aussi vite qu'elles
ont pris naissance.
Sans amour..., sans véritable amour, la
Parole de Dieu ne peut pas s'implanter dans notre
coeur et porter les fruits espérés
par ceux qui ont été chargés
de répandre la semence divine en vous
annonçant le conseil de Dieu contenu dans
les saintes Écritures.
Trop souvent, les bonnes choses que plusieurs
entendent, n'ont de profit que durant la
période où ils sont dans la maison du
Seigneur.
Passé son seuil..., l'ennemi de nos
âmes les attend pour leur voler tout ce
qu'ils ont entendu, tout ce qui n'est pas
précieux à leur coeur, et c'est ainsi
qu'ils repartent dans leur foyer sans rien avoir
à mettre en pratique.
N'avez-vous pas l'impression que vous pourriez (de
temps à autre) faire partie de ceux et
celles qui se sont laissés dépouiller
par l'ennemi de nos âmes sans lui opposer de
résistance et que vous n'avez fait aucun
effort pour récupérer ce que vous
avez perdu ou oublié ?
N'avez-vous pas l'impression qu'il vous est plus
facile de vous souvenir de la dernière
émission vue à la télé
que de la dernière
prédication ?
S'il en est ainsi, cela démontre par A + B
que votre âme ne retient pas, ne
digère pas la saine doctrine et qu'il
n'y a désormais que la nourriture du
monde qui lui convient...
... que la nourriture du monde qu'elle ne rejette
pas,
... que la nourriture du monde qu'elle est en
mesure de partager avec ceux qui veulent bien
l'écouter !
Que pourrait-il en résulter de bon en 2012
si le coeur des récepteurs que vous
êtes, ne veut pas se laisser transformer par
la puissance de Dieu qui veut que nous soyons
RÉELLEMENT DE NOUVELLES
CRÉATURES ?
Mon désir, et j'en parlais
déjà avant Noël, serait de
vous souhaiter des voeux bibliques. Mais
là encore j'hésite à le faire,
craignant que ma prière soit
exaucée et que plusieurs n'aient à
souffrir de l'accomplissement de la Parole de
Dieu.
Oui..., j'hésite à vous adresser des
voeux bibliques, ces voeux que l'apôtre Jean
adressait à Gaïus et dont nous allons
examiner le contenu afin que nous soyons en mesure
d'accepter ou non ce genre de voeux s'ils
nous étaient adressés.
Bien-aimé, JE
SOUHAITE que tu prospères à tous
égards et sois en bonne
santé...
3 Jean 2
En entendant cet extrait de la Parole de Dieu et en
s'arrêtant à cetee portion de verset,
il est évident qu'il n'y a aucun mal, aucune
crainte à avoir d'exprimer ou de recevoir de
tels voeux.
Qui, parmi vous, refuse d'être en bonne
santé ?
Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce
que quelqu'un lève la main, toutefois, il est
reconnu que la conduite de plusieurs
démontre que leur santé n'a pas
autant de valeur à leurs yeux qu'ils
pourraient le prétendre.
En effet, notre santé, celle du corps, ne
dépend pas toujours des médecins ou
de la science des hommes comme l'exprimera Salomon
dans les Proverbes, elle dépend aussi et
SURTOUT de notre marche avec le Seigneur !
Crains l’Éternel, et
détourne-toi du mal : Ce sera la santé pour tes
muscles, Et un rafraîchissement pour tes
os. Proverbes 3 : 8
Prête l’oreille à mes discours.
Qu’ils ne s’éloignent pas de tes
yeux ; Garde-les dans le fond de ton
coeur ; Car c’est la vie pour ceux qui
les trouvent, C’est la santé
POUR TOUT LEUR
CORPS.
Proverbes 4 : 20-22
Il n'est pas question de dire que tous nos ennuis
de santé sont consécutifs à un
éloignement de la Parole de Dieu,
mais...
... il serait quand même de bon ton de
s'examiner afin de regarder si nous n'avons pas
dévié dangereusement du chemin qui a
été tracé.
C'est parfois « par la
souffrance » que Dieu avertit les hommes
(Job 36 : 15), nous ferions bien
de nous en rappeler chaque fois que nous demandons
la prière ou l'onction d'huile pour
être guéri ; nous en rappeler
afin que nos actes de foi ne soient pas
stériles et qu'on en vienne à la
conclusion que Dieu ne guérit plus
aujourd'hui.
Par la douleur aussi
l’homme est repris sur sa couche, Quand une
lutte continue vient agiter ses os. Job 33 : 19
Ainsi donc, nous avons une
responsabilité importante concernant notre
santé qui, il faut aussi le
reconnaître, peut être malmenée
indépendamment de notre comportement ;
ce qui nous permet de comprendre pourquoi
l'apôtre Jean formule des souhaits pour la
santé de Gaïus.
Une santé dont le modèle à
suivre ne sort pas d'un livre de médecine,
mais de l'état d'une âme qui s'est
abandonnée entre les mains de son
Seigneur.
Bien-aimé, je souhaite
que tu prospères à tous égards
et sois en bonne santé, COMME prospère
l’état de ton âme. 3 Jean 2
Dans quel état pourrait bien
être votre âme ?
C'est important de le savoir avant de vouloir
recevoir les mêmes voeux de santé et
de prospérité
(prospérité pour le service du
Seigneur, cela va de soi).
Si votre âme n'était pas en bonne
santé, il serait préférable
que je ne vous adresse pas ce genre de voeux
bibliques.
Si je souhaitais que votre santé physique
soit au même niveau que la santé de
votre âme..., je crains que quelques-uns
d'entre nous se retrouvent gravement malades,
impotents ou même dans l'antichambre de la
mort.
Qui sait si cette dégradation de la
santé physique, mise au même niveau
que celle de l'âme, ne serait pas
bénéfique pour que l'on apporte
à cette dernière autant de soins que
l'on peut en apporter à notre corps
lorsqu'il est souffrant ?
Ne pensez-vous pas que cela pourrait
peut-être contribuer à
réveiller quelques Laodicéens et
Laodicéennes qui ont perdu le sens des
vérités de la Parole de Dieu et qui
s'imagineraient être riches et en bonne
santé spirituelle alors qu'il en est tout
autre
(Apocalypse 3 : 15 et
suivants) ?
Comment va ton âme ?
Puis-je joindre ma voix à celle de
l'apôtre pour vous dire, à chacun en
particulier : « je souhaite que tu prospères
à tous égards et sois en bonne santé, COMME
prospère l’état de ton
âme ? »
Et moi-même qui vous parle, suis-je
prêt à recevoir ces paroles sans avoir
la crainte de voir ma santé s'affaiblir et
s'aligner sur le niveau de mon âme qui aurait
peut-être commencé à
dépérir faute de bons
soins ?
Il est vrai que je ne suis pas mécontent de
ma santé même si, comme tout à
chacun, il peut y avoir des travers. D'ailleurs, en
considérant les autres du même
âge je ne puis qu'être satisfait des
bontés que le Seigneur a eues et a toujours
à mon égard.
Je pense que la majorité d'entre nous
partage ma façon de penser lorsqu'ils
regardent leurs contemporains et qu'ils prennent en
considération les handicaps qu'ils peuvent
avoir ; non seulement les contemporains, mais
hélas, des personnes bien plus
jeunes !
Oui..., notre corps dépérit, mais
quelle grâce de réaliser que nous
sommes épargnés de bien des maux
parce que nous avons donné notre vie
à Christ et que, ne péchant plus
volontairement, la dégradation de notre
corps ne ressemble pas à celle des personnes
qui vivent dans le péché ou qui
marchent continuellement dans la
désobéissance.
Ainsi, si nous n'avons pas trop à nous plaindre
de notre santé physique par rapport à
ce que d'autres subissent, nous aurions
peut-être à craindre que quelqu'un
nous adresse les mêmes voeux que
l'apôtre Jean adressait à
Gaïus si nous nous rendons compte que
notre vie avec le Seigneur n'est pas à la
gloire de Dieu.
Je souhaite....
(est-ce que j'ose le
faire ?) que tu
prospères à tous égards et
sois en bonne santé, COMME prospère l’état
de ton âme.
Comment va ton (mon)
âme ?
Est-elle desséchée,
dégoûtée du pain de Dieu,
de SA parole au point qu'elle soit
abandonnée dès que la
réunion est finie
(Nombres 11 :
6 ; 21 : 5) ?
Est-elle dans l'amertume,
dégoûtée de la vie ... ou
de la Vie avec le Seigneur
(Job 10 : 1) ?
Est-elle dans l'effroi, dans la peur
à cause de toutes les mauvaises nouvelles
quotidiennes dont les médias nous
abreuvent ? Mauvaises nouvelles
annoncées d'avance par les Saints
Écritures !
Est-elle continuellement en soucis au point
d'étouffer la Parole de Dieu et de
l'empêcher de porter du fruit
(Matthieu 13 : 22) ?
Si tel était le cas, il est clair que
personne ne voudrait que sa santé physique
ressemble à celle d'une âme malade du
péché, de l'insouciance, de
l'indifférence, de la
désobéissance, etc., etc.
Si les malédictions prononcées contre
le peuple de Dieu, dans l'ancien Testament, ne
semblent pas avoir une aussi grande portée
dans le nouveau Testament, ne nous cachons pas
derrière la grâce de Dieu pour penser
que nous sommes immunisés contre les
conséquences physiques du
péché.
Depuis que le péché est
entré dans le monde, un cortège de
souffrances de maladies et de morts a
accompagné les hommes qui ont vécu
sur cette Terre.
Vous en doutez ? Vous doutez que le
péché puisse affecter votre
santé aujourd'hui ! Ce
péché qui ne donne aucune
satisfaction à la chair !
Alors..., pensez simplement que le fait de prendre
la sainte Cène indignement a des
conséquences qui semblent s'exprimer
jusque dans notre chair ; « on ne se
moque pas Dieu »
(Galates 6 : 7) !
Celui qui mangera le pain ou
boira la coupe du Seigneur indignement, sera
coupable envers le corps et le sang du
Seigneur...
... C’est pour
cela qu’il y
a parmi vous beaucoup d’infirmes et de
malades, et qu’un grand nombre sont morts.
1 Corinthiens 11 :
27-30
Comment va ton âme ?
À l'opposé de ce qui vient
d'être relevé :
Mon âme a-t-elle soif de Dieu
(Psaume 42 : 2) ?
« Je rafraîchirai l’âme
altérée », dit
l'Éternel
(Jérémie 31 :
25)
Soupire-t-elle auprès de Lui
(Psaume 42 : 1) ?
Est-elle attachée au Seigneur au point
que, RIEN, pas même la tribulation, ne puisse
nous séparer de l'amour de Dieu
(Romains 8 : 39) ?
Déclare-t-elle que
« l'Éternel est son
partage » (Lamentation de Jérémie
3 : 24) ?
Sans doute puis-je avoir la pensée qu'il en
est ainsi dans ma vie, mais rien ne vaut le
jugement des autres.
C'est en s’appuyant sur les divers rapports
des frères sur Gaïus, que
l'apôtre Jean sera conduit à
écrire : « Je souhaite que tu prospères
à tous égards et sois en bonne
santé, COMME prospère l’état
de ton âme »
Il a pu formuler ce souhait parce que des
frères avaient rapporté un excellent
témoignage de ce Gaïus.
Si ce genre de bons voeux nous intéresse,
nous ferions bien de nous examiner à la
lumière des Saintes Écritures et de
regarder si nous avons quelques traits de
ressemblance avec ce frère (Gaïus)
dont des enfants de Dieu ont fait
l'éloge.
Voyons un peu ce qu'il est dit de lui et regardons
si l'on peut dire la même chose de
nous :
J’ai été
fort réjoui, lorsque des frères sont
arrivés et ont rendu témoignage de la
vérité qui est en toi, de la manière dont tu
marches dans la
vérité. 3 Jean 3
La façon dont nous vivons notre vie
chrétienne réjouit-elle le coeur des
serviteurs de Dieu ?
Marchons-nous dans la vérité sans
nous en écarter, sans jamais faire de
compromis ?
Cette vérité est-elle toujours en
nous au point que chacun soit en mesure de se
rendre compte que Christ est réellement
le centre de notre vie ?
Remarquez bien que C'EST LA FAÇON DONT NOUS
MARCHONS DANS LA VÉRITÉ qui est
relevée et non pas ce que nous
prétendons être !
.. tu agis
fidèlement dans ce que tu fais pour les
frères, et
même pour des frères étrangers,
ont rendu
témoignage de ta
charité, en
présence de
l’Église...
... Tu feras bien de pourvoir
à leur voyage d’une manière
digne de Dieu.3 Jean 5-6
Notre fidélité est-elle
reconnue ?
Je ne parle pas de notre présence aux
rencontres fraternelles, mais de cette
fidélité qui se remarque par
l’engagement à servir, par le
désir d'être des ouvriers avec
Dieu !
Que faisons-nous pour les frères,
comment les assistons-nous ?
Peut-on nous demander de soutenir ceux qui ont des
besoins particuliers comme il a
été demandé à
Gaïus de le faire à l'égard de
frères étrangers ?
Avant de penser aux finances, il serait
juste de regarder si d'abord nous savons
prier pour que les serviteurs de Dieu que nous
connaissons aient un ministère qui porte de
plus en plus de fruits.
La prière est un des besoins les plus
importants (je parle pour vous comme pour moi).
C'est au travers d'elle que nous montrerons notre
amour et que nous ouvrirons notre coeur à
l'Esprit de Dieu pour qu'il nous inspire afin que
nous pratiquions les oeuvres qui ont
été préparées d'avance
(Éphésiens 2 :
10).
Sans prière... il n'y a pas d'amour
véritable !
Sans la prière, les dons perdent de la
valeur aux yeux de celui qui sondent les coeurs
et les reins.
Il est certainement plus facile de donner de
l'argent que de s'investir dans le corps de Christ,
que de travailler efficacement pour l'avancement du
Royaume de Dieu.
Ajoutons encore que si nous n'avons même
pas à coeur le salut de ceux de notre
famille, ceux de notre sang, comment pourrions-nous
avoir à coeur des étrangers, quand
bien même seraient-ils des
frères ? L'amour de Dieu
répandu dans notre coeur
(Romains 5 : 5), n'est pas un
amour sélectif !
Les quelques versets que nous venons de lire et qui
concernaient Gaïus, ne nous relatent pas des
exploits extraordinaires, ils mettent simplement
en évidence ce qui est à la
portée de chacun.
Tout le monde, sans exception, peut
ressembler à Gaïus !
Sans aucun doute ce n'était pas
pénible pour lui de servir parce que
l'amour de Dieu était en lui et que
c'était un plaisir continuel d'être
disponible pour le service de Dieu.
Sa prédication à lui, consistait
à être un témoin de
Jésus-Christ, et il l'était
tellement que :
- ça se savait ;
- ça se voyait ;
- ça se disait un peu partout !
- Que sait-on de nous ?
- Que voit-on de nous ?
- Que dit-on de nous par rapport à notre vie
chrétienne ?
La vie de consécration de Gaïus
était telle, que Jean a pu lui
écrire :
Bien-aimé, je souhaite
que tu prospères à tous égards
et sois en bonne
santé,
COMME prospère l’état de ton
âme.
Alors qu'une nouvelle année s'ouvre devant
nous, je ne me sens pas la liberté de vous
adresser les mêmes voeux que l'apôtre
Jean a adressés à Gaïus par
crainte que votre vie physique n'en subisse un
appauvrissement si votre âme était en
mauvaise santé.
Je ne me sens pas non plus la liberté de
vous souhaiter « une bonne et heureuse
année » à la
façon du monde ou à celle des membres
de l'Église de Laodicée qui n'auront
pas soucis de prier pour les
bénéficiaires de leurs voeux.
Sans aucun doute, mon coeur désire ardemment
que vous prospériez tous et que vous soyez
en bonne santé, mais il désire
avant tout que votre âme, qui est immortelle,
soit et reste en bonne santé jusqu'au jour
où vous aurez atteint l'autre bord.
Ainsi la bonne année 2012 que je vous
souhaite, ne sera bonne qu'à la
condition que VOUS..., vous choisissiez
continuellement la Vie : « j’ai mis devant toi
(dit l'Éternel)
la vie et la mort, la bénédiction et
la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et
ta postérité...
(Deutéronome 30 :
19).
L'Église de Laodicée n'étant
pas le modèle par excellence, ma
prière n'est donc pas que vos corps soient
en santé à la ressemblance de
votre âme, mais que votre
âme - qui fut rachetée à un
grand prix - s'éveille toujours plus aux
choses de Dieu afin que sa santé soit
florissante et que vos corps en subissent les
effets bénéfiques.
C'est aussi ce que je demande pour moi-même
avant toute chose !
Enfin, quoiqu'il arrive dans cette année,
souvenons-nous que Dieu ne peut pas mentir
et que toutes ses promesses sont...
« OUI et AMEN » !
Nous en souvenir sera bénéfique pour
notre âme et contribuera à fortifier
notre foi !
Oui, les biens et la
miséricorde m'accompagneront tous les jours
de ma vie, et
j'habiterai dans la maison de l'Éternel pour
l'éternité. Psaume 23 : 6 (v. Ostervald)
J-M Ravé pour le 1er janvier 2012 - CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds – Suisse