Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Romains 5: 8
Alors que nous avons déjà parlé de sainteté et de sanctification (sans laquelle personne ne verra le Seigneur – Hébreux 12: 14) alors qu'aujourd'hui nous parlerons de justice, j'avais à coeur de vous rappeler que:
malgré la parfaite sainteté de Dieu que nous devons atteindre (1 Pierre 1: 15);
malgré sa justice impartiale (Dieu est un juste juge – Psaume 7: 11)...
... l'amour de notre Dieu n'en demeure pas moins réel, même si cet amour l'oblige parfois à nous faire subir quelques désagréments pour nous conduire à lui ressembler de plus en plus:
Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Hébreux 12: 10
Comme
vous l'avez peut-être remarqué, son amour s'est manifesté envers
nous alors que nous étions encore des pécheurs;
c'est-à-dire
qu'il n'y avait RIEN en nous qui nous rende favorables pour
«mériter» son amour.
Bien
plus encore... : il nous a aimés AVANT même que nous ne
naissions!
La
plus grande preuve de cet amour est que le Fils de Dieu a
payé
d'avance pour nous, la rançon qui allait faire de nous
des
enfants de Dieu.
Par
sa mort sur la croix, il nous a rachetés à un grand prix (1
Corinthiens 6: 20) afin que nous ne subissions pas la colère de
Dieu.
Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous... 1 Thessaloniciens 5: 9
... nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres... Éphésiens 2: 3
Si
nous ne sommes plus destinés à subir la colère de Dieu, encore
faut-il tout faire pour ne pas le pousser à bout au point de
franchir le point de non-retour pour avoir usé et abusé de sa
patience.
En
effet, nous courons le risque de subir son ardente colère en
persistant dans nos désobéissances, et en y persistant malgré les
remontrances et les corrections qu'il nous aurait infligées pour
nous faire revenir dans le droit chemin de la soumission:
Il ne détourne pas les yeux de dessus les justes...
Viennent-ils à tomber dans les chaînes, Sont-ils pris dans les liens de l’adversité, Il leur dénonce leurs oeuvres, Leurs transgressions, leur orgueil;
Il les avertit pour leur instruction, Il les exhorte à se détourner de l’iniquité. Job 36: 7-10
L'amour
de Dieu reste un amour correctif
qui se manifestera aussi longtemps que nos coeurs
accepteront
ses réprimandes et que nous aurons le désir de suivre SA parole.
Mais...,
ne nous trompons pas, car l'habitude de ne pas tenir compte de ses
instructions pourrait bien finir par nous conduire à pécher
délibérément, puis à RESTER et à VIVRE dans ce péché sans plus
avoir la volonté d'en sortir...
...
alors, si cette situation se présentait, il est à craindre que son
amour, impuissant à toucher notre coeur endurci, laisse
place
à SA JUSTICE!
Je
crois à la bonté de Dieu, à sa miséricorde, à sa compassion.
Je
crois, de tout mon coeur, «qu'il ne
se lasse
pas de pardonner celui qui confesse et abandonne son péché»
(Ésaïe 55: 7; Proverbes 28: 13).
Mais
je crois aussi que «Dieu résiste aux
orgueilleux» (1 Pierre 5: 5) et «qu'il
n'y a plus de sacrifice pour le péché» si
nous péchons VOLONTAIREMENT
(Hébreux 10: 26).
Il
ne nous appartient pas de savoir à quel moment précis le Seigneur
considère que quelqu'un est allé trop loin; ce qui compte, c'est de
veiller attentivement sur nos âmes
(Deutéronome 4: 9)!
De
nous exhorter les uns les autres afin que nous ayons le
courage
de reprendre celui ou celle qui tombe dans le péché et que
nous-mêmes, nous soyons reconnaissants lorsque quelqu'un nous
reprend parce que notre vie ne semblerait plus conforme à
l'Écriture:
Que
le juste me frappe, c’est une faveur; Qu’il me
châtie,
c’est de l’huile sur ma tête: Ma
tête ne se
détournera pas... Psaume 141: 5
Tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te chargeras point d’un péché à cause de lui. Lévitique 19: 17
Reprends le sage, et il t’aimera. Proverbes 9: 8
Devons-nous craindre la justice de Dieu?
Réponse: Il n'y a aucune raison si nous cherchons la sanctification! Quoi qu'il fasse, il sera TOUJOURS juste!
Dieu
est juste quand il condamne le péché: sa sainteté l'oblige à
agir ainsi.
Dieu est juste quand il pardonne mon péché puisque le sang de Jésus nous purifie (sous condition) de tout péché (1 Jean 1: 7)
Dieu est juste quand il condamne le péché de celui qui méprise le sang de l'alliance par lequel il fut rendu saint (Hébreux 10: 26-31; à lire sans faute!)
La Justice de Dieu, même sous la grâce, est toujours la base de son trône!
Notre Père céleste n'a pas changé de siège parce que nous vivons dans les derniers temps et que ces derniers temps ont commencé leur décompte à la venue de Jésus-Christ qui a été «prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps» (1 Pierre 1: 20).
La
grâce dont nous bénéficions n'est pas un signe de faiblesse. Bien
au contraire:
Elle renforce la sainteté et la justice de Dieu
tout en mettant en relief le grand amour qu'il a pour les hommes.
Le
Tout-Puissant a affirmé sa sainteté et sa justice en offrant -
lui-même -
un
sacrifice parfait qui le satisfait pleinement pour le pardon de nos
péchés.
C'est
donc bien dans ces derniers temps (temps de la grâce) que sa justice
et sa sainteté ont déployé toute leur envergure.
Il a fallu la mort d'un homme, il a fallu la mort du Fils de Dieu, la mort de celui par qui tout fut créé, pour que l'homme pécheur ait la possibilité de se réconcilier avec Dieu.
Plus le prix à payer est élevé, plus la grâce devrait avoir de valeur à nos yeux et plus nous devrions être sensibles à la Justice divine qui a souligné la parfaite sainteté de celui qui a été offensé.
Une
justice et une sainteté qui, par amour, ont fait
que
l'Éternel a averti nos premiers parents que,
s'ils venaient à
manger du fruit défendu, ils mourraient.
L'avertissement
n'était pas destiné à les brimer, mais à assurer,
à garantir, à protéger leur sécurité éternelle
afin qu'ils ne tombent pas entre les mains du diable.
C'est la même chose aujourd'hui!
La Parole de Dieu n'est pas là pour nous empêcher de vivre, elle est là afin que nous ne tombions pas dans les pièges deSatan qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui il pourrait bien dévorer», qui il pourrait bien détourner du chemin qui conduit à la Vie éternelle (1 Pierre 5: 8)
«Le jour où tu en mangeras, tu mourras» Genèse 2: 17; plutôt que de garder l'image d'une main qui se tend vers le fruit défendu, nous devrions transcrire cet avertissement dans un autre langage qui nous touchera de plus près puisque ce fruit de la connaissance du bien et du mal n'est plus à notre portée.
«Le jour où tu en mangeras, tu mourras» =
Le jour où tu désobéiras;
Le jour où tu feras ta volonté au lieu de la mienne;
Le jour où tu écouteras une autre voix que la mienne.... TU MOURRAS!
Suite
au péché de nos premiers parents, la justice de Dieu s'est
immédiatement manifestée par la perte du Royaume de Dieu (le jardin
d'Éden) et par une rupture de la communion avec leur Père céleste.
La
mort spirituelle avait fait son oeuvre AVANT la mort physique tandis
que la promesse de la réconciliation était annoncée au travers de
la semence de la femme (le Seigneur Jésus) qui écraserait la tête
du serpent.
Sainteté, justice et amour restent encore inséparables l'un de l'autre, même dans ce temps de grâce qui arrive à son terme; ils sont tous associés au trône de Dieu sur lequel nous pourrions avoir le privilège de nous asseoir.
Une justice parfaite qui n'altère pas sa sainteté et qui libère son amour!
Justice:
La
justice et l’équité sont la base de son trône.
Psaume 97: 2
Sainteté:
Dieu a pour siège son saint
trône.
Psaume 47: 8
Grâce (amour): Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce. Hébreux 4: 16
Rappelons-nous
que Jésus est assis à la droite du Père
(Colossiens 3:
1) et que le Fils de Dieu personnalise autant la sainteté que la
justice de Dieu.
«Qui
de vous me convaincra de péché», demanda-t-il à ses
contradicteurs lorsqu'il était encore sur la Terre (Jean 8:
46)?
«Le
prince de ce monde (Satan), n'a
rien en
moi» (Jean 14: 30) disait-il encore à ses disciples alors
qu'il allait bientôt quitter ce monde.
Ne perdons pas de vue que nous faisons partie de la dernière Église de la fin des temps; que cette Église de Laodicée est majoritairement composée de tièdes qui seront tous vomis de la bouche du Seigneur s'ils restent tièdes.
Nous
avons peut-être été tièdes..., le sommes-nous encore?
Qu'est-ce
qu'un tiède?
Un
tiède c'est quelqu'un qui n'est pas indifférent aux choses de Dieu,
mais qui ne désire pas s'investir à fond pour son Dieu.
Un
tiède a, pour ainsi dire, «l'apparence de la piété, mais en a
renié ce qui en fait la force» (2 Timothée 3: 5).
Un
tiède ne vit pas pour Christ, ne s'investit pas pour le Royaume de
Dieu.
Être
vomis, être rejetés sera un sort peu enviable puisque le fait de ne
plus être EN Jésus, de ne plus vivre de lui, fera que nous serons
semblables à ce sarment qui a été coupé pour
n'avoir point
porté de fruit (Jean 15: 2).
Ne
voyons pas dans ce geste un manque d'amour de la part du divin
Vigneron!
Le
sarment coupé avait les mêmes possibilités de produire du
fruit que ceux qui ont été taillés pour qu'ils en produisent
encore davantage.
Les
uns comme les autres se nourrissaient de la même sève,
mais
n'utilisaient pas tous les grâces de Dieu de la même façon. Une
différence dont les conséquences trouveront leur aboutissement dans
l'éternité! (Rappelez-vous des vierges folles.)
La promesse de la Vie éternelle devrait nous ranimer et nous inciter à être bouillants pour le Seigneur, d'autant plus que nous, les gens de la fin de «la fin des temps», nous aurons un privilège extraordinaire que ceux des autres Églises ne connaîtront pas! C'est ce que l'Apocalypse met en évidence lorsque le Fils de Dieu s'adresse aux membres de l'Église de Laodicée:
Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Apocalypse 3: 21
Une place privilégiée réservée à ceux et celles qui auront pris l'habitude de marcher à côté de Jésus, de marcher sous son joug, conduit par SA parole.
Est-ce
que je marche toujours sous le joug de Christ?
C'est
la question que je me pose.
Une
question qui m'oblige à m'examiner afin de savoir si je serais
approuvé dans la façon dont je mène ma vie en tant que témoin de
Jésus-Christ.
Qu'en
pensent déjà mes frères et soeurs dans la foi, s'aperçoivent-ils
que je vis avec et pour Christ?
Comment
pourrais-je prétendre être assis avec Christ sur son trône si
je ne me suis pas habitué à marcher sous joug en faisant sa volonté
ici-bas?
Comment
pourrais-je prétendre être assis avec Christ sur son trône si
je cherche mes propres intérêts et non ceux du Seigneur
(Philippiens 2: 21)?
Mettons-nous
bien dans la tête qu'il est impossible de marcher sous le joug de
Christ, sous sa discipline tout en vivant notre vie comme bon nous
semble!
Ce
n'est pas au Seigneur de nous suivre là où nous voulons aller, mais
c'est à nous de marcher à SA suite. C'est lui, et lui seul
qui
est «le Chemin,
la Vérité et la Vie»
(Jean 14: 6).
Dieu
est saint, trois fois saint, nous ne le contestons pas. Alors, ne
nous opposons pas à ses paroles lorsqu'il nous demande de marcher
dans la sainteté..., si nous avons toujours le désir
de
voir le Seigneur.
Cette
sainteté qui nous fut donnée lors de notre nouvelle naissance a
souvent été mise à mal au cours de notre marche chrétienne
simplement parce que nous étions des débutants et que nos pas
n'étaient pas bien affermis.
Aujourd'hui, si bien des années sont passées depuis que nous nous sommes engagés à suivre Jésus, Dieu nous rappelle à l'ordre en déclarant qu'«il use de patience envers SES bien-aimés afin qu'ils ne périssent point» (2 Pierre 3: 9).
Ses
bien-aimés... !
Le
Seigneur, par la bouche de l'apôtre Pierre, interpelle ceux qu'il a
rachetés afin qu'ils se ressaisissent:
«il est une chose, bien-aimés,
que vous ne devez pas ignorer...» (2 Pierre 3: 8)
Ce
texte de l'Écriture (2 Pierre 3: 9), à lui seul, révèle qu'il y a
de graves lacunes dans la plupart de nos vies et qu'elles sont
suffisamment graves puisque le salut semble être mis en cause («ne
périssent point», avons-nous lu!)
Cet
appel à la repentance, contenu dans ce verset, nous apprend
que
le péché, sous une forme ou une autre, a accompli son oeuvre en
nous éloignant de Dieu.
Par la même occasion, nous «devinons» la sainteté de Dieu qui, face au péché, rappelle que sa justice met toujours en avant la perdition (la mort éternelle), mais que son amour, durant ce temps de patience, nous offre encore la possibilité de nous repentir afin que nous soyons au bénéfice de la justice de Christ.
Impossible de contester avec notre Père céleste. Il nous montre nos fautes, nos égarements; il nous les montre afin de pouvoir mieux nous les pardonner dès que nous les aurons confessés et abandonnés!
L’Éternel est juste dans toutes ses voies, Et miséricordieux dans toutes ses oeuvres. Psaume 145: 17
Acceptons d'être corrigés, acceptons d'être émondés, reconnaissons nos manquements et osons les confesser comme David sut si bien le faire.
J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement. Psaume 51: 4
Comment
pourrais-je reprocher au Seigneur son jugement sur ma conduite?
S’il
remarque un péché dans ma vie, c'est aussi pour me rappeler que
JÉSUS a pris MA condamnation sur lui!
Le
sachant..., il ne me reste plus qu'à confesser ma faute, abandonner
ce qui pour moi a été une occasion de chute pour être au
bénéfice
de la justice de Dieu.
Une
justice que je n'ai pas à craindre puisque c'est une justice
qui
met en avant l'amour de Dieu à mon égard!
N'est-ce pas extraordinaire que la justice divine soit toujours à notre avantage PAR Jésus-Christ QUI A ÉTÉ FAIT JUSTICE POUR NOUS (1 Corinthiens 1: 30)? «On l’appellera: L’Éternel notre justice» (Jérémie 23: 6).
N'oublions pas que la justice de Dieu qui s'exerce aujourd'hui en notre faveur se manifestera aussi sous une autre forme dès que nous comparaîtrons devant le tribunal de Christ. Un tribunal où chacun recevra des récompenses en fonction de son investissement pour le Royaume de Dieu et non en fonction de la grâce de Dieu.
Il nous faut (nous les rachetés) tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. 2 Corinthiens 5: 10
Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montrés pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. Hébreux 6: 10
Malheureusement,
nous savons déjà que tous ne parviendront pas à ce tribunal étant
donné que de nombreux prétendus croyants ou «croyants à leur
façon» ne seront pas présents à ce tribunal-là.
Ils
seront convoqués devant le grand trône blanc avec l'ensemble des
morts qui n'auront point participé à la première résurrection
lors de l'enlèvement de l'Église (Apoc. 20: 11).
Souvenez-vous
de la différence qu'il y a entre les vierges folles et les vierges
sages; une différence
peu visible
durant leur marche terrestre, mais une différence de taille
lorsqu'elles se présentent pour entrer dans la présence du Seigneur
(Matthieu 25: 1-13).
-... les vierges qui étaient prêtes entrèrent avec l'époux dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
- Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.
Personne ne sera exempté du jugement, qu'on se le dise! Que l'on sache aussi que la justice de Dieu se manifeste sous deux formes:
Soit une justice qui nous sera favorable si nous bénéficions de cette justice par Jésus-Christ qui a porté la peine de nos péchés.
Soit une justice qui condamnera le pécheur (chrétien ou non) qui n'aura pas voulu bénéficier de la grâce de Dieu ou qui n'aura pas voulu se préparer à rencontrer son Dieu!
Ne
croyons pas que ce soit une justice à deux vitesses!
C'est
la même justice qui s'exerce. Une justice qui condamne le péché
et qui ne permet pas aux pécheurs de vivre dans la présence de
celui qui est trois fois saint.
Le
tout est de savoir si mon péché a déjà reçu sa juste
condamnation!
Le
péché conduit à la mort... !
Si
Christ est mort pour mon péché, c'est parfait!
Parfait pour autant que moi-même «je sois mort au péché» (Romains 6: 2), car je dois, en quelque sorte, mourir à mon tour afin que je sois en mesure de vivre et de dire comme l'apôtre Paul:
J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est CHRIST QUI VIT EN MOI; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Galates 2: 20
Maintenant,
tout le monde n'est pas au bénéfice de la croix et du sang qui a
coulé à Golgotha, nous ne le savons que trop bien.
Tout
le monde n'a pas accepté que Jésus subisse la condamnation de leurs
péchés.
Ce
n'est pas que ces personnes n'ont pas envie d'être pardonnées, ce
n'est pas qu'elles ne veulent pas aller au Ciel, loin de là!
Personne ne veut volontairement aller en enfer!
Le problème de ces personnes..., c'est qu'elles ne veulent pas se soumettre à la volonté de Dieu, qu'elles n'acceptent pas SON plan de salut!
N'en
voulant pas, ces gens restent des pécheurs perdus, non graciés,
qui devront rendre compte de leurs péchés.
Ils
devront payer EUX-MÊMES
le
prix fort, puisque, par leurs oeuvres et par leur conduite, ils
ont montré qu'ils n'acceptaient pas la grâce que Dieu leur
proposait au travers de son Fils
Personne
ne pouvant intervenir en leur faveur, la justice de Dieu conduira ces
pécheurs-là à la mort (éternelle), c'est-à-dire l'enfer, là où
il y aura des pleurs et des grincements de dents.
C'est
la sanction inévitable étant donné qu'ils auront méprisé
celui qui avait le pouvoir de les arracher des ténèbres et de
l'attrait du siècle présent.
... notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père... Galates 1: 3-5
En se donnant lui-même pour le pardon de nos péchés, nous apprenons aussi que le Seigneur Jésus nous a libérés de l'attraction du siècle présent..., selon la volonté de son Père.
Ce
siècle présent, si nous voulons en avoir une image plus précise,
concerne tout ce qui ne touche pas au siècle à venir pour
lequel
nous devons travailler encore un peu de temps.
Jésus
n'est pas venu uniquement pour que nous obtenions le pardon de nos
péchés il s'est donné aussi pour nous arracher du présent
siècle mauvais dans lequel il n'y a rien de bon.
Qu'en
est-il aujourd'hui pour chacun d'entre nous?
Le
siècle présent a-t-il plus d'intérêts que le siècle à venir?
Affectionnez-vous aux choses d’en haut (celles du siècle à venir), et non à celles qui sont sur la terre (celles du siècle présent). Colossiens 3: 2
Si nous appartenons à Christ, s'il est véritablement notre Seigneur, il va de soi que nous porterons notre affection aux choses d'en haut et que nous ferons tout pour nous repositionner si, par inadvertance, par négligence, nous avions perdu de vue l'objectif à atteindre.
En conclusion, nous n'avons pas à craindre la justice de Dieu si nous marchons sous le joug de Christ. Sa justice nous rassure puisque nos péchés ont été pardonnés, dès l'instant où notre Père céleste a accepté que son Fils subisse, à notre place, le châtiment que nous méritions tous.
Je bénis Dieu pour sa justice qui souligne sa sainteté et qui proclame un amour incompréhensible dont je suis le bénéficiaire (Job 33: 27-28)!
J’ai péché, j’ai violé la justice,
Et je n’ai pas été puni comme je le méritais;
Dieu a délivré mon âme pour qu’elle n’entrât pas dans la fosse,
Si nous pouvons prendre les paroles de Job pour les faire nôtres, alors, nous n'aurons qu'un désir: marcher dans la lumière, comme Jésus est lui-même dans la lumière (1 Jean 1: 7). Et, pour ce faire, quelques-unes des dernières paroles du Seigneur nous seront fort utiles pour y parvenir:
... que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.
Voici, je (Jésus) viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre. Apocalypse 22: 11-12
***
Recherchez... la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur! Hébreux 12: 14
J-M Ravé 25 février 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.
C190312