La route est longue pour arriver dans
l'éternité, longue et souvent bien
difficile lorsque les vents sont contraires !
Elle est longue, mais plusieurs aimeraient quand
même qu'elle soit encore plus longue.
Certains, afin de profiter des bienfaits de ce
monde !
D'autres, pour annoncer – encore et toujours -
la Parole de Dieu et, par la même occasion,
exhorter leurs frères et soeurs dans la foi
à tenir ferme dans les mauvais jours. Cette
seconde catégorie étant toujours
active et bouillante pour le Seigneur malgré
le désir de déloger.
Je suis pressé des
deux côtés : j’ai le
désir de m’en aller et
d’être avec Christ, ce qui de beaucoup
est le meilleur ; mais à cause de vous
il est plus nécessaire que je demeure dans
la chair. Philippiens 1 :
23-24
Les sentiments de l'apôtre Paul sont-ils les
nôtres ?
D'abord, avons-nous envie de déloger et
d'être avec Christ pour toujours ?
Pour répondre par l'affirmative, sans nous
tromper nous-mêmes, il faut que nous
vivions déjà pour Christ et non pour
le monde ou pour notre petite personne.
Il faut ensuite que nous ayons à coeur les
intérêts du Royaume de Dieu et que
notre véritable trésor soit dans ce
Royaume-là et non ici-bas :
... amassez-vous des
trésors dans
le ciel, où
la teigne et la rouille ne détruisent point,
et où les voleurs ne percent ni ne
dérobent. là où est ton
trésor, là aussi sera ton coeur.
Matthieu 6 : 20-21
Si nous avons à coeur le Royaume des
Cieux, il est clair que nous serons des
ambassadeurs et des ambassadrices actifs de
Christaussi longtemps que nous serons en terre
étrangère, aussi longtemps que nous
serons pèlerins et voyageurs dans ce
monde.
Dès lors la question ne se posera plus de
savoir si nous voulons déloger ou rester
dans ce monde !
Elle ne se posera plus, car notre réponse
ne sera ni oui ni non.
Comme l'apôtre Paul, nous désirerons
partir pour être TOUJOURS avec Dieu et en
même temps nous souhaiterons RESTER pour
contribuer à l'oeuvre de Dieu aussi
longtemps qu'il nous donnera un souffle de vie pour
faire les oeuvres qu'il a préparées
d'avance pour nous
(Éphésiens 2 :
10).
Il est évident que pour donner la même
réponse que celle de l'apôtre, il faut
avoir une grande souplesse dans la main de
Dieuafin d'être conduits là
où il veut nous mener, comme il l'entend, et
non comme nous voulons.
Pour que ce soit possible il est indispensable que
Christ vive en nous que nous vivions PAR
LUI et POUR LUI !
C'est Dieu qui « produit en nous le
vouloir et le faire »
(Philippiens 2 : 13) ; et
c'est nous qui accomplissons, pour sa
gloire, les oeuvres qu'il a
préparées d'avance
(Éphésiens 2 :
10).
Il n'est donc pas question de rester oisifs lorsque
Christ habite en nous, pas plus qu'il est question
de faire les oeuvres de Dieu pour notre gloire afin
d'avoir un nom écrit en plus grosses lettres
sur des placards publicitaires que le nom du Roi
des rois (ce qui devient malheureusement la mode
aujourd'hui, une mode où l'on glorifie plus
le serviteur que le Maître !)
Christ vit-il en moi ?
Nous serions tentés de répondre
oui ! Ce qui est certainement la
vérité pour la plupart d'entre
nous !
Mais le sentons-nous bouger en nous, comme la femme
enceinte sent son bébé bouger en
elle ?
Sentons-nous les effets bienfaisants de la
présence de Christ dans notre
coeur ?
Sommes-nous conduits par l'Esprit ?
Ce Saint-Esprit qui doit garder la liberté
de gérer notre vie à SA façon
quand bien même nous ne comprenions pas
toujours où il veut nous mener !
Le vent souffle où il
veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne
sais d’où il vient, ni où il va.
Il en est ainsi de
tout homme qui est né de l’Esprit.
Jean 3 : 8
Bien sûr, nous sommes enfants de Dieu si nous
avons accepté Jésus-Christ comme
Sauveur ! Mais nous devons réaliser -
je parle aussi pour moi – nous devons
réaliser que nous avons encore trop de
libertés à l'égard du
Seigneurqui a bien des difficultés
à manifester son autorité dans nos
vies mal disciplinées.
Vous est-il arrivé de vous lamenter de ne
pas être conduits davantage par le
Seigneur ?
De soupirer après sa
volonté ?
De dire : « tu me manques
Seigneur ! »
De vous rendre compte que vous êtes trop loin
de lui et que cet éloignement fait que vous
avez l'impression que vous connaissez très
mal celui qui vous a sauvés ? Tellement
mal qu'il vous arrive parfois
« d'appréhender » ce
jour béni, où vous le verrez face
à face !
En réfléchissant à cette
« inquiétude », ce
souci de ne pas être davantage dans la
présence de Dieu, de ne pas être
davantage conduit par l'Esprit, je suis bien
obligé de sonder mon coeur afin de
découvrir pourquoi je suis en " manque de
Dieu".
En m'examinant sérieusement, j'en arrive
à la conclusion que je ne suis pas encore
« assez mort » pour que Christ
vive pleinement en moiet que je sois conduit
davantage par l'Esprit de Dieu.
.... si je vis, ce n’est
plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi...
Galates 2 : 20
C'est intentionnellement que j'ai remplacé
le début du verset par des points de
suspension.
Je l'ai fait parce que, généralement,
c'est la 2e partie que nous retenons :
« .... si je
vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est
Christ qui vit en
moi ! »
Sans aucun doute, c'est une belle profession de
foi, malheureusement cette profession de foi, nous
oublions qu'elle est conditionnelle !
Elle ne peut devenir une réalité dans
notre vie que si nous
avons« été crucifié
avec Christ ! »
(première partie du verset).
J’ai
été crucifié avec Christ ;
et si
je vis, ce n’est plus moi qui
vis, c’est
Christ qui vit en moi ;
si je vis maintenant dans la
chair (dans ce corps mortel), je vis dans la foi au Fils de
Dieu, qui m’a
aimé et qui s’est livré
lui-même pour moi. Galates 2 : 20
Toute vie, quelle qu'elle soit, se manifeste
lorsque les conditions favorables à son
épanouissement lui permettent de se
développer. Un grain de blé
possède en lui la vie, mais cette vie ne
pourra s'extérioriser que lorsque ce grain
de blé sera dans un milieu favorable pour
que la vie se manifeste.
Ma vie..., mon coeur est-il devenu un endroit
favorable pour que la vie de Christ
s'épanouisse librement en moi ?
Ai-je été crucifié avec
Christ ? Suis-je mort à
moi-même ? « Ceux qui sont à
Jésus-Christ ont crucifié la chair
avec ses passions et ses
désirs »
(Galates 5 : 24).
De cette "crucifixion", de cette mort à
nous-mêmes, dépendra que nous serons
plus ou moins conduits par le Saint-Esprit.
Certes, bien des choses sont mortes en nous,
toutefois, si nous ne sommes plus ce que nous
étions, nous devons admettre que nous
sommes encore loin d'être ce que nous
devrions êtrepour faire partie de cette
« Église
glorieuse, sans
tache, ni ride, ni rien de
semblable, mais
sainte et
irrépréhensible(Éphésiens 5 :
27).
Je crains que la sainteté ne soit pas
toujours notre préoccupation première
(surtout en vacances).
Je crains que ce que plusieurs ont pu "gagner" -
les jours où leur coeur était bien
disposé - en perdent le
bénéfice parce que la vigilance aura
fait défaut suite aux sollicitations d'un
monde qui ne manque pas d'arguments pour
détourner les enfants de Dieu dans cette
période estivale.
Vous ajoutez à cela les soucis de la vie -
soucis réels, mais qui ne sont pas
déposés aux pieds du
Seigneur– et vous comprendrez pourquoi la
Parole de Dieu porte si peu de fruits qui
viennent à maturité notre vie
(Luc 8 : 14) !
Des fruits..., oui, mais des fruits amers que
personne n'a envie de goûter.
Ces buissons d'épines qui étouffent
la Parole semée dans notre coeur,
nous empêcheront de voir la Lumière.
Ils ne nous permettront plus d'apprécier le
Royaume de Dieu qui nous est promis.
Ne serait-ce pas déjà une des raisons
pour laquelle certains enfants de Dieu n'ont pas ou
plus la joie de leur salut ?
Une des raisons qui fait que
« l'espérance de la
gloire » s'est assombrie au point de ne
plus animer nos coeurs ?
Qu'est-ce qui fait de l'ombre dans ma vie pour que
l'espérance d'être TOUJOURS avec le
Seigneur ne parvienne plus à
réchauffer mon coeur ?
Qu'est-ce qui fait écran, entre lui et
moi ?
Qu'est-ce qui m'empêche de me réjouir
d'appartenir à Christ et d'être
bientôt avec lui ?
Depuis dimanche passé, un texte de
l'Écriture ne cesse de me poursuivre, un
texte que nous allons partager ensemble afin que
nous retrouvions le bonheur d'appartenir à
Christ
(Colossiens 1 : 27) :
Où est cette espérance ? La
possédons-nous encore ?
Avez-vous déjà réalisé
que vous avez un grand privilège par rapport
aux croyants qui vivaient sous l'ancienne
Alliance ?
Un grand privilège parce que vous connaissez
...
... le mystère qui était
caché dans
tous les siècles et dans tous les
âges, mais
qui est maintenant manifesté à ses
saints ; à qui Dieu a voulu faire
connaître quelle est la richesse de la gloire
de ce mystère parmi les Gentils ;
savoir :
Nous étions païens d'entre les
païens et il nous a été
donné, comme à tous, d'avoir
la pensée de l'éternité dans
notre coeur
(Ecclésiaste 3 : 11).
Cette pensée n'a pas été vaine
puisque nous avons su saisir l'offre du pardon de
Dieu au travers de l'oeuvre de Jésus-Christ
qui a donné sa vie pour que nous soyons
sauvés.
(désormais) vous
n’êtes plus des étrangers, ni des
gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des
saints, gens de la maison de Dieu. (Éphésiens 2 :
19)
Nous devrions être dans la joie en nous
rendant compte de l'immense grâce qui nous a
été faite en considérant ce
que nous étions et ce que nous sommes
devenus.
Il est vrai que, pour prendre la mesure la plus
juste possible de cette transformation, il faut
savoir vivre dans la nouvelle position qui nous a
été donnée et ne plus
regretter quoique ce soit de notre ancienne
vie.
Cela sera d'autant plus difficile à faire si
nous mettons plus d'ardeur à relater des
histoires du « bon vieux
temps » où Dieu était
absent de nos préoccupations, que nous en
aurons pour témoigner des bontés du
Seigneur Jésus à notre
égard.
Le temps passé, aussi bon a-t-il pu être, s'il a été
vécu sans Dieu, ne devrait jamais être
mis en concurrence avec celui d'aujourd'hui :
« Quels fruits
portiez-vous alors ? Des fruits dont vous
rougissez aujourd’hui »
(Romains 6 : 21).
... vous avez été
instruits à vous dépouiller, eu
égard à votre vie passée, du
vieil homme qui se corrompt par les convoitises
trompeuses,
à être renouvelés dans
l’esprit de votre intelligence, et à
revêtir l’homme nouveau,
créé selon Dieu dans une justice et
une sainteté que produit la
vérité. Éphésiens 4 :
21-24
Souvenez-vous du peuple hébreu qui
regrettait le temps passé en Égypte.
Ce temps où il pouvait manger des poissons
qui ne lui coûtaient rien, des concombres,
des melons, etc...
En réalité il regrettait tout ce qui
pouvait satisfaire les désirs de la chair en
oubliant qu'à cette
époque-là, il était esclave de
pharaon
(Nombres 11 : 5-6).
Ses regrets étaient tels que la
bénédiction de l'Éternel avait
perdu toute sa valeur : « notre âme est
dégoûtée de cette
misérable nourriture »
(Nombres 21 : 5), disait-il en
parlant de la manne.
Qui sait, si notre conduite ne démontre pas
- de temps à autre - que nous
préférons encore les choses anciennes
aux choses nouvelles en Christ ?
S'il en est ainsi, cela devient un sérieux
handicap, non seulement pour le bien-être de
notre âme, mais aussi pour que nous trouvions
notre place dans le corps de Christ, une place
stable puisque nous avons...
été édifiés sur le
fondement des apôtres et des
prophètes, Jésus-Christ
lui-même étant la pierre
angulaire...
... édifiés pour être une
habitation de Dieu en Esprit. Éphésiens 2 :
19-22
En tant qu'enfants de Dieu, nous sommes devenus le
temple de Dieu, le temple du Saint-Esprit
(1 Corinthiens 3 : 16 ;
6 : 19 ;
Éphésiens 2 :
22) ..., et nous avons Christ en nous
(Colossiens 1 : 27).
Père, Fils et Saint-Esprit !
Il est bien difficile de comprendre, autrement que
par la foi, que celui qui est l'auteur de toute la
création consente à habiter EN
NOUS !
CHRIST : « En lui ont
été créées toutes les
choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les
visibles et les invisibles, trônes,
dignités, dominations, autorités.
Tout a été créé par lui
et pour lui »
(Colossiens 1 : 16).
NOUS : « Nous étions
ENNEMIS DE DIEU »
(Romains 5 : 10) ;
« nous vivions autrefois selon les
convoitises de notre chair, accomplissant les
volontés de la chair et de nos
pensées, et NOUS ÉTIONS PAR NATURE
DES ENFANTS DE COLÈRE, comme les
autres... »
(Éphésiens 2 : 3)
CHRIST : un amour qui dépasse
notre entendement puisque cet amour l'a conduit
à la Croix pour subir le châtiment qui
nous donne la paix
(Esaïe 53 : 5)
NOUS ... un peu tardivement :
« ... avons cru et nous avons connu que
tu es le Christ, le Saint de Dieu »
(Jean 6 : 69).
Où est cette espérance dans nos
vies ? Comment se manifeste-t-elle ?
À regarder certains enfants de Dieu, nous
pourrions penser qu'ils vivent sans Dieu et sans
espérance en voyant leur triste mine.
Ils appartiennent pourtant au peuple de Dieu ;
ils ont suivi la... "procédure" normale pour
passer par la porte étroite et entrer dans
le chemin resserré
(Mathieu 7 : 14).
Ils l'ont fait..., mais plusieurs d'entre eux
n'ont rien fait de plus pour se démarquer de
leur ancienne liberté ; ils font
toujours ce que bon leur semblecomme le
peuple d'Israël le faisait au temps des
Juges !
C'était le peuple de Dieu, le peuple que le
Seigneur s'était choisi.
Un choix qui ne garantissait pas leur salut
malgré leur séparation d'avec le
monde. Leur entrée dans le pays de la
promesse restait conditionnelle à leur
obéissance.
En faisant continuellement ce qu'ils voulaient,
en murmurant chaque fois que l'Éternel les
mettait à l'épreuve, ils ont fini
par lasser la patience de leur Dieuau point que
tous périr dans le désert !
Tous..., exceptés ceux qui avaient
gardé la foi et qui ont su l'entretenir
durant les quarante années de désert,
je veux parler de Josué et de Caleb.
Nous vivons dans un monde où plusieurs
nations se réclament du christianisme, nous
connaissons beaucoup de personnes qui croient en
l'existence de Dieu ; sont-elles pour autant
des disciples de Jésus-Christ ?
Sont-elles pour autant sauvées ?
Se réclamer du christianisme, croire en Dieu
et ne pas chercher à faire SA volonté
ne pourra jamais ouvrir les portes du Ciel à
ceux et celles qui vivent comme bon leur
semble ; qui vivent sans chercher à
savoir comment plaire à Dieu, sans se
soucier de cette vie éternelle à
laquelle ils semblent aspirer
secrètement.
En disant cela, je dois davantage prendre
conscience du privilège qui m'a
été accordé de faire partie
des gens de la maison de Dieu, d'être
considéré comme un concitoyen des
saints
(Éphésiens 2 :
19).
Qui suis-je... ? Que sommes-nous,
qu'avons-nous fait pour obtenir ce statut ?
RIEN ! TOUT EST GRÂCE !
Autrefois : Nous étions SANS
CHRIST et sans espérance
(Éphésiens 2 :
12).
Aujourd'hui : CHRIST EST AVEC NOUS
jusqu'à la fin du monde selon SA promesse
(Matthieu 28 : 20).
Maintenant : CHRIST EST EN NOUS
(Colossiens 1 : 27) !
Ne reconnaissez-vous pas
que Jésus-Christ est en
vous ?
2 Corinthiens 13 : 5
Si je peux répondre par l'affirmative, c'est
seulement après m'être examiné,
après m'être éprouvé
comme le précise ce verset lorsque nous le
lisons dans son entier.
Donc, puisque Christ est en moi, puisqu'il est mon
Seigneur, je dois accepter son autorité
pleine et entière sur ma vie.C'est lui
le Seigneur, et non moi !
Ce n'est qu'en respectant l'ordre établi,
qu'en respectant la hiérarchie que je
pourrai me réjouir de la gloire à
venir.
Comment pourrais-je attendre avec impatience, soit le
retour du Seigneur, soit mon entrée dans le
Royaume des cieux si, aujourd'hui, je ne cherche
pas à faire plier ma volonté à
la sienne
(Job 23 : 12) ?
Certes, ce n'est pas toujours facile !
Mais cette difficulté ne
démontre-t-elle pas que je ne suis pas
encore totalement mort à moi-même et
que la chair a encore un peu trop de
pouvoir ?
Christ en moi... d'accord ! Mais...,
l'espérance de la vie éternelle
où est-elle ?
Cette espérance ne devrait pas être
passagère ! Elle devrait être
d'autant plus grande que les jours sont mauvais...,
et ils le sont !
Je dois donc entretenir cette espérance
comme on entretient un feu !
Mon espérance de la gloire n'est pas
limitée par les circonstances favorables ou
défavorables, par contre, elle dépend
pour beaucoup de ma communion avec mon Sauveur et
Seigneur.
Et là..., nous revenons pour ainsi dire
à la case de départ :
Nous sommes enfants de Dieu..., nous avons
accepté Jésus-Christ comme
Sauveur ! Mais nous avons certainement
encore trop de libertés à
l'égard du Seigneur...
En conséquence, nous sommes très
peu conduits par l'Esprit de
Dieu !TROP PEU conduits par
l'Esprit !
Cette absence de direction fait qu'il y a de
nombreux temps morts, des temps où l'on
s'interroge sur les silences de Dieuoubliant
les nombreuses fois où c'est nous qui sommes
restés silencieux quand il nous parlait pour
nous instruire ou que nous n'écoutions pas
lorsqu'il cherchait à nous faire comprendre
quelque chose.
TU ME MANQUES SEIGNEUR !
Et parce que tu me manques,
l'espérance de la gloire a bien de la peine
à illuminer mon visage.
Ces temps morts, oh mon Dieu, ces temps morts
où tu sembles si loin me permettent
d'imaginer ce que serait l'éternité
sans toi.
« Mon âme a
soif de Dieu, du Dieu vivant »
(Psaume 42 : 2) ; soif de
te connaître davantage, soif que tu prennes
toujours plus en main les rênes de ma vie,
soif d'être conduit par TON Esprit.
Tu me manques Seigneur...,
mais je suis bien conscient que ce n'est pas de ta
faute !
N'est-ce pas moi qui ai - un peu –
abandonné mon premier amour ?
N'est-ce pas moi qui ai moins d'enthousiasme pour
témoigner ?
N'est-ce pas moi qui ai eu "honte" de Jésus
dans certaines circonstances en taisant son
nom ?
« O
Dieu ! crée en moi un coeur pur,
Renouvelle en moi un esprit bien
disposé »
(Psaume 51)
Christ en nous..., l'espérance de la
gloire ! Que cette espérance ne
meure jamais, qu'elle se réveille si elle
s'est endormie et que nous l'entretenions
jusqu'à la fin de notre voyage.
Nous sommes toujours en route vers l'autre
bord, que l'espérance de la gloire
ranime notre zèle pour le Seigneur afin de
réjouir son coeur et de sentir SA joie en
nous ! Amen ?
... la grâce de Dieu... nous enseigne
à renoncer à
l’impiété et aux convoitises
mondaines, et à vivre dans le
siècle présent selon la sagesse, la
justice et la piété, en attendant la bienheureuse
espérance, et la manifestation de la gloire
du grand Dieu et de notre Sauveur
Jésus-Christ, qui s’est donné
lui-même pour nous, afin de nous racheter de
toute iniquité, et de se faire un peuple qui
lui appartienne, purifié par lui et
zélé pour les bonnes oeuvres.
Tite 2 : 11-14
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
J-M Ravé le 30 juillet 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
C08082011