Comprends-tu ce que tu lis, ce que tu entends de la Parole de Dieu

où passes-tu volontairement à côté sans y prêter attention ?

Un homme lisait la Parole de Dieu sans comprendre ce qu'il lisait, mais comme cet homme avait faim et soif de connaître la Vérité, le Seigneur dépêcha auprès de lui un de ses serviteurs pour lui expliquer les Écritures.

Voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe.
L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. Philippe accourut, et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Esaïe. Il lui dit :
Comprends-tu ce que tu lis ?
Il répondit :
Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Actes 8 : 27-31

Cette scène me fait penser aux vierges sages qui, d'une part, cherchent à s'instruire des choses de Dieu, et d'autre part, selon les circonstances, sont continuellement à la disposition du Seigneur pour exhorter, encourager ceux et celles qui sont à leurs côtés.
En effet n'est-il pas sage, lorsque l'on revient d'une réunion (l'Éthiopien revenait de Jérusalem où il était allé adorer l'Éternel) ; n'est-il pas sage de s'interroger sur les passages de la Parole de Dieu que l'on n'a pas compris ?

Le contraire, rester volontairement dans l'ignorance, laisserait supposer qu'il y a peu d'intérêts pour les choses de Dieu et que la présence au temple n'aurait été qu'un rite religieux, ce qui n'était pas le cas pour cet homme.

Vierges sages et vierges folles... ! Comme vous le constater, j'en parle bien souvent. En en parlant ainsi, cela me permet de mieux cerner la conduite des vierges folles pour ne pas tomber dans leurs travers.
Vous savez tous que l'enjeu est de taille puisque, selon que nous serons catalogués comme vierges sages ou comme vierges folles, nous trouverons la porte ouverte ou fermée, nous serons sauvés ou perdus..., et cela pour TOUJOURS !

La façon dont nous marchons dans ce chemin étroit n'est pas à sous-estimer !
Vierges folles et vierges sages marchent ensemble dans la même direction, elles attendent toutes la venue du Seigneur.

Nous leur ressemblons sans aucun doute puisque nous sommes rassemblés dans ce lieu.
Nous leur ressemblons sans toutefois savoir avec certitude dans quel groupe nous nous trouvons quand bien même certains signes laissent supposer que les unes sont des vierges sages et les autres des vierges folles.
Quoi qu'il en soit, un peu partout dans le monde, là où l'on rencontre des serviteurs fidèles, on se rend compte que le Seigneur précipite le mouvement et qu'il appelle son Église à se ressaisir, à se réveiller, à devenir sage.

Un peu partout, depuis plusieurs mois, l'accent est mis :

- sur la crainte de Dieu qui doit de nouveau habiter dans nos coeurs :
- sur l'humilité ;
- sur l'obéissance à la Parole de Dieu ;
- sur le fait d'être prêts.

Par la grâce de Dieu, nous avons le privilège de suivre ce courant de l'Esprit qui nous invite à réformer nos vies afin de participer au plus grand événement que l'Église de Jésus-Christ attend depuis des siècles : le retour du Seigneur sur les nuées du Ciel !
Un retour qui aura pour conséquence de séparer les croyants les uns des autres.
Séparer les fidèles dans lesquels Christ vit et agit au travers d'eux, de ceux qui ont été négligents et qui n'obéissaient à la Parole de Dieu qu'en certaines occasions.

Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. Actes 1 : 11

Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4 : 16-17

À qui s'adressaient ces paroles et à qui s'adressent-elles aujourd'hui ?
Nous lisons : « nous serons TOUS ensemble... » ; mais qui sont ces TOUS ?

Remontons au début de l'épître pour comprendre quels sont les destinataires de cette merveilleuse promesse.
Regardons si véritablement, à la lumière des Écritures, nous faisons bien parti de ces TOUS.
Regardons comment ces enfants de Dieu marchaient avec le Seigneur. C'est l'apôtre Paul qui en parle en relevant leurs qualités spirituelles qui devraient être les nôtres si nous prétendons être prêts pour l'enlèvement.

(Chapitre 1) :
- Nous rappelant sans cesse l’oeuvre de votre foi ;
- le travail de votre charité (votre amour) ;
- vous-mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur ;
- vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants ;
- votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler.

(Chapitre 2) :
- Vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui sont en Jésus-Christ.

Chapitre 3) :
- Vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites...
- Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres...

Quoique les Thessaloniciens n'étaient pas parfaits, nous voyons, suite à cette description, qu'ils étaient bien engagés dans le chemin qui conduit à la Vie éternelle.
En conséquence, tous ceux et toutes celles qui persévéreraient dans cette conduite auraient part à l'enlèvement si le Seigneur revenait avant leur mort.
Afin qu'ils restent les yeux fixés sur le but à atteindre, plusieurs instructions leur ont été données pour les mettre en garde.
Ainsi avertis, ils resteront vigilants et continueront à prêter une grande attention aux enseignements de l'Écriture et seront à l'écoute de ceux qui servent le Seigneur d'un coeur honnête.

Et nous..., comment envisageons-nous notre marche chrétienne ? Comment serait-elle perçue par l'apôtre Paul ? Pourrait-il nous confondre avec les Thessaloniciens ?
Hélas, à l'heure actuelle, je crains bien que la majorité des points qu'il a cités ne corresponde pas à la vie chrétienne que nous prétendons manifester.
En effet, il est visible que la Parole de Dieu, prêchée semaine après semaine, n'est pas prise au sérieux de la même façon que les Thessaloniciens la prenaient.
C’est pourquoi nous (Paul, Sylvain et Timothée) rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, AINSI QU'ELLE L'EST VÉRITABLEMENT COMME LA PAROLE DE DIEU, qui agit en vous qui croyez. 1 Thessaloniciens 2 : 13

Comment recevons-nous la Parole de Dieu qui est prêchée dimanche après dimanche ?
Comment l'entendons-nous ?
Comment l'écoutons-nous ?

Selon que l'on possède une âme de vierges sages ou de vierges folles, la Parole de Dieu aura un effet différent.
Ici donc, dans l'Église de Jésus-Christ..., ici, parmi nous, il y a deux groupes de personnes ; deux groupes qui ont une conduite différente quoique tous soient réunis dans le même lieu pour entendre la même chose.

Cette situation, inconfortable pour tous ceux qui apportent la Parole de Dieu, nous amène tout naturellement à la parabole du semeur et des quatre terrains sur lesquels la semence est tombée. Je vous laisse le soin de lire à la maison ce passage de l'Évangile de Matthieu qui m'a fort interpellé cette semaine (Matthieu 13 : 1-23).

Tout de suite, je vous avertis que je ne vais pas reprendre ce sujet comme nous l'avions fait en 2004.
Cette fois-ci j'ai été interpellé par la conduite du Seigneur Jésus qui, intentionnellement, a parlé en parabole pour qu'une partie de ses auditeurs ne comprenne pas le message.

Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. (POURQUOI ?)

CAR on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Matthieu 13 : 10-12

Il est évident que nous n'avons rien à reprocher au Fils de Dieu qui agit en fonction de son auditoire. Un auditoire composé de la foule et des disciples.

Faisons-nous partie de la foule ou des disciples ?
Je vous invite à répondre à cette question, car selon la place que vous occupez le message d'aujourd'hui sera perçu différemment.
Parfois nous croyons faire partie d'un groupe alors que ce n'est pas le cas.
Aujourd'hui encore, nous pourrions tous nous tromper et vivre dans l'illusion que nous sommes à la bonne place.

Nous pensons être des disciples de Jésus-Christ parce que nous sommes rassemblés dans sa présence !
La foule était aussi dans la présence de Jésus, mais elle ne faisait pas partie des disciples.
Les uns et les autres ont entendu la même parabole.
Les uns et les autres, LA FOULE ET LES DISCIPLES, n'ont rien compris à cette parabole !

Jusque-là, pas de différence entre la foule et les disciples, pas de différence entre nous. La différence se montrera une fois que le Seigneur aura fini de parler.

SEULS LES DISCIPLES se sont rapprochés du Seigneur Jésus (Matthieu 13 : 10) !

SEULS LES DISCIPLES ont faim et soif de la Parole de Dieu ; pour cette raison, ce seront les seuls qui seront rassasiés et abreuvés, car Dieu est particulièrement attentif à ceux qui cherchent à comprendre SES enseignements.

Il a satisfait l’âme altérée, Il a comblé de biens l’âme affamée... Psaume 107 : 9

Quant à la foule..., nous voyons qu'elle n'a pas cherché à comprendre parce qu'elle n'avait ni faim ni soif de connaissance !
Combien de chrétiens agissent de la même façon que cette foule et ne cherchent pas à s'approcher de ceux qui apportent la Parole de Dieu ?
Combien de chrétiens ne posent jamais de questions quoiqu'ils n'aient pas compris divers passages de ce qui leur a été annoncé ?

Les véritables disciples de Jésus-Christ ont TOUJOURS soif d'apprendre de Dieu.
Nulle part, dans l'Écriture, vous verrez un « craignant Dieu » ne plus chercher à s'instruire !
L'enfant de Dieu qui aime son Seigneur, cherchera TOUJOURS à s'imprégner davantage des saintes Écritures !

C'est en désirant s'instruire et en commençant à faire des démarches pour s'instruire que l'on montrera que la Parole de Dieu a de l'intérêt pour nous.
Le Seigneur, connaissant les coeurs, ne manquera pas de donner l'intelligence qui convient à ceux qui veulent sonder les Écritures, car son désir est que nous nous appliquions à régler notre vie sur ses enseignements.

La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l’intelligence aux simples. Proverbes 119 : 130

Acquiers la vérité, et ne la vends pas, La sagesse, l’instruction et l’intelligence. Proverbes 23 : 23

Faites-vous partie de la foule ou des disciples ?
Recherchez-vous l'instruction ou passez-vous à côté..., comme les vierges folles qui n'ont pas acquis la sagesse ; cette sagesse qui ouvre la porte à la connaissance ?

Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, Il s’irrite contre tout ce qui est sage. Proverbes 18 : 1

La foule, en ne s'approchant pas de Jésus pour chercher à comprendre la parabole du semeur, a montré - par son attitude de « je m'en foutisme » - qu'elle ne se sentait pas concernée et qu'elle n'avait d'autre désir que celui de continuer à vivre comme elle l'entendait ne cherchant à faire que ce qui lui plaît (tout en cherchant quand même à bénéficier des bontés de l'Éternel au travers de Jésus) !

Dieu aime celui qui aime à s'instruire de tout ce qui touche à sa Parole, à sa sainteté, sa justice et son amour. Il l'aime aussi que l'on s'instruise les uns les autres : « instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels... » (Colossiens 3 : 16).
Savons-nous nous exhorter les uns les autres, chanter des cantiques, parler de la Parole de Dieu en dehors des réunions « officielles » ?

Faites-vous partie de la foule ou des disciples ?
Il est évident que si le Seigneur Jésus a parlé en parabole à cette foule, c'est parce que précédemment elle avait eu divers comportements qui lui fermaient la connaissance des choses cachées.
Il n'y a pas besoin de remonter bien loin dans le temps, il suffit de prendre en considération ce qui s'est passé ce jour-là !

Ce même jour, Jésus sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer.
Une grande foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et il s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et il dit : Un semeur sortit pour semer. Matthieu 13 : 1-3

Ce jour-là, si nous en croyons les chronologies de Matthieu, Marc et de Luc, devait être un jour de sabbat où, dans la synagogue, le Seigneur Jésus venait de guérir un homme à la main sèche. Cet acte mit en colère les pharisiens qui se consultèrent entre eux afin de chercher un moyen de faire périr ce « guérisseur » qui ne respectait pas la loi de Moïse selon la pensée des hommes religieux de l'époque.

Ce même jour, Jésus ne fit que confirmer son ministère de guérison en guérissant TOUS les malades !
Oh, comme j'aime à penser qu'il est le même hier, aujourd'hui et éternellement (Hébreux 13 : 8) !

Toute la foule était étonnée, mais les pharisiens manipulèrent cette foule en suggérant que les miracles accomplis avaient été faits par la puissance de Béelzébul (Matthieu 12 : 24). N'oublions pas que la foule est toujours composée d'individus qui sont responsables de leurs actes... à titre individuel.
Personne ne pourra dire que c'est à cause des autres qu'il ne s'est pas engagé, ou qu'il n'a pas obéi au Seigneur.

Par la suite, ce même jour, Jésus soulignera que l'homme bon (selon Dieu) tire de bonnes choses de son trésor. Son trésor étant dans son coeur, c'est sa bouche qui se chargera de partager les richesses que le Seigneur a eu la liberté de déposer.

Nous noterons que le Fils de Dieu insistera sur ce point en disant : « JE VOUS LE DIS ».
Et que va-t-il dire ?
Il va dire ce qu'il a sur le coeur de la même façon que notre bouche « parle de l'abondance de notre coeur » (pensée qu'il venait d'exprimer quelques minutes auparavant).
Et qu'a donc le Seigneur dans son coeur ?
Il a le désir ardent d'arracher les hommes à la perdition éternelle les avertissant qu'il y aura un jour du jugement et que ce jour-là, la porte de la grâce sera fermée.
Combien de fois, lui-même, ses disciples et ceux qui le servent aujourd'hui avec un coeur honnête, n'ont-ils pas apporté le même message ?

JE VOUS LE DIS : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée.
Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. Matthieu 12 : 36-37

Dans ces temps de la fin, il est impératif de veiller sur notre langue afin qu'elle ne soit pas un instrument plein d'un venin mortel qui apporte la mort au lieu de semer la vie (Jacques 3 : 8).
Si l'image présentée par cet apôtre est un peu forte, elle n'en demeure pas moins la vérité. Nous sommes tous en mesure d'en constater les effets chaque fois que nous témoignons et qu'une tierce personne coupe l'échange en détournant la conversation pour que l'on change de sujet.
Nous cherchons à apporter la Vie et d'autres s'interposent pour boucher cette source de Vie qui sort de la bouche de celui qui témoigne !

Cette attitude impie - n'ayons pas peur des mots – dénote, à elle seule, que la personne qui agit ainsi n'a pas l'amour de la Parole de Dieu dans son coeur et qu'elle s'oppose, peut-être sans le savoir, à l'oeuvre de Dieu.
Elle n'a pas cet amour parce que, lorsqu'elle entend la Parole de Dieu ou des témoignages, elle ne reste pas à l'écoute pour se réjouir avec ceux qui se réjouissent des bontés de l'Éternel ; c'est à se demander ce qui fait le sujet de sa joie !

Ceux et celles qui agissent ainsi me font penser à Élymas, le magicien, qui s'employait à détourner de la foi le proconsul Sergius Paulus alors que l'apôtre Paul lui annonçait la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ (Actes des apôtres 13 : 6-12).

Dieu n'aime pas que l'on pervertisse ses voies, aussi Élymas devint-il aveugle INSTANTANÉMENT... « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6 : 7)

Cet avertissement solennel, contenu dans les Écritures, devrait être suffisant pour que les Élymas (homme ou femme) retiennent leur langue et cesse de s'immiscer dans les conversations spirituelles en introduisant des sujets destinés à en détourner le courant.

Si nous n'avons pas compris que ceux qui agissent ainsi sont des diviseurs, nous ferions bien de revenir à notre chapitre 12 de Matthieu où le Seigneur Jésus, toujours en s'adressant à la foule qui viendra entendre la parabole du Semeur, va faire une distinction entre deux catégories de personnes.

Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. Matthieu 12 : 30

Sans doute est-il facile de dire que l'on n'est pas contre Jésus, mais pour le prouver, c'est une autre affaire !
Pour le prouver, il nous en donne lui-même le moyen : être des assembleurs !

Faisons-nous partie, oui ou non, de ceux qui assemblent pour le Seigneur, de ceux qui s'emploient à amener des âmes à Christ ?
Ou bien..., faisons-nous partie de ceux qui dispersent, c'est-à-dire de ceux et celles qui, par leur comportement (comme Élymas par exemple), travaillent contre Dieu en faisant obstacle à la Parole du Seigneur et aux témoignages que les véritables disciples essaient de rendre ?
Celui qui n'assemble pas... DISPERSE ! Quoi qu'il fasse, il disperse à partir du moment où il n'assemble pas ! Ce n'est pas moi qui le dis, vous venez de l'entendre, c'est le Seigneur Jésus !

Faites-vous partie de la foule ou des disciples ?
Il est temps de revoir la question avant que vous ne perdiez ce qui vous a été donné.

Nous l'avons vu, la foule ne cherche pas à s'instruire.
En ne cherchant pas à s'instruire, des membres de l'Église de la fin des temps se rapprochent insensiblement de cette foule tandis que d'autres se sont déjà perdus au milieu d'elle.

Ne voulant pas s'instruire, l'instruction leur est désormais refusée.
Jésus leur parlera en paraboles pour qu'ils ne comprennent pas.
D'ailleurs pourquoi devraient-ils en comprendre davantage puisque qu'ils ne veulent pas mettre en pratique ce qu'ils ont déjà compris ?

Non seulement ils ne comprendront plus rien, mais en plus ils perdront aussi ce qu'ils ont compris de la Parole de Dieu :

On donnera (c'est Jésus qui parle) à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Matthieu 13 : 12

Combien de personnes ont été instruites au catéchisme ou à l'école du dimanche et qui, pour n'avoir pas voulu continuer à s'instruire des choses de Dieu, ont tout perdu, y compris la foi de leur enfance ?

J'ai entre les mains un catéchisme qui date de 1806... ; je suis impressionné de la somme de connaissances qui était transmise aux enfants à cette époque.
J'ai aussi un cahier de catéchisme qu'une grand-maman avait rempli lorsqu'elle avait 10-12 ans, et je reste impressionné par les réponses qu'elle avait données à l'époque.
Des réponses qui révèlent qu'il y avait une conscience sensible aux choses de Dieu.

Ce sont de tels enseignements qui nous ont permis d'avoir des grands-pères et grands-mères qui ont fait la force de l'Église d'avant-hier ; des grands-pères et des grands-mères auprès desquels il fait bon s'entretenir des choses de Dieu et d'entendre le témoignage de vie où le Seigneur en a été le centre.

Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. Proverbes 22 : 6

Pour moi, c'est toujours un privilège - trop rare - d'écouter une chère centenaire parler de son vécu avec le Seigneur. C'est toujours un encouragement pour moi de la voir toujours aussi vivante pour son Seigneur et avoir encore faim et soif de mieux le connaître.

En revenant à ce fameux cahier de catéchisme, je retiens deux questions :

- Quel est le but de ta vie ?
- Quelle est la seule manière de vivre ?

Prenons quelques instants pour répondre nous-mêmes à ces questions...
(La réponse donnée par cette petite fille - qui est parmi nous en tant que grand-maman - se trouve à la fin de ce message ; elle ne manquera certainement pas de nous édifier et de vérifier si nous pensons et vivons ce qu'elle croyait dans sa jeunesse.)

Deux autres questions :
Avons-nous perdu ce que nous avons reçu du Seigneur pour avoir refusé de nous instruire ?
Ou, au contraire, le Seigneur nous a-t-il enrichis parce qu'il a vu que nous avions faim et soif de le connaître, de connaître SA parole ?

Pour terminer..., j'aimerais encore partager avec vous quelques pensées sur l'état des coeurs qui ont perdu ou qui risquent de perdre ce qu'ils ont reçu.

Dans l'Église de Jésus-Christ, il y a des coeurs durs dans lesquels la Parole de Dieu n'entre pas. Rien ne pénètre plus de ce genre dans coeur qui, depuis longtemps, n'a plus envie d'apprendre quoi que ce soit.

Dans l'Église de Jésus-Christ, il y a aussi des coeurs pierreux ; ce sont des coeurs qui reçoivent la saine doctrine avec joie, qui chantent des cantiques dans le rassemblement des frères, qui prennent la sainte Cène, mais qui, une fois livré à eux-mêmes, n'ont pas de racines pour continuer à vivre la vie qu'ils venaient de vivre en présence de leur Sauveur.

Dans l'Église de Jésus-Christ, il y a des coeurs remplis de buissons d'épines ; ce sont ces coeurs qui, chaque matin, lisent les saintes Écritures, prennent un temps de prières, mais qui, une fois ce temps passé, sont pris dans le tourbillon de la vie quotidienne. Ils mettent en oubli tout ce qu'ils ont reçu dans leur culte personnel.
Les soucis de la vie finissent par avoir plus d'emprise sur eux que la Parole de Dieu. Ils ne portent donc pas de fruit et sont stériles ; comme le sarment de Jean 15 : 2, ils finiront par être retranchés.

Quant aux coeurs qui portent du fruit en abondance, vous avez compris qu'ils appartiennent à :

- ceux et celles qui cherchent à s'instruire des choses de Dieu ;
- ceux et celles qui mettent en pratique ce qu'ils ont compris ;
- ceux et celles qui ne se lassent pas d'entendre parler du Seigneur et qui s'intéresseront à l'âme de leurs contemporains ainsi qu'au salut de ceux qui leur sont chers.

Puissions-nous posséder ce genre de coeur et tout entreprendre pour le garder jusqu'au jour où nous serons passés vers l'autre bord ; c'est ma prière.

Réponses de la petite fille aux questions qui lui avaient été posées :

Quel est le but de ta vie ?
Dieu m'a accordé la vie pour que je puisse le glorifier.

Quelle est la seule manière de vivre ?
Je dois avant tout apprendre à connaître le Maître de la vie et accomplir sa volonté...
C'est à la lumière de sa Parole, la Bible, que nous cherchons à le connaître, l'aimer et le servir. (fin de citation)

J-M Ravé le 3 décembre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

C301211

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.