Oh! SI tu étais attentif à mes commandements!
Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer. Ésaïe 48: 18
Je crois que nous ne le répéterons jamais assez:
SEULES L'ÉCOUTE ET LA MISE EN PRATIQUE DE LA PAROLE DE DIEU
contribueront – ENSEMBLE –
à notre bonheur et nous donnerons l'assurance que nous serons (au futur dans le texte) davantage aimés de Dieu pour avoir aimé de tout notre coeur celui qui nous a tant aimés!
(Amour conditionnel lié à l'amour que nous manifestons pour lui.)
Celui qui a mes commandements et QUI LES GARDE, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime SERA aimé de mon Père, je l’aimerai, et JE ME FERAI CONNAÎTRE À LUI. Jean 14: 21
Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements. Deutéronome 7: 9
***
Une attention toute particulière sera donc prêtée aux enfants de Dieu qui marchent dans l'obéissance. Il sera attentif à leurs cris et les gardera en paix même DANS la tempête, même DANS l'épreuve!
L'épreuve
ou la tentation qui ne sera jamais au-dessus de leurs forces..., de
nos forces..., de mes forces (1 Corinthiens 10: 13)!
L'épreuve
qui permettra au Seigneur de s'approcher encore plus près de nous en
raison de notre fidélité qui se maintiendra..., même DANS
l'épreuve!
Souvenez-vous
des trois Hébreux dans la fournaise!
Jamais
ils n'avaient rencontré l'ange de l'Éternel!
Ce
ne fut que DANS la fournaise, DANS l'épreuve, qu'ils rencontrèrent
ce quatrième homme dont «la figure ressemblait à celle
d’un
fils des dieux» (Daniel 3: 25).
À cet exemple, c'est aussi dans nos épreuves, dans nos difficultés, que le Seigneur sera à nos côtés afin de nous fortifier et de montrer au monde spectateur qu'il n'abandonne jamais les siens; particulièrement ceux et celles qui font SA volonté!
Il
est évident que pour «sentir» sa présence dans les situations
difficiles, nous devons abandonner toute idée personnelle quant à
la façon dont Dieu va s'occuper de notre délivrance.
En
principe notre désir c'est d'être libérés de l'épreuve puis de
repartir le coeur léger et content, mais est-ce bien la façon
d'opérer du Seigneur?
Ne
voudrait-il pas avoir un «entretien» avec nous durant l'épreuve
tout comme il a voulu marcher AVEC les trois Hébreux, DANS la
fournaise?
FAITES CONNAÎTRE VOS BESOINS À DIEU...
... ET (AVANT que l'objet de votre besoin soit accordé...)
LA PAIX DE DIEU... GARDERA VOS COEURS ET VOS PENSÉES EN JÉSUS-CHRIST. Philippiens 4: 6-7
La
paix de Dieu est-elle toujours dans mon coeur tandis que je subis le
test qui doit éprouver – une fois de plus, la qualité de ma foi
et de mon engagement envers le Seigneur de ce "Royaume des Cieux" qui
m'est promis?
Si
ce n'est pas le cas..., il est fort probable que je
ne me suis pas complètement déchargé sur Jésus-Christ du souci
qui m'oppressait.
Que
je puisse penser à mon problème (insurmontable à vues humaines),
c'est une chose, mais qu'il me tourmente jour et nuit, c'en est une
autre!
Si
mon coeur est encore dans la crainte, c'est bien parce qu'il porte
toujours le fardeau de l'épreuve, c'est bien parce que je ne suis
pas encore arrivé à FAIRE CONFIANCE À 100 % AU SEIGNEUR et
que mes doutes l'empêchent de me donner SA paix, cette paix
intérieure – indépendante des circonstances – cette paix qui
prouvera que je me suis bel et bien déchargé sur lui de l'affaire
qui m’oppressait.
Si,
au cours d'une randonnée, le sac à dos que je porte devient de plus
en plus lourd sur mes épaules, il me pèsera aussi longtemps
que
je le garderai, aussi longtemps que quelqu'un n'aura pas
voulu
s'en charger à ma place.
Je
peux en parler autour de moi, mais tant que je n'accepterai pas (par
fierté) de le remettre à la personne qui se proposerait de le
porter à ma place, il me faudra subir les conséquences de ce
fardeau.
Le
Seigneur Jésus nous invite à nous décharger sur lui de nos
fardeaux pour que nous soyons dans le repos. Mais, tant que
nous
nous poserons des questions pour savoir comment nous pourrons être
délivrés, NOUS NE TROUVERONS JAMAIS LE REPOS!
Croyez-le...,
c'est du vécu; j'en parle en connaissance de cause!
Un vécu où je me rends compte que plus je raisonne, plus je prends en considération la montagne qui est devant moi, moins ma foi à la possibilité de donner raison au Fils de Dieu qui nous rappelle que nous devons placer notre confiance en lui..., LUI À QUI TOUT POUVOIR A ÉTÉ DONNÉ DANS LE CIEL ET SUR LA TERRE (Matthieu 28: 18).
Venez à moi (dit Jésus), vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Matthieu 11: 28
Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. (V. Darby)
«Venez
à moi...»
Cette
invitation, dont nous parlions déjà la semaine dernière,
n'est-elle pas encore une invitation à nous décharger de tout ce
qui nous oppresse, de tout ce qui nous cause du souci et à le faire
avec d'autant plus de facilité que nous avons donné notre vie à
Christ qui a promis d'être AVEC nous tous les jours
jusqu'à
la fin du monde (Matthieu 28: 20)?
Combien de fois n'avons-nous pas cherché, par nous-mêmes, des solutions humaines plutôt que de venir à Jésus-Christ en toute simplicité en oubliant que Dieu est un secours qui ne manque JAMAIS dans la détresse (Psaume 46: 1)?
Combien de fois les avons-nous cherchées — ces solutions humaines — AVANT d'exposer notre requête au Seigneur?
Combien de fois les avons-nous cherchées APRÈS lui avoir parlé de nos soucis; après... parce que, le temps passant, NOUS AVONS PERDU PATIENCE et que notre foi s'est usée pour n'avoir point été entretenue?
C'est
ainsi que nous en arrivons à minimiser la puissance de la Parole de
Dieu et son action bénéfique dans nos vies.
Nous
le faisons lorsque nous nous appuyons de moins en moins fort sur LUI.
En
le prenant de moins en moins pour un appui, nous anéantissons ainsi
certaines des promesses de Dieu à notre égard aussi longtemps que
notre foi n'aura pas été réanimée, «réinitialisée»,
réalignées sur la Parole de Dieu. Alors, ne tardons pas..., ne
tardez pas (Psaume 105: 4):
Ayez recours à l’Éternel et à son appui,
CHERCHEZ CONTINUELLEMENT SA FACE!
«Venez
à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés...»
Cet
appel n'est pas à négliger; il nous est particulièrement destiné
étant donné qu'en tant que témoins de Jésus-Christ NOUS AURONS À
SOUFFRIR À CAUSE DE NOTRE FOI.
Souffrir
à cause des hommes qui n'ont pas la crainte de Dieu, mais aussi
souffrir à cause de certaines situations — permises par Dieu —
et que Satan saura employer pour tenter de nous faire perdre pied
afin que nous abandonnions le Seigneur ou que nous abandonnions, plus
ou moins secrètement, ce qui faisait la force de notre vie chrétienne:
la FOI!
Cette
foi qui – dans le passé – nous avait empêchés de sombrer, de
faire naufrage lors des nombreuses tempêtes dont l'intensité nous
avait fait peur autant que celles dans lesquelles nous pourrions nous
démener en ce moment.
Autrefois...
nous avions eu la foi alors que nous étions DANS la tempête!
Autrefois,
nous avions GARDÉ la foi DANS la tempête!
Autrefois,
nous avons été délivrés de toutes nos frayeurs, car Jésus était
avec nous DANS notre barque et conduisait nos vies... malgré les
tempêtes! Sommes-nous encore avec lui? Peut-il être avec nous?
Qu'en
est-il aujourd'hui?
Il
est juste de se poser la question, car il y a des épreuves qui nous
paraissent interminables; il y a des problèmes qui font cycliquement
leur réapparition!
5
ans, 10 ans, 20 ans, 40 ans dans le désert à tourner en rond,
peut-être!
Dans
ce désert qui correspond parfois à un problème particulier qui
revient après des périodes d'accalmie, et qui, à force de
réapparaître, arrive à en démoraliser plusieurs au point QU'ILS
FINISSENT PAR SE POSER UNE QUESTION AU LIEU D'Y RÉPONDRE PAR
L'AFFIRMATIVE:
Je lève mes yeux vers les montagnes... D’où me viendra le secours? Psaume 121: 1 (v. second) – Interrogation!
J’élève mes yeux vers les montagnes d’où VIENT mon secours... (V. Darby, Bible annotée)
– Il est en marche, je ne me pose pas la question, j'attends qu'il arrive!
Interrogation ou affirmation?
Est-ce que je me pose la question de savoir d'où peut me venir le secours
est-ce que je sais d'où va me venir le secours?
L'erreur
ne serait-elle pas de se poser la question et de la laisser sans
réponse?
L'erreur
ne serait-elle pas de ne plus espérer en Dieu et de FAIRE LE DEUIL
DE LA DÉLIVRANCE alors que le Fils de Dieu nous invite à venir à
lui pour que l'on se décharge sur lui de ce problème insurmontable,
de celui que j'appelle un «super-Goliath»?
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable; et (ensuite) DÉCHARGEZ-VOUS SUR LUI DE TOUS VOS SOUCIS, car lui-même prend soin de vous. 1 Pierre 5: 6-7
En ne me déchargeant pas sur le Seigneur de mes soucis, je ne fais qu'entretenir mon malheur. Je le fais tant et si bien que je finirai par sombrer dans la dépression si je ne me ressaisissais pas:
Quand
je pense à ma détresse et à ma misère, À
l’absinthe
et
au poison;
Quand
mon âme s’en souvient, Elle est abattue au dedans
de moi...
Lamentations de Jérémie 3: 19-20
Oh! si je n’étais pas sûr de voir la bonté de l’Éternel sur la terre des vivants!... Psaume 27: 13
VOICI
CE QUE JE
VEUX
REPASSER EN MON COEUR, Ce qui me donnera de l’espérance.
Les
bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées,
Ses compassions ne sont pas à leur terme;
Elles
se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!
L’Éternel
est mon partage, dit mon âme; C’est pourquoi JE
VEUX ESPÉRER EN LUI.
Lamentations
de Jérémie 3: 21-24
Oh! si je n'étais pas sûr d'espérer encore une fois en lui...! Cette fois où l'épreuve de la foi semble être à son paroxysme?
Si je ne voulais plus repasser dans mon coeur les bienfaits qu'il m'accorda dans le passé (bienfaits spirituels, matériels et physiques)...,
... si je voulais oublier le Dieu de ma délivrance, alors très certainement mon manque de foi me ferait entrer dans l'éternité avec douleur tout comme le disait Jacob en songeant à la perte éventuelle de Benjamin son dernier né (Genèse 44: 29).
Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi?
ESPÈRE EN DIEU, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. Psaume 42: 5
Toutes
ces paroles d'espérance destinées à nous remonter le moral
pourraient bien être INUTILES si nous oublions le principal!
Si
nous oublions un de ces versets que nous avons l'habitude
d'attribuer aux autres alors que tout le monde, sans
distinction,
a besoin d'y prêter une grande attention..., surtout s'il passe par
des temps difficiles!
Des
temps d'épreuves où aucune main secourable ne vient
vous
aider, où aucune bouche ne vient vous exhorter, où aucun
coeur ne s'associe au vôtre pour crier à Dieu.
Quoi qu'il en soit, même dans la solitude la plus grande, même dans le brouillard le plus épais, ce brouillard où l'on ne voit plus la main du Seigneur, il reste quand même le son de sa voix pour nous conduire et nous rappeler l'essentiel:
Cherchez PREMIÈREMENT le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6: 33
Sans vouloir nous attarder uniquement sur le vêtement ou la nourriture, le Seigneur Jésus nous parle de nos inquiétudes en général:
Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Matthieu 6: 27
Un écho de l'Ancien Testament nous rappelle que notre Père céleste n'abandonne jamais ceux qui se confient en lui, ceux qui sont entrés dans le chemin étroit et qui font partie de SES enfants bien-aimés pour lesquels il use de patience afin qu'aucun ne périsse, qu'aucun ne se perde (2 Pierre 3: 9).
Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. Ésaïe 41: 10
Nos
inquiétudes sont légitimes, car nous ne voyons pas loin et nous ne
savons pas ce que l'avenir nous réserve, cet avenir terrestre qui,
nous le savons par les Écritures, est loin d'être un avenir
radieux!
Toutefois,
nous avons un Père qui désire ardemment prendre soin de ses
enfants, même de ceux qui sont rebelles de temps à autre, même de
ceux qui sont indisciplinés; mais, POUR QUE SES SOINS SOIENT
EFFICACES, il demande notre entière collaboration!
Il demande que nous nous intéressions vivement au Royaume des Cieux, ce Royaume qu'il promet à ceux et celles qui auront marché en vainqueurs jusqu'au bout de leur pèlerinage terrestre.
En effet, si le Royaume des Cieux n'a pas plus d'intérêts mesurables que ceux que j'ai pour le royaume de ce monde ou, plus simplement, pour ce monde que je me suis fabriqué autour de ma petite vie...
... si je ne m'investis pas pour lui pour démontrer ma reconnaissance d'avoir été sauvé de la perdition...
...
alors, il est à craindre que Jésus ne soit pas à la bonne place
dans ma vie;
ma conduite prouvant, à elle seule, que ce n'est pas lui que j'aime
le plus:
«Celui qui aime... (ceci ou
cela)... plus que moi N'EST
PAS DIGNE DE MOI»
nous dit le Fils de Dieu (Matthieu 10: 37).
N'étant
pas dignes de lui, nous ne pouvons guère nous attendre à être
secourus dans nos besoins.
Si
donc nous voulons arriver à bon port et de la meilleure façon,
il nous est expressément demandé de:
Chercher
PREMIÈREMENT le Royaume et la justice de Dieu...
...
afin QU'ENSUITE nous soyons en mesure de bénéficier
de tout
ce dont nous avons besoin.
Pour mieux comprendre le sens de ce mot «premièrement», voici quelques synonymes: «d'abord», «au préalable», «AVANT TOUTE CHOSE»!
Cette
priorité ne nous est pas inconnue, elle se rencontre un peu partout
dans la Bible, y compris pour la vie pratique.
Souvenez-vous
de cette veuve que le prophète Élie alla trouver – sur l'ordre de
l'Éternel — afin qu'elle pourvoie à ses besoins. Une veuve que le
Seigneur voulait utiliser pour glorifier son nom quoiqu'elle ne
possédât plus qu'un peu d'huile et de farine afin de se faire un
dernier petit gâteau, pour elle-même et son fils, avant de mourir de
faim.
Ceux qui connaissent ce passage de l'Écriture auront remarqué que le même Éternel avait donné des ordres à la veuve: «j’ai ordonné à une femme veuve de te nourrir», dira-t-il à son serviteur (1 Rois 17: 9).
Pour que la volonté de Dieu s'accomplisse, indépendamment des circonstances dramatiques (le veuvage et la famine), il a fallu que cette veuve marche par la foi et qu'elle s'occupe d'abord du Royaume de Dieu (en nourrissant le prophète) avant de recevoir pour elle-même et sa maison ce dont elle avait besoin: «prépare-moi D’ABORD, dit Élie, un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.» (1 Rois 17: 13).
Si
la veuve de Sarepta avait agi différemment, la bénédiction de
l'Éternel qui enrichit (Proverbes 10: 22), n'aurait pas pu se
manifester et elle n'aurait pas été secourue dans ses besoins.
Apprenons,
pour nous-mêmes, qu'il y a toujours des priorités à ne pas
négliger dès l'instant où il est question du Royaume de Dieu; que
ce soit dans l'emploi de notre temps ou dans nos dîmes.
Le
respect et la crainte dus à l'égard du Seigneur feront qu'il sera
le premier servi et qu'il le sera d'autant plus vite que nous
l'aimerons et que nous l'aimerons en obéissant à SA parole!
L'OBÉISSANCE EST LE SEUL SIGNE VISIBLE qui touche le coeur de notre Père céleste. Ne l'oublions pas!
Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. ET VOUS VERREZ SI JE N’OUVRE PAS POUR VOUS LES ÉCLUSES DES CIEUX, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Malachie 3: 10
Je pense que nous n'avons pas besoin de nous étendre davantage concernant le mot «premièrement» si ce n'est pour dire que si nous désirons être bénis, nous devons respecter — en toute chose — l'ordre établi par le Seigneur, le Roi des rois, par celui devant qui nous passerons en jugement!
Cherchez
PREMIÈREMENT le royaume des cieux et sa justice pour
qu'ensuite
tout ce dont nous avons besoin, nourriture, vêtements,
logement,
travail, guérison, délivrance, etc., nous soit donné
par
dessus!
PAR-DESSUS
LE ROYAUME DES CIEUX ET SA JUSTICE dont nous pouvons déjà en goûter
les fruits ici-bas.
En
ne plaçant pas les priorités dans le bon ordre, il est certain que
nous prenons le risque de ne plus avancer dans le chemin étroit et
de ne plus voir nos prières être exaucées malgré leur légitimité!
Sans
réponse à nos prières, il est probable que l'ennemi de nos âmes
saura utiliser cette déficience pour nous inciter à nous tourner
vers les hommes afin qu'ils répondent à nos souhaits.
En
prenant appui sur la chair (Jérémie 17: 5), nous mettrons en oubli
que Dieu avait pourtant de la bonté en réserve pour nous comme nous
le soulignions la dernière fois. Une grande bonté pour ceux
et
celles qui le craignent, et qui le craignent
suffisamment au
point de lui montrer leur amour au travers de leur obéissance!
Ce «premièrement» dont nous venons de parler a été utilisé pour définir une action qui a besoin d'être analysée: CHERCHER!
Là encore, nous sommes devant un mot qui ne nous est pas étranger, mais dont l'application laisse à désirer sauf lorsqu'il est question de chercher son porte-monnaie quand il a été perdu ou d'aller chercher un paquet à la poste.
Sans
doute venez-vous de remarquer que ce mot «chercher»
défini
UN COMPORTEMENT DIFFÉRENT selon l'une ou l'autre des situations qui
viennent d'être présentées!
On
ne cherche pas de la même façon un porte-monnaie
perdu qu'un
paquet qui nous attend à la poste! Des comportements qui différeront
aussi de celui de chercher une idée pour résoudre
un
problème.
Quant au fait de chercher le Royaume des cieux, c'est encore une autre affaire puisqu'il faut comprendre que «le Royaume des Cieux est semblable à un trésor caché» (Matthieu 13: 44), pas un trésor perdu!
Avant d'approfondir ce que pourrait bien dire «chercher le Royaume des Cieux et sa justice» (ce que nous ferons la semaine prochaine), il faut d'abord prendre en considération l'état de notre coeur.
Puis-je dire que je cherche le Royaume des Cieux SI JE N'AI PAS LE DÉSIR DE FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU?
Il est à craindre que beaucoup prient le Seigneur pour obtenir quelque chose de sa part — quelque chose de légitime comme nous en parlions tout à l'heure: la nourriture, le vêtement, le logement, le travail, la guérison, la délivrance, etc. — qu'ils le prient et que, d'un autre côté, ILS NÉGLIGENT VOLONTAIREMENT de mettre en pratique un des commandements du Seigneur.
Une
conduite qui se résume par le fait qu'ils font passer ainsi leur
volonté avant la sienne!
Sans
doute avez-vous déjà entendu cette réflexion «j'ai déjà prié
plusieurs fois concernant tel ou tel sujet, mais je n'ai toujours pas
de réponse.»
Connaissant
un peu la vie de certaines personnes qui se sont déjà exprimées
ainsi, il est à peu près certain que ce sont leurs désobéissances
qui ont empêché la main de Dieu d'agir en leur faveur. Et qu'elles
retiendront sa main aussi longtemps qu'elles ne voudront pas se
soumettre.
Le refus d'obéir sciemment à la Parole Dieu — alors que nous aurions été interpellés plusieurs fois — démontrerait que nous ne sommes pas dans la bonne position qui nous permettrait de «chercher premièrement le Royaume de Dieu et sa justice».
Le mot de «justice», à lui seul, devrait nous interpeller et nous faire comprendre que les silences de Dieu ne sont que «justice» et QU'ILS RÉPONDENT À NOS SILENCES DEVANT SES APPELS À METTRE EN PRATIQUE SA PAROLE!
Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs; mais, si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jean 9: 31
Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que:
1) nous gardons ses commandements
2) et que nous faisons ce qui lui est agréable. 1 Jean 3: 22
Une fois encore nous ne pouvons pas nier qu'il y a un ordre à respecter pour que nos prières soient exaucées, tout comme il y a un seul chemin pour aller au Ciel!
Pour terminer, je voudrais vous poser encore deux questions:
Qu'est-ce qui a le plus d'importance dans votre vie aujourd'hui?
QUEL EST VOTRE «PREMIÈREMENT»?
***
Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. Luc 10: 42
Ma part, ô Éternel! je le dis, C’est de garder tes paroles. Psaume 119: 57
L’Éternel
est mon partage,
dit mon âme; C’est pourquoi je veux espérer en lui.
L’ÉTERNEL
A DE LA BONTÉ POUR QUI ESPÈRE EN LUI,
Pour
l’âme qui le cherche.
Lamentations de Jérémie 3: 24-25
J-M Ravé 29 septembre 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.