Ils
s’écrièrent : La mort est
dans le pot, homme
de Dieu !
II Rois 4 : 40
Souvenez-vous..., c'était la famine..., et
un homme de Dieu, Élisée, commanda
à l'un de ses serviteurs de préparer
un potage pour une centaine de personnes.
Vu les circonstances, il n'est pas improbable que
le potage en question allait être bien clair.
Est-ce pour cette raison qu'un autre serviteur -
de sa propre initiative - alla dans les
champs pour ramasser des herbes et ainsi
améliorer l'ordinaire ? C'est fort
possible !
Cependant, les bonnes intentions de cet homme et
son dévouement n'ont contribué
qu'à amener la mort dans le pot ; il
avait ramassé des légumes inconnus et
les avait préparés et jetés
dans la marmite sans demander l'avis de qui que ce
soit.
C'est ainsi que la mort entra dans le pot par le
biais de coloquintes qui ressemblaient à des
légumes comestibles, mais qui, en
réalité, n'avaient que l'apparence
des bonnes choses.
Nos bonnes intentions, nos coups de coeur...,
prenons le temps de les analyser afin de savoir
s'ils viennent bien de Dieu, cela nous
évitera certainement des
désagréments ou des déceptions
pour les cas où ces bons sentiments seraient
dictés par la chair et non par l'Esprit.
Quoique la mort soit dans le pot, personne n'est
mort empoisonné !
Ceci est dû au fait que les désirs
de la chair - la faim - n'ont pas pris
autorité sur la sagesse. Une sagesse
qui, au travers du goût, a fait comprendre
que le potage était empoisonné.
Il n'est pas impossible que vous ayez connu ce
genre de mésaventure, soit au cours d'un
repas entre collègues de travail, ou
même lors d'une rencontre familiale. Mais...,
quelle a été votre
attitude ?
Avez-vous continué à manger et
à boire ce qui était
« empoisonné » ?
Ou bien, sans prêter une grande attention
à ce goût bizarre, vous partagiez
gaiement avec vos voisins les propos de table qui
étaient mis à disposition par un
maître de maison peu regardant quant à
la qualité ?
Bien sûr, je ne parle pas de la nourriture
qui entre dans le ventre
(Marc 7 : 19), vous l'avez
certainement compris. Il est rare que, dans notre
société, on nous présente des
plats empoisonnés.
Si par malheur, cela devait arriver
accidentellement, le fait d'avoir rendu grâce
au Seigneur pour le pain quotidien sanctifiera la
nourriture absorbée par l'enfant de Dieu. Ce
n'est pas moi qui le dis, mais le Seigneur
Jésus lui-même, c'est même une
de ses dernières paroles avant son
enlèvement.
Voici les miracles qui
accompagneront ceux qui auront cru : ...
s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne
leur fera point de mal... Marc 16 : 18
Donc, nous ne parlerons pas de nourriture
terrestre, mais de nourriture pour
l'âme !
Cette âme qui pourrait être
indisposée par certains sujets de
conversation lorsqu'elle sait faire la
différence entre ce qui est sain (saint) et
ce qui ne l'est pas.
Cette âme qui sait se tenir à
l'écart des conversations qui n'ont rien
à voir avec celles que doivent avoir les
enfants de Dieu qui marchent dans la crainte et
l'amour du Seigneur.
Cette âme qui sait qu'au jour du
jugement « les
hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils
auront
proférée »
(Matthieu 12 : 36).
Bien plus souvent que nous pouvons l'imaginer,
« la mort est dans
le pot »... et nous la consommons
sans y prêter une grande attention !
Cette mort qui souille l'homme et son entourage
par le biais de la bouche :
... ce qui SORT DE LA BOUCHE vient du COEUR, et
c’est ce qui souille
l’homme.
Car c’est du coeur
que viennent
les mauvaises
pensées...
Matthieu 15 : 18
Le tout est de savoir ce que contient, non
seulement le coeur de nos vis-à-vis, mais
aussi ce que contient NOTRE coeur !
Si c'est un coeur
régénéré, il n'en
sortira que de bonnes choses qui contribueront
à la gloire de Dieu, à moins
que...
... à moins que ce coeur ait fait marche
arrière en retournant à ce qu'il
avait vomi
(2 Pierre 2 : 22).
Une fois de plus, je vais saisir l'occasion pour
vous rappeler quelques-unes des paroles de notre
Seigneur au sujet du contenu de notre coeur que
laisse échapper la bouche.
Je tiens à les répéter parce
que ce qui sort de notre bouche est comme un
baromètre ou un thermomètre qui
indique l'état général de
notre coeur.
... c’est de
l’abondance du coeur que la bouche
parle.
Matthieu 12 : 34
J'ajouterai encore les paroles de Jacques qui ont
autant de valeur que celles du Seigneur, puisque
c'est le Saint-Esprit qui les a conduits à
nous parler comme ils l'ont fait.
Si quelqu’un croit
être religieux, sans tenir sa langue en
bride, mais en
trompant son coeur, la religion de cet homme est
vaine. Jacques 1 : 26
Á l'opposé des personnes qui parlent
de tout et de rien, nous pouvons aussi
présenter une autre catégorie de
personnes, qui, loin de parler à tort et
à travers, ne disent rien comme cela arrive
autour de certaines tables familiales où
l'on a l'impression de prendre un repas dans un
cimetière.
Là encore, quand on n'a rien à dire
concernant un « si grand
salut »
(Hébreux 2 : 3) ce
silence pourrait être compris comme un signe
qui montre que « la
mort est dans le pot ».
Comme vous le constatez, la mort est bien plus
souvent dans le pot qu'on peut le croire !
Qui sait, si par notre conduite, nous ne
contribuons pas à son développement
dans nos foyers, dans notre parenté, si nous
n'entretenons pas sa présence par ce qui
sort (ou ne sort pas) de notre bouche et qui
n'apportera jamais la Vie ?
La mort et la vie sont au
pouvoir de la langue... Proverbes 18 : 21
Nous avons tous une langue, n'est-ce pas ?
Alors..., nous avons tous le pouvoir de semer la
vie ou la mort ! Il n'y a pas
d'entre-deux !
Nous avons tous une langue..., comment
l'utilisons-nous ? (La bouche parle de
l'abondance du coeur !)
Pensons aux membres de notre famille avec lesquels
nous ne sommes pas avares de paroles, ces personnes
qui sont toujours en route vers la perdition
éternelle.
Ces membres de la famille avec lesquels nous avons
pris plaisir Á PARTAGER LES JOIES DU MONDE,
mais avec lesquels nous n'osons pas
présenter le salut en Jésus-Christ
afin de leur donner l'occasion de partager
sainement et ÉTERNELLEMENT les joies du
ciel !
Avouer qu'un tel comportement ne sert pas la gloire
de Dieu ; c'est même à se
demander si nous connaissons la joie du salut
qui nous a été accordé
étant donné la peine que certains ont
à parler de leur Seigneur.
Peut-être allez-vous faire la triste
constatation que, jusqu'à présent,
c'est plutôt la mort que vous avez servie
comme plat de résistance à votre
entourage étant donné le peu
d'entrain que vous avez à témoigner
de Jésus-Christ ou à vous exhorter
les uns les autres !
Si nous sommes dans cette situation... (je
m'associe toujours à vous), c'est le temps
de réagir et d'agir comme le fit
Élisée.
Notre indifférence, si elle se maintient, ne
fera que confirmer que la mort est
déjà dans le pot et qu'elle agit
malgré qu'elle soit mélangée
avec tout ce que nous avons entendu
précédemment sur le Royaume de Dieu
et tout ce qui le concerne :
« Un
peu de levain fait
lever toute la pâte »
(Galates 5: 9).
Quoiqu'il y ait eu du bon au départ, le
mauvais qui y a été ajouté a
pollué tout le contenu. Seul un miracle,
seule l'intervention du Seigneur peut changer la
mort en VIE ! Voilà pour quelle raison
lorsque la mort a été
découverte dans le pot RIEN N'A
ÉTÉ JETÉ !
AINSI, TU PEUX TOUJOURS ÊTRE
UTILISABLE ; tu peux l'être d'autant
plus qu'un jour tu es devenu un enfant de Dieu qui
est toujours chéri par le Père. Lui
qui use de patience afin que ses enfants
bien-aimés ne périssent point, mais
qu'ils se repentent de leurs péchés
et de leurs manquements
(2 Pierre 3 : 9).
Nous étions morts à cause de nos
offenses et de nos péchés
(Éphésiens 2 :
1) ; quoique morts, nous n'avons pas
été rejetés, car
« Dieu a tant
aimé le monde qu’il a donné son
Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle »
(Jean 3 : 16).
Nous n'avons pas été
rejetés !
Vous rendez-vous compte de l'amour de
Dieu ?
Cet amour si grand qu'aujourd'hui encore il nous
tend la main pour nous sortir du bourbier de
l'indifférence ; qu'aujourd'hui
encore il fait sonner de la trompette - par le
biais de ses serviteurs - pour nous
réveiller !
Il fait tout cela pour nous aider afin que nous
arrivions vers l'autre bord sans crainte pour notre
éternité.
Nous n'avons pas été rejetés
et nous..., nous oserions
« rejeter », mettre à
l'écart ceux de notre famille et ceux que le
Seigneur place sur notre route ?
Nous oserions les rejeter en ne leur
présentant pas le pain de vie, la manne
céleste !
Nous refuserions de leur présenter le
Seigneur Jésus qui s'est donné pour
que TOUS les hommes soient sauvés...,
tous..., MÊME CEUX DE NOTRE
FAMILLE !
Si nous avons mal agi jusqu'à présent
prenons désormais la décision de ne
plus jamais écarter quiconque de ce
merveilleux salut qui nous a été
offert par grâce ! Ne rejetons pas la
pensée de devenir un instrument entre les
mains du Seigneur pour le bien de notre
entourage.
Élisée n'a pas fait jeter le potage
empoisonné, bien au contraire :
Il a demandé qu'on lui apporte de la
farine ! Pourquoi ? Pour faire un nouveau
potage, une soupe à la farine ?
Non... ! C'était pour la jeter dans le
potage empoisonné !
Élisée
dit : Prenez de la farine. Il en jeta dans le
pot...2 Rois 4 : 41
Humainement parlant n'était-ce pas peine
perdue de mettre quelque chose de bon dans ce qui
est mauvais ?
Ne valait-il pas mieux refaire un autre potage
plutôt que de prendre le risque de
« gâcher » de la bonne
farine qui n'a aucun pouvoir de
désintoxication ?
N'est-ce pas du temps perdu d'annoncer
l'Évangile à des personnes qui ne se
sont jamais souciées de Dieu et qui,
peut-être, n'ont profité des
fêtes religieuses que pour remplir le
tiroir-caisse ?
Eh bien non !
L'Église de Jésus-Christ est
là pour montrer qu'il valait la peine que le
Fils de Dieu vienne dans ce monde pour apporter la
VIE ÉTERNELLE à tous les
descendants d'Adam ! Il fut brisé,
anéanti..., pour toi, pour moi ! Est-ce
que ça n'en valait pas la peine ?
Il était blessé
pour nos péchés, Brisé pour
nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne
la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses
meurtrissures que nous sommes guéris.
Esaïe 53 : 5
« Si le grain de blé meurt..., il
porte beaucoup de fruits »
(Jean 12 : 24).
Désirons-nous mourir à
nous-mêmes pour porter beaucoup de
fruits ?
ATTENTION... ! Mourir ce sera faire la
volonté de Dieu avant la nôtre, et
la faire comme il le demande et non à notre
façon !
Peine perdue si nous n'avons pas la foi, c'est
évident !
Peine perdue de mettre de la farine dans le pot
alors que la mort y est déjà
installée, pourrions-nous penser ?
Peine perdue..., c'est vite dit..., en tout cas au
temps d'Élisée...
Á l'ordre d'Élisée
(serviteur de l'Éternel), ils ont pris leur
récipient (sans discuter) afin de recevoir
de ce potage « maudit ».
Un potage « maudit » qui a
été béni et qui leur a permis
d'être rassasiés jusqu'au moment
où une bénédiction plus
grande encore leur montrera que Dieu est
véritablement au milieu d'eux et qu'il est
attentif à leurs besoins.
Mais ne brûlons pas les étapes et
revenons dans notre 21e siècle, car c'est
dans celui-ci que nous devons mettre de la farine
dans les pots qui contiennent la mort.
Pour ce faire, il faut d'abord savoir quelle
place Jésus a dans notre coeur !
Si nous oublions la mission qu'il nous a
donnée, celle de faire des disciples, celle
de lui amener des âmes, c'est bien parce
qu'il n'a pas toute la place qu'il demande.
De ce fait, il sera bien difficile de dire et de
prouver que les choses anciennes sont
passées si les choses nouvelles - celles qui
touchent le Royaume de Dieu - ne font que nous
effleurer.
Autrefois nous ne nous faisions pas de soucis pour
le salut de nos proches..., cela faisait partie des
choses anciennes. Aujourd'hui qu'en est-il puisque
les choses anciennes ont disparu ?
SI quelqu’un est EN Christ, il est une nouvelle
créature. Les choses anciennes sont passées ; voici,
toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5 : 17
Il est compréhensible que si les choses de
Dieu n'ont de l'intérêt pour moi
qu'à certaines occasions, il sera peu
probable que j'ai à coeur que ma
parenté passe des ténèbres
à la Lumière.
Intellectuellement, j'approuverai ce
changement, c'est évident, mais de
coeur je ne ferai rien, et je ne chercherai pas
à faire quoi que ce soit étant
donné que pour ma propre vie, je n'ai
guère le désir de marcher de
progrès en progrès.
Ainsi la mort pourrait agir aussi bien dans les
vies stériles pour le Seigneur,
(stériles parce qu'elles ne portent pas de
fruit), que dans la vie des membres de nos familles
qui ne connaissent pas Dieu.
Nous avons vu que cette farine -
particulièrement précieuse en temps
de famine - a été jetée dans
une marmite qui contenait la mort.
Quel prix sommes-nous prêts à payer
pour que la mort n'ait plus d'effet pour ceux de
notre sang ?
Qu'avons-nous de précieux à leur
offrir ?
Quel prix sommes-nous prêts à payer
pour que nous-mêmes nous retrouvions le vrai
goût de la VIE, cette vie AVEC Dieu,
cette VIE POUR Dieu et rien que pour
LUI ?
La mort nous environne de tous
côtés ; je parle de la mort
spirituelle, cette mort qui se révèle
même au milieu des enfants de Dieu.
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est encore le
Seigneur Jésus ! Le Seigneur
Jésus dans la gloire qui demande à
Jean d'écrire aux Églises afin de les
avertir de leur état et de ce qui va arriver
dans la suite des temps.
Je connais tes oeuvres
(dit Jésus). Je
sais que TU PASSES POUR ÊTRE VIVANT,
et tu es
mort.
Apocalypse 3 : 1
La mort est dans le pot ;
La mort est dans le monde ;
La mort est dans nos familles ;
La mort est dans l'Église...
... et si la mort est dans l'Église c'est
peut-être parce que nous sommes... parce que
vous êtes morts !
Non pas morts à vous-mêmes, mais morts
ou moribonds quant aux choses de Dieu qui ne
vous intéressent
qu’occasionnellement !
La mort est dans le pot, c'est une
réalité !
Cependant, plusieurs refusent qu'on y jette de
la farine !
Plusieurs refusent que le Seigneur coupe,
émonde ce qui les empêche de vivre la
vie de Christ.
Plusieurs pensent que ça va aller comme
ça, qu'il n'y a pas besoin de prendre
à la lettre les enseignements bibliques
qu'ils reçoivent semaine après
semaine !
La mort est dans le pot, mais on se rassure
quand même en pensant qu'il ne faut pas
exagérer. S'il existe bien un petit
goût d'amertume dans les relations
fraternelles..., si la Parole de Dieu ne fait plus
vibrer les coeurs comme autrefois, on se rassure
au travers de « pratiques
religieuses » stériles qui
n'apportent rien, ni à l'âme, ni au
corps de Christ !
« TU PASSES POUR
ÊTRE VIVANT, et tu es
mort » ; tu es mort
parce que, comme les morts, tu n'as plus faim, tu
n'as plus soif et que tu ne te rends pas compte de
l'heure qu'il est ! Tu es mort ou tu
dors !
« TU PASSES POUR
ÊTRE VIVANT, et tu es
mort » est-il dit
à l'Église de Sardes.
En lisant le texte avec attention, on relève
deux choses :
1) Il n'est même pas question de faire
revenir à la vie ceux qui sont morts.
2 ) Il est question d'affermir ceux qui sont
près de mourir afin qu'ils ne meurent
pas !
Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes
pour être vivant, et tu es mort.
Sois vigilant, et affermis LE RESTE qui est
près de mourir ;car je n’ai pas trouvé
tes oeuvres parfaites devant mon Dieu. Apocalypse 3 : 1-2
Sans doute allez-vous me dire que nous
sommes dans l'Église de Laodicée,
cette Église de la fin des temps et, qu'en
conséquence, ce qui concernait
l'Église de Sardes n'est pas
approprié à la dernière
Église !
Et pourquoi ne serions-nous pas
concernés ?
N'y a-t-il pas encore des morts spirituels dans
l'Église de Jésus-Christ ?
N'y a-t-il pas des frères et soeurs dans la
foi qui sont près de mourir et qui
mourront très certainement si nous ne les
exhortons pas, si nous ne tentons pas de ranimer
leur zèle pour le Seigneur ?
Soyons réalistes ! Beaucoup ont
besoin que l'on jette de la farine dans leur
vie... !
Ils n'arrivent plus à se nourrir de la
bonne Parole de Dieu... ; certes, ils la
lisent encore, mais elle n'a plus aucun effet
sur eux..., ils ne changent pas.
Pourquoi ?
N'est-ce pas parce que la mort, telle la
gangrène, aurait commencé son oeuvre
de destruction et qu'à cause de son travail,
certaines parties de leur coeur seraient
devenues insensibles ?
Lorsque je regarde le chemin parcouru - le mien -
je réalise qu'il fut une période
de ma vie où « la mort
était dans le pot ».
Si rien n'avait été fait, si personne
n'avait « jetée de la
farine », si personne ne m'avait
exhorté pour que je reprenne goût
à la vie avec Dieu..., aujourd'hui,
je ne me préoccuperais pas de vos âmes,
pas plus que de la mienne. La mort était
dans le pot et j'aurais continué à
vivre comme si de rien n'était !
Pour ma part, je suis émerveillé de
voir ce que Dieu peut faire d'une vie où la
mort spirituelle semblait avoir repris ses droits,
émerveillé de voir ce que la
ténacité d'un frère en
Christ a pu faire pour que je me nourrisse
convenablement des bonnes choses que le Seigneur
donne en abondance à ceux qui veulent
venir ou REVENIR à lui
de tout leur coeur !
- La mort était dans le pot.
- Élisée eut la foi pour
obéir à l'Éternel et jeter
cette farine dans la marmite tout en sachant que la
farine, en elle-même, n'avait aucun pouvoir
purificateur.
- Le serviteur ne discuta pas l'ordre
d'Élisée lorsqu'il fallut servir la
soupe de coloquintes additionnée de
farine.
- Tout le monde fit le pas de foi de manger
le potage.
- Tout le monde eut confiance en Dieu et
leur confiance fut récompensée par
l'arrivée d'une abondante nourriture.
(Avertissement : ne faites pas
l'expérience décrite dans le passage
que nous étudions ! Les coloquintes ne sont
toujours pas comestibles, la farine n'a toujours
aucun pouvoir de désintoxication, et il est
peu probable que vous ayez la personnalité
et le ministère d'Élisée.)
Si la mort n'est pas dans le pot..., ce dont
je ne pourrais pas jurer en ce qui concerne notre
rassemblement ou le coeur de certains... je
dirais que c'est au moins l'ombre de la mort
qui les a déjà refroidis.
L'ombre de la mort qui les empêche de
bénéficier du soleil de Justice.
L'ombre de la mort qu'ils ont laissée venir
sur leur vie pour n'avoir point aimé (plus
que tout) la Lumière, plus que tout celui
qui nous invite à l'aimer en
priorité et à prendre - CHAQUE
JOUR - notre croix.
Je ne condamne personne puisqu'en regardant en
arrière je suis obligé de
reconnaître qu'il fut une période
où la mort spirituelle aurait pu
m'anéantir à tout jamais si ce
frère n'avait pas tout entrepris pour que je
revive et que je revive pour servir !
Alors..., ne désespérons pas...,
ressaisissons-nous, réveillons-nous,
réveillons ceux qui dorment et ensuite...
VEILLONS !
Veillons aussi sur notre langue..., les membres de
la VÉRITABLE ÉGLISE DE
JÉSUS-CHRIST savent se conduire et diriger
de mieux en mieux leur langue. Selon les discours
que nous allons tenir, nous aurons des oreilles
attentives, des oreilles qui n'appartiennent pas
toutes au même monde :
Eux, ils sont du
monde, c'est
pourquoi ils
parlent le langage du monde, et le monde les
écoute.
Nous, nous sommes de Dieu : celui qui connaît Dieu nous
écoute ; celui qui n'est point de Dieu ne
nous écoute point ; à cela nous
connaissons l'esprit de la vérité et
l'esprit de l'erreur. 1 Jean 4 : 5-6
Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
J-M Ravé le 15 octobre 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds – Suisse
C16102011