D'une parabole à l'autre nous continuons
notre étude pour tenter de réapprendre la crainte de
Dieu.
Il est de
notoriété publique, tant dans le
monde qui regarde vivre les chrétiens, que
dans l'Église de Jésus-Christ - celle
de Laodicée - que cette crainte est quasi
inexistante aujourd'hui ! En effet :
Comment pouvons-nous dire que nous avons la
crainte de Dieu si nous ne cherchons pas à
marcher dans l'obéissance en mettant en
pratique les enseignements du Seigneur ?
La crainte de
l’Éternel est le COMMENCEMENT de la science ;
Les insensés
méprisent la sagesse ET
l’instruction. Proverbes 1 : 7
Crains Dieu et observe ses commandements.
C’est
là ce que DOIT faire tout homme. Ecclésiaste 12: 13
(15)
La crainte de l'Éternel, quand elle est
présente dans un coeur, pousse ce dernier
à rechercher les instructions du Seigneur
afin de les mettre en pratique. C'est là
ce NOUS DEVONS FAIRE ; ce n'est pas une
option !
C'est donc ce que nous ferons si nous avons
réellement la crainte de
l'Éternel et si nous désirons
nous conduire comme des vierges sages plutôt
que comme des vierges folles.
Des vierges insensées qui accompagnent les
premières durant leur séjour
terrestre, mais qui seront séparées
d'elles pour l'éternité à
l'heure où il faudra entrer dans le Royaume
de Dieu !
Séparées en raison de leur
négligence ; elles sont seules
responsables ! Si elles avaient accepté
TOUS les enseignements qui leur avaient
été donnés, elles se seraient
conduites comme les vierges sages et, ensemble,
elles auraient passé cette porte qui
sépare deux mondes.
Je ne sais pas si vous êtes des vierges
sages ou des vierges folles.
Ce que je sais c'est que tout le monde, ici
présent, reçoit la même
instruction - vierges sages, comme vierges folles - et
que votre marche, au travers du témoignage
que vous présentez, donne déjà
une petite idée sur la façon dont
vous menez votre vie chrétienne : soit
avec sérieux, soit avec désinvolture,
avec légèreté !
Les vierges folles, nous le pressentons, n'ont pas
voulu s'instruire des choses essentielles pour
être en mesure de franchir la fameuse
porte :
- soit, elles n'ont pas voulu
s'instruire ;
- soit, elles n'ont pas voulu
obéir !
Le fait est qu'elles se sont trouvées devant
une porte fermée..., et fermée pour
toujours !
Votre conduite..., NOTRE conduite, laisse
déjà entrevoir ce que sera notre
éternité !
L’enfant laisse
déjà voir par ses actions si sa
conduite sera pure et droite. Proverbes 20 : 11
En regardant comment vous vous conduisez en tant
qu'enfants de Dieu ;
- comment vous cherchez à vous instruire des
choses de Dieu ;
- comment vous vous exhortez les uns les
autres ;
- comment vous partagez ce que vous avez
reçu de la part du Seigneur ;
- en écoutant ce qui sort de votre
bouche...
... vous rendez témoignage de ce que vous
êtes : vierges sages ou vierges
folles !
C'est vous et personne d'autre qui vous placez dans
un camp plutôt que dans un autre !
Quel effet a la Parole de Dieu sur votre
façon de vivre votre foi ?
Est-elle ce trésor, cette perle de grand
prix que l'on garde précieusement ?
Bien sûr, la Parole de Dieu est un
trésor incomparable, allez-vous
dire !
Seulement voilà, à regarder ce que
certains peuvent en faire de cette Parole, c'est
à se demander s'ils n'ont pas mis ce
trésor dans un panier
percé !
Quand on voit ce qu'il reste d'une vie autrefois
donnée à Christ, quand on constate
que la fortune (spirituelle) n'augmente pas au fil
des années, mais qu'elle disparaît,
assurément il y a un sérieux
problème à régler - dans
l'urgence - pendant que Dieu use encore de patience
(2 Pierre 3 : 9).
Quelle est donc la qualité de notre
contenant ? Panier percé ? Coeur
endurci ?
Nous l'avions déjà
souligné : notre homme
intérieur devrait se renouveler de
jour en jour
(2 Corinthiens 4 : 16) ; il
devrait s'enrichir continuellement et montrer ainsi
qu'il est « riche pour
Dieu »
(Luc 12 : 21).
Reconnaissons, une fois pour toutes, que c'est
bien la pauvreté spirituelle qui fait que
plusieurs enfants de Dieu n'ont rien à
partager.
Le Seigneur Jésus n'étant pas le
centre de leur vie, ils ne reçoivent pas
grand-chose de leur Sauveur et de ce fait n'ont
rien à offrir à leur entourage.
Et même, si un moment de foi particulier leur
a permis de connaître une vraie
bénédiction, cette
dernière ne s'attache pas à eux au
point d'avoir envie de la partager avec tout le
monde.
Ils ont été bénis, c'est vrai,
mais la saveur de la bénédiction
s'est atténuée au fil du temps au
lieu de se renforcer par le
témoignage.
« Va dans ta
maison, vers les tiens (toi le
bénéficiaire de la grâce de
Dieu), et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a
fait, et comment il a eu pitié de
toi »
(Marc 5 : 19)
Cette triste situation va nous permettre d'avoir
une meilleure compréhension des deux
paraboles que nous allons aborder maintenant :
parabole du vieil habit et des outres neuves.
Ce matin nous ferons une petite
infidélité à Matthieu en nous
tournant vers l'Évangile de Luc qui apporte
des précisions supplémentaires sur ce
vieil habit que l'on veut réparer.
Jésus leur dit aussi
une parabole : PERSONNE ne déchire d’un habit
neuf un morceau pour le mettre à un vieil
habit ; car, il déchire l’habit
neuf, et le morceau qu’il en a pris n’est
pas assorti au vieux. Luc 5 : 36
La sagesse humaine, souvent décriée,
est cette fois-ci mise en avant pour expliquer une
vérité spirituelle.
Qui, parmi nous, achèterait un costume neuf
ou en prendrait un dans son armoire afin d'en
découper un morceau pour réparer
celui qui est tout râpé à force
d'avoir été porté ?
Personne... !
Sauf dans le monde chrétien où l'on
taille allègrement dans la Parole de Dieu
pour se faire un costume à sa mesure ou pour
mettre en valeur quelques-uns de ces sentiments
chrétiens que le monde
apprécie !
Dans la réalité, il faudrait avoir
perdu son bon sens pour découper un
carré d'étoffe dans un habit neuf !
Un habit qu'il n'est pas interdit de
posséder ! Un habit qu'il nous est
recommandé d'avoir et de...
PORTER !
Un vêtement neuf ! Un vêtement qui
nous est réservé ! Et quel
vêtement ! Il suffit de lire quelques
versets pour nous rendre compte que ce n'est pas
n'importe quoi.
- Revêtons les armes de la
lumière ;
(Romains 13: 12)
- Revêtez-vous de toutes les armes de
Dieu ;
(Éphésiens 6: 11)
- Revêtez la cuirasse de la justice ;
(Éphésiens 6: 14)
- Revêtez-vous de la charité ;
(Colossiens ; 3: 14)
- Revêtez la cuirasse de la foi et de la
charité ;
(1 Thessaloniciens 5: 8)
- Revêtez-vous d’humilité.
(1 Pierre 5: 5)
Toutes ces particularités vestimentaires
se résument en seul
verset (Romains 13 : 14) :
C'est bien en étant revêtus du Seigneur Jésus - et uniquement du Seigneur Jésus - que nous marcherons de progrès en progrès jusqu'au jour où nous recevrons ces vêtements blancs dont il nous est parlé dans l'Apocalypse (3 : 5)
Cet habit neuf de la parabole, nous le
connaissons bien. Les quelques versets qui viennent
d'être utilisés pour décrire
quelques-unes de ses particularités ne
manqueront pas de nous interpeller.
1. Soit, pour se rendre compte que cet habit neuf
n'a jamais été
porté ;
2. Soit, pour mettre en avant quelques-uns
des points relevés que nous
possédons ;
3. Soit, qu'il va falloir ajuster notre
façon de vivre pour entrer dans
cet habit que nous avons du mal à
porter ;
4. Soit, que nous vivons à l'aise dans ce
vêtement particulier.
Me connaissant, vous avez bien compris que je ne
parlerai pas de la dernière
éventualité qui
révélerait une vie exemplaire,
conforme à la volonté de Dieu. Si
nous en étions arrivés à ce
point-là, il n'y aurait rien à
ajouter si ce n'est de dire :
PERSÉVÉRER !
C'est sans doute le point n° 3 qui concerne la
majorité d'entre nous, car nous nous
débattons encore pour que notre vie s'ajuste
à cette nouvelle vie en
Jésus-Christ.
Sans doute constatons-nous qu'il y a encore des
passages difficiles à enfiler dans ce
vêtement parce qu'il y a des choses que nous
hésitons à abandonner. Ne nous
désolons pas..., prenons courage..., nous y
arriverons avec l'aide du Seigneur !
Quant au point n° 2..., nous devons admettre
qu'il caractérise certains
croyants. En effet, il met en évidence le
comportement de ceux et celles qui font valoir les
points positifs de leur vie
« chrétienne », mais qui
ferment les yeux, qui passent sous silence
tout ce qu'ils ne veulent pas changer
dans leur vie.
En agissant ainsi, ils montrent un morceau
de tissu neuf cousu sur le vieux vêtement
de leur vieille nature.
Une vieille nature qui est rapiécée
au fur et à mesure qu'il leur vient
l'idée de changer quelque chose dans leur
vie pour ressembler un peu plus aux enfants de Dieu
bien engagés dans la foi.
Le Seigneur Jésus n'est pas venu pour
rafistoler nos vies ! Il est venu pour faire
de nous de nouvelles créatures qui
n'ont plus rien à voir avec
l'ancienne !
... nous vivions
autrefois selon
les convoitises de notre chair, accomplissant les
volontés de la chair et de nos
pensées, et nous étions par nature
des enfants de colère, comme les autres... Éphésiens 2 :
3
Mais, par la grâce de Dieu, ceux et celles
qui marchent dans la Vérité, peuvent
s'entendre dire :
... vous êtes une race
élue, un sacerdoce royal, une nation sainte,
un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus
de celui qui vous a appelés des
ténèbres à son admirable
lumière,
vous qui autrefois n’étiez pas un
peuple, et qui maintenant êtes le peuple de
Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu
miséricorde, et qui maintenant avez obtenu
miséricorde. 1 Pierre 2 : 9-10
Savez-vous faire la différence entre un
vêtement neuf et un vieux
vêtement ?
Savez-vous faire la différence entre une
personne religieuse, rapiécée de
toute part, et une personne née de
nouveau ?
Facile ! Cette dernière est devenue une
nouvelle créature en Jésus-Christ.
Elle ne vit plus que pour sa nouvelle vie,
et cherche à s'instruire
continuellement pour la vivre à la gloire de
celui qui l'a transformée !
Ainsi, si nous ne prenons que quelques morceaux de
la Parole de Dieu pour la mettre en pratique, nous
la déchirons et elle devient sans effet
parce qu'elle ne peut pas être
« cousue »
définitivement sur notre veille nature.
La déchirure s'aggravera (Évangile de
Matthieu et de Marc), car la vieille nature ne
saurait résister à la tension que
provoquera la portion de vêtement neuf qui
lui aura été adjointe :
« Personne ne met une pièce de drap
neuf à un vieil habit ; car elle
emporterait une partie de l’habit, et la
déchirure serait pire »
(Matthieu 9 : 16 ;
Marc 2 : 21).
En admettant que la réparation - le
rafistolage - tienne un moment, Luc nous fait
comprendre que les deux genres de tissu se
contrarieront l'un l'autre et que tout le monde
se rendra compte du mélange qui a
été fait : « le morceau qu’il en a pris
n’est pas assorti au vieux »
(Luc 5 : 36).
Le vrai christianisme ne peut pas s'assortir
à la vieille nature !
Combien de vies - dites chrétiennes -
sont-elles ainsi
dépareillées ?
Combien dénaturent-elles la foi
véritable et sont-elles montrées du
doigt par des observateurs mondains qui
reconnaissent l'incohérence de ce
témoignage chrétien ?
Je ne suis pas parfait, c'est vrai ! Il
y a encore des « grincements »
dans ma vie, des choses anciennes qui viennent de
temps à autre faire surface. Je ne suis pas
parfait, comme aussi savait le reconnaître
l'apôtre Paul lorsqu'il s'examinait,
mais...
... et là, c'est ce
« MAIS » qui me remplit
d'espérance. Je sais que
« je puis tout
par celui qui me fortifie »
(Philippiens 4 : 13), dès
lors, comme l'apôtre, j'ai envie de dire
que...
... JE COURS VERS LE
BUT, pour
remporter le prix de la vocation céleste de
Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3 : 14
Courrons-nous VRAIMENT vers le but ?
C'est impossible si nous n'avons pas
revêtu Christ ! Impossible, si nous ne
prenons pas TOUTES les armes de Dieu !
Impossible, car l'ennemi nous arrêtera en
chemin ! Combien sont-ils arrêtés
aujourd'hui ? Combien ont-ils la bouche
fermée quant au témoignage qu'ils
doivent rendre ?
Cessons donc de déchirer la Parole de Dieu,
arrêtons d'en prendre des portions pour
mettre en pratique uniquement ce que nous aimons
faire et revêtons - UNE FOIS POUR TOUTES -
cet homme nouveau qui nous est
proposé !
Revêtez l’homme nouveau,
créé
selon Dieu dans
une justice et une sainteté que produit la
vérité. Éphésiens 4 :
24
.. vous étant
dépouillés du vieil homme et de ses
oeuvres, et ayant
revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la
connaissance, selon l’image de celui qui
l’a créé. Colossiens 3 : 9-10
Cet homme nouveau, une fois revêtu,
aura d'autres aspirations que celles du vieil
homme qui nous colle à la peau.
Une fois que la décision a été
prise de marcher AVEC Christ et POUR Christ, une
fois que Jésus sera le centre de notre vie,
une fois que nous l'aimerons plus que tout,
alors..., il ne sera plus jamais question de
prendre des morceaux de drap neuf pour
réparer le vieil habit. TOUT SERA DEVENU
NOUVEAU !
Ce nouvel homme, cette nouvelle créature
que nous devrions tous être ne sera pas
encore arrivée à la fin de son
parcours.
Il devra grandir, se fortifier, s'affermir et se
renouveler dans la connaissance de Dieu en
nourrissant son âme du pain de vie.
Il va falloir qu'il apprenne à marcher,
à vivre EN Christ et POUR Christ.
Il va falloir qu'il se rode à la vie
chrétienne, qu'il s'instruise !
Il va falloir apprendre à comprendre la
volonté de Dieu et s'exercer à la
piété.
Eh oui..., s'exercer afin de devenir des hommes
(et des femmes) « faits »,
capables de discerner ce qui est bien de ce qui est
mal, ce qui est agréable à Dieu de ce
qui ne l'est pas
(Hébreux 5 : 14).
Comment s'exercer ?
Un exemple : si je manque de compassion et
que j'en suis conscient, il va falloir que je
m'exerce pour qu'elle se développe en
moi.
Sachant qu'il en est bien ainsi dans ma vie, j'ai
trouvé un moyen pour y remédier afin
que les sentiments qui étaient en Christ se
développent en moi.
Chaque fois que je vois quelqu'un en chaise
roulante, ou quelqu'un marcher avec des
béquilles, je m'efforce d'avoir une
pensée à son égard et je prie
secrètement le Seigneur pour lui.
En m'exerçant à la compassion, je
prépare ainsi un chemin pour qu'un jour le
Saint-Esprit me conduise à aller plus loin
dans l'amour. Par contre si je reste
indifférent à la souffrance de ceux
qui m'entourent, je me disqualifie moi-même
et je ne peux prétendre aimer le
Seigneur : « celui qui n’aime pas son
frère qu’il voit, comment peut-il aimer
Dieu qu’il ne voit
pas ? »
(1 Jean 4 : 20)
Quels sont vos points faibles ?
Si vous ne les connaissez pas, il y a un
problème !
En effet le Saint-Esprit ne nous laisse pas comme
nous sommes.
S'il en est ainsi, revenez à de meilleurs
sentiments, laissez-vous transformer, modeler par
la main du Maître.
Acceptez d'être repris et corrigés et
admettez, une fois pour toutes, que vous
n'êtes pas parfaits et que, même si
vous l'étiez..., vous devriez encore
apprendre l'obéissance dans la
souffrance, comme le Seigneur l'a apprise
(Hébreux 5 : 8).
Ne perdons pas de vue qu'il est question de ceux et
celles qui ont pris l'habitude de déchirer
des portions de la Parole de Dieu pour la coudre
à leur vie.
Un morceau de plus ou un morceau de moins ne change
rien à cet esprit de religiosité qui
envahit nos rassemblements et qui stérilise
le témoignage que l'on essaie de
donner !
C'est la nature entière de l'homme (ou de la
femme) qui doit être transformée, qui
doit se laisser transformer.
Pour cela, il lui faut d'abord se faire un coeur
nouveau
(Ézéchiel 18 : 31)
en prenant la décision de marcher dans
l'entière obéissance, pour
qu'ensuite le Seigneur nous accorde ce vin nouveau
(le Saint-Esprit) qui, loin de nous
détruire, nous
« bonifiera » et nous rendra
toujours plus semblables à Christ !
Sans ce coeur nouveau, les meilleures choses de
Dieu déversées en nous se
perdraient !
... PERSONNE ne met du vin
nouveau dans de vieilles outres ; autrement,
le vin nouveau fait rompre les outres, il se
répand, et les outres sont perdues...
Luc 5 : 37
S'il est reconnu que PERSONNE ne met du vin nouveau
dans de vieilles outres, il faut aussi admettre que
PERSONNE ne mettra le vin nouveau de l'Esprit en
nous si nous avons gardé notre vieille
nature ou si nous tenons à garder divers
éléments qui lui appartiennent.
Et là..., finies les apparences
extérieures où l'on arrive
à faire croire que l'on est chrétien
parce que l'on a « cousu »
quelques morceaux de christianisme à notre
vêtement de religiosité !
Maintenant, il est question de Dieu, de
notre Père céleste qui ne va pas
« s'amuser » à mettre le
Saint-Esprit dans de vieilles outres, dans de
vieilles créatures qui ne veulent pas
changer.
Là..., il faut vraiment un coeur
nouveau ! Impossible de greffer une portion de
coeur nouveau sur notre ancien ! Tout doit
être changé !
L'esprit de Dieu vit-il en nous ?
Ne répondons pas trop vite, car s'il
vivait en nous, s'il avait la liberté d'agir
en nous, nous aurions le désir de marcher
dans l'obéissance, nous aurions à
coeur de nous instruire, nous serions de ceux et
celles qui proclament le nom Jésus-Christ
dans leur famille afin qu'elle ait
l'opportunité de passer des
ténèbres à la
lumière.
Pour vous, vous ne vivez pas
selon la chair, mais selon l’esprit,
SI
du moins l’Esprit de Dieu habite en
vous...
Romains 8 : 9
Notez ce que l'apôtre Paul nous fait
comprendre : SI L'ESPRIT DE DIEU HABITE
EN VOUS ! À qui s'adresse-t-il ?
À ceux dont la foi était
renommée dans le monde entier
(Romains 1 : 8) !
Votre foi est-elle renommée au moins dans
votre entourage, au moins au milieu de vos
frères et soeurs qui appartiennent au corps
de Christ ?
Jésus-Christ vit-il en nous ?
Ne répondons pas trop vite... la
réponse est la même que celle
concernant le Saint-Esprit, car si Jésus
vivait en nous, sa vie se manifesterait au travers
de nos actes, de nos paroles ! Nous serions
ses témoins, ses porte-paroles !
Rappelons-nous que, si Jésus est à
la porte de l'Église de Laodicée,
c'est qu'il n'est pas à
l'intérieur !
S'il est à l'extérieur de SON
Église c'est qu'il a été
contraint d'en sortir ! C'est qu'il ne vit
plus dans le coeur des personnes qui composent
cette Église qui présente
pourtant l'apparence de la piété.
L'apparence... ! Alors qu'aux yeux du Fils de
Dieu ressuscité, ces personnes sont
malheureuses, misérables, pauvres, aveugles
et nues
(Apocalypse 3 : 17).
En tant qu'Église ils avaient reçu la
Parole de Dieu tout comme nous l'avons
reçue ; ils l'avaient
reçue... : « Saluez les
frères
qui sont à Laodicée, et Nymphas, et
l’Église qui est dans sa
maison »
(Colossiens 4 : 15).
Le monde serait-il entré dans
l'Église en prenant la place du
Seigneur ?
Le monde se serait-il installé dans le coeur
des fidèles pour qu'ils deviennent riches
à leurs yeux et pauvres aux yeux de celui
qui jugera les vivants et les morts ?
Nous n'en savons rien !
Mais ce que nous devons savoir, c'est que si
nous sommes devenus aussi tièdes que les
tièdes de l'Apocalypse, nous serons
vomis de la bouche du Seigneur ! C'est lui qui
le dit, pas moi
(Apocalypse 3 : 16) !
Et parce qu'il le dit, je tiens à veiller
pour entretenir la flamme qu'il a
déposée dans mon coeur afin de ne pas
m'attiédir.
La retraite légale dont je
bénéficie maintenant, ne doit pas
être une période d'inactivité
quand on a donné sa vie à
Christ ; c'est un temps précieux qui
est accordé pour le service et pour se
préparer à passer dans
l'éternité. C'est valable pour tous
les retraités qui devraient prendre
conscience, plus que n'importe qui, qu'ils vont
bientôt franchir la frontière qui les
sépare de l'éternité.
Prenons tous garde de ne pas arranger notre vieille
nature ou de LA LAISSER REVENIR EN L'ACCOMMODANT
pour la faire paraître nouvelle ! On
n'arrange pas sa vie en la saupoudrant de
christianisme !
En conclusion, ces paraboles nous avertissent que
nous ne pourrons pas créer l'illusion d'une
vie conforme aux exigences du Seigneur en taillant
dans la Parole de Dieu pour mettre en pratique ce
qui nous plaît; c'est voué à un
échec !
Alors..., nous savons ce que nous avons à
faire... : « revêtez-vous (revêtons-nous)
du Seigneur
Jésus-Christ, et n’ayez
(n'ayons) pas soin de la chair pour en
satisfaire les convoitises »
(Romains 13 : 14).
J-M Ravé le 26 novembre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse
C301211
Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.