LE CHRÉTIEN ET LES AUTRES RELIGIONS

 

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1*- Thrèskeia dans Ja 1 : 26s parle de pratique et non de système de croyances ou de rites. Ce qui se rapproche le plus du sens moderne du mot se trouve dans Ac 26 : 5, où Paul l'utilise pour parler de tout son arrière-plan judaïque.

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2*- J. Blauw, « Trie Biblical view of Man in bis Religion » dans G.H. Anderson, The Theology of the Chritian mission (London, SCM, 1961), p. 32.

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3*- J.R.W. Stott, Christian Mission in the Modern World (London : Falcon, 1975 ) p. 69 .

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4*- J. Blauw, op. cit. : p. 33.

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5*- Cf. P.T. Chandapilla, « Whither the Serpent ? » (article non-publié sur la nature réminiscente du serpent dans l'hindouisme).

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6*- J. Blauw, op. cit.

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7*- J. Blauw, The Missionary Nature of the Church (Mc Graw Hill, 1962), p. 19.

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8*- Sur la religion des patriarches, voir A. Alt, « God of the Fathers » dans idem, Essays on Old Testament History and Religion (Oxford : Black-Weil, 1966), pp. 3-77 ; F.M. Cross, Canaanite Myth and Hebrew Epic (Cambridge, Mass.: Harvard UP). Ces travaux et d'autres sont commentés par G.J. Wenham, «The Religion of the Patriarchs » dans Millard and Wenham (eds), Essays on the Patriarchal Narratives, (Leicester : IVP, 1980) pp. 157-188.

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9*- Pour une analyse détaillée de cet aspect de la Genèse, voir G.J. Wenham, op. cit.

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10*- Il est possible que ce verset signifie que le sens du mot Yahweh n'était pas encore révélé, bien que les patriarches connussent le nom lui-même. Cette exégèse a été proposée par des spécialistes juifs et chrétiens, par exemple J.A. Motyer, Trie Revelation of trie Divine Naine (London : Tyndale, 1959). Wenham (op. cit., pp. 177s) en discutant ce point et d'autres façons de traiter Ex 6: 3 a montré qu'il n'était pas nécessaire de voir une contradiction entre le sens naturel et la conviction qu'avait l'auteur de la Genèse que le Dieu connu des patriarches sous le nom de El-shaddaï était en fait Yahweh.

Ainsi ils adoraient effectivement Yahweh et lui obéissaient, qu'ils aient connu et utilisé ce nom ou pas.

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11*- W.A. Visser'Hooft, No Other Naine: The Choice between Syncretism and Christian Universalism (London : SCM, 1963) p. 48. C'est un des meilleurs livres que je connaisse qui propose une définition et une analyse du syncrétisme et de ses dangers, dans l'antiquité, dans les conflits avec lui au temps néo-testamentaire et jusqu'à nos jours sous ses déguisements modernes.

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12. S.J. Samartha (spécialiste indien), dans sa contribution à G.H. Anderson et T. Stransky (édit.), Christ's Lordship and Religious Pluralism (Maryknoll : Orbis, 1981) pp. 31s.

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13. N.K. Gottwald, The Tribes of Yahweh : A Sociology of trie Religion of Liberated Israel, 1250-1050 BCE (London : SCM, 1980).

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14. C.J.H. Wright, « Trie Ethical Relevance of Israel as a Society », Journal of Christian Social Ethics, June 1984. Voir aussi idem, Living as the People of God : The Relevande of Old Testament Ethics (Leicester : IVP, 1983).

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15. Gottwald, op. cit. p. 59.

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16. On court toujours des risques quand on tente, dans les meilleures intentions, de défendre le christianisme en tant que «religion»: le risque de glisser inconsciemment dans le marais du syncrétisme. Visser't Hooft dénonce le danger pour les chrétiens qui parlent du christianisme comme d'une « religion », fut-elle la meilleure et la plus noble. Dans la pensée biblique. «le christianisme s'auto-définit non comme une religion parmi les autres mais comme la révélation adéquate et définitive de Dieu dans l'histoire... Chaque fois que les chrétiens emploient le terme religion pour désigner quelque chose de plus vaste que le christianisme mais qui l'englobe,ils contribuent au climat syncrétiste de notre époque... Il est grand temps que les chrétiens redécouvrent que le coeur même de leur foi est la venue de Jésus-Christ non pour ajouter une religion de plus aux religions humaines, mais parce qu'en lui. Dieu a réconcilié le monde avec lui-même» (Visser't Hooft. op. cit. pp. 94ss.).

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17. G.A. Smith commentait ainsi le contraste avec Yahweh qui (v. 3ss) porte son propre peuple : « Toute la différence vient de la façon dont un homme conçoit sa religion - soit comme quelque chose qui le porte ou qu'il doit porter ». Pour plus de détails sur la nature de ces autres dieux, voir R.R. de Ridder, « Gods and the Gods : Reviewing the Biblical Roots : Missiology 6 (Jan 1978) pp. 11-28.

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18. J. Verkuyl, Contemporary Missiology. An introduction (Grand Rapids : Eerdmans, 1978) p. 95. Pour une approche plus fournie de la question de l'idolâtrie dans les écrits des prophètes sous un angle missiologique, voir J.H. Bavinck, An Introduction to the Science of Missions (Philadelphia : Presbyterian and Reformed PC, 1960) pp. 18,226.

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19. Cf. J. Baldwin. Haggai. Zechariah and Malachi(TOTC : London : IVP, 1972) pp. 227-230. pour des indications dans le texte même de sa nature eschatologique, en particulier dans l'expression : « du lever du soleil jusqu'à son coucher» qui se trouve ailleurs associée au règne eschatologique universel de Dieu, voir Ps 50 :1 : 113 :3 ; Es 45 :6 ; 59 :19.

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20. Bavinck. op. cit pp. 11.13.

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21. ln Anderson et Stransky (édit.). Christ'.s Lorship and Religious Pluralism.

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22. C. Westerman, lsaiah 40-66 (London : SCM. 1969) pp.137s.

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