Nouvelles d'Israël Texte intégral
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Bethléhem au temps de Noël Dans les collines de Judée, à 10 km seulement de Jérusalem et à 777 m. au-dessus de la mer, se trouve la paisible petite ville de Bethléhem. En hébreu, Beth-Lehem signifie «maison du pain». Le livre de la Genèse fait déjà mention de cette ville, car c'est sur la route de Bethléhem que Rachel mourut lors de la naissance de son fils Benjamin. Aujourd'hui encore, des Juifs vont prier près du tombeau de Rachel. Le paysage rocailleux est recouvert de nombreux oliviers. Dans la vallée on trouve des champs disposés en terrasses. C'est là qu'autrefois Boaz, l'Hébreu, rencontra et prit pour femme Ruth, la Moabite, qui glanait des épis. Ainsi, Ruth est devenue l'aïeule de la maison de David comme aussi de la chrétienté, car c'est d'elle que naquit Isaïe, le père de David. David est né à Bethléhem où, plus tard, Samuel 1'oignit roi d'Israël. Mille ans se sont écoulés, et dans ces mêmes contrées, les bergers entendent chanter: «Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée»! Cet événement fait de la petite ville de Bethléhem-Ephrata, la ville natale de Jésus-Christ. Selon le témoignage des Evangiles, le «pain de vie» est sorti de la «maison du pain». Lorsqu'on se faufile à travers les ruelles étroites et pittoresques, on est bousculé, soit par des troupeaux de moutons ou de chèvres, soit par les touristes sortant des bus, poussés par les guides impatients qui les conduisent à travers la rue «Pape Paul VI», vers l'église de la Nativité. Enfin arrivé, tout le monde - riche ou pauvre, vieux ou jeune, de gauche ou de droite - est obligé de se baisser pour passer par la petite entrée (1,20 m. sur 0,78 m.) dont les dimensions ont été changées sept fois au cours des siècles, et qui conduit à l'intérieur de l'église. C'est au début du 2ème siècle que l'on commença à vénérer cette grotte comme étant celle de la Nativité de Jésus. A l'époque, les nombreuses cavernes dans les environs de Bethléhem servaient d'étables pour le bétail. En l'an 120, Justin, le martyr, parle déjà de la «grotte près du village de Bethléhem». En outre, l'un des pères de l'église, Origène écrit 248 ans après Jésus-Christ: «A la périphérie de Bethléhem, on trouve la grotte dans laquelle Jésus est né». Par ailleurs, l'histoire nous rapporte que St. Hieronymus avait effectué sa célèbre traduction de la Bible en latin, la VULGATE, dans cette même grotte. Adrian, empereur romain hostile aux chrétiens, cherchait à faire oublier ce lieu saint à la chrétienté. Il érigea un autel qu'il consacra au dieu païen Thammus-Adonis. En l'an 325, l'empereur Constantin détruisit cet autel pour construire une basilique à cinq nefs, au même endroit, à la gloire de Christ. Au 6ème siècle, cet édifice fut remplacé par un plus grand, construit par l'empereur Justinien - c'est l'église de la Nativité actuelle. De splendides mosaïques nous permettent d'imaginer la somptuosité d'autrefois de cette maison de Dieu. Lorsque, en descendant, on passe par la porte de bronze du 6ème siècle pour arriver à la grotte proprement dite, on aperçoit une voûte basse, partiellement recouverte de marbre et de tapis. Du côté Est, on nous montre l'endroit où Jésus serait né. Une étoile argentée porte l'inscription: HIC DE VIRGINE MARIA JESUS CHRISTUS NATUS EST - 1717 (c'est ici que naquit Jésus-Christ de la vierge Marie). Cette étoile à 14 branches indique le soi-disant lieu exact de Sa naissance. La procession de Noël qui, comme on peut en apporter la preuve, a été introduite en 1431, est un événement qui, chaque année, laisse des souvenirs tout empreints de couleurs. Les patriarches et les évêques, les pasteurs et les prêtres, les pèlerins et les curieux remplissent la «Place de la Crèche» devant l'église de la Nativité, et entonnent ensemble le Te Deum. Loin de toute cette problématique, un moine allemand distribue aux pèlerins des cartes imprimées d'une parole qui fait réfléchir: «Quand même Christ serait né mille fois à Bethléhem, s'il n'est pas né dans mon coeur je serai perdu»! Bien entendu, avec ses 18 000 habitants, Bethléhem est plus que surpeuplée au moment du Noël latin - le Noël copte orthodoxe est célébré plus tard. Chaque année, on peut revivre les antécédents de la naissance de Jésus, car on «ne trouve pas de place dans l'hôtellerie». Cependant, lorsque les cloches de Bethléhem sonnent à toute volée, on oublie toute l'éthique et toutes les peines. C'est comme si, pareilles aux anges d'autrefois, elles chantaient la paix et la joie dans cette nuit bénie. Cloches aux sons harmonieux empreints de sainteté L.S. |
Promesses Prédication prononcée par |
Noël - Tu m'as formé un corps Noël: Quel est le sens profond de cette fête qui, pour beaucoup de gens, représente un stress supplémentaire? Bien sûr, tout le monde sait que l'on fête la naissance du bébé Jésus, avec pour berceau une crèche, que sa mère est Marie et son père Joseph - et cela s'arrête souvent là. En fait, Noël, c'est l'anniversaire de la naissance du deuxième ou dernier Adam. Les paroles citées dans le titre sont une prophétie de David (Ps 40.7-9) que Jésus s'applique comme le rapporte l'épître aux Hébreux (10.5-7): ... en entrant dans le monde, le Christ dit. Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande; mais tu m'as formé un corps. Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit.- Voici, je viens - dans le rouleau du livre il est écrit à mon sujet - pour faire, ô Dieu, ta volonté. Tu m'as formé un corps. Qu'est-ce, sinon une description concise de l'incarnation. Car Noël, c'est la fête de l'incarnation. C'est la naissance la plus importante, la plus significative de l'histoire de l'humanité! La venue du Fils de Dieu dans le monde a une portée incalculable pour le monde.
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AVENEMENT Samuel Peterschmitt Texte intégral |
Pâques: revivre... Pâques évoque pour tous les chrétiens authentiques un événement capital: la mort de Jésus sur la croix d'où il s'écriera: «Tout est accompli!», sa résurrection manifestant sa divinité et sa puissance. Au pécheur repentant, son oeuvre expiatoire offre grâce, pardon et salut. Pâques comporte toutefois un autre aspect, non moins important: l'accomplissement des prophéties au sujet du Messie souffrant, en particulier celle d'Esaïe annoncée environ 700 ans avant sa naissance: «Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris» (Es. 53, 5). Nous pouvons nous écrier: «Tout est accompli»! Ce fait doit nous interpeller. Si les événements annoncés par les prophètes au sujet du Sauveur se sont accomplis selon leurs prédictions, pourquoi en serait-il autrement pour ce qu'ils ont annoncé quant à la fin des temps? Laissons-nous donc arrêter quelques instants pour lire ce que la Bible nous dit, en comparant avec l'actualité. Il est écrit que, dans les derniers temps, il en sera comme du temps précédant le déluge: la terre était corrompue devant Dieu, elle était pleine de violence. Comme cette déclaration prophétique correspond à notre époque: guerres, meurtres, impudicité, etc. font la une des journaux. La Bible déclare aussi qu'il y aura de l'égoïsme et de l'insensibilité (2 Tim. 3, 13). N'est-ce pas ce qui se déroule sous nos yeux? Alors qu'une partie des habitants de la planète meurt de faim, l'autre, pour des raisons dites économiques, gèle l'exploitation des terres, limite la production du lait, fait détruire des denrées alimentaires. Les pollutions de l'eau et de l'air, les tremblements de terre sont autant de sujets d'actualité. Tous ces signes et bien d'autres encore annoncés dans la Parole de Dieu, nous rappellent que la fin est proche. L'apôtre Pierre, parlant de l'avènement du Seigneur, dans sa seconde épître, écrit: «je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence» (2 Pi. 3, 1). Puissiez-vous, vous aussi, vous laisser avertir par ces quelques lignes et vous préparer pour ce jour grand et glorieux. Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse comme le croient quelques-uns, mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance (2 Pi. 3, 9). Saisissez-vous la chance que vous offre cette patience? |
Promesses Henri LÜSCHER |
CE QUE NOUS CROYONS Le lecteur aura pu se familiariser depuis 1984 avec la nouvelle orientation de notre revue. L'état actuel du monde nous confirme dans cette optique qui se préoccupe des courants de la pensée actuelle. Dans un temps où toutes les valeurs éthiques subissent de profondes mutations, voire même s'effondrent, le chrétien doit être d'autant plus conscient de sa mission : son engagement pour le Seigneur Jésus-Christ dans tous les domaines de la vie. L'Occident, à la veille de l'an 2000, ne serait-il pas en agonie ? Nous attrapons le vertige à la pensée que l'iniquité de notre vieille Europe pourrait sous peu arriver à son comble pour amener le jugement de Dieu. La cause principale en est "la mort de Dieu " Depuis Descartes, la philosophie vit dans 'l'autonomie et l'enfermement de la raison humaine sur elle-même " et refuse de raisonner à partir des faits, entraînant dans son sillon la science et la théologie : Si ces disciplines sont aujourd'hui animées d'un esprit d'humanisme et de libéralisme, c'est que Dieu tel qu'il se révèle dans la Bible est absent de leurs considérations. Dieu ? Il ne répond plus, il a décroché son téléphone ", écrivit Arthur Koestler qui, de désespoir, avait mis fin à ses jours. Et le R.P. Bruckberger de conclure : "Le signe le plus funeste de notre époque est que Dieu est absent et qu'il n'a pas l'air de nous manquer ". Cette absence de Dieu se manifeste dans tous les domaines. Claude Imbert, journaliste connu et directeur du "Point", a procédé, avec beaucoup de réalisme et de lucidité, à une excellente analyse sur la décadence de l'Europe occidentale. |
La Bonne Nouvelle Denis Lane |
Foi apprend à prier (la) "Malgré les problèmes de transport entre la ville et la banlieue, les réunions de prière hebdomadaires se pratiquent encore dans cinquante-trois des quatre-vingt-douze Églises consultées. Mais la participation à ces réunions est faible, ceci même pour les plus grandes assemblées. Le taux moyen de participation se situe environ à vingt personnes" . Voici ce que dit une étude pratiquée sur un groupe d'Églises situées aux États-Unis et au Canada dans le but d'en détacher les facteurs de croissance. Je suis presque sûr qu'une telle étude sur les Églises européennes révélerait une participation encore plus faible. Qu'est-ce qui ne va pas dans nos réunions de prière? Ne croyons-nous plus à la prière ? Même les grandes Églises dynamiques doivent admettre que ces réunions n'attirent plus grand monde sinon quelques irréductibles. Et pourtant, si on nous demande si nous croyons à la prière, en particulier à la prière collective, nous répondrons par l'affirmative. Presque tous les réveils de l'Église ont débuté dans le coeur de ceux qui se sont mis à prier. Quel est donc notre problème aujourd'hui à propos de la prière ? ... La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal |
Promesses |
La foi chrétienne et le retour au paganisme Introduction L'Eglise Evangélique Baptiste à Lausanne est située à l'Avenue Vinet à deux pas de la clinique La Source. Rappelons qu'Alexandre Vinet (1797-1847) fut une des figures marquantes du Réveil évangélique du XIXe siècle avec, parmi bien d'autres, Agénor de Gasparin (1810-1871), défenseur inlassable de la Bible et fondateur de la clinique et école d'infirmière La Source. Cette église se trouve ainsi entourée de souvenirs se rapportant à ce remarquable mouvement de l'Esprit-Saint qui, au siècle passé, réveilla une partie importante de l'Eglise et amena de nombreuses âmes à Christ. Ce réveil suscita également, autant les oeuvres spirituelles et littéraires d'un Vinet que celles, ecclésiastiques et charitables, de la famille de Gasparin, fruits qui sont la marque de l'action véritable de l'Esprit de Dieu. Mais aujourd'hui, l'Eglise n'a-t-elle pas pris beaucoup de distance d'un tel christianisme capable, par son seul rayonnement, d'avoir un impact social et culturel aussi vivifiant? A considérer la situation religieuse et culturelle qui nous environne, il nous faut constater que nous sommes aujourd'hui en présence d'un renouveau puissant de l'ancien paganisme. En descendant la rue du Pré du Marché, nous tombons à notre droite sur une toute nouvelle librairie, pimpante et florissante, qui porte le nom de Librairie des Astres et que certains en plaisantant appellent la Librairie Désastre. Car il s'agit d'une librairie exclusivement consacrée à la vente d'ouvrages ésotériques, astrologiques et consacrés aux religions païennes. Prenons un autre exemple de cette invasion des forces obscures. Il y a une vingtaine d'années, un journaliste lausannois, André Marcel, entreprit une enquête sur l'influence des guérisseurs dans notre région et découvrit, à son grand étonnement, qu'on y dénombrait davantage de guérisseurs que de médecins. Une connaissance qui, il y a une dizaine d'années, consultait chaque semaine son astrologue, on pourrait presque dire, de famille, nous disait, comme pour justifier ses pratiques, que la salle de consultation de son voyant préféré ne désemplissait pas et que le téléphone y sonnait sans cesse. Depuis lors ce phénomène n'a fait que s'amplifier. De nombreux bébés des quartiers populaires de notre ville portent aujourd'hui des amulettes (bracelets de perles magnétisés) pour se protéger contre les maux de dents si fréquents à cet âge; des maîtresses d'école ont même introduit le pendule en classe pour découvrir lesquels de leurs élèves n'avaient pas fait leurs devoirs ou, encore, proposent à des enfants souffrant d'eczéma d'envoyer leur photo à un Monsieur qui la regarderait attentivement et qu'ainsi il ferait partir leur maladie. De tels exemples pourraient sans peine être multipliés. |
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Bethléhem, Noël,