Passons vers l'autre bord
18 - Paresseux, nonchalants,
négligents... une brochette pour
l'enfer?
Message
précédent: 17 - Les mauvaises
compagnies corrompent les bonnes moeurs. 2 e partie
: Une simple histoire de langue !
"Il y a entre nous et vous
un grand
abîme, afin
que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou
de là vers nous, ne puissent le faire."
Luc 16: 26 (v. L. S)
Cette parole prononcée par Abraham à
l'attention du mauvais riche, dépeint une
situation que personne ne peut changer.
En quelque sorte, les dés sont jetés
et le résultat est sans
appel :
D'un côté, les perdus qui souffrent
les tourments de l'enfer, de l'autre, Lazare
représentant les rachetés qui ont
été trouvés fidèles
en dépit de toutes les infortunes, les
injustices qu'ils auraient pu subir durant leur
parcours terrestre.
Il y a un abîme entre les deux.
Un abîme infranchissable ! Aucun pont ne
peut être jeté d'un bord à
l'autre pour que ceux qui se repentiraient de leur
vie passée - alors qu'ils sont dans le lieu
de tourments - puissent changer d'endroit ou que
ceux qui sont émus de compassion aillent
vers eux leur apporter la moindre goutte d'eau afin
de les soulager !
Les dés sont jetés ! Et, comme
le temps n'a plus cours, c'est bien pour
toujours qu'il en sera ainsi !
Point de temps pour un soi-disant Purgatoire
où l'on pourrait endurer une peine plus ou
moins longue et ensuite aller rejoindre les
bénis de l'Éternel !
Il n'y a plus de temps mesurable ! Il n'y a
plus que l'éternité ! Une
éternité une et indivisible
durant laquelle "il n'y aura plus de nuit"
(Apocalypse 22. 5) ni de jour pour
fractionner le temps.
Il n'y aura plus de temps pour que la repentance
porte du fruit à salut ! C'est
AUJOURD'HUI le jour du salut pour les vivants et
aujourd'hui seulement puisque demain
n'appartient à personne
(2 Corinthiens 6: 2) !
Ce qui m'a frappé dans ce texte de
l'Évangile de Luc, c'est qu'Abraham ne
s'adresse pas uniquement au mauvais riche, mais
aussi à ceux qui l'ont
précédé avant lui :
"Il y a entre nous et
vous un grand abîme", un
grand abîme infranchissable !
Des méchants l'ont
précédé et d'autres le
suivront pour n'avoir point prêté
attention à la voix de Dieu lorsqu'il les
invitait à se repentir de leurs
péchés et à s'engager dans le
chemin resserré qui conduit jusque dans la
vie éternelle
(Matthieu 7: 14).
Cet abîme, nous le comprenons bien,
sépare deux mondes, deux catégories
de personnes :
1) Celles qui ne se sont pas souciées de la
grâce et du salut que Dieu leur
proposait.
2) Celles qui, au contraire, auront choisi de
suivre Jésus en l'acceptant comme le
Seigneur et le Sauveur de leur vie. Ces derniers
l'auront prouvé, non par leurs paroles, mais
en se conformant à SA Parole, en la mettant
en pratique.
Question : Que fais-tu..., que
faisons-nous de la Parole de Dieu ?
Cet abîme infranchissable entre le bien et
le mal, entre les ténèbres et la
lumière, n'est infranchissable que dans
l'éternité !
Alors que nous sommes encore sur la Terre,
à tout moment il nous est possible de
changer de bord.
À tout moment nous pouvons changer de
camp ! Le pécheur peut se repentir
tandis que celui qui s'est repenti autrefois peut
retourner à son ancienne vie.
Pour que nous ne nous retrouvions pas fortuitement
dans le chemin qui conduit à la mort,
c'est-à-dire séparés
éternellement d'avec Dieu, le
Seigneur nous a laissé SA Parole afin
qu'elle éclaire notre chemin. Ainsi,
avec elle, nous pourrons toujours vérifier
si nous allons dans la bonne direction
(Psaume 119: 105).
Autre question : Calquons-nous notre
vie sur cette Parole ?
Depuis plusieurs semaines nous nous promenons dans
le livre des Proverbes qui est un excellent guide
pour nous conduire à bon port. Au travers de
nos méditations, nous sommes obligés
d'admettre que deux chemins sont constamment mis
en parallèle.
Puisqu'il n'y a que deux façons de conduire
notre vie, NOUS SOMMES DONC ENTIÈREMENT
RESPONSABLES de la façon dont nous l'aurons
conduite, car c'est
délibérément que nous
choisirons d'entrer dans un chemin plutôt que
dans l'autre.
Vois (dit
l'Éternel),
je mets
aujourd'hui devant
toi la vie et le
bien, la mort et le mal. Deutéronome 30:
15 (v. L.
S)
Ce texte de l'ancien Testament a gardé toute
sa valeur pour notre temps. Nous devons
reconnaître que le même choix est
toujours devant nous.
En conséquence, le même
conseil, que celui donné au peuple
d'Israël, reste d'actualité pour notre
siècle :
J'en prends aujourd'hui
à témoin contre vous le ciel et la
terre : j'ai
mis devant toi la
vie et la mort, la bénédiction et la
malédiction.
Choisis la
vie, afin que tu
vives, toi et ta postérité, pour
aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir
à sa voix, et pour t'attacher à
lui... Deutéronome 30:
19-20 (v. L.
S)
Le péché n'est pas une
bagatelle, il a conduit un homme à la
mort ! Et à la mort de la croix
(Philippiens 2: 8) !
Jésus a abandonné, pour un temps, son
égalité d'avec Dieu
(Philippiens 2: 6) afin de s'offrir
comme rançon - en portant NOS
péchés - pour sauver de l'enfer
ceux qui croiraient en lui et qui marcheraient
à sa suite
(Matthieu 20: 28).
Combien doit être grande ma gratitude pour
cette oeuvre merveilleuse accomplie en ma
faveur !
Combien doit être grande ma vigilance afin de
ne pas perdre le bénéfice de ce salut
immérité !
Combien je dois être reconnaissant d'avoir
à ma disposition la Parole de Dieu
écrite pour prendre connaissance de la
façon dont je dois marcher pour rester dans
la bonne direction ! "TA parole est une lampe à mes pieds...,
TA parole
est la
vérité"
(Psaume 119: 105 ;
Jean 17: 17).
Cette excursion, que nous avons commencée
dans le livre des Proverbes, va donc nous permettre
de poursuivre notre éducation et de
réfléchir sur la différence
qu'il y a entre les deux chemins qui sont
régulièrement placés sous nos
yeux.
N'oublions pas que tous ces préceptes
restent en plein accord avec les enseignements du
Seigneur Jésus. Comment pourrait-il en
être autrement puisqu'il est lui-même
la Parole de Dieu, mais la Parole de Dieu faite
chair selon l'expression de l'apôtre Jean
(Jean 1: 14) ?
La semaine passée nous avons vu que la
langue calomnieuse ou médisante, la langue
qui jette la honte (l'opprobre) sur son
prochain, la langue qui le flétrit, le
déshonore...
... nous avons vu que le possesseur de cette
langue-là ne saurait se retrouver sur la
montagne sainte de l'Éternel
(Psaume 15).
Alors que j'avais sur le coeur d'aborder le sujet
de la paresse de la nonchalance et de la
négligence qui, ensemble ou
séparément pourrait bien servir
à "alimenter" le lieu de tourments où
se retrouve le mauvais riche, je me suis senti
conduit à ajouter un paragraphe concernant
la langue.
En effet, sans être médisants,
calomniateurs ou rapporteurs, notre langue pourrait
être un instrument de mort - "La mort et la vie sont au pouvoir
de la langue"
(Proverbes 18: 21) - un instrument de
mort chaque fois qu'elle lance des traits
enflammés à l'égard de son
prochain.
Afin de ne juger personne, je regarderai simplement
à cette époque où ma
sanctification n'en était qu'à ses
balbutiements. Peut-être vous
reconnaîtrez-vous pour avoir agi de la
même façon, peut-être vous
sentirez-vous interpellés parce qu'il reste
encore un petit quelque chose de cette vieille
nature qui décocherait encore des
flèches empoisonnées ?
Combien de paroles, dans des moments de
"frictions", n'ont-elles pas été
dites dans le but de faire du mal à celui
qui les recevait ?
On appelle cela "lancer des fions" des "vannes",
des "piques !
En réalité, ce sont des remarques
désagréables destinées
à blesser VOLONTAIREMENT celui ou celle
qui nous a "offensés" en lui envoyant,
à la figure, des vérités qui,
si elles ne sont pas toujours bonnes à dire,
occultent certainement l'amour, l'amitié ou
la fraternité.
"L'amour ne fait point de mal
au prochain"
(Romains 13: 10), mais "lancer des
fions" des "vannes", des "piques, OUI, ça
lui fait du mal !
N'est-ce pas pour cette raison que nous le faisions
autrefois et que... maintenant... nous ne le
faisons presque plus... ou plus du tout ?
La charité
(l'amour) est
patiente, elle est pleine de bonté ; la
charité n'est point envieuse ; la
charité ne se vante point, elle ne s'enfle
point d'orgueil, elle ne fait rien de
malhonnête, elle ne cherche point son
intérêt, elle ne s'irrite point, elle
ne soupçonne point le mal... 1 Corinthiens 13. 4 (v. L. S)
Sans aller jusqu'à ressembler aux
méchants décrits dans le Psaume 64,
ces méchants qui...
... aiguisent leur langue
comme un glaive, qui lancent comme des traits leurs
paroles amères... (Psaume 64: 3-4)
... sans aller jusque là, je dois
reconnaître que plusieurs de mes paroles ont
parfois été difficiles à
digérer et qu'elles ont plus
contribué à mettre de l'huile sur le
feu qu'à mettre un baume pour apaiser un
coeur irrité.
Fort heureusement, par la grâce de Dieu, le
sang de Jésus nous purifie de tout
péché et si nous avouons nos fautes
et les abandonnons, nous obtenons
miséricorde
(1 Jean 1: 7 ;
Proverbes 28: 13). C'est ce que l'on
peut déjà appeler "marcher de
progrès en progrès"
(1 Thessaloniciens 4: 1) .
Si nos paroles ont pu être comme des
flèches, notre langue, même tenue en
bride, n'a pas empêché que certaines
onomatopées sortent de notre bouche. Que
certains soupirs, certains petits sifflements,
certaines mimiques, certains regards, ont
exprimé, avec la même...
méchanceté, les paroles
blessantes que nous n'osions pas prononcer.
Et, pour certains..., que dire de leur silence, de
leur manière de faire la tête durant
des heures, des jours, des semaines, voire des
années ! Tout cela, parce qu'ils n'ont
plus que du mépris pour la personne qui les
a vexés à un moment ou un
autre !
" La mort et la vie sont
au pouvoir de la langue"
(Proverbes 18: 21), mais, que l'on
parle ou que l'on se taise, nous pouvons avoir des
comportements qui feront que nous serons au service
de l'une ou de l'autre - de la mort ou de la vie -
selon notre maîtrise ou notre manque de
maîtrise !
Nos bonnes intentions ne sont pas suffisantes pour
qu'un abîme infranchissable sépare ces
deux mondes. Seule notre consécration
permettra que nous restions sous le joug de Christ,
sous sa discipline, le seul endroit où nous
serons assurés de travailler pour la VIE et
non pour la mort !
Une douce discipline pour ceux et celles qui ne
regimbent point contre la Parole de Dieu et qui
sont zélés pour les bonnes oeuvres
(Tite 2: 14). Zélés
afin de servir le Seigneur de leur vie dans les
oeuvres que Dieu a préparées
d'avance pour qu'ils les accomplissent
(Éphésiens 2: 10).
Quoiqu'il y ait encore beaucoup à dire sur
la langue et les mouvements d'humeur qui la
poussent à se manifester, il est temps,
maintenant, de nous intéresser à
notre service pour le Maître, car :
L'oisiveté et la paresse sont
un terrain tout préparé
pour que la langue indisciplinée s'en donne
à coeur joie.
"La paresse est la mère de tous les
vices" dit un dicton populaire !
L'apôtre Paul nous parle d'une
catégorie de personnes qui, étant
oisives, vont de maison en maison ; il
ajoute que ces personnes-là sont
causeuses et intrigantes, disant ce
qu'il ne faut pas dire
(1 Timothée 5: 13).
Cette attitude n'est pas l'apanage de certaines
femmes dont il a voulu dépeindre le
portrait.
Retenons plutôt que c'est
l'oisiveté qui contribue pour beaucoup
à ce que l'on devienne des personnes
"causeuses" parlant de choses qu'il ne faut
pas dire.
Cette oisiveté est souvent
conséquente à la paresse ! Une
paresse qui pourrait concerner les enfants de Dieu
s'ils ne veulent pas prêter attention
à certaines recommandations.
.... faites TOUS vos
efforts pour
joindre à votre foi la vertu, à la
vertu la science,
à la science la tempérance, à
la tempérance la patience, à la
patience la piété, à la
piété l'amour fraternel, à
l'amour fraternel la charité.
Car si ces choses
sont en vous, et y sont avec abondance, ELLES NE
VOUS LAISSERONT POINT OISIFS NI
STÉRILES
pour la connaissance de notre Seigneur
Jésus-Christ. 2 Pierre 1: 5-8 (v. L. S)
"Le précieux
trésor d'un homme, c'est
l'activité"(Proverbes 12.
27) ! Le travail, pas les loisirs !
Il est intéressant de noter que, dans une
des versions de la Bible, la version David Martin,
Pharaon ne reproche pas aux Israélites
d'êtres des paresseux, mais d'être des
"gens de loisir".
... vous leur imposerez la
quantité des briques qu'ils faisaient
auparavant, sans en rien diminuer ;
car ils sont gens
de loisir, et
c'est pour cela qu'ils crient, en disant :
allons, [et] sacrifions à notre Dieu.
Exode 5: 8 (v. D. M)
Si nos autres versions françaises parlent de
"paresseux", nous ne pouvons pas ignorer le sens
qu'a donné D. Martin à ce verset.
Nous le pouvons d'autant moins dans cette
époque où le monde cherche à
gagner toujours plus d'argent en travaillant le
moins possible pour s'offrir une montagne de
loisirs.
Un paresseux n'a rien contre les loisirs, c'est
contre le travail qu'il est
fâché !
Le paresseux a une aversion, une répugnance
pour le travail ; il a un penchant naturel,
une disposition particulière pour ne rien
faire !
Le livre des Proverbes ne mâche pas ses mots
à l'égard de ce genre de personne, et
s'il le fait, c'est pour nous mettre en garde afin
que nous ne suivions pas ce chemin.
Le paresseux veut être servi et non
servir :
Le paresseux ne rôtit
pas son gibier.
(12: 27)
Le paresseux se fatigue à
rêver :
L'âme du paresseux a
des désirs qu'il ne peut satisfaire.
(13. 4)
Les désirs du
paresseux le tuent, parce que ses mains refusent de
travailler.
(21: 25)
Le paresseux n'aime pas sortir de son lit,
toutes les excuses sont bonnes pour
lui :
Paresseux, jusqu'à
quand seras-tu couché ? Quand te
lèveras-tu... ?
(6: 9)
À cause du froid, le
paresseux ne laboure pas...
(20: 4)
Le paresseux dit : Il y
a un lion dehors...
(22: 13)
La porte tourne sur ses
gonds, Et le paresseux sur son lit.
(26: 14)
Le paresseux a peu d'appétit, car
il n'a pas besoin d'énergie pour s'adonner
à la paresse :
Le paresseux plonge sa main
dans le plat, Et il ne la ramène pas
à sa bouche.
(19: 24)
Le paresseux plonge sa main
dans le plat, Et il trouve pénible de la
ramener à sa bouche.
(26: 15)
Le paresseux n'est pas digne de
confiance :
Ce que le vinaigre est aux
dents et la fumée aux yeux, Tel est le
paresseux pour celui qui l'envoie. (10: 26)
Jamais je n'aurais osé faire une telle
description du paresseux, j'aurais eu trop peur de
le froisser, mais cette description vient de DIEU,
pas d'un homme !
C'est Dieu qui fait le constat, c'est lui qui sonde
les coeurs et qui connaît les motivations de
chacun.
Attention... Dieu n'a pas créé le
paresseux ! S'il a créé l'homme,
il n'a pas mis en lui la paresse !
La paresse met en évidence une dangereuse
faiblesse de caractère. Le paresseux n'ayant
pas la volonté de faire un effort pour
sortir de sa situation, il reste une proie facile
pour l'adversaire de nos âmes.
Un proverbe mondain dit que : "la semaine
du travailleur a sept jours et que celle du
paresseux a sept demains" !
En effet, pourquoi ferait-il aujourd'hui ce qu'il
peut remettre à demain sachant que, le temps
passant, il y aura bien quelqu'un qui se chargera
de faire, à sa place, le travail qu'il
aurait dû faire ou de rendre le service
"fatiguant" qu'on lui demandait !
Sans doute ne sommes-nous pas paresseux à ce
point, c'est à espérer !
À espérer, parce que les paresseux,
si l'on en croit le Seigneur Jésus,
sont appelés à être "jetés dans les
ténèbres du dehors, où il y
aura des pleurs et des grincements de
dents"
(Matthieu 25: 30).
Surtout ne confondons pas la fatigue avec la
paresse ! Ni la paresse avec la nonchalance et
la négligence ! Un paresseux est
TOUJOURS paresseux ! Quoiqu'on lui demande, il
présente toujours un mauvais visage en
raison de son caractère ombrageux. Un
mauvais caractère qui se manifeste
même lorsqu'on le décharge du travail
ou du service qu'on lui avait
demandé !
C'est au travers de la parabole des talents que le
Seigneur Jésus va nous montrer les
conséquences de la paresse. Une parabole
dont il se sert pour faire une comparaison avec
ce que sera le Royaume de Dieu,
tout comme il l'avait déjà fait en
utilisant la parabole des dix vierges.
Par des images simples, à la portée
de chacun, il veut attirer notre attention et nous
mettre en garde afin que personne ne soit surpris
le jour où il faudra rendre des comptes.
Prêter ou ne pas prêter attention
à ce qu'il dit, n'influencera pas son
jugement, mais marquera la différence entre
ceux qui auront aimé sa Parole et ceux qui
l'auront négligée, ceux qui en
auront tenu compte et ceux qui n'auront pas voulu
la prendre au sérieux !
Alors le royaume des cieux
sera semblable à dix vierges...
Il en sera
(aussi) comme d'un
homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur
remit ses biens. Matthieu 25: 1-31 (v. L. S)
Je laisse à chacun le soin de relire chez
lui cette parabole bien connue des talents.
Puisque nous sommes en route vers l'autre bord et
que nous sommes concernés par le Royaume de
Dieu, nous devons absolument retenir quelque chose
du message que le Fils de Dieu a voulu nous laisser
concernant le paresseux.
Nous ne pouvons pas faire autrement que de
constater que cet homme n'a rien entrepris
pour faire fructifier le bien de ce Maître
qui fut absent durant une longue
période.
(25: 19).
Qu'a donc fait ce serviteur paresseux durant
tout ce temps ?
Était-il le paresseux qui se tournait et
se retournait sur son lit ? J'en doute !
Car on ne peut pas rester couché toute son
existence, il faut quand même un minimum
d'occupations !
Si le travail ne faisait pas partie de ses
occupations quotidiennes, il n'est pas interdit de
penser qu'il passait son temps dans les loisirs,
dans les jeux, les amusements de toutes sortes,
dans des futilités qui ne lui permettait
même pas de mériter le gîte et
le couvert de son Maître. (Aimant le
plaisir plus que Dieu..., plus que son
Maître ! - Lire
2 Timothée 3: 1-9)
Nourrit et logé, ce méchant
serviteur vivait donc au crochet de son
Maître, sans rien lui donner en
échange !
Sans doute ses qualifications
n'étaient-elles pas très grandes si
l'on regarde ce que le Maître lui avait
confié, cependant elles étaient
suffisantes pour le laisser sans excuse.
S'il avait fait le minimum, il n'aurait pas
reçu de reproches, le Maître aurait
été satisfait de ce que son serviteur
ait pris à coeur de faire
prospérer ce qui lui avait été
confié !
... il te fallait donc remettre mon argent aux
banquiers, et, à mon retour, j'aurais
retiré ce qui est à moi avec un
intérêt....
... le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du
dehors, où il y aura des pleurs et des
grincements de dents Matthieu 25: 27 -30 (v. L. S)
En conclusion, souvenons-nous que nous aussi nous
aurons des comptes à rendre.
Dieu nous a donné la vie. Qu'avons-nous fait
de cette vie pour glorifier son Nom ?
Avons-nous travaillé pour Lui ?
Travaillons-nous pour son Royaume ou
gaspillons-nous le temps qu'il nous donne, celui
qui nous reste ? "La
moisson est grande, mais il y a peu
d'ouvriers !"
(Matthieu 9: 37)
Si quelqu'un a travaillé pour nous
amener à la connaissance du salut, nous
avons la responsabilité de travailler afin
de rendre la pareille à quelqu'un. C'est le
minimum que nous pouvons
faire !
Plus notre amour pour le Seigneur sera grand, plus
nous aurons à coeur d'être des
ouvriers avec Dieu
(1 Corinthiens 3: 9) !
Plus notre amour pour le Seigneur sera grand, plus
nous désirerons être des
témoins et moins nous nous contenterons du
minimum !
Ayez du zèle, et non
de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le
Seigneur. Romains 12: 11 (v. L. S)
***
Celui qui se relâche dans son travail est
frère de celui qui
détruit.
Proverbes 18: 9 (v. L. S)
Sans doute ne sommes-nous pas paresseux, c'est
à espérer ! Cependant, afin que
nous ne tombions pas dans cette ornière, la
semaine prochaine, nous aborderons les domaines de
la nonchalance et de la négligence qui
pourraient bien nous amener à devenir
paresseux si nous ne sommes pas vigilants.
À suivre: 19 - De la nonchalance à la
négligence..., de la négligence
à la paresse: Dangereuses glissades qui peuvent aboutir à
...?
J-M Ravé 30 janvier 2010 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse c060210
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