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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Passons vers l'autre bord


3 - De l'esclavage à la liberté - "La vérité vous affranchira".


Message précédent:  2 - Des ténèbres à la lumière.

Lire Jean 8: 30- 59

Lorsque le Seigneur Jésus s'adressa aux Juifs qui AVAIENT CRU EN LUI, notez bien ce qui vient d'être dit : "Les Juifs qui avaient cru en lui !"....
... Lorsqu'il s'adressa à eux, il les invita
à rester dans SA parole parce que c'est seulement en elle qu'ils pouvaient trouver la Vérité qui rend libre, cette Vérité qui éclaire les moindres recoins de leur coeur et du nôtre.

Jésus dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Jean 8.31 (v. L. S)

Nous croyons en Dieu, nous croyons en Jésus-Christ, c'est un pas dans la bonne direction ! Mais pour que cette foi ne se perde pas, le Seigneur invite chacun de ses auditeurs à
rester dans la Parole, à ne pas en sortir.
Pourquoi rester dans la Parole de Dieu ?
Parce qu'en restant sous le projecteur des Écritures,
la Vérité va nous rendre libres !
Il n'y pas d'autre façon de conquérir la vraie liberté !
Toutefois, pour parvenir à cette liberté, faut-il encore être conscients de vivre dans l'esclavage ! Les Juifs en question ne l'étaient pas, raison pour laquelle ils DEVAIENT rester dans la parole qu'ils avaient entendue précédemment et continuer à y rester en écoutant les enseignements du Fils de Dieu.

Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? Jean : 8: 33 (v. L. S)

Les Juifs qui avaient cru en Jésus ne se considéraient pas comme esclaves ; il est probable que, dans un premier temps, nous pensions la même chose, et qu'avec eux nous reprenions tous en choeur : "
Nous ne fûmes jamais esclaves de personnes" !

Il est vrai que les Juifs en question n'avaient pas connu le même genre d'esclavage que leurs ancêtres vivant en Égypte. Cependant, même s'ils pensaient être mieux lotis que leurs pères, ils étaient sous l'occupation romaine. Qui dit occupation, dit aussi restriction des libertés et asservissement à de nouvelles lois !
Leur liberté apparente n'était donc pas aussi franche qu'ils le pensaient ! Et, pour ce qui nous concerne, cette apparente liberté que le monde se plaît à proclamer, cache en réalité une vie d'esclavage que bien peu veulent reconnaître.

.... vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ? Romains 6: 16 (v. L. S) - À qui obéissons-nous?


La suite de l'entretien entre Jésus et les Juifs qui croyaient en lui, révélera qu'ils avaient une façon particulière de croire puisqu'ils contestaient tout ce qu'il disait allant même jusqu'à dire qu'il était possédé d'un démon (v. 48).
Conséquence ?
La Parole de Dieu ne pénétrait pas dans leur coeur !

... vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Jean 8: 37 (v. L. S)

Ainsi, le fait de ne pas ouvrir leur coeur à cette Parole, le fait de ne pas accepter cette lumière va les maintenir dans les ténèbres et les laisser sous l'emprise du prince des ténèbres, de Satan qui fut meurtrier dès le commencement (
v. 44).
Ne voulant pas rester DANS la parole du Seigneur, n'acceptant pas sa lumière,
ces croyants-là finiront par prendre des pierres pour les jeter sur Jésus (v. 59).

Cette façon de croire n'est pas étrangère dans
le monde chrétien d'aujourd'hui, dans notre monde, dans notre Église, celle du temps de la fin !

Un monde de croyants où plusieurs jettent encore et toujours la pierre contre certains passages de la Parole de Dieu qui bousculent leur façon de penser.

Un monde où Jésus se tient à la porte en frappant afin de pouvoir entrer chez les siens, chez ceux qui disent croire en lui, ceux qui prétendent l'aimer : "Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte..." (Apocalypse 3: 20) !

Noter au passage qu'il n'est pas question d'entendre le "toc-toc", n'importe qui peut frapper, mais il est question D'ENTENDRE LA VOIX DU SEIGNEUR ! (L'entendre et la comprendre afin qu'on lui ouvre !)

En "lapidant" cette Parole divine, en refusant qu'elle puisse s'exprimer dans nos vies, il n'est pas interdit de dire que nous lançons symboliquement des pierres contre le Seigneur Jésus lui-même : LA PAROLE DE DIEU faite chair (Jean 1: 14).
Tout comme il s'est écarté des Juifs qui le chassaient à coup de pierres, qui rejetaient son enseignement,
il s'éloignera de nous aussi longtemps que nous le rejetterons, aussi longtemps que nous ne reviendrons pas à de meilleurs sentiments.
Il s'éloignera de nous tout en nous donnant de multiples occasions pour revenir à lui afin que nous nous placions sous son joug dont la douceur ne peut se révéler qu'au travers de la soumission.

Sans doute, plusieurs penseront qu'ils n'ont jamais abandonné le Seigneur et que le fait de ne pas mettre en pratique tel ou tel enseignement n'est pas un signe de rejet ! L'important n'a jamais été ce que nous pensons, mais ce que dit le Seigneur !

Celui qui me rejette et
qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour" Jean 12: 48 (v. L. S).

Nous pouvons croire en Dieu comme les Juifs croyaient, nous pouvons même croire en Jésus comme ils ont cru et
en même temps, ne pas croire ce que Dieu dit !

CROIRE..., C'EST AUSSI METTRE EN PRATIQUE !

Jésus peut guérir ? Oui ! Jésus peut sauver ? Oui ! Mais suis-je aussi prêt à ce que Jésus me dicte la conduite que je dois avoir ?

Je le répète :
Nous pouvons croire en Dieu - Nous y croyons n'est-ce pas ? - nous pouvons croire en Dieu et en même temps, refuser de mettre en pratique ce qu'il dit !
Qu'elle est donc ce genre de foi ? Une chose est sûre, ce n'est pas une foi qui peut être agréable à celui qui nous a sauvés !


Pourtant, c'est bien ce qui arrive aujourd'hui ! De plus en plus de "croyants" croient que Jésus sauve, mais ne croient pas le reste de la Parole de Dieu ! Un "reste" qui est pourtant
indispensable pour que nous soyons capables de marcher en vainqueurs jusqu'aux portes de l'éternité !

Si la semaine passée nous avons parlé de la cataracte qui, petit à petit, assombrit la vision de celui qui en est atteint
sans que la personne en soit responsable, il est bon de revenir sur ce mal, mais d'y revenir en regardant à notre vie spirituelle qui pourrait, elle aussi, souffrir d'un défaut de vision dont nous porterions l'entière responsabilité.

Est-ce que je marche à la lumière de la Parole de Dieu ou est-ce que je marche à tâtons dans les ténèbres à cause de ma mauvaise vue ?

Si nous minimisons la portée des saintes Écritures en négligeant de la prendre au sérieux (ne serait-ce que certains passages), alors oui, nous commençons à avoir une mauvaise vue ! Alors, oui, nous allons devenir aveugles si nous ne réagissons pas rapidement !
Qui est aveugle, sinon mon serviteur... Qui est aveugle, comme l'ami de Dieu, Aveugle comme le serviteur de l'Éternel ? Esaïe 42: 19 (v. L. S)

Déformer la Parole de Dieu, la minimiser afin de se disculper pour ne pas la mettre en pratique, tout cela va nous induire dans l'erreur et
fausser notre perception de la sainteté et de la justice de Dieu.

Sans doute aurons-nous de la peine à nous en rendre compte parce qu'il y aura eu un léger laisser-aller dans notre vie et que nous n'avons pas subi de graves conséquences !
Néanmoins, avec le temps, si rien n'est fait pour corriger ce défaut de vision, notre vie chrétienne s'assombrira et nous aurons de moins en moins de goût pour les choses de Dieu. Ne brillant plus comme autrefois, nous les délaisserons petit à petit au profit du monde et des plaisirs plus ou moins légitimes qu'il mettra à notre disposition.

Comme les vrais malvoyants qui s'aperçoivent qu'ils ne distinguent plus certaines choses que les autres continuent à voir, il faudrait aussi que nous nous interrogions sur l'état de notre santé spirituelle avant qu'il ne soit trop tard.
Il le faudrait si nous constatons que nous ne voyons plus comme les autres, si nous nous apercevons que nous n'avons plus le même zèle qu'autrefois et que la Parole de Dieu n'est plus le "plat de résistance" de notre âme !
Il le faudrait afin que la lumière ne continue pas à faiblir et que nous finissions, non seulement, notre vie dans les ténèbres, mais aussi que nous passions notre éternité loin de Jésus, la lumière du monde !

La lampe du corps, c'est ton oeil ; quand ton oeil est sain, tout ton corps aussi est éclairé ; mais s'il est mauvais, ton corps aussi est ténébreux. Luc 11: 34 (v. D. M)

Dieu est sérieux dans chacune de SES paroles ! Qu'elles parlent de bénédictions ou de malédictions, de salut ou de perdition, d'effacer ou de ne point effacer notre nom du Livre de Vie ! Ce que Dieu a dit, il l'a dit et il ne manquera pas de l'accomplir !

Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir.
Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t-il pas ? Nombres 23: 19 (v. L. S)

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles
(celles de Jésus) ne passeront point. Matthieu 24: 35 (v. L. S)

Sans aucun doute, et comme la grande majorité d'entre nous, je fais partie de ceux et celles qui ne comprennent pas tout ce qui est écrit dans LE LIVRE ! Je fais partie de ceux qui ont besoin de la lumière du Saint-Esprit.
Est-ce que je désire sincèrement cette lumière qui ne manquera pas de mettre en évidence les désaccords qu'il y a entre l'Écriture et certains aspects de ma vie ?
Certainement, si j'aime mon Sauveur et mon Seigneur!

Je parlais de majorité, car, nous pouvons tous le constater, il y a une minorité qui semble tout savoir, qui ne cherche pas à s'instruire ! À moins que ce ne soit une minorité qui ne sait rien et qui ne désire pas en savoir davantage de crainte d'avoir à changer de vie !
Érudits ou ignorants... ils n'ouvrent jamais la bouche pour s'instruire, pour poser des questions et ne partagent jamais les éventuelles richesses qu'ils auraient trouvées dans la Parole de Dieu.

Pour ce qui me concerne, je veux rester humble devant mon Dieu et devant vous et faire mienne cette prière du Psalmiste qui, aimant Dieu de toute sa force et serrant SA Parole dans son coeur, pouvait néanmoins dire : "
Ouvre mes yeux, pour que je contemple Les merveilles de ta loi" (Psaume 119: 18) !

"Oui Seigneur Jésus, ouvre mes yeux et donne-moi une saine intelligence, car il est écrit qu'il y a des passages difficiles à comprendre dans les Écritures et que plusieurs en tordent le sens pour leur propre ruine (2 Pierre 3: 16).

Tes avertissements sont sérieux !
Ils le sont d'autant plus qu'autour de nous, tout nous prévient de ton prochain retour.
Quelle grâce de savoir que ton Père use de patience ! Pour combien de temps, nous ne le savons pas ! Mais maintenant je suis bien conscient qu'il use de patience afin que, ceux que tu as sauvés, tes bien-aimés, ne périssent pas.
Aide-moi à mettre ce temps de patience à profit pour que je devienne un serviteur dont tu n'auras point honte, un serviteur dont tu pourras confesser son nom devant ton Père et devant les anges parce qu'il aura respecté et mis en pratique TA parole
(Apocalypse 3: 5)."

Sachant que ma "vision spirituelle" dépend en grande partie de mon attitude face à la Parole de Dieu, et qu'elle ne m'éclairera que
si je désire marcher de progrès en progrès, je dois donc m'efforcer de faire cadrer ma vie avec ce que j'ai DÉJÀ compris.
De cette façon, et de cette façon seulement, je montrerai que je suis soumis au Seigneur et que je désire rester dans SA Parole. "
Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter... (Jacques 1: 22)

Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes VRAIMENT mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Jean 8: 31-32 (v. L. S)

Si la Parole de Dieu éclaire ma vie, si elle est véritablement et durablement "une lumière sur mon sentier" (Psaume 119: 105), alors oui, au fur et à mesure que j'avancerai, elle me fera passer de l'esclavage à la liberté en mettant en lumière tout ce qui m'empêche d'être véritablement libre.
Voilà pourquoi je dois marcher continuellement dans la Parole, pourquoi je dois m'en servir comme guide !

La Vérité vous affranchira !
La Vérité va nous montrer :
(1) ce que nous sommes réellement,
(2) ce que nous devrions être,
(3) ce que nous serons si nous marchons en vainqueurs jusqu'à la fin de notre pèlerinage.

La Vérité nous affranchira pour autant que nous DEMEURIONS DANS LA PAROLE DE DIEU, mais si je commence à interpréter à ma façon ce que Dieu dit, je ne suis plus DANS SA Parole. Je suis à côté d'elle l'examinant et la jugeant à la "lumière" de mes ténèbres en prétendant que je sais mieux que Dieu ce qui est bon pour ma vie !
Faut-il avoir perdu la raison pour s'imaginer un seul instant que celui devant lequel nous allons passer pour rendre compte de notre vie va se plier à notre façon de penser ? Qu'il va abandonner son trône de gloire parce qu'il aurait trouvé en nous plus de sagesse qu'il en possède lui-même !

Satan voulait prendre la place de Dieu.
En voulant faire passer nos pensées au-dessus de celles du Seigneur, nous allons agir exactement comme le prince des ténèbres et suivre une doctrine de démon au lieu de nous soumettre à la Parole de Dieu !

Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? 1 Corinthiens 10: 22 (v. L. S)

La Vérité vous affranchira !

Jésus est le chemin, la VÉRITÉ et la vie ! Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14: 6

Pour passer sur l'autre bord et arriver à l'endroit où une place a été préparée pour les bien-aimés, il est essentiel de rester avec Jésus, de ne pas le perdre de vue, de marcher continuellement à SA lumière et d'accepter qu'il nous libère de chacun de nos liens au fur et à mesure qu'il nous les montre. Nous arriverons tous vers l'autre bord, ce n'est qu'une question de temps, mais..., où allons-nous accoster si nous sommes négligents ?

.... nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? Jean  8: 33 (v. L. S)

Les croyants qui se sont opposés à Jésus ne possédaient pas la lumière qui éclaire tout homme (
Jean 1: 9), pourtant cette lumière était avec eux tout comme elle est avec nous.
Ils ne l'ont pas reçue, ils ne l'ont pas acceptée. Pour cette raison ils n'ont pas pu devenir "ENFANTS DE DIEU",
ils ont PERDU CE DROIT-LÀ! (Jean 1: 12).

Sommes-nous conscients que nous pourrions faire partie de ce genre de croyants ? Que nous pourrions souffrir d'une vue si mauvaise que nous ne reconnaîtrions pas la Parole de Dieu pour ce qu'elle est : la Parole
DE DIEU !
Une Parole destinée à nous affranchir du péché en nous montrant CONTINUELLEMENT la voie que nous avons à suivre !


La "cataracte spirituelle" n'est pas une maladie de mon invention ! Le nom peut-être ! Mais pas ses effets dévastateurs qui agissent sur les coeurs et sur les pensées, ses effets qui empêchent ses victimes de profiter sainement de ce temps de patience que le Père accorde encore à ses bien-aimés pour qu'ils ne périssent point (
2 Pierre 3: 9).

"Je ne vois pas ce que vous voulez dire !"
Expression bien connue qui dépeint un défaut de vision et un défaut de compréhension. Un défaut que le Seigneur Jésus glorifié met bien en évidence dans la dernière Église de l'Apocalypse !

Je (Jésus) te conseille (membre de l'Église de Laodicée) d'acheter de moi ... un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Apocalypse 3: 18 (v. L. S)

Je dois "voir" que je pourrais être en danger de périr !
Je dois "voir" que j'ai besoin de me repentir !
C'est pour cela qu'il y a ce temps de patience. Un temps de patience qui s'il n'avait pas existé, aurait fait que l'Église, la véritable Église, ne serait plus sur la Terre !

Si le Seigneur Jésus demande aux croyants que nous sommes d'utiliser un collyre pour oindre nos yeux, c'est bien parce qu'il a remarqué que nous nous comportons
comme des "malvoyants" qui ne sont plus en mesure de voir les "merveilles de la Parole de Dieu" ni capables de se réjouir sainement de leur salut dans ces temps de la fin.

Ces derniers jours je réfléchissais aux diverses difficultés par lesquelles notre monde passe actuellement. Je pensais notamment à ceux qui souffrent dans leur santé, ceux qui sont en peine pour trouver du travail, ainsi qu'à ceux et celles qui ont des problèmes financiers dont ils ne sont pas toujours responsables.
Ces trois éléments se rencontrent aussi bien dans le monde chrétien que dans le monde sans Dieu.
Parce qu'ils s'y rencontrent de plus en plus et que nous pourrions tous y être exposés à un moment ou un autre, je me demandais ce qui allait vraiment nous donner de la joie, du plaisir : la guérison, la sécurité d'un nouvel emploi, la sécurité financière ou simplement le fait d'être sauvés ?

Pour ne pas viser quelqu'un en particulier, je me suis placé comme cobaye volontaire en examinant certains de mes comportements dans les périodes difficiles.
C'est alors que je me rendis compte qu'à de nombreuses reprises
ma vision spirituelle a été GRAVEMENT perturbée puisque les solutions attendues étaient plus un sujet de me réjouir que le fait d'avoir l'assurance de mon salut. "Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux" (Luc 10: 20).

Bien sûr les problèmes évoqués ci-dessus ne sont pas à prendre à la légère et il n'est pas question d'être triste si des solutions sont trouvées, bien au contraire !
Mais, simplement, au travers de ma méditation, j'ai compris que le Seigneur était très attristé de me voir avec
une mauvaise mine quoique je sois sauvé par grâce.
Attristé de NOUS voir
prêts à nous réjouir si nous obtenions la guérison, le travail ou la sécurité financière dont nous avons besoin plus que d'avoir la Vie éternelle !

... toutes ces choses (matérielles), ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père SAIT que vous en avez besoin. Luc 12: 30 (v. L. S)

... ne vous affligez pas, car la joie de l'Éternel sera votre force. Néhémie 8: 10 (v. L. S)

Sorti de ma réflexion, j'en concluais alors que nous pouvions facilement être atteints d'un défaut de vision qui fait que
nous allons davantage nous réjouir en voyant ce que Dieu donne - et qu'il nous faudra abandonner lorsque nous quitterons ce monde - que du salut qu'il nous a offert en Jésus-Christ !

Et là..., force est de constater que je ne suis pas encore aussi libre que je pouvais le croire !
Force est de constater que les épreuves sont encore un lien, un boulet que je traîne avec difficultés et que la "peur" et les soucis du temps présent sont encore des ennemis qui doivent être vaincus.

Force est de constater que je vois mal la main du Seigneur quoiqu'il ait promis que toutes choses travailleraient ensemble pour le bien de ceux aiment Dieu (
Romains 8: 28 - (v. D.).
Alors..., si je déprime dans mon impatience d'obtenir une réponse favorable à ma prière, que je puisse, comme David, me tourner vers le Dieu des miséricordes en lui faisant part de l'état de mon coeur:

Rends-moi la joie de ton salut, Et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne ! Psaume 51: 12 (v. L. S)

Ceci dit, bien que cette mauvaise vision soit quelque chose de grave puisque
Dieu n'est pas honoré comme il devrait l'être - nos élans de reconnaissances étant encore dépendants de notre bien-être physique -  il y a pire!

Il y a pire ! Il y a la vie chrétienne qui peut aussi être gravement perturbée et qui l'est déjà dans de nombreux milieux où l'Église s'est adaptée au monde pour présenter un Évangile frelaté.
Une vie chrétienne perturbée pour avoir choisi d'entendre ce qui est agréable aux oreilles!

Combien de dirigeants d'Églises ont changé leur fusil d'épaule? L'important, à leurs yeux, n'étant plus d'annoncer la Bonne Nouvelle, mais de faire du... remplissage de salle et de chouchouter son monde en évitant de le bousculer par des paroles qui pourraient le remettre en question.

Ne soyons pas de ceux et celles qui cherchent des "docteurs" pour entendre des choses agréables. Nous n'avancerons jamais dans la bonne direction en prenant ce chemin-là même s'il semble plus facile.
Cherchons plutôt à lire ou à écouter des enseignements qui vont nous remettre en question.
Personnellement, je n'ai pas besoin que l'on m'encourage à rester comme je suis, j'ai besoin d'être exhorté à marcher dans la lumière. J'ai besoin de cette Lumière, la Vérité, afin que je devienne de plus en plus libre pour mon Seigneur, même si au fil des jours, je me sens de plus en plus indigne de sa grâce, celle dont je ne saurais me passer un seul instant.

Conclusion :
- Nous étions dans les ténèbres.
- Jésus, la Lumière du monde, est venu nous éclairer.
- Nous avons cru en lui.

- Il nous a invités à marcher dans sa Parole.
- Nous avons accepté de le suivre, lui la Parole de Dieu.
- Acceptons aussi que SA parole nous rende véritablement libres en nous éclairant sur tout ce qui pourrait bien nous freiner dans notre marche (
Romains 6. 16).

.... vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez,
- soit du péché qui conduit à la mort,
- soit de l'obéissance qui conduit à la justice.

De toute façon, et quoique l'on en dise, NOUS SOMMES ESCLAVES ! Nous DEVONS être esclaves !
Esclaves du péché et de Satan ou esclaves de Jésus-Christ !

En aucun cas la liberté ne sera aussi bien vécue qu'en restant attachés au Seigneur, qu'en suivant SA Parole, qu'en marchant dans l'obéissance, qu'en étant SES esclaves pour faire SA volonté et non la nôtre !

"Seigneur..., alors que je suis en route vers "l'autre bord", je te prie de continuer à diriger ma vie et de me redonner de nouvelles forces.
Toi, tu vois qu'il y a des moments difficiles où il est bien pénible d'avancer ! Bien pénible de résister au courant dévastateur qui voudrait nous éloigner de toi.
Tu vois aussi que ma vision n'est pas aussi bonne qu'elle devrait être.
Sans doute ai-je encore une vue déficiente, car je suis loin de comprendre ton plan pour ma vie; j'ai bien de la peine à voir où tu veux me mener.

Oui, Seigneur..., j'ai besoin que tu poses ta main sur moi et que tu me libères des chaînes invisibles qui me retiennent captif. Des chaînes bien réelles qui parfois me font souffrir au point de n'avoir plus la force de me réjouir de mon salut.

Être esclave ? Oui Seigneur Jésus !
Mais être TON esclave et non celui du péché ! Être ton esclave et marcher jusqu'à la fin de mes jours sous ton joug, à tes côtés, telle est ma prière."

" Vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez"

À qui obéissons-nous ?

Épaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu. Colossiens 4: 12 (v. L. S)


À suivre :
4 - De l'esclavage à la liberté - De la liberté à "l'esclavage"

J-M Ravé 10 octobre 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse


 

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