Message précédent: Apprendre à être heureux... 58 - (K) ... (Vierge folle ou brebis perdue ?)

L'apparence est souvent trompeuse ! Plus nous allons de l'avant, plus nous devons être vigilants, car la tromperie se rencontre désormais à tous les coins de rue. Nous en sommes même arrivés au point de ne plus savoir avec exactitude ce que nous avons dans nos assiettes, de ne plus connaître le goût réel de ce que nous mangeons, tant il y a d'additifs dans notre nourriture, de colorants, d'exhausteurs de goût, etc., etc.

Le domaine spirituel n'échappe pas à la tromperie !
L'apparence, dans ce domaine, est aussi destinée à tromper le prochain, voire à se tromper soi-même en s'écartant de la Parole de Dieu. La croyance n'est pas la foi !

Croire en Dieu est une chose ! CROIRE CE QUE DIEU DIT en est une autre !
Croire en Dieu ne signifie pas que l'on croit à ses promesses !
Par contre, CROIRE DIEU ouvre la porte de la vraie foi qui permet de recevoir les bénédictions promises à ceux et celles qui placent leur confiance dans le Seigneur des seigneurs !

La croyance n'est donc qu'une illusion trompeuse qui ne donne pas l'assurance du salut !
L'illusion est souvent la pouponnière de l'erreur qui, le temps passant, finira par couvrir la voix de la Vérité. Elle l'étouffera au point qu'elle ne pourra plus se manifester dans notre vie pour avoir cru trop longtemps au mensonge.

L'illusion n'est qu'un trompe-l'oeil qui ne trompe pas l'Éternel. Lui, il regarde au coeur et non à ce qui frappe les yeux" (1 Samuel 16: 7).
Puisqu'il en est ainsi, ne vivons pas dans l'illusion : "veillez sur vos actes (veillons sur NOS actes), car il n'y a chez l'Éternel, notre Dieu, ni iniquité, ni égards pour l'apparence des personnes" (2 Chroniques 19: 7).

En revoyant le plateau d'oignons et de bulbes qui est devant nous ce matin, nous constatons que son contenu est identique à la première fois. Toutefois, on y prêtant un peu d'attention, nous remarquons qu'il y a quand même des différences en raison de l'évolution des éléments qui le composent.

Sans doute vous souvenez-vous de ces oignons de tulipes et de narcisses qui avaient belle allure et dont l'avenir semblait prometteur ? Vous voyez qu'ils sont toujours devant vous, mais réduits en un tas de poussière parce que la vie n'était plus en eux quoique l'un d'entre eux avait commencé à germer.
N'ayant plus de force en lui, il mourut avant d'avoir produit le "fruit" espéré.

Il n'est pas mort d'un seul coup ! Non, c'est petit à petit qu'il a perdu sa force, c'est son éloignement constant d'un milieu favorable, d'un bon terrain qui a eu raison de lui. Il est resté trop longtemps dans les ténèbres, dans un milieu défavorable à son bon développement, si bien qu'il a séché de l'intérieur tout en gardant une belle apparence extérieure. L'illusion de la vie ne produit que la mort ! Il paraissait vivant, mais, en y regardant de plus près, en le "sondant", nous avons vu qu'aucune vie ne l'animait.

Il fut un temps où il aurait pu être récupéré malgré sa faiblesse, son germe en est la preuve ! Mais, nous le voyons, le temps favorable est passé ! Nous n'avons plus devant nous qu'un tas de poussière qui n'aura plus jamais la vie.

Il avait pourtant une belle allure ! Dans l'Église de Jésus-Christ, il y en a aussi qui ont belle allure ! Il y en a qui semblent être en bonne santé spirituelle parce qu'ils viennent au culte le dimanche matin ! Pour employer une expression du monde qui n'a rien de biblique disons "qu'on leur donnerait presque le "bon Dieu" sans confession" !

"On leur donnerait le "bon Dieu" sans confession", mais Dieu ne s'y trompe pas et ne s'y est jamais trompé, il sait gratter la couche du vernis religieux pour voir ce qu'il y a dessous !
Regardez comment le Seigneur Jésus parlait aux scribes et aux pharisiens qui avaient une belle apparence religieuse (extérieure) :

Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés.
Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité. Matthieu 23: 27-28

Au dehors..., au milieu des frères et soeurs en Christ, nous pouvons donner l'illusion d'être un "bon chrétien", mais une fois sortis du culte, rentrés dans notre vie quotidienne, dans nos habitudes, sommes-nous toujours de bons témoins de Jésus-Christ ?
La question reste posée et c'est à chacun de s'examiner ! " Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes" (2 Corinthiens 13: 5)

Plutôt que de fixer notre attention sur ces oignons tombés en poussière qui ne produiront plus rien pour la gloire de Dieu, je préfère me tourner vers cet autre bulbe qui, tout rabougri, semblait en piteux état par rapport aux oignons de tulipes et de narcisses.
Mais, comme vous le constater, ce petit bulbe montre des signes évidents de vie. Son coeur n'étant pas mort, nous sommes témoins de son réveil parce qu'il a été replacé dans un milieu favorable à son épanouissement.

Pourquoi s'est-il réveillé ?
- D'abord, parce qu'il avait encore de la vie en lui.
- Ensuite, parce qu'il a été mis dans un endroit propice pour que la vie se manifeste.

Ainsi, si la vie intérieure de quelques-uns est morte, cette vie qui touche les choses de Dieu..., un bon terrain spirituel ne redonnera pas la vie, tout comme le meilleur terreau au monde ne saurait faire germer ce tas de poussière.

Par contre, s'il y en a qui sont un peu rabougris et qu'ils acceptent les bons soins du Seigneur en s'appliquant à suivre les instructions de SA Parole, ils trouveront une vie épanouie en Jésus-Christ et porteront du fruit pour sa gloire.
Qu'ils ne tardent pas trop ! Qu'ils n'attendent pas d'être complètement desséchés à l'intérieur, d'être morts spirituellement, car dans ce cas, plus personne ne pourra rien pour eux, excepté le Seigneur qui seul, serait en mesure de les "ressusciter" à la demande des vivants.
À la demande des vivants qui assiégeraient le trône de la grâce. À la demande des vivants, car les morts ne demandent plus rien, même s'ils vivent encore dans la chair et pour la chair !

Enfin nous voyons aussi cette autre graine qui n'a pas pu être retirée du feu et qui, aujourd'hui, est prise dans le "magma" où elle est tombée tandis qu'une de ses consoeurs a pu être sortie in extremis de "l'enfer". Pour cette dernière, il ne reste plus qu'à la placer là où elle doit être pour avoir un développement convenable qui fera oublier le passé.

Ces images sont parlantes, elles sont criantes de vérité ! Elles nous dépeignent la réalité de la vie spirituelle de quelques enfants de Dieu qui, un jour ou l'autre, se sont engagés dans le chemin étroit.
Comme quoi, le départ dans la vie chrétienne ne garantit pas l'arrivée triomphante dans le Royaume de Dieu : "À CELUI QUI VAINCRA..." disait le Seigneur Jésus aux sept Églises de l'Apocalypse, c'est-à-dire à l'Église de notre époque !
"À celui qui vaincra...", il y a donc un combat à assurer pour rester debout ! Un combat qui te concerne, un combat qui me concerne, car :

Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché. Hébreux 12: 4

Nous sommes conscients que, dans l'Église de Jésus-Christ, plusieurs ont été arrachés du feu, après y être tombés en raison de leurs nombreuses infidélités.
Nous savons aussi qu'il y en a beaucoup qui se sont plus ou moins desséchés et qui ont pu reprendre vie après avoir été replacés dans un milieu favorable à leur épanouissement spirituel.
Malheureusement il y en a, en ce moment, qui se dessèchent tout doucement et qui, malgré l'apparence extérieure qu'ils veulent présenter, n'ont pas grand-chose de vrai pour Dieu dans leur coeur.

Pensant avoir suffisamment de vie en eux, ils refusent continuellement les conseils de leurs frères et soeurs dans la foi et vivent dans l'illusion d'être prêts pour le grand rendez-vous.
Pourtant, à écouter ce qui sort de leur bouche, on est en droit de se poser des questions et de manifester de la pitié pour de telles personnes qui restent sur leurs positions.
Cette pitié, dont nous parle Jude dans son épître où il nous présente trois catégories de personnes en danger :

1) Ceux qu'il faut reprendre.
2) Ceux qu'il faut sauver en les arrachant du feu dans lequel ils sont tombés.
3) Ceux dont il faut avoir pitié.

- Reprenez les uns, ceux qui contestent ;
- Sauvez-en d'autres en les arrachant du feu ;
- Et pour d'autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair. Jude 1: 22-23

Ce dernier point me laisse songeur dans le sens où la pitié dont il est question, pourrait bien être un sentiment qui nous laisse dans l'impossibilité d'agir, tant le sort du malheureux est scellé.
En effet, nous voyons dans ce texte de Jude, une progression dans l'égarement qui semble finir dans la perdition.

1) - D'abord, reprendre, corriger ceux qui contestent : "reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant", nous dit aussi l'apôtre Paul dans 2 Timothée 4: 2.

2) - Ensuite, en sauver d'autres en les arrachant... du feu ! L'apôtre Paul nous donne l'exemple de personnes qui, en raisons de l'amour de l'argent, "se sont jetées dans bien des tourments" (1 Timothée 6: 10).
Ce mot de "tourments" nous fait penser à la situation du mauvais riche dont le Seigneur Jésus nous parle dans l'Évangile de Luc au chapitre 16 ; il nous fait penser en même temps aux démons qui craignaient d'être tourmentés avant le temps (Matthieu 8: 29).
Pour eux, il n'est pas question de les arracher du feu, il n'y a point de salut, point d'espérance tandis qu'il en reste (de l'espérance) pour ceux et celles qui tendent la main afin d'être secourus.
Ceux qui sont encore vivants - et qui ont compris qu'ils sont en danger - n'hésitent pas à tendre la main à celui qui veut les secourir, les arracher du feu ! Ceux qui sont morts ne tendent pas la main, car ils n'ont plus aucune conscience de leur état !

Il peut arriver que ceux qui sont dans le feu souffrent du manque de douceur que l'on pourrait avoir à leur égard, mais il est question de les ARRACHER, pas d'utiliser des pincettes en prenant mille et une précautions ! Il faut les... ARRACHER !
Si rien n'est fait pour les en sortir, ils resteront dans le feu et deviendront irrécupérables s'ils tombent dans la catégorie suivante.

3) - Enfin, le mal s'aggravant, la situation étant pire que la précédente, le profond sentiment de pitié ou de compassion pourrait bien être occasionné par le fait qu'il n'y a plus rien à faire pour ces personnes. Quoi de plus triste que de se trouver en face de personne où tout secours est impossible ?

Ces personnes seraient-elles arrivées à un point de non-retour ? Ce point où elles n'ont même plus le désir de se repentir parce qu'elles sont mortes intérieurement ?
C'est bien possible, car, à force de résister à Dieu, il vient un moment où c'est Dieu qui se détourne de l'homme ou de la femme qui s'est enfermée dans sa rébellion, dans son infidélité.

Ci-dessous le témoignage du pasteur Wilhelm Busch qui, dans son livre "Jésus notre destin" raconte la fin tragique d'une personne. Ce témoignage vous aidera à comprendre qu'on ne se moque pas de Dieu (Galates 6: 7).

"Vous, les pasteurs, vous nous faites toujours peur avec la mort ! Pour moi, il n'en ait pas question (d'avoir peur) ! " Telle était son attitude de défi.
C'est alors que cet homme se trouva sur le point de mourir, n'ayant même pas encore la quarantaine. Une nuit, sa femme m'appela. Je me précipitais chez lui et lui dit : "Voici arrivé le moment où Jésus t'appelle pour la dernière fois ! 
Ce fut effrayant. Il voulait prier, mais il n'y parvenait plus. Je lui ai annoncé les paroles de grâce que donne la Bible, mais elles ne pénétraient plus en lui. Il avait dit : "pour moi il n'en est pas question".
Maintenant Dieu ne voulait plus de lui, et il mourut en proie à un profond désespoir, sans être en paix avec Dieu.

Si les païens n'échappent pas aux jugements de Dieu, souvenons-nous que le jugement va commencer par la maison de Dieu :

Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ?

Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur ? 1 Pierre 4: 17-18

Il n'est pas question de se faire peur ! Il est question d'être sérieux !
Il est question de prendre en considération la Parole de Dieu et de ne pas vivre dans l'illusion en croyant faire partie des vierges sages alors que notre conduite mettrait en évidence que nous avons beaucoup d'affinités avec les vierges folles.

Quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile ?
De ceux qui l'ont reçu, accepté un jour, mais qui ne veulent pas lui obéir en se soumettant à sa Parole ?
De ceux qui ne trouvent ni agréable ni doux de se rassembler avec les frères, de se rassembler là où Dieu dit qu'il envoie la bénédiction (Psaume 133) ?
De ceux qui ont choisi un mode de vie personnel en s'accommodant de quelques textes bibliques choisis ! Des textes choisis par l'adversaire de nos âmes qui sait utiliser l'Écriture pour garder sous sa coupe les vierges folles et leur donner l'illusion que tout va bien.

"Le juste se sauve avec peine", nous dit Pierre ! Avec peine, car il doit veiller constamment et travailler de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur tout en persévérant, un jour après l'autre, dans la foi et la fidélité (1 Corinthiens 15: 58).

Vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Hébreux 10: 36

Pour en revenir à la pitié, cette pitié mêlée de crainte que nous devons avoir pour une certaine catégorie de "croyants", ceux qui ont choisi d'être infidèles à Dieu au point que leurs vêtements en sont souillés...
... notons que ce sont eux qui ont choisi de vivre dans le péché !
Ils ont choisi d'être adultères à l'égard de Dieu en aimant le monde et les plaisirs qu'ils se sont octroyés, plus que Jésus.
Ils ont choisi en toute connaissance de cause et malgré les avertissements !
Ils ont fait le choix d'être infidèles plutôt que de confesser leurs fautes et de les abandonner ou de réclamer le secours qui vient d'en haut pour retrouver la liberté.

Une sérieuse mise en garde nous est donnée dans l'épître aux Hébreux. Une mise en garde qui s'adresse à des personnes qui ont déjà été au bénéfice du sang de Jésus, mais qui, par leur conduite, ont méprisé la grâce qui leur avait été faite.
Ces personnes ne sont pas nommées, car c'est un avertissement qui nous concerne tous, nous qui avons fait la paix avec Dieu :

Si nous (vous comme moi) péchons VOLONTAIREMENT après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles.
Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ...

... de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel IL A ÉTÉ SANCTIFIÉ, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? Hébreux 10: 26-29

Avant de passer au sujet suivant, relevez bien qu'il est question d'une personne qui a été sanctifiée ! Les païens n'ont jamais été sanctifiés !
Il est donc bien question d'une personne qui a été lavée et purifiée de ses péchés, d'une personne qui, par la suite, a conduit sa vie comme elle l'entendait sans plus se soucier des commandements de Dieu.
Sans doute a-t-elle cru que son salut était un "passeport" acquis pour toujours et qu'une fois dans la poche, elle pouvait agir comme bon lui semblait ! N'empêche que celui qui pèche volontairement - et qui veut rester dans son péché - se prépare une éternité peu enviable !

Cette personne en question ne serait-elle pas semblable à celle qui ne pourra plus être retirée du feu ? "Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ce que l'Esprit dit aux Églises !" (Lettres aux sept Églises de l'Apocalypse)
Entendre, c'est comprendre !
Et bien comprendre, c'est être vigilant et attentif pour faire la volonté de Dieu !

C'est pourquoi nous devons d'autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles.
Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut... Hébreux 2: 1-3

Nous n'irons pas plus loin concernant cette oeuvre particulière de la chair qu'est l'adultère (spirituel) ; je préfère retourner à la vision de ce bulbe tout ratatiné, la vision de ces chrétiens un peu rabougris qui, une fois replacés, ré-enracinés dans un bon milieu où la saine doctrine est enseignée et mise en pratique, reprennent goût à la vie spirituelle.
Je les aime bien, car j'en ai fait partie autrefois. Fort heureusement, quelqu'un m'a suffisamment aimé pour m'encourager à reprendre goût à la vie, la VRAIE VIE, celle qui vaut la peine d'être vécue.
Savons-nous aimer à ce point ou sommes-nous indifférents lorsqu'il est question du salut de l'âme de ceux qui nous sont proches ?

Revenons maintenant à l'inventaire des oeuvres de la chair décrites dans l'épître aux Galates, toutes ces oeuvres qui nous ferment la porte du Royaume des cieux :

Les oeuvres de la chair sont évidentes, ce sont :
1) - La fornication, l'impudicité, l'adultère, l'impureté, la dissolution ;
2) - L'idolâtrie, la magie ;
3) - Les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les intrigues, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres ;
4) - L'ivrognerie, les débauches, les orgies, les gourmandises, les excès de table, et les choses semblables à celles-là.

Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. Galates 5: 19 et suivants - (5 versions confondues)

Le point qui nous intéresse maintenant concerne l'idolâtrie qui est à bannir de notre vie. Elle est à en bannir au même titre que tous les péchés qui sont associés à l'adultère physique ou spirituel dont nous avons parlé ces dernières semaines.

En sondant les Écritures, nous constatons que, dans l'ancien Testament, l'idolâtrie est décrite comme un adultère ! Encore une façon d'être infidèle !
Puisque maintenant nous sommes au courant, nous saurons à quoi nous en tenir si nous avons bien compris ce qu'il en coûtera à ceux qui sont infidèles et qui veulent le rester.

Par sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis un adultère avec la pierre et le bois. Jérémie 3: 9

Il n'y a qu'un pas à faire pour comprendre que tous ceux qui se prosternent aujourd'hui devant des statues sont adultères à l'égard de Dieu.
Les anciens catholiques - comme moi - comprennent ce que signifient se prosterner devant des statues de pierre ou offrir de l'encens à ces "divinités" qui volent la place de Dieu dans les coeurs.
Combien de personnes se plient-elles aujourd'hui devant elles, tout en croyant être agréables à Dieu alors qu'elles manifestent ouvertement leur infidélité au Seigneur (pour autant qu'elles aient été fidèles un jour).

Ses scandaleux dérèglements déshonorèrent le pays, elle trahit sa foi avec des idoles de pierre et de bois. Jérémie 3: 9 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Si aujourd'hui les enfants de Dieu ne se prosternent plus physiquement devant des faux dieux, il n'en demeure pas moins que les pays catholicisés ont gardé de nombreuses traditions païennes qui imprègnent, un tant soit peu, la vie des rachetés.

Aujourd'hui, on se "prosterne" encore par le biais d'actes qui semblent anodins, mais qui montrent que l'on honore encore tel ou tel saint du calendrier au lieu d'honorer le Seigneur.

Il y a une trentaine d'années en arrière j'étais dans un café en train de consommer une bière lorsque la serveuse m'en apporta une seconde. En posant le verre sur la table elle me dit : "C'est ce monsieur, là-bas, qui vous l'offre parce qu'aujourd'hui c'est la Saint Joseph".
Levant alors mon verre en direction du généreux donateur - que je connaissais - et en acquiesçant de la tête, une pensée me vînt à l'esprit, une pensée qui ne pouvait venir que du Seigneur pour la situation présente :
"Ne mangez point de viandes sacrifiées aux idoles".

Je savais que c'était un texte de la Parole de Dieu, mais je n'en comprenais pas le sens à ce moment-là.
Depuis, j'ai réalisé qu'ayant été averti du pourquoi on m'offrait un verre, le fait de l'avoir accepté montrait que j'honorais la Saint Joseph en consommant ce qui m'était présenté !
Ainsi, je me "prosternais" devant une idole au lieu de rendre témoignage de ma foi.

Jetons un coup d'oeil sur ce que dit la Parole de Dieu à ce sujet.

Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Actes 15: 28-29

... si quelqu'un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! n'en mangez pas, à cause de celui qui a donné l'avertissement, et à cause de la conscience. 1 Corinthiens 10: 28

Notre témoignage, la façon de nous comporter dans le monde à une grande importance, car le monde a les yeux fixés sur les chrétiens ; il regarde comment ils réagissent selon les circonstances.

Je parlais de la Saint Joseph, mais nous pourrions aussi parler de la Saint Nicolas, de la Saint Valentin, de la Saint Martin ; des saints qui ont encore un impact plus ou moins grand dans la vie et dont la non-commémoration pourrait affecter les commerçants.

Sans doute, ne sommes-nous pas des idolâtres qui nous nous détournons volontairement de Dieu, cependant nous devrions être vigilants et demander au Seigneur ce qu'il pense de notre conduite.
Pourquoi m'a-t-il interpellé, il y a une trentaine d'années ?
Il m'a interpellé pour que j'en tire un enseignement dont la source se trouvait dans les saintes Écritures.
S'il a pu le faire, c'est parce que je connaissais les saintes Écritures et que je croyais qu'elles étaient la Parole de Dieu, qu'elles étaient la vérité !
Lisons la Bible ! Tout ce qui est lu est emmagasiné et à disposition du Saint-Esprit qui sera à même de nous remettre en mémoire un texte afin de nous apprendre quelque chose au moment opportun.

En dehors des saints du calendrier, nous pourrions être portés à idolâtrer tout un tas de choses ou de personnes dont les exemples sont si nombreux qu'il est impossible d'en faire la liste.
Retenons simplement que nous portons nos idoles dans notre coeur, qu'elles sont des obstacles qui empêcheront Dieu de nous parler si nous voulons absolument les garder :

Fils de l'homme, ces gens-là portent leurs idoles dans leur coeur, et ils attachent les regards sur ce qui les a fait tomber dans l'iniquité. Me laisserai-je consulter par eux ? Ezéchiel 14: 3

L'idolâtrie concerne non seulement l'adoration de faux dieux, mais aussi l'amour excessif, la passion exagérée pour des objets, des personnes ou pour soi-même (le culte du corps).

Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. 1 Corinthiens 10: 7

Il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition ; ILS ONT POUR DIEU LEUR VENTRE... Philippiens 3: 18

Manger, boire, se divertir, outre mesure, devient de l'idolâtrie, une oeuvre de la chair sur laquelle nous reviendrons lorsque nous aborderons le dernier point décrit par l'épître aux Galates.

Nous sommes devenus des nouvelles créatures, et, si nous avons pris le joug de Christ, la marche avec lui sera facilitée.
N'a-t-il pas combattu pour nous ?
N'avons-nous pas la victoire en son nom ?
OUI... ! Alors..., marchons simplement dans l'obéissance comme il le demande tout en nous souvenant que ce qu'il a dit est la Vérité et restera LA Vérité :

- Qu'il parle de bénédiction ou de malédiction ;
- Du Ciel ou de l'enfer ;
- Du salut ou de la perdition ;
- D'effacer ou de ne pas effacer notre nom du livre de vie...

... TOUT EST LA VÉRITÉ !

Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. 2 Jean 1: 8


À suivre : (Pourquoi courir après le bonheur alors que c'est lui qui t'attend ?)

* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé 20 novembre 2010 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

C311210