La prière
inefficace du chrétien
Vous
convoitez, et vous ne possédez pas ;
vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne
pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles
et des luttes, et vous ne possédez pas,
parce que vous ne demandez pas.
Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que
vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos
passions. Jacques 4. 2-3 (v. L. S)
Il y a des moments où l'on se demande si
certains passages de l'Écriture sont bien
destinés à des enfants de Dieu tant
le contenu met en évidence des points que
l'on ne devrait pas trouver chez le croyant
fidèle.
N'est-ce pas le cas aujourd'hui ? Sommes-nous
vraiment concernés par un tel étalage
de comportements ?
Cette épître de Jacques, quel que soit
son contenu, est bel et bien destinée aux
croyants : "Mes frères" c'est ainsi
qu'il s'adresse à son auditoire ! Il le
fera une douzaine de fois ! Cela ne laisse
donc aucun doute : C'est bien
à l'Église de Jésus-Christ
qu'il s'adresse, c'est à vous et
moi !
Pour en être convaincu, le verset cinq va
mettre les points sur les "i" afin que l'on
comprenne bien que cette épître
s'adresse aux enfants de Dieu, aux croyants que
nous sommes, c'est-à-dire aux membres du
corps de Christ.
C'est avec jalousie que Dieu chérit
l'esprit qu'il a fait habiter en
nous.
Jacques 4: 5 (v. L. S)
Sachant que l'Esprit de Dieu ne peut habiter que
dans ceux qui ont donné leur vie à
Christ, nous devons faire amende honorable et
reconnaître que
Dieu veut nous dire quelque chose de particulier en
ce qui concerne le domaine de la
prière.
Nombreuses sont certainement les prières
qui n'ont jamais été exaucées.
Certes Dieu reste
souverain, mais cette
réponse ne saurait être la seule
acceptable puisque l'apôtre Pierre nous dit
qu'il peut y avoir des obstacles à nos
prières (1 Pierre 3: 7) :
... que rien ne vienne faire obstacle
à vos prières.
Quelqu'un a dit que la
prière était la "respiration de
l'âme".
Puisqu'il en est ainsi, nous devons nous rendre
compte que divers
facteurs peuvent gêner cette
"respiration" et
provoquer des troubles suffisamment graves pour que
la prière ne produise aucun effet.
"La prière
inefficace du chrétien" est sans doute une des causes
principales de l'abandon de la foi, de la
tiédeur, du manque de participants aux
réunions de prières ou du manque de
persévérance dans ce domaine.
L'apôtre Jacques, conduit par le
Saint-Esprit, va donc
mettre en lumière tout ce qui pourrait faire
obstacle à nos prières et à
mes prières. Une fois de plus, ma
place est au milieu de vous pour recevoir, comme
tout à chacun, les instructions de la Parole
de Dieu dont mon âme a besoin.
1) D'abord, il nous
parle de convoitises.
Une attitude qui nous ramène aux dix
commandements : "Tu ne convoiteras point la maison
de ton prochain ; tu ne convoiteras point la
femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa
servante, ni son boeuf, ni son âne,
ni
aucune chose qui appartienne à ton
prochain"
Exode 20: 17 ; lire aussi Deutéronome 5: 21).
Si ce genre de convoitises semble ne plus nous
concerner, nous pourrions quand même
convoiter certains biens de ce monde, des biens qui
ne nous appartiennent pas et que nous voulons
absolument.
Pour cette raison l'apôtre parle sans
ménagement à son auditoire :
"Adultères que vous
êtes ! ne savez-vous pas que l'amour du
monde est inimitié contre
Dieu ? Celui donc qui veut être
ami du monde se rend ennemi de Dieu" (Jacques 4. 4).
Il est clair qu'en nous rendant "ennemis de Dieu",
nos prières sont inefficaces,
exceptées celles de la
repentance.
Notons encore que Jacques montre que le fait de
convoiter quelque chose reste souvent hors de notre
portée quant à la manière
légale de l'obtenir (légale aux yeux
de Dieu). "Vous convoitez, et vous ne
possédez pas"
(Jacques 4: 2).
Nombreux sont ceux qui se sont rendus malades
à cause de l'obsession de posséder
à tout prix l'objet de leur
convoitise.
Combien se sont-ils endettés pour satisfaire
leur (s) désir (s) immodéré (s) ?
Combien ont-ils volé l'argent
consacré à Dieu pour satisfaire leur
caprice du moment ?
Cette attitude de convoitise, nous le comprenons
bien, ne favorise pas une bonne "respiration de
l'âme" et fait obstacle à l'exaucement
de nombreuses prières.
Mais ce n'est pas tout ! Jacques va continuer
sur sa lancée sans mâcher ses mots. Il
va maintenant employer un langage à peine
supportable pour nous qui sommes de braves enfants
de Dieu :
2) Vous êtes
meurtriers...
Je dois reconnaître qu'en lisant ce texte,
j'ai pensé que l'apôtre y allait un
peu fort ! Quoi ? Moi un
meurtrier !
Je sais que, comme la grande majorité du
peuple de Dieu, je n'ai pas de sang sur les
mains ! Que veut-il donc nous dire lorsqu'il
nous traite de "meurtriers" ?
Pour comprendre la pensée de Dieu, car c'est
bien la pensée de Dieu et non celle d'un
homme, nous sommes invités à
consulter le verset parallèle noté
dans la plupart de nos Bibles.
(La Bible s'expliquant par elle-même, sachons
utiliser au mieux ces parallèles, ils seront
toujours une aide précieuse pour nous faire
comprendre les passages qui nous semblent obscurs
et ils enrichiront notre connaissance de la Parole
de Dieu).
Quiconque hait son frère est
un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la
vie éternelle demeurant
en lui. 1 Jean 3. 15 (v. L. S. et
autres.)
En lisant ce texte..., c'est d'abord un soupir de
soulagement qui se manifeste : c'est bien
vrai, nous n'avons pas de sang sur les
mains !
Hélas, ce soulagement ne peut être que
de courte durée puisque la haine envers mon
frère est synonyme de meurtre aux yeux du
Seigneur !
C'est tellement grave que celui qui se trouve dans
cette situation "n'a pas la vie éternelle EN
LUI".
Je me souviens encore de cette époque
où mon coeur était loin d'avoir de
l'amour envers ceux qui nous malmenaient à
cause de notre engagement dans la foi et notre
fermeté à ne pas nous soumettre
à des "règlements" contraires
à la Parole de Dieu.
Aujourd'hui, je suis conscient que les sentiments
de mon coeur auraient pu faire de moi un
"meurtrier" potentiel si Dieu ne m'avait pas
poursuivi de son amour. S'il ne m'avait pas
interpellé à plusieurs reprises pour
que je me plie à sa volonté et
que j'apprenne
à aimer mes ennemis et à prier en
leur faveur.
"Le
péché se couche à la porte, et
ses désirs se portent vers toi :
mais
toi, domine sur lui"
(Genèse 4: 7).
Dès lors, je peux comprendre qu'une grande
partie de mes prières sont restées
inefficaces parce que mon coeur n'était pas
en paix avec mon "frère".
Avec mon frère ET aussi avec mon prochain,
qu'il soit enfant de Dieu ou non :
"S'il est
possible, autant que cela dépend de vous,
soyez
en paix avec tous les hommes" (Romains 12: 18).
Alors... ? Ai-je encore une petite rogne
contre quelqu'un ?
Si oui, je dois absolument laisser la
colère, abandonner la fureur, ne plus
m'irriter (Psaume 37: 8).
Si vous
vous mettez en colère, ne péchez
point ; que le soleil ne se couche pas sur
votre colère... Éphésiens 4.
26.
(v. L. S)
La colère, si elle peut avoir une raison
d'être, ne doit pas être entretenue.
Elle doit être abandonnée au pied du
Seigneur afin que nous soyons rafraîchis par
sa paix bienfaisante. Une attitude qui sera
préférable à celle de
"brûler" intérieurement pour avoir
donné accès au diable.
Satan s'en donnera à coeur joie, il fera
tout pour nous tourmenter et entretenir le feu de
notre exaspération si nous ne cherchons pas
la paix. Cette paix que le Seigneur donne
réellement même si,
extérieurement, la tempête continue
à faire rage.
En poursuivant l'inventaire de ce qui fait obstacle
à nos prières, le frère du
Seigneur nous fait passer au point suivant :
l'envie ! D'emblée, nous constatons
qu'elle possède des liens de parenté
avec la convoitise :
3) Vous êtes
envieux et vous ne pouvez pas obtenir.
L'envie
désigne un sentiment obscur, lâche,
haineux, causé par la seule vue du bonheur
d'autrui, alors même qu'il n'y a aucun espoir
d'en jouir soi-même (D'après le
Larousse, dictionnaire des synonymes).
La
convoitise, quant
à elle, désigne un désir
immodéré et illicite, un penchant
déréglé qui nous porte
toujours à tenter d'obtenir ce qui
appartient à autrui (D'après le
Larousse, dictionnaire des synonymes).
L'une et l'autre, la convoitise et l'envie,
produisent la non-satisfaction puisqu'il est dit:
"Vous ne
possédez pas", "
vous
n'obtenez pas".
Pour le
chrétien, c'est une bénédiction
cachée que de
ne pas obtenir l'objet de nos envies ou de nos
convoitises !
Une bénédiction provenant de Dieu qui
crée cette impossibilité de
posséder !
Il agit ainsi afin que ses enfants ne tombent pas
dans le péché, puis dans la mort
(Jacques 1: 15).
Soyons reconnaissants si le Seigneur a fermé
les portes pour que nous n'obtenions pas ce que
nous convoitions ou ce que nous aurions pu envier.
Soyons reconnaissants et ne cherchons pas à passer
à tout prix par-dessus la volonté de
Dieu, car, s'il nous
abandonnait à notre folie, nous aurions
à en souffrir par la suite !
Mieux que d'être reconnaissants,
humilions-nous devant la face de Dieu pour avoir eu
le genre de pensées que l'apôtre
dénonce, ce sera un obstacle de moins
à l'exaucement de nos prières. Ne
tardons pas à le faire, car d'autres points
pourraient encore faire barrage et rendre nos
prières inefficaces comme par exemple le
point N° 4:
4) Vous avez des
querelles et des luttes...
C'est, en quelque sorte, une suite logique de ce
qui vient d'être dit. Une suite qui est
la
conséquence de
la convoitise, de l'envie, du ressentiment envers
son frère (la haine est considérée
comme meurtre, ne l'oublions pas). Une grappe des oeuvres de la
chair dont chaque
fruit empoisonne la vie de tous les membres du
corps de Christ, y compris la
nôtre !
Nous sommes obligés d'avouer que les
ressentiments que nous pouvons avoir les uns envers
les autres rendent nos prières
inefficaces.
Quoique nous en pensions, une simple antipathie, de
l'aigreur envers un frère ou une soeur, nous
empêche de bénéficier de la
présence du Seigneur même s'il a dit:
" là où deux ou trois
sont assemblés en mon nom, je suis au milieu
d'eux" (Matthieu 18: 20).
En effet pour être "assemblés en son
nom", faut-il encore que nous soyons en paix les
uns avec les autres ! Le simple fait
d'être ensemble dans le même local ne
veut pas dire que nous sommes "ensemble", dans
l'unité de la foi et de la paix !
La paix, et non l'animosité cachée au
fond de nos coeurs, nous permettra d'être en
accord dans nos prières ! Un accord qui
ouvrira les écluses des cieux et permettra
à notre Père céleste de nous
bénir.
... si
deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour
demander une chose quelconque, elle leur sera
accordée par mon Père qui est dans
les cieux. Matthieu 18: 19. (v. L. S)
Qu'elle que soit l'offrande que nous
désirons offrir au Seigneur, y compris le
fruit de lèvres qui confessent son Nom
(Hébreux 13. 15), nous devons veiller à
être en paix les uns avec les
autres :
Si donc
tu présentes ton offrande à l'autel,
et que là tu te souviennes que ton
frère a quelque chose contre toi,
laisse
là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier
avec ton frère ; puis, viens
présenter ton offrande. Matthieu 5: 23-24. (v. L.
S)
Sans accord, nos prières manqueraient
d'harmonie et nos "amen" sonneraient
faux !
En passant au point suivant, nous allons nous
trouver devant "une vérité de la
Palisse", une affirmation qui tombe sous le sens,
mais qu'il est intéressant d'examiner de
plus près.
5) Vous ne
possédez pas, parce que vous ne demandez
pas.
Cette logique va
nous conduire à réfléchir au
contenu de nos prières. En effet, si parfois
nous ne recevons rien, c'est parce que nous n'avons
rien demandé !
Certes ! Nous avons exposé en long et
en large notre problème au Seigneur, mais
sans rien lui demander ouvertement.
Nous l'avons certainement remercié pour
toutes les roues de secours qu'il nous a
envoyées gracieusement pour nous
dépanner, mais lui avons-nous
déjà demandé une roue
neuve ?
Bien souvent nous sommes (je suis) allés de
l'avant sans penser un instant qu'il avait mieux
à nous donner que ce que nous avions
reçu jusqu'à présent.
Je m'explique.
Voilà maintenant un bon quart de
siècle que le Seigneur nous a
appelés, mon épouse et
moi-même, à le servir à
plein-temps en comptant sur sa grâce pour
subvenir à nos besoins.
Sa fidélité est incomparable !
Il a
toujours pourvu sans que nous ayons eu besoin
de faire part de nos "soucis" à qui que ce
soit, sinon qu'à
lui-même.
Cependant, s'il nous a permis de toujours manger
à notre faim, je me souviens qu'un jour je
me suis interrogé sur le fait qu'il ne nous
donnait jamais de viande !
Tandis que je lui faisais la remarque en le priant,
je compris alors que je ne le lui avais
jamais fait de "liste de
commissions" ! "Vous ne possédez pas,
parce que vous ne demandez
pas".
Demandez,
et l'on vous donnera..., quiconque demande
reçoit..." Matthieu 7: 7-8. (v. L. S)
Peu de temps après, nous avons
été exaucés, tellement
exaucés que nous fûmes obligés
de refuser de la marchandise n'ayant plus de place
pour la stocker !
Bien sûr cela ne veut pas dire que Dieu
tiendra toujours compte de notre "liste de
commissions" ! Le point suivant que Jacques
met en avant, nous le fera comprendre !
Simplement ce qu'il faut retenir, c'est
qu'en ne demandant
rien, nous n'obtiendrons rien !
" Vous ne
possédez pas, parce que vous ne demandez
pas".
Il va de soi que si nous voulons obtenir quoi que
ce soit, la moindre des choses est d'en faire au
moins la demande ! "Demandez, et vous
recevrez", dit le
Seigneur Jésus à ses disciples
(Jean 16: 24), mais attention... ATTENTION...,
car Dieu n'est pas comme un distributeur
automatique dans lequel il faut glisser une
pièce ou une prière pour obtenir
l'objet de la demande !
6) Vous demandez,
et vous ne recevez pas, parce que vous demandez
mal, dans le but de satisfaire vos passions.
Si tous les
points précédents ont
été réglés, si rien ne
semble faire obstacle à nos prières,
ces dernières pourraient toujours être
des prières
inefficaces si l'objet de notre demande ne sert
qu'à satisfaire nos passions ou celles des autres.
Quel a été le contenu de mes
prières non exaucées ?
Ai-je demandé le superflu ou le
nécessaire ?
Le nécessaire, que j'estime avoir besoin,
n'est-il pas du superflu quand d'autres manquent du
minimum vital ?
Le superflu est tout ce qui n'est pas indispensable
pour vivre !
J'ose à peine reprendre les paroles de
l'apôtre Paul qui, inspiré par le
Saint-Esprit, nous communique la pensée de
Dieu : "si donc nous avons la nourriture et
le vêtement, cela nous suffira" (1 Timothée 6: 8).
J'ose à peine reprendre ces paroles, quoique
je sois conscient qu'il y a plusieurs millions de
personnes sur cette Terre qui ne mangent pas
à leur faim et qui sont vêtus de
haillons !
Sachant cela, nous devons, les uns et les autres,
dirent :
"Seigneur
apprends-nous à prier ! Apprends-moi
à prier correctement !"
En répondant à ses disciples au
travers du "Notre Père", Jésus nous
présente les
points vitaux d'une prière qui, TOUS, feront
l'objet d'une attention particulière du
Père céleste.
Des points où il n'est pas fait place
à nos plaisirs, nos passions plus ou moins
légitimes !
Pour demander "BIEN" -
vous demandez "MAL", nous disait Jacques - pour
demander "BIEN", il nous faut apprendre à demander ce que le
Fils de Dieu demandait. C'est alors que TOUTES nos
prières, comme les siennes, seront
exaucées.
C'est aussi en recherchant les promesses de Dieu
contenues dans SA parole et en les lui
présentant que nous pourrons
bénéficier plus facilement de
l'exaucement de nos prières. Plus facilement
pour autant que les points précédents
aient été respectés !
Points qu'il est bon de rappeler avant de passer au
dernier qui, quoique ne faisant pas partie de la
série présentée par
l'apôtre Jacques, n'en demeure pas moins le
plus important de tous !
Voici donc le
récapitulatif des 6 premiers points qui
rendraient nos prières
inefficaces :
Point N° 1: Il nous parle de
convoitises...
Point N° 2: Vous êtes meurtriers... (si
vous haïssiez votre frère)
Point N° 3: Vous êtes envieux...
Point N° 4: Vous avez des querelles et des
luttes...
Point N° 5: Vous ne possédez pas, parce
que vous ne demandez pas...
Point N° 6: Vous demandez, dans le but de
satisfaire vos passions.
Pour le point N°
7, un saut, dans
Proverbes 28: 9, va nous rappeler l'essentiel. Il
nous montre que nos prières, même si
elles sont conformes à ce que le
Saint-Esprit a révélé à
l'apôtre Jacques, pourraient toutes
être rejetées (exceptées les
prières de repentance).
Si
quelqu'un détourne l'oreille pour ne pas
écouter la loi,
Sa
prière même est une
ABOMINATION.
Ne cherchons pas d'excuses en
prétextant que ce texte est dans l'Ancien
Testament. Nous savons fort bien prendre les bonnes
choses qui s'y trouvent lorsqu'elles nous
arrangent ! La Parole de Dieu est un tout,
autant ce qui nous est
agréable que ce qui l'est
moins !
D'ailleurs, soyons honnêtes..., cette
pensée ne se retrouve-t-elle pas aussi dans
le Nouveau Testament ?
Ne nous fait-il pas clairement comprendre que nous
devons (1) écouter et (2) mettre en pratique
ce que nous entendons (Jacques 1: 22). Un grand principe qui a
traversé tout l'Ancien Testament pour se
retrouver dans la bouche du Seigneur :
"Heureux... ceux qui écoutent
la Parole de Dieu, et qui la
gardent !"
(Luc 11: 28).
Notons bien que la prière ne devient une
abomination aux yeux de Dieu qu'à partir du
moment où nous avons décidé de tourner le dos aux commandements
de Dieu. Qu'à partir du moment où
nous allons refuser
CATÉGORIQUEMENT de les entendre (dans le but
inavoué d'avoir une excuse de n'avoir pu les
mettre en pratique).
Se détourner des commandements de Dieu,
c'est passer outre à sa Parole ! C'est
marcher dans la
désobéissance (eh oui..., encore elle !)
Bien sûr, je ne veux pas parler de ce temps
où nous sommes en lutte.
Ce temps où la chair combat contre
l'Esprit.
Ce temps de combat où aucune décision n'est encore
prise, non ! Il
est question de quelqu'un qui a fait volte-face,
quelqu'un qui a fait demi-tour, quelqu'un qui a endurci son
coeur et
qui a pris la
décision de ne pas écouter pour ne
pas avoir à se soumettre.
Prenez
garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait
un coeur mauvais et incrédule, au point de
se
détourner du Dieu vivant. Hébreux 3: 12
Prenons garde à notre marche afin que nos
prières ne deviennent pas une abomination
aux yeux de notre Dieu, rappelons-nous que rien de
ce qui est abominable n'entrera dans le royaume de
Dieu (Apocalypse 21: 8).
La désobéissance nous
entraînera toujours dans des voies
dangereuses tandis que les avertissements de la
Parole de Dieu nous conduiront toujours dans la
vérité, et nous ramèneront
dans le chemin étroit si nous
nous sommes égarés.
Quoique l'apôtre Jacques soit très
tranchant, nous nous rendons compte qu'au travers
de son langage, Dieu nous invite à nous
approcher de lui, à nous rapprocher de lui. Il a dit les choses qu'il
avait à dire selon le conseil du
Seigneur !
Il l'a dit, parce que nos prières pourraient
être davantage exaucées ! Que, si
elles le ne sont pas, c'est à cause de notre
comportement et non exclusivement à cause de
la souveraineté de Dieu.
Ne prenons donc pas les reproches qui nous ont
été faits comme une condamnation,
mais prenons-les plutôt pour un diagnostic
fait par le grand Médecin.
Un diagnostic qui nous permettra de nous examiner
afin de regarder s'il n'y a rien qui fasse obstacle
à nos prières, à leur
efficacité.
"Seigneur, tu ne m'as
pas toujours exaucé, c'est vrai !
Oh sonde mon coeur ! Regarde si je suis sur
une mauvaise voie ! Je sais que tu n'exauces
pas les pécheurs, aussi je ne voudrais pas
qu'il y ait un péché caché
dans ma vie, un péché qui fasse
obstacle à l'exaucement de mes prières.
Tu m'as racheté..., je t'appartiens..., je
veux faire ta volonté !
Oh Père, dans le nom de Jésus, merci
pour les réponses que tu donneras ! Tu
es mon secours, mon bouclier, tu es le Dieu de mon
espérance, tu es toujours
"Jehova-Jiré", l'Éternel qui pourvoit
(Genèse 22. 14)"
Et mon
Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa
richesse, avec gloire, en Jésus-Christ.
Philippiens 4. 19 (v. L. S)
Dans ce temps de la grâce qui arrive à
sa fin, mais dont nous sommes toujours
bénéficiaires, même le point
N° 7, le pire de tous, peut être
effacé par le précieux sang de
Christ ! N'a-t-il pas donné sa vie pour
que TOUS nos péchés soient
effacés, pardonnés ?
Puisqu'il en est ainsi, ne tardons pas à
nous mettre en ordre avec le Seigneur, Il ne
demande que cela, afin de déverser en nous
et sur nous, les bénédictions qu'il a
réservées pour ceux qui aiment son
nom et qui marchent à sa suite dans...
l'obéissance !
Approchons-nous avec un coeur
sincère, dans la plénitude de la foi,
les coeurs purifiés d'une mauvaise
conscience, et le corps lavé d'une eau pure.
Hébreux 10: 22. (v. L.
S)
Quand il n'y aura plus que la volonté
parfaite de Dieu pour honorer une de nos
prières, quand chacun des 7 points
soulevés aujourd'hui aura été
réglé, sans doute aurons-nous acquis
une certaine ressemblance avec le Seigneur
Jésus dont TOUTES LES PRIÈRES ONT
ÉTÉ EXAUCÉES !
Nous
savons que Dieu n'exauce point les
pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore
et fait sa volonté, c'est celui-là
qu'il exauce. Jean 9. 31 (v. L. S)
J-M Ravé 25 juillet 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
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