Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La prière inefficace du chrétien

Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.
Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.
Jacques 4. 2-3 (v. L. S)

Il y a des moments où l'on se demande si certains passages de l'Écriture sont bien destinés à des enfants de Dieu tant le contenu met en évidence des points que l'on ne devrait pas trouver chez le croyant fidèle.
N'est-ce pas le cas aujourd'hui ? Sommes-nous vraiment concernés par un tel étalage de comportements ?

Cette épître de Jacques, quel que soit son contenu, est bel et bien destinée aux croyants : "Mes frères" c'est ainsi qu'il s'adresse à son auditoire ! Il le fera une douzaine de fois ! Cela ne laisse donc aucun doute : C'est bien à l'Église de Jésus-Christ qu'il s'adresse, c'est à vous et moi !

Pour en être convaincu, le verset cinq va mettre les points sur les "i" afin que l'on comprenne bien que cette épître s'adresse aux enfants de Dieu, aux croyants que nous sommes, c'est-à-dire aux membres du corps de Christ.

C'est avec jalousie que Dieu chérit
l'esprit qu'il a fait habiter en nous. Jacques 4: 5 (v. L. S)

Sachant que l'Esprit de Dieu ne peut habiter que dans ceux qui ont donné leur vie à Christ, nous devons faire amende honorable et
reconnaître que Dieu veut nous dire quelque chose de particulier en ce qui concerne le domaine de la prière.
Nombreuses sont certainement les prières qui n'ont jamais été exaucées. Certes
Dieu reste souverain, mais cette réponse ne saurait être la seule acceptable puisque l'apôtre Pierre nous dit qu'il peut y avoir des obstacles à nos prières (1 Pierre 3: 7) :

... que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.

Quelqu'un a dit que la prière était la "respiration de l'âme". Puisqu'il en est ainsi, nous devons nous rendre compte que divers facteurs peuvent gêner cette "respiration" et provoquer des troubles suffisamment graves pour que la prière ne produise aucun effet.

"La prière inefficace du chrétien" est sans doute une des causes principales de l'abandon de la foi, de la tiédeur, du manque de participants aux réunions de prières ou du manque de persévérance dans ce domaine.

L'apôtre Jacques,
conduit par le Saint-Esprit, va donc mettre en lumière tout ce qui pourrait faire obstacle à nos prières et à mes prières. Une fois de plus, ma place est au milieu de vous pour recevoir, comme tout à chacun, les instructions de la Parole de Dieu dont mon âme a besoin.

1) D'abord, il nous parle de convoitises.
Une attitude qui nous ramène aux dix commandements : "
Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain" Exode 20: 17 ; lire aussi Deutéronome 5: 21).

Si ce genre de convoitises semble ne plus nous concerner, nous pourrions quand même convoiter certains biens de ce monde, des biens qui ne nous appartiennent pas et que nous voulons absolument.
Pour cette raison l'apôtre parle sans ménagement à son auditoire : "
Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu" (Jacques 4. 4).
Il est clair qu'en nous rendant "ennemis de Dieu", nos prières sont inefficaces, exceptées celles de la repentance.
Notons encore que Jacques montre que le fait de convoiter quelque chose reste souvent hors de notre portée quant à la manière
légale de l'obtenir (légale aux yeux de Dieu). "Vous convoitez, et vous ne possédez pas" (Jacques 4: 2).

Nombreux sont ceux qui se sont rendus malades à cause de l'obsession de posséder à tout prix l'objet de leur convoitise.
Combien se sont-ils endettés pour satisfaire leur (s) désir 
(s) immodéré (s) ?
Combien ont-ils volé l'argent consacré à Dieu pour satisfaire leur caprice du moment ?

Cette attitude de convoitise, nous le comprenons bien, ne favorise pas une bonne "respiration de l'âme" et fait obstacle à l'exaucement de nombreuses prières.
Mais ce n'est pas tout ! Jacques va continuer sur sa lancée sans mâcher ses mots. Il va maintenant employer un langage à peine supportable pour nous qui sommes de braves enfants de Dieu :

2) Vous êtes meurtriers...
Je dois reconnaître qu'en lisant ce texte, j'ai pensé que l'apôtre y allait un peu fort ! Quoi ? Moi un meurtrier !
Je sais que, comme la grande majorité du peuple de Dieu, je n'ai pas de sang sur les mains ! Que veut-il donc nous dire lorsqu'il nous traite de "meurtriers" ?
Pour comprendre la pensée de Dieu, car c'est bien la pensée de Dieu et non celle d'un homme, nous sommes invités à consulter le verset parallèle noté dans la plupart de nos Bibles.
(La Bible s'expliquant par elle-même, sachons utiliser au mieux ces parallèles, ils seront toujours une aide précieuse pour nous faire comprendre les passages qui nous semblent obscurs et ils enrichiront notre connaissance de la Parole de Dieu).

Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. 1 Jean 3. 15 (v. L. S. et autres.)

En lisant ce texte..., c'est d'abord un soupir de soulagement qui se manifeste : c'est bien vrai, nous n'avons pas de sang sur les mains !
Hélas, ce soulagement ne peut être que de courte durée puisque la haine envers mon frère est synonyme de meurtre aux yeux du Seigneur !
C'est tellement grave que celui qui se trouve dans cette situation "n'a pas la vie éternelle EN LUI".

Je me souviens encore de cette époque où mon coeur était loin d'avoir de l'amour envers ceux qui nous malmenaient à cause de notre engagement dans la foi et notre fermeté à ne pas nous soumettre à des "règlements" contraires à la Parole de Dieu.
Aujourd'hui, je suis conscient que les sentiments de mon coeur auraient pu faire de moi un "meurtrier" potentiel si Dieu ne m'avait pas poursuivi de son amour. S'il ne m'avait pas interpellé à plusieurs reprises pour que je me plie à sa volonté et
que j'apprenne à aimer mes ennemis et à prier en leur faveur. "Le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui" (Genèse 4: 7).

Dès lors, je peux comprendre qu'une grande partie de mes prières sont restées inefficaces parce que mon coeur n'était pas en paix avec mon "frère".
Avec mon frère ET aussi avec mon prochain, qu'il soit enfant de Dieu ou non : "
S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes" (Romains 12: 18).
Alors... ? Ai-je encore une petite rogne contre quelqu'un ?
Si oui, je dois absolument laisser la colère, abandonner la fureur, ne plus m'irriter (
Psaume 37: 8).

Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère... Éphésiens 4. 26. (v. L. S)

La colère, si elle peut avoir une raison d'être, ne doit pas être entretenue. Elle doit être abandonnée au pied du Seigneur afin que nous soyons rafraîchis par sa paix bienfaisante. Une attitude qui sera préférable à celle de "brûler" intérieurement pour avoir donné accès au diable.
Satan s'en donnera à coeur joie, il fera tout pour nous tourmenter et entretenir le feu de notre exaspération si nous ne cherchons pas la paix. Cette paix que le Seigneur donne réellement même si, extérieurement, la tempête continue à faire rage.

En poursuivant l'inventaire de ce qui fait obstacle à nos prières, le frère du Seigneur nous fait passer au point suivant : l'envie ! D'emblée, nous constatons qu'elle possède des liens de parenté avec la convoitise :

3) Vous êtes envieux et vous ne pouvez pas obtenir.
L'envie désigne un sentiment obscur, lâche, haineux, causé par la seule vue du bonheur d'autrui, alors même qu'il n'y a aucun espoir d'en jouir soi-même (D'après le Larousse, dictionnaire des synonymes).

La convoitise, quant à elle, désigne un désir immodéré et illicite, un penchant déréglé qui nous porte toujours à tenter d'obtenir ce qui appartient à autrui (D'après le Larousse, dictionnaire des synonymes).

L'une et l'autre, la convoitise et l'envie, produisent la non-satisfaction puisqu'il est dit: "
Vous ne possédez pas", " vous n'obtenez pas".

Pour le chrétien, c'est une bénédiction cachée que de ne pas obtenir l'objet de nos envies ou de nos convoitises !
Une bénédiction provenant de Dieu qui crée cette impossibilité de posséder !
Il agit ainsi afin que ses enfants ne tombent pas dans le péché, puis dans la mort (
Jacques 1: 15).

Soyons reconnaissants si le Seigneur a fermé les portes pour que nous n'obtenions pas ce que nous convoitions ou ce que nous aurions pu envier. Soyons reconnaissants et
ne cherchons pas à passer à tout prix par-dessus la volonté de Dieu, car, s'il nous abandonnait à notre folie, nous aurions à en souffrir par la suite !
Mieux que d'être reconnaissants, humilions-nous devant la face de Dieu pour avoir eu le genre de pensées que l'apôtre dénonce, ce sera un obstacle de moins à l'exaucement de nos prières. Ne tardons pas à le faire, car d'autres points pourraient encore faire barrage et rendre nos prières inefficaces comme par exemple le point N° 4:

4) Vous avez des querelles et des luttes...
C'est, en quelque sorte, une suite logique de ce qui vient d'être dit. Une suite qui est
la conséquence de la convoitise, de l'envie, du ressentiment envers son frère (la haine est considérée comme meurtre, ne l'oublions pas). Une grappe des oeuvres de la chair dont chaque fruit empoisonne la vie de tous les membres du corps de Christ, y compris la nôtre !

Nous sommes obligés d'avouer que les ressentiments que nous pouvons avoir les uns envers les autres rendent nos prières inefficaces.
Quoique nous en pensions, une simple antipathie, de l'aigreur envers un frère ou une soeur, nous empêche de bénéficier de la présence du Seigneur même s'il a dit: "
là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux" (Matthieu 18: 20).

En effet pour être "assemblés en son nom", faut-il encore que nous soyons en paix les uns avec les autres ! Le simple fait d'être ensemble dans le même local ne veut pas dire que nous sommes "ensemble", dans l'unité de la foi et de la paix !
La paix, et non l'animosité cachée au fond de nos coeurs, nous permettra d'être en accord dans nos prières ! Un accord qui ouvrira les écluses des cieux et permettra à notre Père céleste de nous bénir.

... si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 18: 19. (v. L. S)

Qu'elle que soit l'offrande que nous désirons offrir au Seigneur, y compris le fruit de lèvres qui confessent son Nom (
Hébreux 13. 15), nous devons veiller à être en paix les uns avec les autres :

Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. Matthieu 5: 23-24. (v. L. S)

Sans accord, nos prières manqueraient d'harmonie et nos "amen" sonneraient faux !

En passant au point suivant, nous allons nous trouver devant "une vérité de la Palisse", une affirmation qui tombe sous le sens, mais qu'il est intéressant d'examiner de plus près.

5) Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.
Cette logique va nous conduire à réfléchir au contenu de nos prières. En effet, si parfois nous ne recevons rien, c'est parce que nous n'avons rien demandé !
Certes ! Nous avons exposé en long et en large notre problème au Seigneur, mais sans rien lui demander ouvertement.

Nous l'avons certainement remercié pour toutes les roues de secours qu'il nous a envoyées gracieusement pour nous dépanner, mais lui avons-nous déjà demandé une roue neuve ?
Bien souvent nous sommes (je suis) allés de l'avant sans penser un instant qu'il avait mieux à nous donner que ce que nous avions reçu jusqu'à présent.

Je m'explique.
Voilà maintenant un bon quart de siècle que le Seigneur nous a appelés, mon épouse et moi-même, à le servir à plein-temps en comptant sur sa grâce pour subvenir à nos besoins.
Sa fidélité est incomparable !
Il a toujours pourvu sans que nous ayons eu besoin de faire part de nos "soucis" à qui que ce soit, sinon qu'à lui-même.
Cependant, s'il nous a permis de toujours manger à notre faim, je me souviens qu'un jour je me suis interrogé sur le fait qu'il ne nous donnait jamais de viande !

Tandis que je lui faisais la remarque en le priant, je compris alors que je ne le lui avais
jamais fait de "liste de commissions" ! "Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas".

Demandez, et l'on vous donnera..., quiconque demande reçoit..." Matthieu 7: 7-8. (v. L. S)

Peu de temps après, nous avons été exaucés, tellement exaucés que nous fûmes obligés de refuser de la marchandise n'ayant plus de place pour la stocker !

Bien sûr cela ne veut pas dire que Dieu tiendra toujours compte de notre "liste de commissions" ! Le point suivant que Jacques met en avant, nous le fera comprendre !
Simplement ce qu'il faut retenir, c'est qu'
en ne demandant rien, nous n'obtiendrons rien ! " Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas".

Il va de soi que si nous voulons obtenir quoi que ce soit, la moindre des choses est d'en faire au moins la demande ! "
Demandez, et vous recevrez", dit le Seigneur Jésus à ses disciples (Jean 16: 24), mais attention... ATTENTION..., car Dieu n'est pas comme un distributeur automatique dans lequel il faut glisser une pièce ou une prière pour obtenir l'objet de la demande !

6) Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.
Si tous les points précédents ont été réglés, si rien ne semble faire obstacle à nos prières, ces dernières pourraient toujours être des prières inefficaces si l'objet de notre demande ne sert qu'à satisfaire nos passions ou celles des autres.

Quel a été le contenu de mes prières non exaucées ?
Ai-je demandé le superflu ou le nécessaire ?
Le nécessaire, que j'estime avoir besoin, n'est-il pas du superflu quand d'autres manquent du minimum vital ?
Le superflu est tout ce qui n'est pas indispensable pour vivre !
J'ose à peine reprendre les paroles de l'apôtre Paul qui, inspiré par le Saint-Esprit, nous communique la pensée de Dieu : "
si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira" (1 Timothée 6: 8).

J'ose à peine reprendre ces paroles, quoique je sois conscient qu'il y a plusieurs millions de personnes sur cette Terre qui ne mangent pas à leur faim et qui sont vêtus de haillons !
Sachant cela, nous devons, les uns et les autres, dirent :

"Seigneur apprends-nous à prier ! Apprends-moi à prier correctement !"

En répondant à ses disciples au travers du "Notre Père", Jésus nous présente
les points vitaux d'une prière qui, TOUS, feront l'objet d'une attention particulière du Père céleste.

Des points où il n'est pas fait place à nos plaisirs, nos passions plus ou moins légitimes !
Pour demander "
BIEN" - vous demandez "MAL", nous disait Jacques - pour demander "BIEN", il nous faut apprendre à demander ce que le Fils de Dieu demandait. C'est alors que TOUTES nos prières, comme les siennes, seront exaucées.

C'est aussi en recherchant les promesses de Dieu contenues dans SA parole et en les lui présentant que nous pourrons bénéficier plus facilement de l'exaucement de nos prières. Plus facilement pour autant que les points précédents aient été respectés !
Points qu'il est bon de rappeler avant de passer au dernier qui, quoique ne faisant pas partie de la série présentée par l'apôtre Jacques, n'en demeure pas moins le plus important de tous !

Voici donc le récapitulatif des 6 premiers points qui rendraient nos prières inefficaces :

Point N° 1: Il nous parle de convoitises...
Point N° 2: Vous êtes meurtriers... (si vous haïssiez votre frère)
Point N° 3: Vous êtes envieux...
Point N° 4: Vous avez des querelles et des luttes...
Point N° 5: Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas...
Point N° 6: Vous demandez, dans le but de satisfaire vos passions.

Pour le point N° 7, un saut, dans Proverbes 28: 9, va nous rappeler l'essentiel. Il nous montre que nos prières, même si elles sont conformes à ce que le Saint-Esprit a révélé à l'apôtre Jacques, pourraient toutes être rejetées (exceptées les prières de repentance).

Si quelqu'un détourne l'oreille pour ne pas écouter la loi,
Sa prière même est une ABOMINATION.

Ne cherchons pas d'excuses en prétextant que ce texte est dans l'Ancien Testament. Nous savons fort bien prendre les bonnes choses qui s'y trouvent lorsqu'elles nous arrangent ! La Parole de Dieu est un tout, autant ce qui nous est agréable que ce qui l'est moins !
D'ailleurs, soyons honnêtes..., cette pensée ne se retrouve-t-elle pas aussi dans le Nouveau Testament ?
Ne nous fait-il pas clairement comprendre que nous devons (1) écouter et (2) mettre en pratique ce que nous entendons (
Jacques 1: 22). Un grand principe qui a traversé tout l'Ancien Testament pour se retrouver dans la bouche du Seigneur : "Heureux... ceux qui écoutent la Parole de Dieu, et qui la gardent !" (Luc 11: 28).

Notons bien que la prière ne devient une abomination aux yeux de Dieu qu'à partir du moment où nous avons
décidé de tourner le dos aux commandements de Dieu. Qu'à partir du moment où nous allons refuser CATÉGORIQUEMENT de les entendre (dans le but inavoué d'avoir une excuse de n'avoir pu les mettre en pratique).
Se détourner des commandements de Dieu, c'est passer outre à sa Parole ! C'est
marcher dans la désobéissance (eh oui..., encore elle !)

Bien sûr, je ne veux pas parler de ce temps où nous sommes en lutte.
Ce temps où la chair combat contre l'Esprit.
Ce temps de combat où
aucune décision n'est encore prise, non ! Il est question de quelqu'un qui a fait volte-face, quelqu'un qui a fait demi-tour, quelqu'un qui a endurci son coeur et qui a pris la décision de ne pas écouter pour ne pas avoir à se soumettre.

Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Hébreux 3: 12

Prenons garde à notre marche afin que nos prières ne deviennent pas une abomination aux yeux de notre Dieu, rappelons-nous que rien de ce qui est abominable n'entrera dans le royaume de Dieu (
Apocalypse 21: 8).

La désobéissance nous entraînera toujours dans des voies dangereuses tandis que les avertissements de la Parole de Dieu nous conduiront toujours dans la vérité, et nous ramèneront dans le chemin étroit
si nous nous sommes égarés.

Quoique l'apôtre Jacques soit très tranchant, nous nous rendons compte qu'au travers de son langage, Dieu nous invite à nous
approcher de lui, à nous rapprocher de lui. Il a dit les choses qu'il avait à dire selon le conseil du Seigneur !
Il l'a dit, parce que nos prières pourraient être davantage exaucées ! Que, si elles le ne sont pas, c'est à cause de notre comportement et non exclusivement à cause de la souveraineté de Dieu.

Ne prenons donc pas les reproches qui nous ont été faits comme une condamnation, mais prenons-les plutôt pour un diagnostic fait par le grand Médecin.
Un diagnostic qui nous permettra de nous examiner afin de regarder s'il n'y a rien qui fasse obstacle à nos prières, à leur efficacité.

"Seigneur, tu ne m'as pas toujours exaucé, c'est vrai !
Oh sonde mon coeur ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie ! Je sais que tu n'exauces pas les pécheurs, aussi je ne voudrais pas qu'il y ait un péché caché dans ma vie, un péché qui fasse obstacle à l'exaucement de mes prières.
Tu m'as racheté..., je t'appartiens..., je veux faire ta volonté !
Oh Père, dans le nom de Jésus, merci pour les réponses que tu donneras ! Tu es mon secours, mon bouclier, tu es le Dieu de mon espérance, tu es toujours "Jehova-Jiré", l'Éternel qui pourvoit (
Genèse 22. 14)"


Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. Philippiens 4. 19 (v. L. S)

Dans ce temps de la grâce qui arrive à sa fin, mais dont nous sommes toujours bénéficiaires, même le point N° 7, le pire de tous, peut être effacé par le précieux sang de Christ ! N'a-t-il pas donné sa vie pour que TOUS nos péchés soient effacés, pardonnés ?
Puisqu'il en est ainsi, ne tardons pas à nous mettre en ordre avec le Seigneur, Il ne demande que cela, afin de déverser en nous et sur nous, les bénédictions qu'il a réservées pour ceux qui aiment son nom et qui marchent à sa suite dans... l'obéissance !

Approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. Hébreux 10: 22. (v. L. S)

Quand il n'y aura plus que la volonté parfaite de Dieu pour honorer une de nos prières, quand chacun des 7 points soulevés aujourd'hui aura été réglé, sans doute aurons-nous acquis une certaine ressemblance avec le Seigneur Jésus dont TOUTES LES PRIÈRES ONT ÉTÉ EXAUCÉES !

Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. Jean 9. 31 (v. L. S)


J-M Ravé 25 juillet 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse


 

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