La sainteté
convient à TA maison
Sans la
sanctification... personne ne verra le
Seigneur
3 À la
rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (b)
Message de la semaine
passée: 2) À la rencontre de M. et
Mme "Philadelphe". (a)
Avant de retrouver M. et Mme Philadelphe, un
couple de personnes appartenant à
l'Église de Philadelphie, une Église
à laquelle aucun reproche n'a
été fait par le Seigneur Jésus
glorifié, il serait bon de reprendre les
questions qui nous ont été
posées la semaine passée afin de
savoir si nous avons quelques ressemblances avec
ces frères et soeurs dans la foi.
Lorsque l'on prend en considération l'examen
de leur situation fait par le Seigneur et les
conclusions qu'il en a tirées, nous ne
pouvons pas rester indifférents en regardant
leur consécration et en la comparant
à la nôtre.
Comme eux :
- Avons-nous sincèrement le désir
de vaincre ?
(Si oui, quelle a été notre
dernière victoire ? À quand
remonte-t-elle ?)
- À quoi ressemble mon amour pour le
Seigneur aujourd'hui ?
(Amour de convenance ou amour qui nous pousse
à toujours rechercher sa compagnie et ses
conseils ?)
Mais tout d'abord, avons-nous pris le temps de
répondre à ces questions durant cette
semaine ? Nous sommes-nous
examinés ?
Si la réponse est négative, cela
signifie que l'état de santé de
l'âme de celui ou celle qui s'est abstenue
d'y réfléchir s'est fortement
dégradé ou que les soucis de la vie
ont pris le dessus.
Quoiqu'il en soit, c'est une âme en danger,
aussi est-il important de découvrir ce qui a
pu la conduire à cet état
léthargique, cet état de nonchalance,
d'insouciance, cet état qui est contraire
à toute bonne marche
chrétienne :
Ainsi parle l'Éternel
des armées : CONSIDÉREZ ATTENTIVEMENT vos voies ! Aggée 1: 7 (v. L. S)
Examinez-vous
vous-mêmes,
pour savoir si vous êtes dans la foi ;
éprouvez-vous vous-mêmes. 2 Corinthiens 13. 5 (v. L. S)
Si nous nous
jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
1 Corinthiens 11: 31 (v. L. S)
"Considérez vos voies", cela signifie
bien que nous devons prêter attention
à notre marche. Le faire en nous
examinant à la lumière des
Saintes Écritures afin que nous puissions
nous juger et apporter les corrections
nécessaires. En agissant ainsi,
l'Écriture nous dit, par la bouche de
l'apôtre Paul, que nous ne serons pas
jugés.
En effet, en se plaçant sous le projecteur
de la Parole de Dieu, le Saint-Esprit nous montrera
les lacunes de notre vie et nous encouragera
à faire un pas de plus dans la
sanctification.
Refuser de s'examiner, c'est donc renoncer à
tout progrès, c'est être pour le moins
une des vierges folles qui n'aura pas droit de
cité dans le Royaume de Dieu, car, il faut
quand même le dire : c'est de la folie
que de ne pas vouloir se préparer pour le
grand rendez-vous, de la folie de ne rien faire
pour se mettre en accord avec la volonté de
Dieu.
Maintenant il est possible que nos réponses
nous déçoivent et
déçoivent d'autant plus le Seigneur
Jésus qui ne se lasse pas de nous tendre la
main pour que nous fassions un pas de plus dans sa
direction. Un pas qui nous rapprocherait de lui, de
sa... sainteté !
Cet état de "non victoire" plus ou moins
permanent, cette vie de trêve tacite avec
l'ennemi de nos âmes, est dangereux puisqu'il
nous empêche d'avancer de progrès en
progrès.
Mais tout n'est pas encore perdu. Il n'est pas trop
tard pour se ressaisir afin de reprendre notre
marche dans le chemin étroit qui
mène à la Vie éternelle. La
reprendre sans faute afin que la porte du
Royaume des Cieux ne se trouve pas fermée
lorsque nous nous présenterons.
Sommes-nous tombés ? Avons-nous
trébuché ?
Le Seigneur nous tend la main pour que l'on se
relève. Il est aussi prêt à
nous assister afin que nous prenions la victoire
sur cet obstacle qui nous barre la route. Ne
résistons pas à son appel, à
son secours, acceptons l'idée qu'il a
raison et que s'il nous demande de vaincre, c'est
pour notre bien, même si cela doit nous
coûter.
La sanctification a un prix et c'est à la
vieille nature de le payer ! C'est elle
qui doit en subir les conséquences,
même si elle préfère être
cajolée !
Pensons bien que c'est NOUS qui devons ressembler
à Jésus-Christ, pas les autres !
Que c'est nous qui devons être la bonne odeur
de Christ ! Qui sait si les autres n'attendent
pas que nous soyons davantage à l'image de
Christ pour s'engager à faire un pas vers le
Seigneur ?
Frères (et
soeurs), puisque
vous avez
appris de nous
comment vous devez
vous conduire et
plaire à Dieu, et que c'est là ce que
vous faites (est-ce bien vrai en ce qui
nous concerne ?),
nous vous prions et nous vous conjurons au nom du
Seigneur Jésus de marcher à cet
égard de progrès en progrès.
1 Thessaloniciens 4. 1 (v. L. S)
En pensant au "PEU" qui trouvent la porte et
le chemin étroit qui mènent à
la Vie
(Matthieu 7: 14), au "PEU" qui
se sont engagés un jour à suivre le
Seigneur Jésus et SA Parole...
... je tremble à l'idée que dans
ce "PEU" il y en aura "BEAUCOUP" qui
auront fait un bout de ce chemin en vain
(Luc 13: 24) parce qu'ils trouveront
la porte du Royaume de Dieu fermée pour
n'avoir pas voulu marcher dans
l'obéissance !
Hélas... nous devons constater qu'autour de
nous il y en a "BEAUCOUP" (trop) qui
agissent avec tellement de
légèreté, tellement
d'insouciance, tellement de relâchement quant
à leur engagement et au témoignage
fourni, que le Fils de Dieu ne les
reconnaîtra pas comme ses enfants !
Ils se nourrissent d'illusions plutôt que de
la Parole de Dieu, ils marchent selon leurs
sentiments et non selon les sentiments qui
étaient en Jésus-Christ
(Philippiens 2: 5).
Plaise à Dieu que nous ne fassions pas
partie de ce groupe de "croyants" ou que nous nous
en séparions pour le cas où nous nous
serions reconnus dans cette image.
Terrible déception pour BEAUCOUP qui, ayant
commencé par obéir à
l'Esprit de Dieu en s'engageant dans le chemin
étroit, finiront par la chair en ne
cherchant pas à marcher dans la
sanctification. Cette sanctification sans laquelle
PERSONNE ne verra le Seigneur
(Hébreux 12: 14).
Ceux qui sont à
Jésus-Christ ont crucifié la chair
avec ses passions et ses
désirs.
Si nous vivons par l'Esprit, marchons
aussi selon l'Esprit. Galates 5: 24-25 (v. L. S)
Vous ne vivez pas selon la
chair, mais selon l'esprit, si
du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si
quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui
appartient pas. Romains 8: 9 (v. L. S)
Si l'Esprit de Dieu nous conduit..., si nous nous
laissons conduire par le Saint-Esprit, les
désirs de la chair perdront de leur pouvoir,
de leur puissance.
Christ étant notre vie, nous chercherons
alors à lui être agréables au
lieu de nous satisfaire nous-mêmes.
Lui faire plaisir devrait être la plus grande
satisfaction que nous devrions avoir, car c'est
auprès de Lui que se trouve le
véritable bonheur.
Il est clair que je parle pour moi comme à
chacun de vous. Ma place est aussi avec les
auditeurs, raison pour laquelle je prie le Seigneur
qu'il me donne toujours plus de discernement afin
que je fasse le même choix que la soeur de
Marthe :
Marthe, Marthe, tu
t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de
choses. Une seule
chose est nécessaire. Marie a choisi la
bonne part, qui ne lui sera point
ôtée. Luc 10: 41-42 (v. L. S)
N'oublions pas que nous "serons TOUJOURS
avec le Seigneur"
(1 Thessaloniciens 4: 17) si nous
sommes trouvés fidèles et si nous
apprécions TOUS les instants où il
veut nous rencontrer.
S'il nous est pénible de vivre pour Lui
aujourd'hui, c'est que nous n'avons pas encore
bien compris...
... la différence qu'il y aura
entre une éternité dans sa
présence
et
une éternité loin de Lui !
Dès le
réveil, je me rassasierai de ton image.
Psaume 17: 15 (v. L. S)
Tu me conduiras par ton conseil,
Puis tu me recevras dans la gloire.
Psaume 73: 24 (v. L. S)
C'est bien parce que les membres de l'Église
de Philadelphie ont appris à crucifier la
chair avec ses passions et ses
désirs, qu'ils se sont
passionnés pour le Seigneur
Jésus et qu'ils ont eu le seul désir
de lui être agréable.
C'est bien parce qu'il en est ainsi, qu'aucun
reproche ne leur a été fait. Ils
se sont laissés instruire et conduire dans
le chemin étroit.
Jamais le Seigneur n'aurait passé sous
silence ce qu'il avait condamné dans les
autres Églises si ces mêmes fautes
avaient été trouvées dans
celle de Philadelphie.
Il est évident qu'un tel témoignage
est consécutif au secours et au soutien
continuels que le Fils de Dieu leur a
apportés : "Je
suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin
du monde"
(Matthieu 28: 20), disait-il à
ses disciples et à tous ceux qui allaient le
devenir.
Nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes si
ce n'est que désirer ardemment l'aide du
Seigneur pour qu'il nous indique la voie
à suivre, qu'il sonde nos coeurs
et qu'il mette en lumière les
mauvaises choses que nous pourrions encore avoir
tendance à cacher ou à pratiquer.
Ces désirs, s'ils sont sincères, ne
manqueront pas d'être exaucés, et ils
le seront d'autant plus que, derrière
nous, nous aurons une marche dans
l'obéissance qui confirmera que les
sentiments de notre coeur à l'égard
de Jésus sont véridiques.
Sans obéissance, il n'y a pas
d'amour !
Sans obéissance, il n'y a pas le vrai
désir de suivre le Seigneur !
M. et Mme Philadelphe, à qui nous
devrions ressembler pour ne recevoir aucun
reproche, nous ont déjà montré
que leur marche était différente de
celle de nombreux croyants. Ainsi, contrairement
à l'Église
d'Éphèse :
- Ils avaient gardé leur premier amour
pour le Seigneur.
Dès lors, il n'est pas surprenant que leur
fidélité leur ait permis de garder
aussi la Parole de leur Bien-aimé et que,
contrairement à ceux de l'Église de
Pergame :
- Ils ne se sont pas laissés piéger
par des fausses doctrines.
Habitués à l'obéissance,
sachant que la Parole de Dieu EST la
Vérité, le Saint-Esprit leur a
donné le discernement comme à
quelques-uns de l'Église de Thyatire, raison
pour laquelle :
- Ils ne se sont pas laissés
séduire par la "femme
Jézabel".
Sommes-nous faciles à
séduire ?
Pour nous, la question se pose de savoir d'abord ce
que pourrait représenter cette femme
Jézabel à nos yeux.
Examinons donc ces caractéristiques afin de
la démasquer comme l'ont fait, non seulement
M. et Mme Philadelphe et les membres de leur
Église, mais aussi quelques-uns de ceux de
l'Église de Thyatire :
À vous, à tous
les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette
doctrine
(de la femme Jézabel") ... je
(Jésus)
vous dis : Je ne mets pas sur vous
d'autre
fardeau ;
seulement, ce que vous avez, retenez-le
jusqu'à ce que je vienne. Apocalypse 2. 24 (v. L. S)
Nous constatons déjà que l'emprise de
cette Jézabel était telle, que le
Seigneur Jésus ne met aucun autre fardeau
sur les épaules de ceux qui n'ont pas suivi
la doctrine de cette femme si ce n'est celui de
continuer à résister aux principes
sataniques qu'elle leur exposait :
À vous, à tous
les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas
cette doctrine, et qui n'ont pas connu
les profondeurs de
Satan... je
(Jésus) vous dis : Je ne mets pas sur
vous d'autre fardeau ; seulement,
ce que vous avez,
retenez-le jusqu'à ce que je
vienne.
La Parole de Dieu n'employant jamais un mot pour un
autre, elle met ici en évidence une femme
qui enseigne et séduit par ses enseignements
les serviteurs de Dieu
(Apocalypse 2: 20) et a fortiori,
toutes les brebis qui sont mal affermies dans la
foi.
D'abord, était-ce juste que cette
Jézabel enseigne l'Église de
Jésus-Christ ?
Un texte de l'apôtre Paul, qui fut
inspiré par le Saint-Esprit, dit
expressément :
Je ne permets pas à la
femme d'enseigner, ni de prendre de
l'autorité sur l'homme ; mais elle doit
demeurer dans le silence, Car Adam a
été formé le premier, Eve
ensuite ; et ce n'est pas Adam qui a
été séduit, c'est la femme
qui, séduite, s'est rendue coupable de
transgression.
Elle sera néanmoins sauvée en
devenant mère, si elle
persévère avec modestie dans la foi,
dans la charité, et dans la sainteté.
1 Timothée 2:
12-15 (v. L.
S)
Il ne m'appartient pas de discuter la pensée
de l'apôtre qui déclarait avoir
"l'Esprit de Dieu" comme d'autres frères
l'avaient
(1
Corinthiens 7: 40).
Si plusieurs prétendent que, sous certaines
conditions, la femme peut prendre le rôle de
l'homme dans l'Église, à chacun de
sonder les Écritures comme le faisaient les
disciples de Bérée et de montrer
où, dans le Nouveau-Testament, cette
pensée est suggérée et
mise en pratique.
Pour ce qui concerne Jézabel, nous pouvons
relever que cette femme se disait
prophétesse et qu'au travers de son
"ministère", elle avait
entraîné des chrétiens à
sa suite.
Elle se disait "prophétesse" ce qui
souligne bien que cela N'ÉTAIT PAS L'AVIS DU
SEIGNEUR puisqu'il met bien en avant que c'est ELLE
qui se qualifie ainsi et non pas Dieu qui l'a
qualifiée !
Le "ministère" de cette Jézabel
n'était pas stérile. Il portait des
fruits puisque, derrière elle, des enfants
sont nés de ses enseignements
(Apocalypse 2: 23).
Mais la croissance d'un mouvement religieux,
accompagnée de signes et de prodiges, ne
signifie pas forcément que c'est toujours la
puissance de Dieu qui se manifeste. Le Seigneur
Jésus et ses apôtres nous ont mis en
garde :
Il s'élèvera de
faux Christs et de faux prophètes ;
ils feront de
grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il
était possible, même les élus.
Matthieu 24. 24 (v. L. S)
Il y a eu parmi le peuple de
faux prophètes, et il y aura de même parmi vous
de faux docteurs, qui introduiront des sectes
pernicieuses, et
qui, reniant le maître qui les a
rachetés, attireront sur eux une ruine
soudaine. 2 Pierre 2: 1 (v. L. S)
L'Esprit dit
expressément que, dans les derniers temps,
quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des
esprits séducteurs et à
des DOCTRINES DE
DÉMONS... 1 Timothée 4: 1 (v. L. S)
L'heure n'est pas de courir de droite à
gauche pour aller entendre les derniers serviteurs
(ou servantes) de Dieu à la mode, ceux
dont le nom est écrit dix fois plus grand
que celui du Seigneur.
L'heure est d'être sur ses gardes d'autant
plus qu'il est bien sous-entendu que les
élus, ceux et celles qui franchiront la
porte du royaume des Cieux, ne manqueront pas
d'être, pour le moins, confrontés
à ces séductions
(Matthieu 24: 24).
Ne jouons pas avec le feu, ne prenons pas tout pour
du bon argent. Souvenons-nous aussi que la
Parole de Dieu est la Vérité,
qu'elle soit prononcée par un impie, par
un croyant véritable ou un faux
prophète !
DIEU HONORE SA PAROLE, en aucun cas cela
signifie que le "porte-parole" est toujours
approuvé !
Si la vigilance doit être de mise, elle
commence d'abord dans nos foyers, car c'est
là que la semence de la Parole de Dieu ou
toute autre semence, se développe. Nous ne
faisons qu'apporter à l'Église ce que
nous avons "entretenu" chez nous dans le
privé.
Si nous nourrissons notre âme avec du poison,
il est évident que nous n'apporterons pas la
bonne odeur de Christ dans l'assemblée, pas
plus que si nous préférons les
relations "mondaines" à celles des enfants
de Dieu !
M. et Mme Philadelphe ne s'étaient point
laissés séduire parce que leur foi
en Dieu était fermement ancrée dans
les saintes Écritures et que leur vie
était conforme à ce qu'ils avaient
compris des Écritures.
Des preuves qui démontraient qu'ils
n'avaient pas abandonné leur premier
amour ! Puissions-nous posséder les
mêmes preuves !
En poursuivant notre étude, nous constatons
maintenant que les reproches qui ont
été faits aux chrétiens de
l'Église de Sardes ne les concernaient pas
non plus.
Sardes, Église de l'illusion
où une majorité prétendait
être vivante, c'est-à-dire avoir la
vie de Christ en eux, alors que le Seigneur
Jésus constatait qu'ils étaient morts
et que l'Esprit de Dieu ne les animait
plus !
Je
(Jésus)
sais que tu passes pour être vivant, et tu es
mort (toi Église de
Sardes). Apocalypse 3. 1 (v. L. S)
Ces gens étaient dans l'Église, ils
avaient certainement la Bible sous le bras, ils
assistaient aux cultes, aux réunions,
chantaient des cantiques et pourtant, il est dit
d'eux qu'ils étaient MORTS et que d'autres
étaient en passe de mourir : "affermis le reste qui est
près de mourir"
(Apocalypse
3. 2).
Suis-je mort, moribond ou vivant ?
Je suis mort si les choses de Dieu me laissent
indifférent. Je suis moribond si je n'ai
plus envie de lutter pour garder la Vie que Dieu
m'a donnée.
Seul le grand médecin peut donner le vrai
diagnostic, car il ne regardera pas à
l'apparence, mais il sonde les coeurs et les
reins.
Sommes-nous vivants aujourd'hui alors que nous
sommes rassemblés pour louer le Seigneur,
prendre la sainte cène et écouter la
Parole de Dieu ?
Certains sont morts quoique vivants aux yeux
de leurs semblables. C'est ce que nous dit
l'apôtre Paul en parlant de ceux et celles
qui prennent la Cène indignement :
"C'est pour cela qu'il y a
parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et
qu'un grand nombre sont morts"
(1 Corinthiens 11: 30).
Ne soyons donc pas surpris si le Fils de Dieu
catalogue certaines personnes de "mortes" dans
l'Église de Sardes, car :
- Leurs oeuvres n'étaient pas parfaites
devant Dieu
(Apocalypse 3: 2)
- Elles avaient oublié ce qu'elles avaient
reçu : "Rappelle-toi donc comment tu as
reçu et entendu et garde..."
(Apocalypse 3: 3)
Suite à ces reproches, nous ne pouvons pas
faire autrement que de mettre en parallèle
la conduite de M. et Mme Philadelphe et des membres
de l'Église à laquelle ils
appartenaient :
- "tu as gardé ma
parole"
(Apocalypse 3. 8) :
- "Parce que tu as
gardé la parole de la
persévérance en moi..."
(Apocalypse 3. 10)
Pour ceux de Sardes (et pour nous
peut-être), il leur est recommandé
de :
1) - Se rappeler de ce qu'ils ont entendu (de la
Parole de Dieu).
2) - De garder ce qu'ils ont entendu (de la Parole
de Dieu).
3) - De se repentir de leur conduite, car ils
n'étaient pas conscients du grave
danger qui planait sur eux s'ils n'en changeaient
pas (nous le verrons plus loin).
4) - De veiller afin de ne pas être surpris
par le retour du Seigneur. Et, sous entendu...
... d'arrêter de souiller le vêtement
qui leur avait été donné le
jour où ils s'étaient engagés
dans le chemin étroit qui mène
à la Vie éternelle : "tu as
à Sardes quelques hommes qui n'ont pas
souillé leurs vêtements"
(Apocalypse 3: 4)
En dépit de la mort spirituelle de
plusieurs, certains hommes sont restés purs
aux yeux du Seigneur. À ceux-là, il
leur est promis qu'ils marcheront AVEC le Seigneur
Jésus en vêtements blancs PARCE QU'ILS
EN SONT DIGNES !
(Apocalypse 3: 4)
C'est Jésus qui dit cela ! Le
Jésus glorifié, le juste
Juge devant lequel l'apôtre Jean est
tombé comme mort en voyant la gloire et
l'aspect de son Seigneur. ILS EN SONT DIGNES !
Vous vous rendez compte: ILS EN SONT
DIGNES !
(Et moi, en suis-je digne selon l'expertise
divine?)
Quant aux autres, une terrible menace plane sur
leur tête. Une menace qui, avant tout, est
présentée comme une promesse de
bénédiction s'il y a un revirement
complet, une reprise de la marche dans la
sanctification, cette sanctification qui permet
de garder et d'entretenir une âme pure
(Apocalypse 3: 5) :
Celui qui
vaincra sera
revêtu ainsi de vêtements
blancs ;
je n'effacerai
point son nom du livre de vie,
et
je confesserai son nom devant mon Père et
devant ses anges.
Souvenons-nous que le Seigneur venait de dire
que certains marcheraient en vêtement blanc
avec Lui parce qu'ils ne s'étaient pas
souillés !
Ils ne s'étaient pas souillés parce
qu'ils avaient entretenu la crainte de Dieu
dans leur coeur pour faire ce qui est bien aux yeux de
Dieu et que leur vie de chaque jour était
une vie qui témoignait qu'ils
appartenaient bel et bien à Christ. Ils
avaient combattu le bon combat
(2 Timothée 4: 7).
Ils avaient su ajouter à leur foi... "la vertu, à la vertu la
science, à la science la tempérance,
à la tempérance la patience, à
la patience la piété, à la
piété l'amour fraternel, à
l'amour fraternel la charité"
(2 Pierre 1: 5-7).
Une ligne de conduite qu'avaient suivie M. et Mme
Philadelphe. Ils démontraient ainsi qu'ils
étaient bouillants pour le Seigneur
contrairement à ceux de l'Église de
Laodicée qui n'étaient ni froids ni
bouillants !
Comprenez-vous maintenant pourquoi il est important
de répondre aux questions que nous avons
rappelées au commencement ?
- Avons-nous sincèrement le désir
de vaincre ?
(Si oui, quelle a été notre
dernière victoire ? À quand
remonte-t-elle ?)
- À quoi ressemble mon amour pour le
Seigneur aujourd'hui ?
(Amour de convenance ou amour qui nous pousse
à toujours rechercher sa compagnie et ses
conseils ?)
La "température" de notre amour pour le Fils
de Dieu est déjà un
élément qui peut nous donner une
idée quant à notre
éternité.
- Si nous sommes froids, indifférents aux
Paroles du Seigneur, c'est-à-dire que nous
les écoutons sans les mettre en pratique, il
est à peu près certain que notre
destinée éternelle se passera dans
l'étang ardent de feu et de
soufre !
- Si nous sommes bouillants, rien ne nous
séparera de l'amour de Dieu !
- Quant aux tièdes... Nous en parlerons la
semaine prochaine...
En attendant....
Pensons particulièrement aux gens de
l'Église de Sardes dont :
- une grande partie ne possède plus la vie
(tu passes pour être vivant, et tu es
mort...),
- une autre est en train de mourir (affermis le
reste qui est près de mourir...),
- mais dont quelques hommes sont encore
restés fidèles (Cependant tu as
à Sardes quelques hommes qui n'ont pas
souillé leurs vêtements...) !
Quelques hommes ! Quelques hommes qui n'auront
pas leur nom effacé du Livre de Vie selon la
promesse du Seigneur Jésus !
Des hommes qui sont invités aussi à
vaincre pour obtenir ce qui leur a
été promis ! "Celui qui vaincra... je n'effacerai
point son nom du livre de vie" ;
promesse faite à titre individuel.
Promesse présentée autant à
ceux qui ont été
fidèles qu'à ceux
qui doivent mettre leur vie en
ordre !
Que celui qui a des oreilles
entende ce que l'Esprit dit aux
Églises ! Apocalypse 3. 6 (v. L. S)
Amen!
À suivre: 4) À la
rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (c)
J-M Ravé 9 mai 2009 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
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