Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La sainteté convient à TA maison
Sans la sanctification... personne ne verra le Seigneur
3
 À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (b)

Message de la semaine passée: 2) À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (a)

Avant de retrouver M. et Mme Philadelphe, un couple de personnes appartenant à l'Église de Philadelphie, une Église à laquelle aucun reproche n'a été fait par le Seigneur Jésus glorifié, il serait bon de reprendre les questions qui nous ont été posées la semaine passée afin de savoir si nous avons quelques ressemblances avec ces frères et soeurs dans la foi.

Lorsque l'on prend en considération l'examen de leur situation fait par le Seigneur et les conclusions qu'il en a tirées, nous ne pouvons pas rester indifférents en regardant leur consécration et en la comparant à la nôtre.

Comme eux :
- Avons-nous sincèrement le désir de vaincre ?
(Si oui, quelle a été notre dernière victoire ? À quand remonte-t-elle ?)

- À quoi ressemble mon amour pour le Seigneur aujourd'hui ?
(Amour de convenance ou amour qui nous pousse à toujours rechercher sa compagnie et ses conseils ?)

Mais tout d'abord, avons-nous pris le temps de répondre à ces questions durant cette semaine ? Nous sommes-nous examinés ?
Si la réponse est négative, cela signifie que l'état de santé de l'âme de celui ou celle qui s'est abstenue d'y réfléchir s'est fortement dégradé ou que les soucis de la vie ont pris le dessus.
Quoiqu'il en soit, c'est une âme en danger, aussi est-il important de découvrir ce qui a pu la conduire à cet état léthargique, cet état de nonchalance, d'insouciance, cet état qui est contraire à toute bonne marche chrétienne :

Ainsi parle l'Éternel des armées : CONSIDÉREZ ATTENTIVEMENT vos voies ! Aggée 1: 7 (v. L. S)

Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. 2 Corinthiens 13. 5 (v. L. S)

Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. 1 Corinthiens 11: 31 (v. L. S)

"Considérez vos voies", cela signifie bien que nous devons prêter attention à notre marche. Le faire en nous examinant à la lumière des Saintes Écritures afin que nous puissions nous juger et apporter les corrections nécessaires. En agissant ainsi, l'Écriture nous dit, par la bouche de l'apôtre Paul, que nous ne serons pas jugés.
En effet, en se plaçant sous le projecteur de la Parole de Dieu, le Saint-Esprit nous montrera les lacunes de notre vie et nous encouragera à faire un pas de plus dans la sanctification.
Refuser de s'examiner, c'est donc renoncer à tout progrès, c'est être pour le moins une des vierges folles qui n'aura pas droit de cité dans le Royaume de Dieu, car, il faut quand même le dire : c'est de la folie que de ne pas vouloir se préparer pour le grand rendez-vous, de la folie de ne rien faire pour se mettre en accord avec la volonté de Dieu.

Maintenant il est possible que nos réponses nous déçoivent et déçoivent d'autant plus le Seigneur Jésus qui ne se lasse pas de nous tendre la main pour que nous fassions un pas de plus dans sa direction. Un pas qui nous rapprocherait de lui, de sa... sainteté !

Cet état de "non victoire" plus ou moins permanent, cette vie de trêve tacite avec l'ennemi de nos âmes, est dangereux puisqu'il nous empêche d'avancer de progrès en progrès.
Mais tout n'est pas encore perdu. Il n'est pas trop tard pour se ressaisir afin de reprendre notre marche dans le chemin étroit qui mène à la Vie éternelle. La reprendre sans faute afin que la porte du Royaume des Cieux ne se trouve pas fermée lorsque nous nous présenterons.

Sommes-nous tombés ? Avons-nous trébuché ?
Le Seigneur nous tend la main pour que l'on se relève. Il est aussi prêt à nous assister afin que nous prenions la victoire sur cet obstacle qui nous barre la route. Ne résistons pas à son appel, à son secours, acceptons l'idée qu'il a raison et que s'il nous demande de vaincre, c'est pour notre bien, même si cela doit nous coûter.

La sanctification a un prix et c'est à la vieille nature de le payer ! C'est elle qui doit en subir les conséquences, même si elle préfère être cajolée !
Pensons bien que c'est NOUS qui devons ressembler à Jésus-Christ, pas les autres ! Que c'est nous qui devons être la bonne odeur de Christ ! Qui sait si les autres n'attendent pas que nous soyons davantage à l'image de Christ pour s'engager à faire un pas vers le Seigneur ?

Frères (et soeurs), puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c'est là ce que vous faites (est-ce bien vrai en ce qui nous concerne ?), nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès. 1 Thessaloniciens 4. 1 (v. L. S)

En pensant au "PEU" qui trouvent la porte et le chemin étroit qui mènent à la Vie (Matthieu 7: 14), au "PEU" qui se sont engagés un jour à suivre le Seigneur Jésus et SA Parole...

... je tremble à l'idée que dans ce "PEU" il y en aura "BEAUCOUP" qui auront fait un bout de ce chemin en vain (Luc 13: 24) parce qu'ils trouveront la porte du Royaume de Dieu fermée pour n'avoir pas voulu marcher dans l'obéissance !

Hélas... nous devons constater qu'autour de nous il y en a "BEAUCOUP" (trop) qui agissent avec tellement de légèreté, tellement d'insouciance, tellement de relâchement quant à leur engagement et au témoignage fourni, que le Fils de Dieu ne les reconnaîtra pas comme ses enfants !
Ils se nourrissent d'illusions plutôt que de la Parole de Dieu, ils marchent selon leurs sentiments et non selon les sentiments qui étaient en Jésus-Christ (Philippiens 2: 5).
Plaise à Dieu que nous ne fassions pas partie de ce groupe de "croyants" ou que nous nous en séparions pour le cas où nous nous serions reconnus dans cette image.

Terrible déception pour BEAUCOUP qui, ayant commencé par obéir à l'Esprit de Dieu en s'engageant dans le chemin étroit, finiront par la chair en ne cherchant pas à marcher dans la sanctification. Cette sanctification sans laquelle PERSONNE ne verra le Seigneur (Hébreux 12: 14).

Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.
Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. Galates 5: 24-25 (v. L. S)

Vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Romains 8: 9 (v. L. S)

Si l'Esprit de Dieu nous conduit..., si nous nous laissons conduire par le Saint-Esprit, les désirs de la chair perdront de leur pouvoir, de leur puissance.
Christ étant notre vie, nous chercherons alors à lui être agréables au lieu de nous satisfaire nous-mêmes.
Lui faire plaisir devrait être la plus grande satisfaction que nous devrions avoir, car c'est auprès de Lui que se trouve le véritable bonheur.
Il est clair que je parle pour moi comme à chacun de vous. Ma place est aussi avec les auditeurs, raison pour laquelle je prie le Seigneur qu'il me donne toujours plus de discernement afin que je fasse le même choix que la soeur de Marthe :

Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. Luc 10: 41-42 (v. L. S)

N'oublions pas que nous "serons TOUJOURS avec le Seigneur" (1 Thessaloniciens 4: 17) si nous sommes trouvés fidèles et si nous apprécions TOUS les instants où il veut nous rencontrer.
S'il nous est pénible de vivre pour Lui aujourd'hui, c'est que nous n'avons pas encore bien compris...

... la différence qu'il y aura entre une éternité dans sa présence
et
une éternité loin de Lui !

Dès le réveil, je me rassasierai de ton image. Psaume 17: 15 (v. L. S)

Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire. Psaume 73: 24 (v. L. S)

C'est bien parce que les membres de l'Église de Philadelphie ont appris à crucifier la chair avec ses passions et ses désirs, qu'ils se sont passionnés pour le Seigneur Jésus et qu'ils ont eu le seul désir de lui être agréable.
C'est bien parce qu'il en est ainsi, qu'aucun reproche ne leur a été fait. Ils se sont laissés instruire et conduire dans le chemin étroit.
Jamais le Seigneur n'aurait passé sous silence ce qu'il avait condamné dans les autres Églises si ces mêmes fautes avaient été trouvées dans celle de Philadelphie.

Il est évident qu'un tel témoignage est consécutif au secours et au soutien continuels que le Fils de Dieu leur a apportés : "Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde" (Matthieu 28: 20), disait-il à ses disciples et à tous ceux qui allaient le devenir.
Nous ne pouvons rien faire par nous-mêmes si ce n'est que désirer ardemment l'aide du Seigneur pour qu'il nous indique la voie à suivre, qu'il sonde nos coeurs et qu'il mette en lumière les mauvaises choses que nous pourrions encore avoir tendance à cacher ou à pratiquer.

Ces désirs, s'ils sont sincères, ne manqueront pas d'être exaucés, et ils le seront d'autant plus que, derrière nous, nous aurons une marche dans l'obéissance qui confirmera que les sentiments de notre coeur à l'égard de Jésus sont véridiques.

Sans obéissance, il n'y a pas d'amour !
Sans obéissance, il n'y a pas le vrai désir de suivre le Seigneur !

M. et Mme Philadelphe, à qui nous devrions ressembler pour ne recevoir aucun reproche, nous ont déjà montré que leur marche était différente de celle de nombreux croyants. Ainsi, contrairement à l'Église d'Éphèse :
- Ils avaient gardé leur premier amour pour le Seigneur.

Dès lors, il n'est pas surprenant que leur fidélité leur ait permis de garder aussi la Parole de leur Bien-aimé et que, contrairement à ceux de l'Église de Pergame :
- Ils ne se sont pas laissés piéger par des fausses doctrines.

Habitués à l'obéissance, sachant que la Parole de Dieu EST la Vérité, le Saint-Esprit leur a donné le discernement comme à quelques-uns de l'Église de Thyatire, raison pour laquelle :
- Ils ne se sont pas laissés séduire par la "femme Jézabel".

Sommes-nous faciles à séduire ?
Pour nous, la question se pose de savoir d'abord ce que pourrait représenter cette femme Jézabel à nos yeux.
Examinons donc ces caractéristiques afin de la démasquer comme l'ont fait, non seulement M. et Mme Philadelphe et les membres de leur Église, mais aussi quelques-uns de ceux de l'Église de Thyatire :

À vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine (de la femme Jézabel") ... je (Jésus) vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne. Apocalypse 2. 24 (v. L. S)

Nous constatons déjà que l'emprise de cette Jézabel était telle, que le Seigneur Jésus ne met aucun autre fardeau sur les épaules de ceux qui n'ont pas suivi la doctrine de cette femme si ce n'est celui de continuer à résister aux principes sataniques qu'elle leur exposait :

À vous, à tous les autres de Thyatire, qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n'ont pas connu les profondeurs de Satan... je (Jésus) vous dis : Je ne mets pas sur vous d'autre fardeau ; seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu'à ce que je vienne.

La Parole de Dieu n'employant jamais un mot pour un autre, elle met ici en évidence une femme qui enseigne et séduit par ses enseignements les serviteurs de Dieu (Apocalypse 2: 20) et a fortiori, toutes les brebis qui sont mal affermies dans la foi.

D'abord, était-ce juste que cette Jézabel enseigne l'Église de Jésus-Christ ?
Un texte de l'apôtre Paul, qui fut inspiré par le Saint-Esprit, dit expressément :

Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme ; mais elle doit demeurer dans le silence, Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression.
Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.
1 Timothée 2: 12-15 (v. L. S)

Il ne m'appartient pas de discuter la pensée de l'apôtre qui déclarait avoir "l'Esprit de Dieu" comme d'autres frères l'avaient (1 Corinthiens 7: 40).
Si plusieurs prétendent que, sous certaines conditions, la femme peut prendre le rôle de l'homme dans l'Église, à chacun de sonder les Écritures comme le faisaient les disciples de Bérée et de montrer où, dans le Nouveau-Testament, cette pensée est suggérée et mise en pratique.

Pour ce qui concerne Jézabel, nous pouvons relever que cette femme se disait prophétesse et qu'au travers de son "ministère", elle avait entraîné des chrétiens à sa suite.
Elle se disait "prophétesse" ce qui souligne bien que cela N'ÉTAIT PAS L'AVIS DU SEIGNEUR puisqu'il met bien en avant que c'est ELLE qui se qualifie ainsi et non pas Dieu qui l'a qualifiée !

Le "ministère" de cette Jézabel n'était pas stérile. Il portait des fruits puisque, derrière elle, des enfants sont nés de ses enseignements (Apocalypse 2: 23).
Mais la croissance d'un mouvement religieux, accompagnée de signes et de prodiges, ne signifie pas forcément que c'est toujours la puissance de Dieu qui se manifeste. Le Seigneur Jésus et ses apôtres nous ont mis en garde :

Il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. Matthieu 24. 24 (v. L. S)

Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. 2 Pierre 2: 1 (v. L. S)

L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des DOCTRINES DE DÉMONS... 1 Timothée 4: 1 (v. L. S)

L'heure n'est pas de courir de droite à gauche pour aller entendre les derniers serviteurs (ou servantes) de Dieu à la mode, ceux dont le nom est écrit dix fois plus grand que celui du Seigneur.
L'heure est d'être sur ses gardes d'autant plus qu'il est bien sous-entendu que les élus, ceux et celles qui franchiront la porte du royaume des Cieux, ne manqueront pas d'être, pour le moins, confrontés à ces séductions (Matthieu 24: 24).
Ne jouons pas avec le feu, ne prenons pas tout pour du bon argent. Souvenons-nous aussi que la Parole de Dieu est la Vérité, qu'elle soit prononcée par un impie, par un croyant véritable ou un faux prophète !

DIEU HONORE SA PAROLE, en aucun cas cela signifie que le "porte-parole" est toujours approuvé !

Si la vigilance doit être de mise, elle commence d'abord dans nos foyers, car c'est là que la semence de la Parole de Dieu ou toute autre semence, se développe. Nous ne faisons qu'apporter à l'Église ce que nous avons "entretenu" chez nous dans le privé.
Si nous nourrissons notre âme avec du poison, il est évident que nous n'apporterons pas la bonne odeur de Christ dans l'assemblée, pas plus que si nous préférons les relations "mondaines" à celles des enfants de Dieu !

M. et Mme Philadelphe ne s'étaient point laissés séduire parce que leur foi en Dieu était fermement ancrée dans les saintes Écritures et que leur vie était conforme à ce qu'ils avaient compris des Écritures.
Des preuves qui démontraient qu'ils n'avaient pas abandonné leur premier amour ! Puissions-nous posséder les mêmes preuves !

En poursuivant notre étude, nous constatons maintenant que les reproches qui ont été faits aux chrétiens de l'Église de Sardes ne les concernaient pas non plus.

Sardes, Église de l'illusion où une majorité prétendait être vivante, c'est-à-dire avoir la vie de Christ en eux, alors que le Seigneur Jésus constatait qu'ils étaient morts et que l'Esprit de Dieu ne les animait plus !

Je (Jésus) sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort (toi Église de Sardes). Apocalypse 3. 1 (v. L. S)

Ces gens étaient dans l'Église, ils avaient certainement la Bible sous le bras, ils assistaient aux cultes, aux réunions, chantaient des cantiques et pourtant, il est dit d'eux qu'ils étaient MORTS et que d'autres étaient en passe de mourir : "affermis le reste qui est près de mourir" (Apocalypse 3. 2).

Suis-je mort, moribond ou vivant ?
Je suis mort si les choses de Dieu me laissent indifférent. Je suis moribond si je n'ai plus envie de lutter pour garder la Vie que Dieu m'a donnée.
Seul le grand médecin peut donner le vrai diagnostic, car il ne regardera pas à l'apparence, mais il sonde les coeurs et les reins.

Sommes-nous vivants aujourd'hui alors que nous sommes rassemblés pour louer le Seigneur, prendre la sainte cène et écouter la Parole de Dieu ?

Certains sont morts quoique vivants aux yeux de leurs semblables. C'est ce que nous dit l'apôtre Paul en parlant de ceux et celles qui prennent la Cène indignement : "C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts" (1 Corinthiens 11: 30).

Ne soyons donc pas surpris si le Fils de Dieu catalogue certaines personnes de "mortes" dans l'Église de Sardes, car :

- Leurs oeuvres n'étaient pas parfaites devant Dieu (Apocalypse 3: 2)
- Elles avaient oublié ce qu'elles avaient reçu : "Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu et garde..." (Apocalypse 3: 3)

Suite à ces reproches, nous ne pouvons pas faire autrement que de mettre en parallèle la conduite de M. et Mme Philadelphe et des membres de l'Église à laquelle ils appartenaient :

- "tu as gardé ma parole" (Apocalypse 3. 8) :
- "Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi..." (Apocalypse 3. 10)

Pour ceux de Sardes (et pour nous peut-être), il leur est recommandé de :

1) - Se rappeler de ce qu'ils ont entendu (de la Parole de Dieu).
2) - De garder ce qu'ils ont entendu (de la Parole de Dieu).
3) - De se repentir de leur conduite, car ils n'étaient pas conscients du grave danger qui planait sur eux s'ils n'en changeaient pas (nous le verrons plus loin).
4) - De veiller afin de ne pas être surpris par le retour du Seigneur. Et, sous entendu...

... d'arrêter de souiller le vêtement qui leur avait été donné le jour où ils s'étaient engagés dans le chemin étroit qui mène à la Vie éternelle : "tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements" (Apocalypse 3: 4)

En dépit de la mort spirituelle de plusieurs, certains hommes sont restés purs aux yeux du Seigneur. À ceux-là, il leur est promis qu'ils marcheront AVEC le Seigneur Jésus en vêtements blancs PARCE QU'ILS EN SONT DIGNES ! (Apocalypse 3: 4)
C'est Jésus qui dit cela ! Le Jésus glorifié, le juste Juge devant lequel l'apôtre Jean est tombé comme mort en voyant la gloire et l'aspect de son Seigneur. ILS EN SONT DIGNES ! Vous vous rendez compte: ILS EN SONT DIGNES !
(Et moi, en suis-je digne selon l'expertise divine?)

Quant aux autres, une terrible menace plane sur leur tête. Une menace qui, avant tout, est présentée comme une promesse de bénédiction s'il y a un revirement complet, une reprise de la marche dans la sanctification, cette sanctification qui permet de garder et d'entretenir une âme pure (Apocalypse 3: 5) :

Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ;
je n'effacerai point son nom du livre de vie,
et
je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

Souvenons-nous que le Seigneur venait de dire que certains marcheraient en vêtement blanc avec Lui parce qu'ils ne s'étaient pas souillés !

Ils ne s'étaient pas souillés parce qu'ils avaient entretenu la crainte de Dieu dans leur coeur pour faire ce qui est bien aux yeux de Dieu et que leur vie de chaque jour était une vie qui témoignait qu'ils appartenaient bel et bien à Christ. Ils avaient combattu le bon combat (2 Timothée 4: 7).

Ils avaient su ajouter à leur foi... "la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité" (2 Pierre 1: 5-7).
Une ligne de conduite qu'avaient suivie M. et Mme Philadelphe. Ils démontraient ainsi qu'ils étaient bouillants pour le Seigneur contrairement à ceux de l'Église de Laodicée qui n'étaient ni froids ni bouillants !

Comprenez-vous maintenant pourquoi il est important de répondre aux questions que nous avons rappelées au commencement ?

- Avons-nous sincèrement le désir de vaincre ?
(Si oui, quelle a été notre dernière victoire ? À quand remonte-t-elle ?)

- À quoi ressemble mon amour pour le Seigneur aujourd'hui ?
(Amour de convenance ou amour qui nous pousse à toujours rechercher sa compagnie et ses conseils ?)

La "température" de notre amour pour le Fils de Dieu est déjà un élément qui peut nous donner une idée quant à notre éternité.

- Si nous sommes froids, indifférents aux Paroles du Seigneur, c'est-à-dire que nous les écoutons sans les mettre en pratique, il est à peu près certain que notre destinée éternelle se passera dans l'étang ardent de feu et de soufre !

- Si nous sommes bouillants, rien ne nous séparera de l'amour de Dieu !

- Quant aux tièdes... Nous en parlerons la semaine prochaine...

En attendant....
Pensons particulièrement aux gens de l'Église de Sardes dont :

- une grande partie ne possède plus la vie (tu passes pour être vivant, et tu es mort...),
- une autre est en train de mourir (affermis le reste qui est près de mourir...),
- mais dont quelques hommes sont encore restés fidèles (Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements...) !

Quelques hommes ! Quelques hommes qui n'auront pas leur nom effacé du Livre de Vie selon la promesse du Seigneur Jésus !
Des hommes qui sont invités aussi à vaincre pour obtenir ce qui leur a été promis ! "Celui qui vaincra... je n'effacerai point son nom du livre de vie" ; promesse faite à titre individuel.

Promesse présentée autant à ceux qui ont été fidèles qu'à ceux qui doivent mettre leur vie en ordre !

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! Apocalypse 3. 6 (v. L. S)

Amen!


À suivre: 4) À la rencontre de M. et Mme "Philadelphe". (c)

J-M Ravé 9 mai 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse


 

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