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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La patience de Dieu se prolongeait au jour de Noé, mais :

À force de tirer sur la corde de la patience de Dieu...

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... la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l'eau. 1 Pierre 3: 20

Que se passait-il donc au temps de Noé ?
Eh bien, il y avait un homme qui vivait différemment des autres. Il vivait en marge d'une société corrompue. C'était simplement un homme qui craignait l'Éternel et qui enseignait sa famille à faire de même.
Aux yeux de ses contemporains, ce n'était qu'un "vieux fou" qui leur cassait les pieds en les invitant continuellement à se repentir de leurs péchés.
Jour après jour, il les exhortait à revenir à Dieu afin de participer au salut que l'Éternel avait prévu pour que la race des hommes ne soit pas entièrement détruite lors du déluge qui allait venir.

Ce "vieux fou" de Noé, prédicateur de la justice aux yeux de Dieu (2 Pierre 2: 5), homme juste et intègre en son temps (Genèse 6: 9), marchait AVEC Dieu en fuyant la corruption de son époque.

Savez-vous qu'il nous est demandé exactement la même chose ?
Nous sommes invités à FUIR LA CORRUPTION QUI EXISTE DANS LE MONDE (2 Pierre 1:4).
Fuyez-vous tout ce qui pourrait souiller votre âme ?

Ce "vieux fou" de Noé (pardonnez-moi cette expression, mais ne ressemble-t-elle pas à celles qui servent à cataloguer les prédicateurs d'aujourd'hui qui veulent se démarquer du monde ?)
Donc, ce "vieux fou" de Noé, non content de prêcher, joignait l'acte à la parole. Il le faisait selon l'enseignement qu'il avait reçu de l'Éternel et dont nous sommes aussi les dépositaires :

Mettez en pratique la parole, et NE VOUS BORNEZ PAS À L'ÉCOUTER, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Jacques 1: 22

Imaginez un instant qu'ayant entendu la Parole de Dieu, l'ayant trouvée bonne, s'étant réjoui du salut qui lui était proposé, Noé n'ait pas mis en pratique ce que ce Dieu lui demandait de faire !
Eh bien..., le déluge serait quand même venu, car l'obéissance ou la désobéissance de l'homme ne change pas les plans de Dieu.

Si Noé n'avait pas mis en pratique la Parole de Dieu qu'il avait reçue et comprise, il n'y aurait pas eu d'arche et nous ne serions pas là puisque, de toute évidence, nous sommes les descendants de Noé au travers d'un de ses fils.
"Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter..." Il l'a mise en pratique, et, parce qu'il l'a fait et que le résultat a été positif, nous sommes encouragés à marcher dans la même obéissance - une obéissance continuelle - pour bénéficier aussi du salut en Jésus-Christ.

Que faisait Noé quand il avait fini de parler de salut, de repentance, de justice divine, de la fin des temps au travers du déluge qui allait venir ? Eh bien, on le voyait partir en forêt et couper des arbres..., couper des arbres et en couper encore.
Puis, les mois, les années passant, toujours fidèle au même message de Dieu, n'altérant jamais la Parole de l'Éternel, il continuait à prêcher et à avertir ses concitoyens tandis que l'arche prenait forme (selon les indications de Dieu et non selon la fantaisie de son constructeur ou de ses aides).

Que se passait-il donc au temps de Noé ?
Rien de bien extraordinaire ! Les gens continuaient à vivre leur vie selon le mode qu'ils avaient choisi : "dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne se doutèrent de rien..." (Matthieu 24: 38).

Ils continuaient leur vie sans prendre en considération que l'arche - l'horloge du monde de l'époque - indiquait que l'heure du salut se rapprochait d'autant plus que cette arche se terminait.
Et nous... !
Comment continuons-nous notre vie alors que l'horloge du monde a été remise en place au travers de la résurrection du peuple d'Israël, au travers de la multiplication des conflits entre les hommes, de la multiplication des tremblements de terre, des famines, des maladies ?

Sommes-nous comme les contemporains de Noé qui ne reconnurent l'utilité de l'arche que lorsque les eaux commencèrent à monter ?

Malheureusement pour eux, ils ne purent bénéficier de cette arche du salut !
L'Éternel avait lui-même fermé la porte !
De la même façon, personne ne pourra participer à l'enlèvement de l'Église s'il ne prend pas garde aux avertissements qui lui sont donnés. Il n'y a eu qu'une seule arche, il n'y aura qu'un enlèvement de l'Église. Une fois l'Église enlevée, il n'y a plus d'Église appartenant à Jésus-Christ sur la terre, même si chaque dimanche des cérémonies religieuses continueront à se dérouler ; la véritable Église ne sera plus là !
Et nous... où serons-nous ? Et vous..., où serez-vous ?

Pour tous les indifférents, les négligents et les rebelles, il viendra un temps où il sera trop tard pour échapper à la colère divine tout comme il fut trop tard pour les contemporains de Noé pour faire la paix avec Dieu et bénéficier du même salut que le patriarche.
Sans doute chacun était-il prêt à donner toute sa fortune pour "acheter" son salut lorsque l'eau commença à monter dangereusement, mais voilà..., le salut ne s'obtient pas avec de l'argent et ne s'obtiendra jamais avec ! C'est l'obéissance à la Parole de Dieu qui touche le coeur du Seigneur et non la quantité de nos offrandes, de nos sacrifices.

Que se passait-il donc au temps de Noé ?
La vie n'était pas facile, c'est du moins ce que Lémec, le père de Noé constatait en donnant un nom à son fils : "Il lui donna le nom de Noé, en disant : Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que l'Éternel a maudite" (Genèse 5: 29).

La vie n'était pas facile, mais il ne se passait rien de dramatique comme aujourd'hui, car la patience de Dieu se prolongeait pendant la construction de l'arche (1 Pierre 3: 20). Il est probable qu'il n'y ait pas eu le moindre petit tremblement de terre, pas la moindre petite tornade pour secouer les hommes ; en tout cas l'Écriture ne le relève pas alors qu'elle ne manque pas de le souligner à certaines époques.

En dehors de la Parole de Dieu prêchée régulièrement - cette Parole qui aurait dû réveiller les consciences - il n'y avait donc rien de particulier à signaler si ce n'était le bruit de la scie et des coups de marteau qui, à leur façon, prolongeaient les prédications de Noé. Par son activité, par son travail, il montrait qu'il croyait fermement ce qu'il prêchait.

Insensibles aux choses de Dieu, les hommes de cette époque-là préféraient vivre selon la convoitise de leur coeur charnel, "vendu au péché", pour reprendre l'expression de l'apôtre Paul lorsqu'il considère l'état de l'homme AVANT sa conversion à Jésus-Christ (Romains 7: 14).

La terre était corrompue ! Elle était souillée !
Le péché de l'homme était tel, que toute la création en subissait les effets néfastes ! C'était un peu comme aujourd'hui où la pollution de la Terre n'a d'égale que la pollution morale. Les choses allant de pire en pire, nous devrions savoir que notre terre est désormais réservée pour le feu (2 Pierre 3: 10) tout comme elle fut réservée pour le déluge.

- La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence.

Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car
toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. (ayant perverti sa voie sur la terre. v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

- La fin de toute chair est arrêtée par devers moi ; car
ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre. Genèse 6: 11- 13

Ce que j'aimerais relever maintenant, c'est que, durant toute la construction de l'arche, il ne se passa rien de catastrophique parce que la patience de Dieu se prolongeait. Il ajoutait un temps de patience après un autre temps de patience. Il le fit jusqu'à ce que l'arche soit terminée. "La patience de Dieu se prolongeait... pendant la construction de l'arche" (1 Pierre 3: 20).

Aujourd'hui..., c'est différent ! Nous connaissons (certainement ce passage de l'Écriture déclarant que Dieu use de patience (envers ses bien-aimés) [2 Pierre 3: 9] afin qu'aucun ne périsse.
Ce temps de patience semble particulièrement sélectif puisqu'il s'adresse aux enfants de Dieu et non aux habitants de la Terre.

Au temps de Noé, il ne se passait rien d'extraordinaire pour réveiller les consciences, exceptées la prédication de Noé et la mise en pratique de ce qu'il prêchait !

Dans notre temps, c'est différent !
En plus de la prédication de la Parole de Dieu et des miracles qui l'accompagnent, il y a des catastrophes qui s'enchaînent les unes derrière les autres prouvant ainsi que la patience de Dieu arrive bel et bien à son terme et que la Parole prophétique du Seigneur Jésus s'accomplit sous nos yeux (Luc 21: 9 et suivants) !

Nous sommes bien obligés, croyants ou non, de reconnaître que la terre est de plus en plus malmenée ! Savons-nous pourquoi ?
Elle l'est, afin de réveiller les quelques endormis qui sauront saisir l'occasion pour se lever et ensuite marcher à la suite du Seigneur pour ne pas subir le sort des pécheurs qui refusent de se repentir.
C'est ce que nous disions dimanche dernier !
C'est ce qu'il faut encore répéter aujourd'hui, car il semble bien qu'un nouveau malheur vient frapper particulièrement l'Europe par le biais d'une mystérieuse bactérie tueuse qui se cache on ne sait trop où.

Restons fidèles à notre Dieu dans ces temps particuliers. Que le Seigneur soit toujours notre refuge et gardons la foi afin que les paroles du psalmiste deviennent les nôtres :

Je dis à l'Éternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie !

Car
c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, De la peste et de ses ravages.
... Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.

Tu ne craindras
ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour,
Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein midi.
Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite,
Tu ne seras pas atteint... Psaume 91

La patience de Dieu se prolongeait au temps de Noé..., aujourd'hui notre Père céleste use de patience. Derrière cette dernière expression j'ai l'impression que Dieu met à notre profit les réserves de sa bonté à notre égard.

N'ayant pas été suffisamment sensible à son amour, n'ayant pas assez de reconnaissance pour l'oeuvre qu'il a accomplit en notre faveur, notre bon Père céleste décide d'aller jusqu'à la limite de ce que son amour et sa sainteté peuvent supporter sans qu'elles soient mises en cause.
Il a un capital temps qu'il met à la disposition de SES enfants pour qu'ils se repentent de la conduite qu'ils mènent en tant que témoins de Jésus-Christ ; une conduite qui n'est pas à la gloire de celui qu'ils prétendent aimer et servir ; une conduite qui les disqualifierait si Jésus revenait aujourd'hui chercher ceux et celles qui lui sont fidèles.

Avez-vous déjà vu comment se comportent certaines personnes lorsque leur patience est mise à rude épreuve ? Comment cette patience s'use, comment elle diminue au fur et à mesure que le temps passe ?
Avez-vous..., avons-nous le même "discernement" pour comprendre que la patience de Dieu arrive à son terme quand on voit les multiples catastrophes qui meurtrissent la terre et ses habitants ?
Rappelons-nous qu'à force de tirer sur la corde de la patience de Dieu, elle finira par se casser et libérer la juste colère divine.
Si la corde à trois fils ne se rompt pas facilement (Ecclésiaste 4: 12), elle peut quand même se rompre.
Si nous sommes à même de constater "l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ" (Éphésiens 2: 7), l'Écriture, à ma connaissance, ne parle pas "d'infinie patience" !

Aujourd'hui cette patience tient encore, mais nous devons admettre que les fils qui la composent, cèdent les uns après les autres et laissent échapper les prémices de cette colère. Ils cèdent en raison du temps qui passe ; nous sommes à la fin de la dernière heure si nous croyons ce que Jean a dit dans son épître (1 Jean 2: 18).

Noé..., prédicateur de la justice, a été un témoin fidèle de la grâce de Dieu.
Il a bénéficié de cette grâce simplement parce qu'il eut suffisamment foi en la Parole du Seigneur pour la mettre continuellement en pratique : "il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné" (Genèse 6: 22).
Et nous ! Comment vivons-nous notre foi ?
Que faisons-nous concrètement de la Parole de Dieu que nous avons lue ou entendue ?

Que se passait-il donc au temps de Noé ?
Sans se tromper, nous pourrions répondre qu'il nous suffit de regarder autour de nous, car il n'y a pas une très grande différence entre son époque et la nôtre.

1) D'abord, la terre était pleine de violence ; pas besoin de beaucoup insister pour parler de la violence d'aujourd'hui qui se remarque maintenant jusque dans les écoles !

2) Ensuite, l'Éternel fit le constat que "toute chair avait corrompu sa voie sur la terre", c'est-à-dire qu'elle ne se comportait plus selon les règles établies lors de la création.

- Quand on considère la cellule familiale qui se désagrège, les unions qui ne sont plus des mariages...
- Quand on compte le nombre d'enfants qui ne pourront plus faire leur arbre généalogique correctement, suite au fait que certaines branches s'entremêlent tellement qu'il leur sera difficile de faire la différence entre leur père et mère biologiques - père et mère de sang - et les pères et mères de "service". Ces derniers ayant donné une partie de leur patrimoine génétique afin que d'autres deviennent des parents de substitutions...
- Quand on pense aux avortements légalisés et recommandés...
- Quand on pense aux suicides assistés et légalisés...

... sans vouloir condamner qui que ce soit, nous pouvons quand même nous rallier à la parole du Seigneur Jésus et reconnaître "qu'au commencement il n'en était pas ainsi !" (Matthieu 19: 8).

3) Enfin, nous lisons que "la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche...".

Aujourd'hui "DIEU USE DE PATIENCE" envers les siens, il agit ainsi, avant d'envoyer son Fils qui viendra pour enlever son Église.
Il use de patience parce que plusieurs ne sont pas prêts pour cet enlèvement.
Ils doivent encore se repentir quoiqu'ils aient donné leur vie à Christ.
Ils doivent se repentir afin qu'aucun ne périsse (2 Pierre 3: 9) !

Le Père céleste désire ardemment que tous SES enfants échappent à sa juste colère qui frappera les habitants de la terre qui auront refusé sa grâce et son pardon.
Dieu prolongeait sa patience pendant la construction de l'arche, de la même façon qu'il use de patience aujourd'hui pendant la construction de son Église afin qu'elle paraisse devant le Seigneur sans tache ni ride (Éphésiens 5: 27).

"Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul" (Matthieu 24: 36). Lorsque ce jour viendra les vierges folles..., les enfants de Dieu qui n'auront pas su mettre à profit la patience de Dieu, resteront sur la Terre et subiront l'épreuve de la "grande tribulation".

Au temps de Noé, les hommes ont eu une bonne centaine d'années pour faire la paix avec Dieu ; une bonne centaine d'années pour se préparer à leur salut.
À nos yeux, nous pourrions penser que ce fut une longue période et qu'ils ont été avantagés par rapport à nous ; je le croyais !
Mais en regardant la longévité des personnes de cette époque (aux alentours de 900 ans), le salut ne leur fut annoncé que sur une période couvrant un dixième de leur vie pour les plus âgés (J'arrondis à 10% pour simplifier le calcul.)

Sachant que nos années s'élèvent à 70-80 ans - en gardant ce pourcentage en mémoire - nous sommes obligés de constater que nous avons une plus grande responsabilité à l'égard de Dieu qu'en avait ces hommes d'avant le déluge.
Si nous gardions le même pourcentage, nous n'aurions que 7 ou 8 ans pour faire la paix avec Dieu.
Or, dans nos pays dits christianisés, c'est pour ainsi dire, depuis le berceau que nous entendons parler de Jésus-Christ !
Depuis notre plus tendre enfance, au travers des fêtes religieuses qui nous rappellent divers événements de la vie du Fils de Dieu, des fêtes religieuses que personne ne voudrait voir supprimer en raison des jours de congés qui y sont attachés.

Noé marchait AVEC Dieu en fuyant la corruption de son époque, Il prêchait et il témoignait en joignant la parole à l'acte :

Comment vivons-nous notre foi ?
Comment accompagnons-nous notre témoignage d'enfants de Dieu ?

Sommes-nous des témoins qui travaillent à l'édification du corps de Christ, c'est-à-dire l'Église ?
Travaillons-nous à notre salut comme Noé travaillait à son salut et au salut de sa famille ?

Travaillez-vous au salut de ceux que vous aimez ?
Les aimez-vous suffisamment pour faire tout votre possible afin qu'ils ne passent pas leur éternité dans l'enfer ?

Il est probable que plusieurs parmi nous périraient si la patience de Dieu venait à son terme. Je pense particulièrement à ceux et celles qui, quoique se déclarant chrétiens, vivent comme le monde des païens, s'intéressent aux mêmes choses qu'eux, parlent des mêmes choses qu'eux et ne se différencient d'eux que par l'étiquette de "chrétiens" qu'ils font valoir selon les occasions.

Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut... 2 Pierre 3. 15

... estimez que la patience de notre Seigneur est votre salut... (v. D ; v. Bible annotée - Neuchâtel)
... regardez la patience du Seigneur
comme une preuve qu'il veut votre salut... ((v. D. M)

Que se passe-t-il quand vous perdez patience ? Vous laissez éclater votre colère !
Que se passerait-il si Dieu perdait patience à notre égard comme il l'a perdu à l'égard de plusieurs qui l'ont outragé par leur refus constant de se soumettre à SA parole ?

Pour le savoir, il nous suffit de survoler l'histoire du peuple terrestre de Dieu pour réaliser qu'on ne se moque pas de lui.
On ne peut pas tirer indéfiniment sur la corde de sa patience sans en subir un jour les conséquences ! Et quelles conséquences !

.. le Seigneur dit : Je mettrai le niveau au milieu de mon peuple d'Israël, J
e ne lui pardonnerai plus...
... l'Éternel me dit : La fin est venue pour mon peuple d'Israël ;
Je ne lui pardonnerai plus. Amos 7: 8 & 8: 2

Prenons garde à notre conduite, la patience de Dieu est toujours le salut pour ceux et celles qui, un jour, se sont engagés à suivre Jésus, mais qui n'ont pas encore accepté qu'il soit le Seigneur de leur vie.
N'étant pas le Seigneur, de leur vie, ils sont en danger !
Ils sont en danger, car ils marchent selon leurs pensées et prennent le risque d'interpréter la Parole de Dieu comme bon leur semble :

- Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7: 21

- Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. Jean 13: 17

- Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés. Romains 2: 13

La patience de Dieu maintient aussi la porte de la grâce ouverte pour que les brebis indociles, répondent à la voix du bon Berger.
Il les invite toujours à se repentir, à prendre leur croix, à suivre leur Maître dans le chemin étroit (Matthieu 16: 24) et non à se contenter d'un engagement verbal qui ne prouve rien.

Au temps de Noé, les hommes ne se doutèrent de rien ! Ils ne se doutèrent pas de l'imminence de la catastrophe qui allait tous les frapper !
Ils ne se doutèrent de rien lorsqu'ils virent Noé et sa famille rentrer dans l'arche.
Ils ne se doutèrent de rien lorsqu'ils virent la porte se fermer.

Si tout le monde voyait l'arche personne n'avait vu la main de Dieu fermer cette porte, une porte que personne ne pouvait ouvrir, excepté celui qui l'avait fermée.

Au jour de la détresse, ils sont restés dans leur détresse !
N'ayant pas voulu écouter la voix de Dieu lorsqu'il voulait les sauver, maintenant c'est Dieu qui n'écoute plus leurs voix.
La patience qui se prolongeait durant la construction de l'arche avait pris fin avec le dernier coup de marteau, avec l'entrée de la famille de Noé dans l'arche.

Comment conclure cette tranche d'histoire qui se répétera à la fin des temps sous une autre forme ?
Et si nous ouvrions le livre des Proverbes à son premier chapitre ! Sans doute y trouverions-nous une conclusion qui nous amènera à une sérieuse réflexion pour autant que nous ayons à coeur de veiller sur notre âme !

Puisque vous rejetez tous mes conseils, Et que vous n'aimez pas mes réprimandes,
Moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, Je me moquerai quand la terreur vous saisira,
Quand la terreur vous saisira comme une tempête, Et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, Quand la détresse et l'angoisse fondront sur vous.
Alors ils m'appelleront, et je ne répondrai pas ; Ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas.
Parce qu'ils ont haï la science, Et qu'ils n'ont pas choisi la crainte de l'Éternel,
Parce qu'ils n'ont point aimé mes conseils, Et qu'ils ont dédaigné toutes mes réprimandes,
Ils se nourriront du fruit de leur voie, Et ils se rassasieront de leurs propres conseils... Proverbes 1. 25-31

N'abusons pas de la patience de Dieu, elle est grande, mais pas infinie !

ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous. Matthieu 24: 39 ( Il ne doutèrent plus... mais c'était trop tard pour croire la Parole de Dieu !)


* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé le 4 juin 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse



 

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