La patience de Dieu se prolongeait au
jour de Noé, mais :
À force de tirer sur la corde de la patience
de Dieu...
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... la patience de Dieu
se prolongeait,
aux jours de Noé, pendant la construction de
l'arche, dans
laquelle un petit nombre de personnes,
c'est-à-dire, huit, furent sauvées
à travers l'eau. 1 Pierre 3: 20
Que se passait-il donc au temps de
Noé ?
Eh bien, il y avait un homme qui vivait
différemment des autres. Il vivait en marge
d'une société corrompue.
C'était simplement un homme qui craignait
l'Éternel et qui enseignait sa famille
à faire de même.
Aux yeux de ses contemporains, ce n'était
qu'un "vieux fou" qui leur cassait les pieds en les
invitant continuellement à se repentir de
leurs péchés.
Jour après jour, il les exhortait
à revenir à Dieu afin de participer
au salut que l'Éternel avait
prévu pour que la race des hommes ne
soit pas entièrement détruite lors du
déluge qui allait venir.
Ce "vieux fou" de Noé, prédicateur
de la justice aux yeux de Dieu
(2 Pierre 2: 5), homme juste et
intègre en son temps
(Genèse 6: 9), marchait
AVEC Dieu en fuyant la corruption de son
époque.
Savez-vous qu'il nous est demandé exactement
la même chose ?
Nous sommes invités à FUIR LA
CORRUPTION QUI EXISTE DANS LE MONDE
(2 Pierre 1:4).
Fuyez-vous tout ce qui pourrait souiller votre
âme ?
Ce "vieux fou" de Noé (pardonnez-moi cette
expression, mais ne ressemble-t-elle pas à
celles qui servent à cataloguer les
prédicateurs d'aujourd'hui qui veulent se
démarquer du monde ?)
Donc, ce "vieux fou" de Noé, non content de
prêcher, joignait l'acte à la
parole. Il le faisait selon l'enseignement
qu'il avait reçu de l'Éternel et dont
nous sommes aussi les
dépositaires :
Mettez en pratique la
parole, et NE VOUS BORNEZ PAS À
L'ÉCOUTER,
en vous trompant vous-mêmes par de faux
raisonnements. Jacques 1: 22
Imaginez un instant qu'ayant entendu la Parole de
Dieu, l'ayant trouvée bonne, s'étant
réjoui du salut qui lui était
proposé, Noé n'ait pas mis en
pratique ce que ce Dieu lui demandait de
faire !
Eh bien..., le déluge serait quand
même venu, car l'obéissance ou la
désobéissance de l'homme ne change
pas les plans de Dieu.
Si Noé n'avait pas mis en pratique la
Parole de Dieu qu'il avait reçue et
comprise, il n'y aurait pas eu d'arche et nous
ne serions pas là puisque, de toute
évidence, nous sommes les descendants de
Noé au travers d'un de ses fils.
"Mettez en pratique la
parole, et ne vous bornez pas à
l'écouter..." Il l'a mise en
pratique, et, parce qu'il l'a fait et que le
résultat a été positif, nous
sommes encouragés à marcher dans la
même obéissance - une
obéissance continuelle - pour
bénéficier aussi du salut en
Jésus-Christ.
Que faisait Noé quand il avait fini de
parler de salut, de repentance, de justice divine,
de la fin des temps au travers du déluge qui
allait venir ? Eh bien, on le voyait partir en
forêt et couper des arbres..., couper des
arbres et en couper encore.
Puis, les mois, les années passant, toujours
fidèle au même message de Dieu,
n'altérant jamais la Parole de
l'Éternel, il continuait à
prêcher et à avertir ses concitoyens
tandis que l'arche prenait forme (selon les
indications de Dieu et non selon la fantaisie de
son constructeur ou de ses aides).
Que se passait-il donc au temps de
Noé ?
Rien de bien extraordinaire ! Les gens
continuaient à vivre leur vie selon le mode
qu'ils avaient choisi : "dans les jours qui
précédèrent le déluge,
les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et
mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où
Noé entra dans l'arche ; et
ils ne se
doutèrent de rien..."
(Matthieu 24: 38).
Ils continuaient leur vie sans prendre en
considération que l'arche - l'horloge du
monde de l'époque - indiquait que
l'heure du salut se rapprochait d'autant plus que
cette arche se terminait.
Et nous... !
Comment continuons-nous notre vie alors que
l'horloge du monde a été remise en
place au travers de la résurrection du
peuple d'Israël, au travers de la
multiplication des conflits entre les hommes, de la
multiplication des tremblements de terre, des
famines, des maladies ?
Sommes-nous comme les contemporains de Noé
qui ne reconnurent l'utilité de l'arche que
lorsque les eaux commencèrent à
monter ?
Malheureusement pour eux, ils ne purent
bénéficier de cette arche du
salut !
L'Éternel avait lui-même
fermé la porte !
De la même façon, personne ne pourra
participer à l'enlèvement de
l'Église s'il ne prend pas garde aux
avertissements qui lui sont donnés. Il n'y a
eu qu'une seule arche, il n'y aura qu'un
enlèvement de l'Église. Une fois
l'Église enlevée, il n'y a plus
d'Église appartenant à
Jésus-Christ sur la terre, même si
chaque dimanche des cérémonies
religieuses continueront à se
dérouler ; la véritable
Église ne sera plus là !
Et nous... où serons-nous ? Et vous...,
où serez-vous ?
Pour tous les indifférents, les
négligents et les rebelles, il viendra un
temps où il sera trop tard pour
échapper à la colère divine
tout comme il fut trop tard pour les contemporains
de Noé pour faire la paix avec Dieu et
bénéficier du même salut que le
patriarche.
Sans doute chacun était-il prêt
à donner toute sa fortune pour "acheter" son
salut lorsque l'eau commença à monter
dangereusement, mais voilà..., le salut ne
s'obtient pas avec de l'argent et ne s'obtiendra
jamais avec ! C'est l'obéissance
à la Parole de Dieu qui touche le coeur du
Seigneur et non la quantité de nos
offrandes, de nos sacrifices.
Que se passait-il donc au temps de
Noé ?
La vie n'était pas facile, c'est du
moins ce que Lémec, le père de
Noé constatait en donnant un nom à
son fils : "Il lui donna
le nom de Noé, en disant : Celui-ci
nous consolera de nos fatigues et du travail
pénible de nos mains, provenant de cette
terre que l'Éternel a maudite"
(Genèse 5: 29).
La vie n'était pas facile, mais il ne se
passait rien de dramatique comme aujourd'hui,
car la patience de Dieu se prolongeait pendant
la construction de l'arche
(1 Pierre 3: 20). Il est probable
qu'il n'y ait pas eu le moindre petit tremblement
de terre, pas la moindre petite tornade pour
secouer les hommes ; en tout cas
l'Écriture ne le relève pas alors
qu'elle ne manque pas de le souligner à
certaines époques.
En dehors de la Parole de Dieu prêchée
régulièrement - cette Parole qui
aurait dû réveiller les consciences -
il n'y avait donc rien de particulier à
signaler si ce n'était le bruit de la scie
et des coups de marteau qui, à leur
façon, prolongeaient les
prédications de Noé. Par son
activité, par son travail, il montrait qu'il
croyait fermement ce qu'il prêchait.
Insensibles aux choses de Dieu, les hommes
de cette époque-là
préféraient vivre selon la convoitise
de leur coeur charnel, "vendu au
péché", pour reprendre
l'expression de l'apôtre Paul lorsqu'il
considère l'état de l'homme AVANT sa
conversion à Jésus-Christ
(Romains 7: 14).
La terre était corrompue ! Elle
était souillée !
Le péché de l'homme était tel,
que toute la création en subissait les
effets néfastes ! C'était un peu
comme aujourd'hui où la pollution de la
Terre n'a d'égale que la pollution
morale. Les choses allant de pire en pire, nous
devrions savoir que notre terre est
désormais réservée pour le feu
(2 Pierre 3: 10) tout comme elle fut
réservée pour le déluge.
- La terre était corrompue
devant Dieu, la terre était pleine de
violence.
Dieu regarda la terre, et voici, elle était
corrompue ; car toute chair avait corrompu sa
voie sur la terre.
(ayant perverti
sa voie sur
la terre. v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
- La fin de toute chair est arrêtée
par devers moi ; car ils ont rempli la terre de
violence ;
voici, je vais les détruire avec la terre.
Genèse 6: 11- 13
Ce que j'aimerais relever maintenant, c'est que,
durant toute la construction de l'arche, il ne se
passa rien de catastrophique parce que la
patience de Dieu se prolongeait. Il ajoutait un
temps de patience après un autre temps de
patience. Il le fit jusqu'à ce que l'arche
soit terminée. "La
patience de Dieu se prolongeait... pendant la construction de l'arche"
(1 Pierre 3: 20).
Aujourd'hui..., c'est différent ! Nous
connaissons (certainement ce passage de
l'Écriture déclarant que Dieu
use de patience (envers ses
bien-aimés)
[2 Pierre 3: 9] afin qu'aucun ne
périsse.
Ce temps de patience semble
particulièrement sélectif
puisqu'il s'adresse aux enfants de Dieu et non aux
habitants de la Terre.
Au temps de Noé, il ne se passait
rien d'extraordinaire pour réveiller les
consciences, exceptées la prédication
de Noé et la mise en pratique de ce qu'il
prêchait !
Dans notre temps, c'est différent !
En plus de la prédication de la Parole de
Dieu et des miracles qui l'accompagnent, il y a
des catastrophes qui s'enchaînent les unes
derrière les autres prouvant ainsi que
la patience de Dieu arrive bel et bien à son
terme et que la Parole prophétique du
Seigneur Jésus s'accomplit sous nos
yeux (Luc 21: 9 et suivants) !
Nous sommes bien obligés, croyants ou
non, de reconnaître que la terre est de plus
en plus malmenée ! Savons-nous
pourquoi ?
Elle l'est, afin de réveiller les
quelques endormis qui sauront saisir l'occasion
pour se lever et ensuite marcher à la suite
du Seigneur pour ne pas subir le sort des
pécheurs qui refusent de se repentir.
C'est ce que nous disions dimanche
dernier !
C'est ce qu'il faut encore répéter
aujourd'hui, car il semble bien qu'un nouveau
malheur vient frapper particulièrement
l'Europe par le biais d'une mystérieuse
bactérie tueuse qui se cache on ne sait trop
où.
Restons fidèles à notre Dieu dans ces
temps particuliers. Que le Seigneur soit toujours
notre refuge et gardons la foi afin que les paroles
du psalmiste deviennent les nôtres :
Je dis à
l'Éternel : Mon refuge et ma
forteresse, Mon Dieu en qui je me confie !
Car c'est lui qui
te délivre
du filet de l'oiseleur, De la peste et de ses
ravages.
... Sa fidélité est un bouclier et
une cuirasse.
Tu ne craindras
ni les
terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de
jour,
Ni la peste qui marche dans les
ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein
midi.
Que mille tombent à ton côté,
Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas
atteint...
Psaume 91
La patience de Dieu se prolongeait au temps de
Noé..., aujourd'hui notre Père
céleste use de patience.
Derrière cette dernière expression
j'ai l'impression que Dieu met à notre
profit les réserves de sa bonté
à notre égard.
N'ayant pas été suffisamment sensible
à son amour, n'ayant pas assez de
reconnaissance pour l'oeuvre qu'il a accomplit en
notre faveur, notre bon Père céleste
décide d'aller jusqu'à la limite de
ce que son amour et sa sainteté peuvent
supporter sans qu'elles soient mises en cause.
Il a un capital temps qu'il met à la
disposition de SES enfants pour qu'ils se repentent
de la conduite qu'ils mènent en tant que
témoins de Jésus-Christ ; une
conduite qui n'est pas à la gloire de celui
qu'ils prétendent aimer et servir ; une
conduite qui les disqualifierait si Jésus
revenait aujourd'hui chercher ceux et celles qui
lui sont fidèles.
Avez-vous déjà vu comment se
comportent certaines personnes lorsque leur
patience est mise à rude
épreuve ? Comment cette patience s'use,
comment elle diminue au fur et à mesure que
le temps passe ?
Avez-vous..., avons-nous le même
"discernement" pour comprendre que la patience de
Dieu arrive à son terme quand on voit
les multiples catastrophes qui meurtrissent la
terre et ses habitants ?
Rappelons-nous qu'à force de tirer sur la
corde de la patience de Dieu, elle finira par se
casser et libérer la juste colère
divine.
Si la corde à trois fils ne se rompt pas
facilement
(Ecclésiaste 4: 12), elle peut
quand même se rompre.
Si nous sommes à même de constater
"l'infinie richesse de sa
grâce par sa
bonté envers nous en
Jésus-Christ"
(Éphésiens 2: 7),
l'Écriture, à ma connaissance, ne
parle pas "d'infinie patience" !
Aujourd'hui cette patience tient encore, mais nous
devons admettre que les fils qui la composent,
cèdent les uns après les autres et
laissent échapper les prémices de
cette colère. Ils cèdent en raison du
temps qui passe ; nous sommes à la fin
de la dernière heure si nous croyons ce que
Jean a dit dans son épître
(1 Jean 2: 18).
Noé..., prédicateur de la justice, a
été un témoin fidèle de
la grâce de Dieu.
Il a bénéficié de cette
grâce simplement parce qu'il eut
suffisamment foi en la Parole du Seigneur pour
la mettre continuellement en
pratique : "il exécuta tout ce
que Dieu lui avait ordonné"
(Genèse 6: 22).
Et nous ! Comment vivons-nous notre
foi ?
Que faisons-nous concrètement de la Parole
de Dieu que nous avons lue ou entendue ?
Que se passait-il donc au temps de
Noé ?
Sans se tromper, nous pourrions répondre
qu'il nous suffit de regarder autour de nous, car
il n'y a pas une très grande
différence entre son époque et la
nôtre.
1) D'abord, la
terre était pleine de
violence ; pas besoin de beaucoup
insister pour parler de la violence d'aujourd'hui
qui se remarque maintenant jusque dans les
écoles !
2) Ensuite, l'Éternel fit le constat
que "toute chair avait
corrompu sa voie sur la terre",
c'est-à-dire qu'elle ne se comportait
plus selon les règles établies lors
de la création.
- Quand on considère la cellule familiale
qui se désagrège, les unions qui ne
sont plus des mariages...
- Quand on compte le nombre d'enfants qui ne
pourront plus faire leur arbre
généalogique correctement, suite au
fait que certaines branches s'entremêlent
tellement qu'il leur sera difficile de faire la
différence entre leur père et
mère biologiques - père et
mère de sang - et les pères et
mères de "service". Ces derniers ayant
donné une partie de leur patrimoine
génétique afin que d'autres
deviennent des parents de substitutions...
- Quand on pense aux avortements
légalisés et
recommandés...
- Quand on pense aux suicides assistés et
légalisés...
... sans vouloir condamner qui que ce soit, nous
pouvons quand même nous rallier à la
parole du Seigneur Jésus et
reconnaître "qu'au commencement il n'en
était pas ainsi !"
(Matthieu 19: 8).
3) Enfin, nous lisons que "la patience de Dieu se
prolongeait, aux
jours de Noé, pendant la construction de
l'arche...".
Aujourd'hui "DIEU USE DE PATIENCE"
envers les siens, il agit ainsi,
avant d'envoyer son Fils qui viendra pour enlever
son Église.
Il use de patience parce que plusieurs ne sont
pas prêts pour cet enlèvement.
Ils doivent encore se repentir quoiqu'ils aient
donné leur vie à Christ.
Ils doivent se repentir afin qu'aucun ne
périsse
(2 Pierre 3: 9) !
Le Père céleste désire
ardemment que tous SES enfants échappent
à sa juste colère qui frappera les
habitants de la terre qui auront refusé sa
grâce et son pardon.
Dieu prolongeait sa patience pendant la
construction de l'arche, de la même
façon qu'il use de patience aujourd'hui
pendant la construction de son Église
afin qu'elle paraisse devant le Seigneur sans tache
ni ride
(Éphésiens 5: 27).
"Pour ce qui est du jour et
de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des
cieux, ni le Fils, mais le Père seul"
(Matthieu 24: 36). Lorsque ce jour
viendra les vierges folles..., les enfants de Dieu
qui n'auront pas su mettre à profit la
patience de Dieu, resteront sur la Terre et
subiront l'épreuve de la "grande
tribulation".
Au temps de Noé, les hommes ont eu une bonne
centaine d'années pour faire la paix avec
Dieu ; une bonne centaine d'années pour
se préparer à leur salut.
À nos yeux, nous pourrions penser que ce fut
une longue période et qu'ils ont
été avantagés par rapport
à nous ; je le croyais !
Mais en regardant la longévité des
personnes de cette époque (aux alentours de
900 ans), le salut ne leur fut annoncé que
sur une période couvrant un dixième
de leur vie pour les plus âgés
(J'arrondis à 10% pour simplifier le
calcul.)
Sachant que nos années
s'élèvent à 70-80 ans - en
gardant ce pourcentage en mémoire - nous
sommes obligés de constater que nous avons
une plus grande responsabilité à
l'égard de Dieu qu'en avait ces hommes
d'avant le déluge.
Si nous gardions le même pourcentage, nous
n'aurions que 7 ou 8 ans pour faire la paix avec
Dieu.
Or, dans nos pays dits christianisés,
c'est pour ainsi dire, depuis le berceau que nous
entendons parler de Jésus-Christ !
Depuis notre plus tendre enfance, au travers des
fêtes religieuses qui nous rappellent divers
événements de la vie du Fils de Dieu,
des fêtes religieuses que personne ne
voudrait voir supprimer en raison des jours de
congés qui y sont attachés.
Noé marchait AVEC Dieu en fuyant la
corruption de son époque, Il prêchait
et il témoignait en joignant la parole
à l'acte :
Comment vivons-nous notre foi ?
Comment accompagnons-nous notre
témoignage d'enfants de Dieu ?
Sommes-nous des témoins qui travaillent
à l'édification du corps de Christ,
c'est-à-dire l'Église ?
Travaillons-nous à notre salut comme
Noé travaillait à son salut et au
salut de sa famille ?
Travaillez-vous au salut de ceux que vous
aimez ?
Les aimez-vous suffisamment pour faire tout votre
possible afin qu'ils ne passent pas leur
éternité dans l'enfer ?
Il est probable que plusieurs parmi nous
périraient si la patience de Dieu venait
à son terme. Je pense
particulièrement à ceux et celles
qui, quoique se déclarant
chrétiens, vivent comme le monde des
païens, s'intéressent aux mêmes
choses qu'eux, parlent des mêmes choses
qu'eux et ne se différencient d'eux que par
l'étiquette de "chrétiens" qu'ils
font valoir selon les occasions.
Croyez
que la patience de
notre Seigneur est votre salut... 2 Pierre 3. 15
...
estimez que la
patience de notre Seigneur est votre salut... (v.
D ; v. Bible annotée -
Neuchâtel)
... regardez la patience du Seigneur
comme une
preuve qu'il veut
votre salut... ((v. D. M)
Que se passe-t-il quand vous perdez patience ?
Vous laissez éclater votre
colère !
Que se passerait-il si Dieu perdait patience
à notre égard comme il l'a perdu
à l'égard de plusieurs qui l'ont
outragé par leur refus constant de se
soumettre à SA parole ?
Pour le savoir, il nous suffit de survoler
l'histoire du peuple terrestre de Dieu pour
réaliser qu'on ne se moque pas de lui.
On ne peut pas tirer indéfiniment sur la
corde de sa patience sans en subir un jour les
conséquences ! Et quelles
conséquences !
.. le Seigneur dit : Je mettrai le niveau au
milieu de mon peuple d'Israël,
Je ne lui
pardonnerai plus...
... l'Éternel me dit : La fin est venue
pour mon peuple d'Israël ;
Je ne lui
pardonnerai plus.
Amos 7: 8 & 8: 2
Prenons garde à notre conduite, la patience
de Dieu est toujours le salut pour ceux et celles
qui, un jour, se sont engagés à
suivre Jésus, mais qui n'ont pas encore
accepté qu'il soit le Seigneur de leur
vie.
N'étant pas le Seigneur, de leur vie, ils
sont en danger !
Ils sont en danger, car ils marchent selon leurs
pensées et prennent le risque
d'interpréter la Parole de Dieu comme bon
leur semble :
- Ceux qui me disent :
Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le
royaume des cieux,
mais celui-là seul qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les
cieux. Matthieu 7: 21
- Si vous savez ces
choses, vous êtes heureux,
pourvu
que vous les
pratiquiez.
Jean 13: 17
- Ce ne sont pas, en effet,
ceux qui écoutent la loi qui sont justes
devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en
pratique qui seront
justifiés.
Romains 2: 13
La patience de Dieu maintient aussi la porte de la
grâce ouverte pour que les brebis indociles,
répondent à la voix du bon
Berger.
Il les invite toujours à se repentir,
à prendre leur croix, à suivre leur
Maître dans le chemin étroit
(Matthieu 16: 24) et non à se
contenter d'un engagement verbal qui ne prouve
rien.
Au temps de Noé, les hommes ne se
doutèrent de rien ! Ils ne se
doutèrent pas de l'imminence de la
catastrophe qui allait tous les frapper !
Ils ne se doutèrent de rien lorsqu'ils
virent Noé et sa famille rentrer dans
l'arche.
Ils ne se doutèrent de rien lorsqu'ils
virent la porte se fermer.
Si tout le monde voyait l'arche personne n'avait vu
la main de Dieu fermer cette porte, une porte que
personne ne pouvait ouvrir, excepté celui
qui l'avait fermée.
Au jour de la détresse, ils sont
restés dans leur
détresse !
N'ayant pas voulu écouter la voix de Dieu
lorsqu'il voulait les sauver, maintenant c'est Dieu
qui n'écoute plus leurs voix.
La patience qui se prolongeait durant la
construction de l'arche avait pris fin avec le
dernier coup de marteau, avec l'entrée de la
famille de Noé dans l'arche.
Comment conclure cette tranche d'histoire qui se
répétera à la fin des temps
sous une autre forme ?
Et si nous ouvrions le livre des Proverbes à
son premier chapitre ! Sans doute y
trouverions-nous une conclusion qui nous
amènera à une sérieuse
réflexion pour autant que nous ayons
à coeur de veiller sur notre
âme !
Puisque vous rejetez tous
mes conseils, Et que vous n'aimez pas mes
réprimandes,
Moi aussi, je
rirai quand vous serez dans le malheur, Je me
moquerai quand la terreur vous saisira,
Quand la terreur vous saisira comme une
tempête, Et que le malheur vous enveloppera
comme un tourbillon, Quand la détresse et
l'angoisse fondront sur vous.
Alors ils
m'appelleront, et je ne répondrai
pas ; Ils me
chercheront, et ils ne me trouveront pas.
Parce qu'ils ont haï la science, Et qu'ils
n'ont pas choisi la crainte de
l'Éternel,
Parce qu'ils n'ont point aimé mes conseils,
Et qu'ils ont dédaigné toutes mes
réprimandes, Ils se nourriront du fruit de leur
voie, Et ils se rassasieront de leurs propres
conseils...
Proverbes 1. 25-31
N'abusons pas de la patience de Dieu, elle est
grande, mais pas infinie !
ils ne se doutèrent
de rien, jusqu'à ce que le déluge
vînt et les emportât
tous. Matthieu 24: 39 ( Il ne
doutèrent plus... mais c'était trop
tard pour croire la Parole de Dieu !)
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 4 juin 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
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