Je ne leur pardonnerai plus (dit
l'Éternel)
Mais...
... C'est quand même auprès de Dieu
que se trouve le pardon. (1)
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Si tu gardais le souvenir
des iniquités, Éternel, Seigneur, qui
pourrait subsister ?
Mais le pardon se
trouve auprès de toi, Afin qu'on te
craigne.
Psaume 130: 3-4
Derrière ce texte de l'Écriture, nous
voyons se profiler la bonne nouvelle de
l'Évangile qui nous apprend que "Dieu a tant aimé le
monde qu'il a
donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse
point, mais qu'il ait la vie
éternelle"
(Jean 3: 16).
Nous comprenons aussi que cette bonne nouvelle est
conditionnelle ; l'Évangile de
Jean est catégorique : "celui qui ne croit pas est
DÉJÀ jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du
Fils unique de Dieu"
(Jean 3: 18).
Il est déjà jugé, car,
n'acceptant pas Jésus comme Sauveur et
Seigneur de sa vie, le souvenir de ses
péchés passés, présents
et à venir resteront dans la mémoire
de Dieu et l'obligeront à agir en
conséquence puisque " le salaire du péché,
c'est la mort"
(Romains 6. 23).
N'ayant pas accepté que Jésus soit
mort pour lui, l'incrédule ou le rebelle
devra donc être éternellement
séparé de Dieu pour
connaître ce que l'Écriture appelle la
"seconde mort"
(Apocalypse 2: 11 ;
20: 6), la première
étant celle qui nous fait quitter ce monde.
Cette seconde mort - cette séparation
éternelle - sera terrible puisque le
Seigneur Jésus parle d'un endroit où
il y aura des pleurs et des grincements de
dents.
Ajoutons encore que le fait d'avoir accepté
Jésus comme Sauveur n'est que
l'entrée en matière du salut puisque
cette première démarche doit
être suivie par l'acceptation que ce Sauveur
devienne aussi le Seigneur afin qu'il conduise
- jusqu'au bon port - la vie de celui qu'il a
sauvé.
En refusant de conformer notre vie aux
enseignements du Seigneur, il est évidemment
que nous ne croyons pas en Jésus-Christ
de la bonne façon.
Ne croyant pas, ne lui obéissant pas,
comment pourrons-nous parvenir à franchir
les portes du Royaume de Dieu puisque Jésus
est le seul chemin qui conduise à la Vie
éternelle
(Jean 14: 6) ?
Prenez mon joug sur
vous et recevez mes
instructions...
Matthieu 11. 29
... le Seigneur Jésus
apparaîtra du ciel avec les anges de sa
puissance, au milieu d'une flamme de
feu, pour punir ...
ceux qui n'obéissent pas à
l'Évangile de notre Seigneur
Jésus.
Ils auront pour châtiment une ruine
éternelle, loin de la face du Seigneur...
2 Thessaloniciens 1: 7-9
Ne nous trompons pas par de faux
raisonnements et mettons la Parole de Dieu en
pratique
(Jacques 1: 22), faute de quoi la
ruine éternelle sera la destinée de
ceux et celles qui n'obéissent pas. Ceux
dont les péchés ne pourront
être effacés en raison de leur
persistance à désobéir au lieu
de se repentir.
Ne pas obéir, c'est ne pas mettre en
pratique ce que l'Écriture nous demande de
faire ! Désobéir commence
déjà par le refus de s'instruire des
choses de Dieu, qu'on se le dise !
Voilà donc ce qui se passe lorsque
l'Éternel garde le souvenir des
iniquités, un souvenir qui demeure par le
fait que l'auteur du péché a
refusé - par sa conduite - que son
péché soit effacé au
travers du seul moyen que Dieu a donné aux
hommes.
Ayant refusé que son péché
soit effacé, le coupable devra en rendre
compte et en subir la peine.
Souvenons-nous que personne ne pourra
subsister devant le Seigneur si les
péchés ne sont pas
effacés (Psaume 130: 3) !
Celui qui vous a
appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute
votre conduite.
1 Pierre 1: 15
Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne
peux pas regarder l'iniquité. Habakuk 1: 13
Mais..., quelle différence avec la position
de l'enfant de Dieu qui a été
racheté et qui a fait la paix avec son
Père céleste !
Ses péchés ayant été
effacés par le précieux sang de
Jésus-Christ, il a désormais un
accès continuel au trône de la
grâce :
Par lui
(Jésus)
nous avons les uns et les autres accès
auprès du Père, dans un même
Esprit. Éphésiens 2:
18
Ne perdons pas cette liberté comme certains
l'ont perdue en se détournant de la
vérité
(2 Timothée 2: 18 ;
4: 4 ;
Tite 1: 14).
Souvenons-nous que notre âme est
précieuse aux yeux du Seigneur. Elle a un
grand prix, puisqu'il a fallu qu'un homme paye de
sa vie pour nous arracher aux flammes
éternelles que nous méritions
tous.
Que dis-je ? Un homme !
Bien plus qu'un homme ! Le Dieu vivant, le
Dieu tout-puissant... !
Jésus-Christ !
Cette âme..., la nôtre..., a-t-elle de
la valeur à nos yeux ? Une valeur
telle, que nous ferons tout pour la
garder ?
Sans doute devrions-nous reconsidérer son
prix ! Elle vaut bien plus que tous les
trésors de la Terre, bien plus que tous les
plaisirs du monde que nous pourrions avoir du mal
à lâcher.
Sans doute devrions-nous reconsidérer -
SÉRIEUSEMENT - son prix afin de la replacer
dans son écrin, telle une perle
précieuse. "Que
donnerait un homme en échange de son
âme (Marc 8: 37) ?
Veillons à ne pas nous comporter comme des
insensés au point d'obliger ce Dieu d'amour
à fermer la porte de son Royaume comme elle
a été fermée pour les vierges
folles de la parabole
(Matthieu chapitre 25).
Une image vivante qui nous dépeint ce que
sera l'avenir pour des enfants de Dieu qui n'auront
pas été attentifs à la voix et
aux enseignements de leur Maître. Ils auront
beau tambouriner contre la porte, ils resteront
derrière elle, ils resteront du mauvais
côté et s'entendront dire :
"JE NE VOUS CONNAIS PAS !"
(Matthieu 25: 12).
"Dieu a tant aimé le monde..."
Il ne nous est pas possible de mettre en doute
cette vérité, le sacrifice de
Jésus sur la Croix étant le summum,
le maximum que Dieu ait pu faire pour
révéler au monde aussi bien sa
sainteté que sa justice et son amour.
"Dieu a tant aimé le monde..."
Mais le monde n'aime pas Dieu..., mais des
enfants de Dieu ne l'aiment plus comme auparavant
(Apocalypse 2: 4).
D'autres ont même choisi de retourner
volontairement à leurs
premières amours, celles que le monde leur
offrait autrefois. En dépit des appels
réitérés à revenir dans
la maison du Père, ils s'obstinent à
vivre comme ils l'entendent plutôt que de se
soumettre.
"Je ne leur pardonnerai
plus", disait l'Éternel en
parlant à ses prophètes, Osée
et Amos.
De qui parlait-il ?
Il parlait de la maison d'Israël, il parlait
de son peuple, le peuple de Dieu qui refusait
de prendre en considération la Parole
divine
(Osée 1: 6 ;
Amos 7: 8 ;
8: 2).
Ne pensons pas que cette façon de parler ne
concernait que les personnes vivant sous l'ancienne
alliance.
Dans la nouvelle alliance, quoique nous soyons au
bénéfice de la grâce, la
pensée de Dieu n'a pas changé
même si les mots employés ne sont plus
les mêmes.
Un passage de l'épître aux
Hébreux nous avertit clairement que les
enfants de Dieu qui ont
bénéficié du pardon de leurs
péchés, doivent s'attendre à
un terrible jugement s'ils pèchent
VOLONTAIREMENT.
Nous allons en parler dans un instant.
S'il est vrai que le pardon se trouve auprès
de Dieu
(Psaume 130: 4), que nous avons un
accès illimité au trône de la
grâce et que le sang nous purifie de TOUT
péché, il y a diverses situations
qui vont faire que ce sang va devenir
inefficace.
Le sang de Jésus ne pouvant plus purifier
les "chrétiens" devenus des pécheurs
invétérés, ils resteront sales
avec le péché collé à
leur peau, à leur vie !
Ils auront beau déclarer que Dieu est amour,
dire qu'ils ont accepté Jésus comme
Sauveur, il n'en demeura pas moins que leurs
péchés VOLONTAIRES leur fermeront
l'accès au Royaume des cieux !
Alors, en dépit des oeuvres accomplies au
nom de Jésus, le Fils de Dieu leur dira
ouvertement : " Je ne
vous ai jamais connus, retirez-vous de moi,
vous qui commettez
l'iniquité"
(Matthieu 7: 22-23).
Maintenant, nous allons examiner diverses
situations extrêmement dangereuses pour
l'avenir de notre âme, l'avenir de notre
homme intérieur.
Nous irons decrescendo, en allant de la pire
situation à la moins mauvaise,
c'est-à-dire de celle où il n'y a
plus de recours envisageable à celle
où il est encore possible de s'approcher de
Dieu - par Jésus-Christ - pour
connaître le pardon.
Pour cela, nous allons commencer par ouvrir nos
Bibles dans l'épître aux
Hébreux, au chapitre 10
dès le verset 26:
Si nous péchons
volontairement après avoir reçu la
connaissance de la
vérité...
Arrêtons-nous un instant pour ne pas
nous égarer dans notre réflexion en
croyant que nous ne sommes pas concernés.
Certains pensent que ces lignes s'adressent
à des personnes qui ont entendu parler de
l'Évangile, mais qui n'auraient pas voulu
prêter attention à la Parole de Dieu
annoncée.
Dans cette situation, ces personnes-là ne
pèchent pas volontairement !
Elles continuent volontairement à rester
dans le chemin large qui mène à la
perdition !
Elles n'ont jamais connu autre chose que ce
chemin-là, donc il est toujours possible
pour elles d'en changer ! D'ailleurs, il n'est
pas improbable que, comme elles, plusieurs parmi
nous aient mis du temps pour se décider
à suivre Jésus !
Ne les jugeons pas, ne les condamnons pas... !
Qui sait si demain elles ne nous rejoindront
pas?
Reprenons notre lecture en pensant à
nous :
Si nous
péchons volontairement (QUAND ?)
après avoir
reçu la connaissance (DE QUOI) de la
vérité,
il ne reste PLUS DE
SACRIFICE pour les péchés, mais
une attente
terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui
dévorera les rebelles.
Là encore, la rébellion dont
il est question ne saurait concerner les
inconvertis qui ne veulent pas venir à
Dieu.
N'ayant jamais été
pardonnés (bénéficié du
pardon), le sacrifice de Jésus reste
toujours valable pour le jour où ils se
repentiront de leurs péchés et les
abandonneront. Jour où le pardon sera
effectif.
Une fois encore, nous sommes bien obligés de
penser à notre conduite en tant qu'enfants
de Dieu.
Celui qui a violé la loi de Moïse meurt
sans miséricorde, sur la déposition
de deux ou de trois témoins...
Un rappel des temps anciens pour que nous en
recevions une instruction et comprenions
qu'à cette époque, il n'était
pas question de bafouer la Parole de Dieu transmise
par Moïse sans en subir immédiatement
les conséquences. Et maintenant...
aujourd'hui..., pouvons-nous le faire sans
risque ?
Le verset suivant nous donne la
réponse :
.... de quel pire
châtiment pensez-vous que sera jugé
digne
celui qui aura
foulé aux pieds le Fils de
Dieu, qui aura
tenu pour profane le sang de l'alliance,
PAR LEQUEL IL A
ÉTÉ SANCTIFIÉ, et qui aura outragé
l'Esprit de la grâce ? (v. 26 à 29)
Voici donc la mise en parallèle d'une
transgression semblable à celle qui vient
d'être montrée au temps de
Moïse.
Semblable, mais néanmoins différente
puisque, ayant connu la grâce et le pardon,
l'auteur de ce péché s'attaque
directement à son Sauveur en
méprisant, par sa conduite VOLONTAIREMENT
impie, la Parole de Dieu faite chair en
Jésus-Christ.
C'est une chose terrible que de tomber entre les
mains du Dieu vivant. (v. 31)
Ces quelques versets nous placent devant une triste
réalité que le Saint-Esprit a
trouvée bon de nous dépeindre. Il l'a
fait afin de nous avertir pour que nous ne
jouions pas avec notre salut en prenant à la
légère la Parole d'un Dieu qui ne
peut mentir.
Sans aucun doute, nous ne sommes pas
habilités à juger qui que ce soit et
à dire que telle ou telle personne est
arrivée à cette
extrémité.
Nous ne connaissons pas le coeur de nos semblables
en profondeur. Toutefois, cette situation doit bien
exister puisque Dieu a trouvé bon de nous
mettre en garde.
Pour que nous soyons convaincus qu'il s'agit bien
d'enfants de Dieu, c'est-à-dire de personnes
qui avaient accepté Jésus comme
Sauveur de leur vie et qui s'étaient
engagées dans le chemin étroit, nous
allons relever quelques points qui sont
indiscutables :
Nous venons de voir que les individus en question
ont été "SANCTIFIÉS"
(v. 29) ; ils sont devenus ce
que nous sommes aujourd'hui suite à notre
conversion, à notre engagement à
suivre Jésus-Christ :
... c'est là ce que
vous étiez (dit l'apôtre
Paul en parlant de notre passé), quelques-uns de vous.
MAIS vous avez
été
lavés, mais vous avez
été
SANCTIFIÉS, mais vous avez
été
justifiés au nom du Seigneur
Jésus-Christ, et par l'Esprit de notre
Dieu." 1 Corinthiens 6: 11
Lavés, sanctifiés, justifiés,
"rachetés à un grand prix",
rajoutera-t-il un peu plus loin
(1 Corinthiens 6: 20).
"Vous avez été
appelé à la liberté"
dira-t-il encore aux Galates
(5: 13), tout en attirant leur
attention qu'il ne faut surtout pas utiliser cette
liberté pour vivre selon les désirs
de la chair.
En effet, en voulant satisfaire la chair, nous
allons être en opposition avec notre homme
intérieur qui désire les choses
spirituelles et non les terrestres.
Dès lors, l'enfant de Dieu, lavé,
SANCTIFIÉ, justifié et toujours
racheté à grand prix, va vivre sa
vie "chrétienne" en
contrariété continuelle avec la
Parole de Dieu s'il se laisse conduire par cette
chair !
Cette chair dont il garde la responsabilité
et possède toujours l'autorité pour
la mettre au pas !
Alors..., que s'est-il donc passé dans la
vie des personnes dont nous parle le passage
d'Hébreux 10: 25: 31 pour
qu'ils soient ainsi condamnés ?
Reprenons ce que dit le texte :
- Ils ont foulé aux
pieds le Fils de Dieu.
- Ils ont tenu pour profane
le sang de l'alliance.
- Ils ont outragé
l'Esprit de la grâce
(v. 29).
Comme vous le voyez, les accusations sont
sérieuses !
Tellement graves, que nous sommes en droit de nous
demander comment des enfants de Dieu
lavés, sanctifiés, purifiés,
ont-ils pu en arriver à ce point de
non-retour ?
La Bible nous apprend qu'ils se sont
placés eux-mêmes dans cette
situation.
Ce n'est pas l'ennemi qui les a conduits dans un
traquenard pour les piéger !
Non !
Ce sont eux-mêmes qui ont pris la
décision d'agir comme ils l'ont
fait !
Afin que nous ne suivions pas leur exemple, nous
qui avons été lavés,
SANCTIFIÉS et purifiés par le
précieux sang de Jésus-Christ,
leur conduite est décrite - noir sur blanc -
de façon compréhensible :
ILS ONT PÉCHÉ
VOLONTAIREMENT !
(v.
26)
Notons au passage qu'en réalité,
aucune personne n'est citée en exemple
dans ce passage alors que d'autres l'ont
été ailleurs et pour diverses
raisons.
Que cela ne nous empêche pas de retenir ce
sérieux avertissement ! Un
avertissement qu'il ne faut pas prendre à la
légère puisque Dieu ne ment pas et
que ce qu'il dit s'accomplit TOUJOURS !
Il ne ment pas quand il met en évidence
qu'il n'y a plus de pardon possible pour de
tels agissements.
Il ne ment pas puisque le sacrifice
parfait qui avait été fait pour
couvrir TOUS les péchés ne peut plus
être mis en avant !
Christ a été foulé aux pieds,
son sang a été profané, le
Saint-Esprit a été
outragé.
Cette dernière expression me fait penser au
péché contre le
Saint-Esprit :
Je
(Jésus)
vous dis : Tout péché et tout
blasphème sera pardonné aux hommes,
mais le
blasphème contre l'Esprit ne sera point
pardonné.
Matthieu 12. 31
N'oublions jamais que nos actes parlent
souvent plus fort que notre
bouche !
Veillons à ce que nous disons au travers de
la façon dont nous nous conduisons afin de
ne pas blasphémer contre le Saint-Esprit ou de l'outrager.
Qu'est-ce qu'un péché
volontaire ? (Si
nous péchons volontairement après avoir reçu la
connaissance
de la
vérité... avoir été
sanctifié...)
En toute logique c'est un péché qui
est commis en connaissance de cause.
On sait pertinemment que ce que l'on va faire est
un péché, mais, malgré tout on
va s'engager consciemment dans cette voie.
Sans doute est-il bien difficile de donner une
règle générale pour juger le
comportement d'un enfant de Dieu qui est
tombé dans le péché, raison
pour laquelle l'épître aux
Hébreux ne nous donne pas d'exemple
concret.
En effet qui connaît le coeur de l'homme si
ce n'est Dieu ?
Lui seul peut savoir à quel moment quelqu'un
pèche volontairement, à quel moment
il accomplit un acte
délibéré qui ne serait pas la
conséquence d'une pression
extérieure.
À ce stade, nous devons comprendre qu'il ne
nous appartient pas de juger celui qui est
tombé dans le péché. Au
contraire, s'il est tombé, nous devons lui
tendre la main afin de l'aider à se relever
pour autant qu'il ait encore au fond de son coeur
le désir de le faire.
Il nous est bien difficile de définir
clairement ce qu'est un péché
volontaire, car :
- Certains ont péché par
faiblesse ;
- D'autres, parce qu'ils sont devenus esclaves de
passions qui les contrôlent.
Leur responsabilité peut-elle être
amoindrie ?
La réponse ne nous appartient pas, car, si
elle était affirmative, nous pourrions en
faire un mauvais usage et nous défendre de
notre péché au lieu de le confesser
et de l'abandonner en disant que nous n'avons pas
pu faire autrement.
En réalité personne
n'est obligé de péché
(volontairement) !
Personne ne peut dire " je n'avais pas d'autres
solutions que celle de pécher !"
Dieu, qui est
fidèle,
ne permettra pas
que vous soyez tentés au delà de vos
forces ; mais
avec la tentation il préparera aussi le moyen
d'en sortir, afin
que vous puissiez la supporter. 1 Corinthiens 10: 13
En tenant compte de ce texte, il est facile de
comprendre que le péché VOLONTAIRE
aura bien du mal à se frayer un chemin dans
la vie de ceux qui sont fidèles et qui
veillent attentivement sur leur âme.
Sommes-nous fidèles ?
Veillons-nous sur notre âme ?
Prenons-nous soin de notre homme
intérieur ?
Avons-nous la crainte de Dieu et de Christ
(2 Corinthiens 7: 1 ;
Éphésiens 5:
21) ?
***
Alors que nous venons de voir le pire de ce qui
peut arriver à un enfant de Dieu qui
avait pourtant été lavé,
sanctifié, justifié, nous allons
entrevoir la situation suivante qui n'est
guère enviable.
Comme la précédente, elle concerne le
peuple de Dieu. Elle laisse sous-entendre que le
pardon ne sera pas accordé si facilement
(pour autant qu'il le soit !).
Et toi, n'intercède
pas en faveur de ce peuple, N'élève
pour eux ni supplications ni prières, Ne
fais pas des instances auprès de moi ;
Car je ne
t'écouterai pas. Jérémie 7:
16
Et toi, n'intercède pas en faveur de ce
peuple, N'élève pour eux ni
supplications ni prières ; Car
je ne les
écouterai pas... Jérémie 11:
14
Quoique nous soyons au bénéfice de la
grâce de Dieu et que le Nouveau Testament
nous enseigne à prier pour TOUS les hommes
(1 Timothée 2: 1), nous sommes
concernés par les textes que nous venons de
lire.
Nous le sommes, au moins pour mesurer la
grâce qui nous a été faite
de pouvoir intercéder pour tous les
hommes..., même pour nos ennemis !
Nous le sommes aussi par le fait que d'autres
peuvent intercéder en notre faveur.
C'est une très bonne chose d'avoir cette
réciprocité dans la prière
d'intercession qui montre que nous veillons les uns
sur les autres et que le bien-être spirituel
de nos frères et soeurs dans la foi nous
intéresse.
Mais..., savons-nous intercéder d'une
façon qui plaise au Seigneur ?
Dieu voulant, nous en parlerons la semaine
prochaine.
En attendant, soyons reconnaissants du salut qui
nous a été donné en
Jésus-Christ et souvenons-nous que si nous
avons péché -
involontairement ...
... nous avons aussi un avocat auprès du
Père qui fera valoir
l'efficacité de son sang en faveur de ceux qui
se repentent et qui abandonnent leur (s)
péché (s)
[1 Jean 2: 1].
Il est
IMPOSSIBLE que ceux
- qui ont
été une fois éclairés,
- qui ont goûté le don céleste,
- qui ont eu part au Saint-Esprit,
- qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les
puissances du siècle à venir, et qui
sont tombés,
soient encore
renouvelés et amenés à la
repentance,
puisqu'ils crucifient pour leur part le Fils de
Dieu et l'exposent à l'ignominie.
Hébreux 6: 4-6
(Version en français courant)
En effet, qu'en est-il de ceux qui retombent
dans leur ancienne vie ?
Ils ont reçu une fois la lumière de
Dieu.
Ils ont goûté au don céleste et
ont eu part au Saint-Esprit.
Ils ont senti combien la parole de Dieu est bonne
et ils ont fait l'expérience des puissances
du monde à venir.
Et pourtant, ils retombent dans leur ancienne
vie !
Il est impossible de les amener une nouvelle fois
à changer de vie, car, pour leur part, ils
remettent le Fils de Dieu sur la croix et
l'exposent publiquement aux insultes.
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 25 juin 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse C18072011
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