Je ne leur pardonnerai plus
(2)
N'intercède pas... (dit
l'Éternel)
Mais nous..., nous sommes appelés
à prier les uns pour les autres
( Jacques 5 : 16).
__________________________
La semaine passée nous avons vu que
les enfants de Dieu qui ont
bénéficié du pardon de leurs
péchés, doivent s'attendre à
un terrible jugement s'ils pèchent
VOLONTAIREMENT.
L'Écriture est formelle ! Notre Dieu
est un Dieu qui ne ment pas et ne mentira jamais,
pas même au nom de son amour !
Alors..., gardons bien en mémoire ce texte
de la Parole de Dieu qui n'est pas à prendre
à la légère !
Gardons-le tandis que la période des
vacances va commencer (Vacances spirituelles
pour certains) :
Si nous
péchons volontairement (QUAND ?)
après avoir
reçu la connaissance (DE QUOI) de la
vérité,
il ne reste PLUS DE
SACRIFICE pour les péchés, mais
une attente
terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui
dévorera les rebelles. Hébreux 10: 26-27
J'espère que nous sommes tous conscients des
conséquences -
irrémédiables - qu'un tel
comportement peut avoir et que nous saurons
veiller attentivement sur nos voies.
L'avenir de notre âme a-t-il
de l'importance pour nous ?
Notre conduite, celle de tous les
jours et non seulement celle du dimanche,
est en mesure d'indiquer la direction que nous
avons prise pour ce qui concerne notre
éternité :
- Soit un chemin large qui ira en
s'élargissant toujours plus en raison des
mauvais choix qui auront été faits au
nom de la liberté ;
- Soit le chemin
étroit où le monde n'a pas ses
entrées.
Fort heureusement, le Seigneur - dans sa grande
miséricorde - use de patience envers ses
bien-aimés.
Connaissant le coeur de ses enfants comme personne
d'autres ne peut le connaître, il entreprend
toujours tout ce qui est possible pour les amener
à la repentance afin qu'ils ne
périssent point
(2 Pierre 3. 9).
Si nous comprenons bien la Parole de Dieu, sans
cette patience, plusieurs, appartenant à
l'Église de Jésus-Christ,
périraient en raison de leurs "nouveaux"
péchés non confessés et non
abandonnés. !
Triste situation quand même de savoir que des
rachetés peuvent se perdre !
Le Seigneur ne tarde pas dans
l'accomplissement de la promesse, comme
quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers
vous...
(ses bien-aimés ; [c'est-à-dire "ceux qui ont reçu en
partage une foi du même prix que la
nôtre" -
2 Pierre 1: 1] ; ses
bien-aimés :
2 Pierre 3: 8,
14,
17)
... ne voulant pas qu'aucun périsse, mais
voulant que tous arrivent à la repentance.
2 Pierre 3: 9
La patience de Dieu a-t-elle besoin de se
manifester à votre
égard ?
En ce qui me concerne..., c'est un OUI
catégorique !
OUI, et je souhaite qu'il en use constamment
étant donné qu'il m'arrive encore
d'être bien long à comprendre sa
volonté ou à reconnaître sa
voix.
Sans sa patience, il y a bien longtemps que je
serais mort... spirituellement !
Cet amour incomparable du Seigneur nous laisse donc
un peu de temps durant lequel il va utiliser
certains moyens pour nous amener à la
repentance.
Ses moyens en surprendront certainement plusieurs,
à tel point que les âmes, mal
affermies dans la foi, auront du mal à
comprendre que l'amour de Dieu passe aussi par
la correction, même une sévère
correction !
Le Seigneur châtie
celui qu’il
aime, Et il frappe
de la verge tous ceux qu’il reconnaît
pour ses fils. Hébreux 12 :
6
Mon fils, (ma fille) ne méprise pas la
correction de l’Éternel, Et ne
t’effraie point de ses châtiments ;
Car l’Éternel châtie
celui qu’il aime, Comme un père
l’enfant qu’il chérit.
Proverbes 3 : 11-12
Étant légers dans leur
conduite, il se pourrait bien que quelques-uns des
enfants de Dieu ne comprennent pas que
l'épreuve par laquelle ils passent est
destinée à leur faire prendre
conscience de leur besoin du Seigneur et les
pousser à chercher sa face.
C'est donc à eux de sonder leur coeur
avant de demander le secours de la
prière pour être délivré
de leurs maux.
En allant dans cet ordre, il y aura certainement
moins de prières inexaucées en
dépit de l'insistance de ceux qui crient
à Dieu.
Sans doute est-il plus facile de demander la
prière plutôt que de prendre du temps
pour sonder son coeur, pour s'examiner afin d'en
tirer de bonnes conclusions à la
lumière de la Parole de Dieu !
Je réfléchis
à mes voies... Psaume 119 : 59
Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous
êtes dans la foi ; éprouvez-vous
vous-mêmes 2 Corinthiens 13 :
5
Crains l'Éternel, et détourne-toi du
mal : Ce sera
la santé pour tes muscles, et un
rafraîchissement pour tes os. Proverbes 3: 7-8
Nos péchés, nos manquements sont
toujours l'obstacle N° 1 pour que Dieu nous
réponde favorablement !
Pas de réponse à nos
prières ?
Examinons-nous !
Regardons s'il n'y a pas quelques
désobéissances qui
empêcheraient Dieu de nous bénir.
« La
désobéissance est aussi coupable que
la divination, et
la résistance ne l’est pas moins que
l’idolâtrie et les
théraphim » (1 Samuel 15 : 23).
Qui sait si nous n'avons pas commencé
à fatiguer le Seigneur à force de lui
résister, à force d'en faire à
notre tête, à force de prendre
à légère ses
avertissements ?
Une résistance qui est mise en
parallèle avec la
désobéissance, ne l'oublions
pas !
Qui sait si à force de nous opposer à
la volonté de Dieu nous n'allons pas finir
par pécher volontairement avec les
conséquences que vous connaissez ?
Pécher volontairement en prenant -
volontairement et non accidentellement - la
décision de marcher à contresens des
commandements de Dieu : "Dieu a dit ceci,
mais moi je fais comme cela !"
Je n'invente rien..., j'ai déjà
entendu ce genre de réflexion plus d'une
fois !
Nous vivons dans les temps de la fin, ne l'oublions
pas ! Et n'oublions pas que Jésus
est en dehors de l'Église de
Laodicée !
Qu'il frappe à la porte pour entrer dans
SON Église, car c'est encore la
sienne !
Il nous interpelle afin de prendre toute la place
dans notre coeur pour qu'à notre tour nous
ayons une place dans son Royaume.
Il nous interpelle pour nous réveiller, afin
que nous comprenions que les catastrophes qui
s'enchaînent les unes derrière les
autres annoncent son prochain retour selon SA
promesse !
Les vacances ne doivent rien changer à notre
engagement envers le Seigneur. Elles devraient
plutôt nous inciter à raviver notre
vigilance en raison des multiples occasions qui
se présenteront pour que l'on se
détourne, un tant soit peu, du
Seigneur !
Sans en arriver à cette
extrémité de pécher
volontairement, ce qui serait catastrophique, nous
pourrions quand même nous retrouver devant le
silence Dieu.
Un silence qui devrait en dire long et qui
nous serait profitable dans le sens où il
nous permettrait de nous amener à une saine
réflexion.
Un silence qui pourrait être un
avant-goût de ce que serait une
séparation définitive ; un
simple avant-goût pour nous inviter à
revenir de tout notre coeur vers celui qui a
donné sa vie pour nous sauver de la
condamnation éternelle.
Certes nous vivons dans le temps de la grâce,
mais ce temps particulier n'est pas un temps
« permissif » où chacun
est libre d'envisager sa marche chrétienne
comme bon lui semble.
Jusqu'à preuve du contraire, et
jusqu'à la fin des temps :
LES ENSEIGNEMENTS DE LA PAROLE DE DIEU N'ONT PAS
ÉTÉ DÉVALUÉS ET NE LE
SERONT JAMAIS ! (Pas même pendant les
vacances !)
« Le ciel et la
terre passeront, mais mes paroles ne passeront
point », disait le Seigneur
Jésus à son auditoire ! Nous
sommes toujours son auditoire puisque nous nous
sommes rassemblés pour entendre SA
parole !
(Matthieu 24 : 35).
Si la colère de Dieu ne se manifeste pas
aujourd'hui avec le même empressement
qu'à certaines périodes de l'histoire
du peuple d'Israël, il n'empêche que si
cette colère est retenue durant ce temps de
patience - retenue et non abandonnée -
elle sera libérée lorsque ce temps
de patience aura expiré
(Romains 2 : 4-8).
Méprises-tu les
richesses de sa bonté, de sa patience et de
sa longanimité, ne reconnaissant pas que
la bonté de
Dieu te pousse à la
repentance ?
N'est-elle pas belle cette image où
l'on devine la main de Dieu nous pousser dans la
voie de la réconciliation avec lui, non pas
à coup de bâton, mais avec sa
bonté, sa douceur, avec son coeur de
Père aimant ?
Mais, par ton
endurcissement et par ton coeur impénitent,
tu t’amasses un trésor de colère
pour le jour de la colère
et de la
manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra
à chacun selon ses oeuvres...
Cette image dépeignant le coeur de
l'homme ou de la femme rebelle est encore une
scène où nous voyons Dieu faire tout
son possible pour convaincre le pécheur, le
rebelle, le rétrograde. Il met sous ses yeux
l'évidence qu'un jour la colère
s'abattra sur lui et qu'il récoltera ce
qu'il aura semé.
Et, comme pour bien faire comprendre que Dieu est
un Dieu de justice, il va encore montrer clairement
qu'il y aura une différence entre ceux qui
obéissent à la Parole de Dieu et ceux
qui n'obéissent pas. Une différence
qui sera ÉTERNELLE !
1) ... réservant la vie éternelle
à ceux qui, par la persévérance
à bien faire, cherchent l’honneur, la
gloire et l’immortalité ;
2) mais l’irritation et la colère
à ceux qui, par esprit de dispute,
sont rebelles
à la vérité et
obéissent à
l’injustice.
Romains 2 : 4-8
Ce temps de colère, nous en discernons les
prémices au travers des conséquences
de son irritation, de son mécontentement
lorsqu'il ferme ses oreilles à nos
prières ; non seulement aux
nôtres, mais aussi à celles qui
proviennent de ceux qui intercèdent en notre
faveur.
La semaine passée nous avions entrevu le
sujet en présentant deux textes tirés
du livre de Jérémie. Deux textes qui
nous montrent bien qu'il peut arriver des moments
où Dieu est
« fatigué » de la
conduite des hommes (et des femmes) qui
prétendent vouloir marcher dans les voies du
Seigneur.
En réalité ces personnes ne font que
ce qu'elles ont envie de faire et s'opposent,
par leur conduite, aux instructions que leur
donnent les saintes Écritures, quoiqu'elles
prétendent le contraire.
Reprenons ces textes :
Et toi, n'intercède pas en faveur de
ce peuple,
N'élève pour eux ni supplications ni
prières, Ne fais pas des instances
auprès de moi ; Car je ne t'écouterai
pas. Jérémie 7:
16
Et toi, n'intercède pas en faveur de
ce peuple,
N'élève pour eux ni supplications ni
prières ; Car je ne les écouterai
pas...
Jérémie 11:
14
Cette situation peut-elle être
envisagée alors que nous sommes au
bénéfice de la nouvelle
alliance ?
Pourrait-il arriver un moment où le
Saint-Esprit nous montre que c'est du temps perdu
de prier pour tel ou tel membre de
l'Église ?
Pour répondre sans faire d'erreur, nous
n'avons que l'Écriture pour nous
éclairer et confirmer ou infirmer ce que je
viens de dire !
Que dit l'Écriture ?
Ceux qui connaissent bien la Parole de Dieu
citeront ce texte :
Si quelqu’un voit son
frère commettre un péché qui
ne mène point à la mort, qu’il
prie, et Dieu donnera la vie à ce
frère, il la donnera à ceux qui
commettent un péché qui ne
mène point à la mort.
Il y a un
péché qui mène à la
mort ; ce
n’est pas pour ce
péché-là que je dis de
prier.
1 Jean 5 : 16
Le péché qui mène à la
mort, nous l'avons déjà vu, c'est le
péché contre le Saint-Esprit, c'est
aussi le péché volontaire, celui dont
il est dit que leurs auteurs :
- ont foulé aux pieds
le Fils de Dieu.
- ont tenu pour profane le sang de l'alliance.
- ont outragé l'Esprit de la grâce
(Hébreux 10: 29).
Nous ne reviendrons pas sur les conséquences
du péché volontaire de
"ceux qui ont été
lavés, SANCTIFIÉS,
justifiés", nous n'y reviendrons pas,
car la sentence est terrible et sans appel. Par
contre, nous allons nous
intéresser :
1 - Aux possibilités qui conduiraient Dieu
à ne pas écouter nos prières
ou celles faites en notre faveur.
2 - A la façon d'intercéder pour que
nos prières soient entendues.
Pour commencer, j'aimerais illustrer le premier
point par un témoignage qui nous
permettra de comprendre que, quelquefois, notre
Père céleste semble faire la sourde
oreille quand nous crions à lui.
Je connais un homme qui, autrefois,
était alcoolique.
Délivré par la puissance de Dieu, il
retomba dans ces liens poussés par des
enfants de Dieu qui lui affirmèrent qu'il
pouvait bien boire un verre de bière sans
pour autant en faire une aussi grande consommation
que par le passé.
À force d'entendre le même refrain, il
se laissa séduire et, un soir
d'été, il accepta ce fameux verre de
bière..., un seul, rien qu'un seul, bien
entendu.
Le lendemain il devait certainement faire deux fois
plus chaud parce qu'il commanda une double portion,
rien qu'une double portion.
Puis, le dimanche matin, au culte, une parole de
connaissance fut donnée à peu
près dans ces termes :
« Puisque tu as recommencé
à boire, tu ne pourras plus
t'arrêter ».
Bien qu'ayant changé de ville, il emporta
avec lui ce boulet qui allait rester attaché
à lui pendant de longs mois. Il avait beau,
soir après soir, se jeter au pied de son lit
(je ne vous dis pas dans quel état) pour
demander la délivrance, chaque matin il
retournait devant son verre.
Ses prières continuelles, ses prières
pourtant sincères, étaient devenues
inefficaces.
C'est ainsi que, durant huit mois, il vécut
enchaîné par cette passion malsaine
dont il avait pourtant été
délivré autrefois.
Huit mois ! Jusqu'au jour où, sur le
seuil de sa porte, le Seigneur parla à son
coeur, le délivra et lui donna un texte de
l'Écriture afin qu'il ne suive plus les
conseils des hommes lorsqu'ils sont contraires
à la Parole de Dieu.
Depuis, les années sont passées,
trente années sont passées !
À ma connaissance, cette personne continue
à vivre tout en bénéficiant de
la délivrance que Dieu lui a accordée
au travers de l'oeuvre de Jésus-Christ sur
la Croix.
Ce témoignage est intéressant dans le
sens où l'on se rend compte que la
persévérance dans la prière
finit par porter du fruit, quand bien
même Dieu ne semblait pas entendre.
Cela fait comprendre que la première
délivrance était facile à
recevoir. Quant à la seconde..., il a fallu
payer un certain prix en montrant qu'il y avait un
désir sincère d'être
libéré.
Notons encore un point important :
Personne ne doit jouer avec le feu comme cet homme
l'a fait !
Quand on est délivré, on n'est pas
délivré pour goûter
modérément aux choses qui nous
rendaient esclaves, mais on est
délivré pour ne plus jamais y
toucher !
Nous n'avons pas à montrer à
l'adversaire de nos âmes que désormais
nous savons gérer nos passions malsaines,
nous devons lui présenter la victoire en
Jésus-Christ à chaque nouvelle
tentation qu'il serait en mesure de nous
présenter.
Le Seigneur Jésus est
catégorique :
Si ton oeil droit est
pour toi une occasion de chute, arrache-le et
jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour
toi qu’un
seul de tes membres périsse, et que ton
corps entier ne soit pas jeté dans la
géhenne.
Et si ta main droite est pour toi une occasion de
chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car
il est avantageux
pour toi
qu’un seul de tes membres périsse, et
que ton corps entier n’aille pas dans la
géhenne. Matthieu 5 : 29 :
30
Ainsi nous devons comprendre qu'il faut abandonner
POUR TOUJOURS, tout ce qui peut être une
occasion de chute ou d'éloignement du
Seigneur.
Peu importe l'objet de la chute ou de
l'éloignement : tout doit
impérativement être
rejeté ! C'est l'éternité
qui est en jeu, ne l'oublions jamais !
Dans ce cas particulier, nous pouvons
déduire que ce péché
n'était pas un péché
volontaire. Jamais il ne fut question, pour ce
frère, de s'opposer à Dieu !
Raison pour laquelle, comme dans beaucoup
d'autres cas, le pardon et la
délivrance furent accordés.
Comme nous l'avons vu, le silence de Dieu, la
non-réponse de Dieu à nos
prières ou la non-guérison, la
non-délivrance, peuvent toutes être
profitables si elles suscitent le désir de
revenir dans le chemin étroit pour y
rester.
Bien sûr, il n'est pas question de
généraliser lorsque nos
prières n'obtiennent pas les réponses
attendues !
Simplement ce témoignage nous permet de
comprendre que le Seigneur reste un Dieu d'amour
MÊME LORSQUE NOUS AVONS PÉCHÉ.
Il reste attentif à nos prières
même si nous avons l'impression qu'il fait la
sourde oreille.
Pour en revenir à notre texte de
Jérémie où l'Éternel
demande à son serviteur de ne plus
intercéder en faveur du peuple, nous nous
trouvons dans une situation différente
puisqu'il y a eu une rébellion
volontaire et continuelle.
Et toi, n'intercède pas en faveur de
ce peuple..., car
je ne
t'écouterai
pas. Jérémie 7:
16
Et toi, n'intercède pas en faveur de
ce peuple..., Car
je ne
les écouterai
pas...
11: 14
Faut-il avoir grandement péché pour
ne plus être écouté de
Dieu ?
Faut-il que ce soit très grave pour que
personne n'ait la permission d'intercéder en
leur faveur ? Pas même l'homme de Dieu,
le serviteur de l'Éternel !
Nous devons nous plonger dans les Écritures
pour comprendre ce qui s'est passé. Nous
devons le faire afin d'en retirer un enseignement
salutaire pour notre âme qui nous
évitera de marcher dans les mêmes
voies qu'eux. Nous serons certainement très
vigilants si nous nous souvenons de ce que
l'apôtre Jean disait dans son
épître : "Il y a un péché qui
mène à la mort ; ce n'est pas
pour ce péché-là que je dis de
prier"
(1 Jean 5: 16).
Ouvrons notre Bible dans le livre de
Jérémie et voyons un peu ce qui s'est
passé pour qu'une telle décision soit
prise et confirmée par la suite.
Confirmée, car la mort sera au rendez-vous
des rebelles.
Laissons parler Jérémie
(42: 20-22) :
... vous m'avez envoyé
vers l'Éternel, votre Dieu, en disant :
Intercède en
notre faveur auprès de l'Éternel,
notre Dieu, fais-nous connaître tout ce que
l'Éternel, notre Dieu, dira, et nous le
ferons. (v. L.
S)
... vous vous êtes menti à
vous-mêmes,
lorsque vous m'avez délégué
auprès de l'Éternel, votre Dieu, en
disant : "Implore en notre faveur
l'Éternel, notre Dieu, et tout ce que
l'Éternel, notre Dieu, dira, rapporte-le
nous fidèlement et nous agirons en
conséquence." (v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
À première vue, le
comportement des hommes de la tribu de Juda - ce
reste du peuple - semble être tout à
fait louable : "Intercède pour
nous..., fais-nous connaître la
volonté de Dieu pour que nous la mettions
en pratique !"
N'avons-nous pas les mêmes sentiments lorsque
nous venons écouter la Parole de
Dieu ?
Ne voulons-nous pas mieux connaître SA parole
pour la mettre en pratique ?
Malheureusement, si nous poursuivons notre lecture
nous allons vite comprendre que ces
sentiments-là n'étaient que de la
poudre aux yeux, car, au fond de leurs coeurs, il
n'y avait pas le moindre désir de changer de
vie.
Nous pourrions aussi avoir le même
comportement qu'eux si, au fil des
prédications, des enseignements, rien ne
change dans notre vie : Nous venons
écouter la Parole de Dieu et nous restons ce
que nous avons toujours été, il n'y a
pas de sanctification ! Une sanctification
sans laquelle PERSONNE ne verra le Seigneur
(Hébreux 12: 14).
Poursuivons notre lecture :
Je vous l'ai
déclaré aujourd'hui (dit
Jérémie) ; mais vous n'écoutez pas la
voix de l'Éternel, votre Dieu, ni tout ce
qu'il m'a chargé de vous dire.
À quoi peut bien servir d'entendre la
Parole de Dieu si l'on ne désire pas la
mettre en pratique
(Jacques 1: 22) ?
Elle ne servira qu'à prononcer la
condamnation de ceux et celles qui s'obstinent
à ne pas changer de comportement en
dépit des avertissements comme nous le
voyons dans ce qui va suivre :
Sachez maintenant que vous mourrez par
l'épée, par la famine ou par la
peste, dans le lieu où vous voulez aller
pour y demeurer.
Plaise à Dieu que nous ne
connaissions pas cette situation, celle de demander
à Dieu sa direction et ensuite d'en faire
à notre tête.
Agir ainsi, nous placerait très certainement
dans la catégorie que nous avons vue la
semaine passée, celle de ceux qui
pèchent volontairement après avoir
été lavés,
SANCTIFIÉS et justifiés et qui ne
peuvent plus être pardonnés
étant donné qu'il n'y a plus de
sacrifice pour expier leurs
péchés !
Il y en avait bien un..., mais ils l'ont
foulé aux pieds, ils l'ont profané
et, par leur comportement, ils ont outragé
l'Esprit de la grâce
(Hébreux 10: 29).
Je ne leur pardonnerai plus...
N'intercède pas..., dit
l'Éternel !
Étant donné que nous n'en sommes pas
arrivés à cette
extrémité - du moins je
l'espère - nous avons le devoir de prier les
uns pour les autres, le devoir d'intercéder
en leur faveur.
D'intercéder de la bonne
façon !
En effet, il ne suffit pas de prier pour se
dégager de notre responsabilité
à l'égard d'un frère ou d'une
soeur dans la foi ou d'un membre de la
famille ; la Parole de Dieu nous demande de
nous "mouiller" davantage. Nous en parlerons la
semaine prochaine.
En attendant, je vous invite -
particulièrement pour cette
période de vacances - à
être bien plus vigilant qu'à
l'ordinaire, car c'est une
période sujette au
refroidissement (spirituel) !
Un refroidissement occasionné par
l'échauffement que le monde produit à
son contact.
L'été est un
sale temps pour la foi !
Un sale temps dont les effets néfastes
commencent déjà à se faire
remarquer dans la vie de quelques-uns qui ont eu la
possibilité d'avoir un avant-goût de
leurs vacances au travers de quelques week-ends
prolongés et ensoleillés.
Veillez et
priez, afin que
vous ne tombiez pas dans la tentation ;
l'esprit est bien disposé, mais la chair est
faible. Matthieu 26: 41
Veillez ! Votre adversaire, le diable,
rôde comme un lion rugissant, cherchant qui
il dévorera. 1 Pierre 5: 8
***
Retenons fermement la
profession de notre
espérance,
car celui qui a fait la promesse est
fidèle.
Veillons les uns
sur les autres,
pour nous exciter à la charité et aux
bonnes oeuvres.
N'abandonnons
pas notre
assemblée (le rassemblement des
frères), comme c'est la coutume de
quelques-uns ; mais exhortons-nous
réciproquement, et cela d'autant plus que vous
voyez s'approcher le jour.
Car, si nous
péchons volontairement après avoir
reçu la connaissance de la
vérité, il ne reste plus de sacrifice pour
les péchés,
mais
une attente
terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui
dévorera les rebelles. Hébreux 10: 23-27
* Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond
J-M Ravé le 2 juillet 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds - Suisse
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