Délivre ceux qu'on
traîne à la mort.
(Message pour le jeûne
fédéral)
__________________________
Réjouissez-vous
de ce que vos noms sont écrits dans les
cieux.
Luc 10 : 20
Les disciples du Seigneur Jésus, s'en
revenant de missions, s’enthousiasmaient du
pouvoir qui leur avait été
donné au travers du nom de Jésus.
Mais, notre bien-aimé Sauveur, en leur
rappelant que c'est lui-même qui leur avait
donné cette autorité (sans jamais
l'avoir reprise), va remettre de l'ordre dans
leurs pensées.
En effet, s'ils s'émerveillent des
résultats visibles obtenus (même les
démons leur sont soumis), ils ne font aucun
cas des âmes qui auraient exprimé le
désir de les suivre pour venir ensuite
à Jésus.
Pourtant, ces 70 disciples, qui avaient
été envoyés deux à deux
(Luc 10 : 1), s'en
étaient allés, non seulement pour
guérir les malades, chasser les
démons, mais aussi pour annoncer le
Royaume de Dieu.
... guérissez les
malades... et dites-leur: Le royaume de Dieu s’est
approché de vous. Luc 10 : 9
Savez-vous que nous devons poursuivre leur mission,
nous qui sommes à la fin de la
« fin des temps », nous qui
aspirons à vivre l'enlèvement de
l'Église ?
Jetez donc un coup d'oeil à la fin de
l'Evangile de Marc ; vous verrez alors qu'il
se termine par la description des signes qui
accompagneront ceux qui auront cru au nom de
Jésus-Christ ; ces signes qui
SUIVENT la prédication de la Bonne
Nouvelle.
1) Allez par tout le
monde,
2) Et prêchez la
bonne nouvelle à toute la
création...
3) Voici les miracles qui
accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom,
etc... Marc 16 : 15-20
«Après cela», nous dit
l'Écriture, après ce dernier
message, le Seigneur fut enlevé au ciel,
s'asseyant à la droite de Dieu et confirmait
(de là-haut) SA Parole en travaillant avec ses
disciples au travers des nombreux miracles qui
s'opéraient par leurs mains..., au nom de
Jésus!
Si aujourd'hui nous sommes encore les
bénéficiaires de la guérison
divine, si nous sommes toujours
émerveillés par l'oeuvre de Dieu dans
nos corps mortels, n'oublions pas de retenir que
c'est du salut qui nous a été
accordé que nous devons nous
réjouir !
Être guéri par la main de Dieu est
certainement une bonne chose, mais la
guérison ne garantit pas le salut de notre
âme éternelle, pas plus que
l'instrument utilisé pour apporter la
guérison ne prouve que c'est un homme qui
marche à la gloire de Dieu (Lire
Matthieu 7 : 22-23).
Guérir des malades, chasser des
démons !
Judas – l'un des douze - l'a fait et, comme
pour les autres disciples, une belle promesse lui a
été faite : «vous qui m’avez suivi, vous
serez de même assis sur douze trônes,
et vous jugerez les douze tribus
d’Israël
(Matthieu 19 : 28).
Connaissant la fin de son parcours, nous savons
qu'il a perdu la bénédiction
qui lui était réservée.
Ne perdons donc pas de vue ce glorieux salut qui
nous a été accordé.
Réjouissons-nous de ce salut et profitons
de ce jour de jeûne fédéral
pour nous humilier devant le Seigneur : nous
n'avons pas toujours été de bons et
loyaux serviteurs ou servantes de
Jésus-Christ !
Humilions-nous afin qu'il nous relève et
qu'il nous donne de nouvelles forces pour le
servir.
(Si) mon peuple, auquel mon
nom se trouve associé, s’humilie,
m’adresse des prières, recherche ma
présence et abandonne ses mauvaises voies,
à mon tour
je l’exaucerai du haut du ciel, lui pardonnerai ses
péchés et réparerai les ruines
de son pays. 2 Chroniques 7 : 14 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
Nous avons vu que Judas, quoique vivant dans la
présence du Fils de Dieu, a perdu de vue le
trône qui lui était
proposé ; il a perdu la place qui
lui était réservée.
Pour nous aussi, il y a une place qui nous est
réservée !
Ne la perdons pas de vue, ne l'oublions pas au
profit des choses périssables que le monde
nous offre ! «Il y
a plusieurs demeures dans la maison de mon
Père... Je vais vous préparer une
place», disait le Seigneur Jésus
(Jean 14 : 2).
Si cette place a de l'importance à nos yeux,
prenons garde de ne pas nous conduire comme des
insensés :
- en négligeant un si grand salut
(Hébreux 2 :
3) ;
- en ne travaillant plus à ce salut
glorieux
(Philippiens 2 : 12) ;
- en étant semblable à ce
serviteur paresseux qui se contentait de vivre
aux crochets de son maître, sans rien faire
pour lui
(Matthieu 25 : 26).
En ce jour de jeûne,
humilions-nous, car nous devons
reconnaître que nous avons été
négligents dans bien des domaines.
Avouons que si nous n'avons pas eu
véritablement honte du nom du Seigneur
devant les hommes...
... c'est peut-être parce que nous avons
tu son nom en calquant un petit peu notre vie sur
celle du monde pour atténuer les
différences et ainsi ne pas avoir à
témoigner de notre foi.
Avouons aussi que nous avons perdu de nombreuses
occasions de parler du Seigneur alors que les
circonstances étaient favorables.
En ce jour de jeûne,
humilions-nous, car, si nous ne le faisons
pas, nous continuerons à vivre le même
genre de vie, un genre fait de légers
compromis !
Des compromis qui, au fil du temps, en
s'additionnant les uns aux autres, finiront par
nous donner des prédispositions à
accepter cette marque de la bête dont
l'Apocalypse nous parle :
666 (Apocalypse 13 : 11- 18) !
Une prédisposition... ! Car les mauvais
choix que nous pouvons faire - en dépit des
appels réitérés du Seigneur
à nous conformer à SA parole - nous
empêcheront de participer à
l'enlèvement de cette Église dont
les membres n'auront pas eu honte de
Jésus-Christ ni de sa Parole, la
Bible !
Nous retrouvant seuls dans un monde sans la
véritable Église, aurons-nous la
force de supporter la pression pour ne pas accepter
cette marque de la bête ?
La question vaut la peine d'être posée
surtout si aujourd'hui nous avons tendance à
baisser les bras devant l'adversité, devant
notre propre famille inconvertie qu'on laisse aller
gaiement à la perdition.
Humilions-nous..., repentons-nous !
Réclamons au Seigneur le courage qui
nous manque ! Il nous le donnera tout comme il
donne de la sagesse à ceux et celles qui en
font la demande avec foi
(Jacques 1 : 5-6).
Prenons pour nous l'exhortation que l'apôtre
Paul a faîte à
Timothée :
Ce n’est pas un
esprit de timidité que Dieu nous a
donné, mais
un esprit de force, d’amour et de sagesse.
N’aie donc
point honte du témoignage à rendre
à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier.
2 Timothée 1 :
7-8
N'est-ce pas souvent la timidité qui
nous empêche de nous lever pour le
Seigneur ?
Cette timidité qui, dans bien des cas, ne
serait qu'un paravent pour masquer notre manque de
reconnaissance et notre manque d'amour pour notre
Sauveur !
La semaine dernière, nous parlions de la
piété et de la façon dont elle
devait s'exercer dans le sein de notre
famille...
Depuis quelques mois déjà, je pense
à notre famille et cette pensée s'est
faite encore plus forte en ce début de
semaine.
Je n'ai fait que penser à cette famille (la
mienne) dont le sort éternel ne semble pas
trop préoccuper les quelques
chrétiens qui la composent! Il suffit
d'écouter les prières pour s'en
rendre compte.
Oui..., j'y pensais sérieusement en me
demandant s'il ne devenait pas urgent que les
rachetés qui la composent se mettent
d'accord pour un mois de prières afin que
l'indifférence fasse place à la
responsabilité que nous avons devant
Dieu.
Allons-nous être des instruments pour les
amener à Jésus-Christ ou être
des collaborateurs de l'adversaire de nos
âmes qui parleront de tout, sauf de
l'essentiel ?
Les médias nous rappellent
régulièrement les tranches sombres de
notre histoire ; particulièrement celle
de la dernière guerre où des wagons
plombés emmenaient vers la mort la
majorité de leur contenant.
Á juste titre, nous sommes horrifiés
de savoir que l'on a pu mener à la mort tant
de personnes.
Une vive émotion nous saisit aussi lorsque
nous apprenons comment des hommes et des femmes,
au risque de leur vie, se sont
démenés pour en sauver quelques-uns
tandis que notre sang ne fait qu'un tour en pensant
aux collaborateurs qui se sont mis au service de
l'ennemi.
Notre indifférence, par rapport à
ceux et celles de notre famille qui sont conduits
vers la mort éternelle - par wagons
entiers - ne nous met-elle pas dans la classe
des collaborateurs de l'ennemi de nos
âmes ?
Voulant savoir de quoi je parlais exactement, je me
suis mis à faire un petit calcul concernant
ma famille (je vous invite à faire la
même chose pour la vôtre).
Pour simplifier la représentation de cette
famille j'ai pris en
considération :
1) Les grands-parents, leurs frères et
soeurs avec leur conjoint ainsi que leur
descendance au premier degré.
2) Les enfants des grands-parents avec leur
conjoint ainsi que leur descendance au premier
degré.
C'est ainsi que je suis arrivé à 80
membres environ (j'ai arrondi à la dizaine
supérieure pour simplifier mon
explication).
Ensuite j'ai compté ceux et celles qui ont
donné leur vie à Christ en ayant
passé volontairement par les eaux du
baptême.
Je dis bien VOLONTAIREMENT, car le baptême de
bébé n'a aucune valeur selon les
Écritures puisque le baptême doit
suivre la repentance :
Repentez-vous, ET
(ensuite) que chacun
de vous soit baptisé au nom de
Jésus-Christ, pour le pardon de vos
péchés... Actes 2 : 38
J'ai donc compté 10 personnes.
En résumé, il y a donc, dans cette
famille, une septantaine (70) de personnes qui
n'ont jamais accepté Jésus comme
Sauveur et Seigneur de leur vie !
Une septantaine de personnes qui sont en route
vers la mort ! La séparation
éternelle d'avec Dieu, vers...
l'enfer !
Et nous allons continuer à vivre comme si
de rien n'était alors que nous sommes
AMBASSADEURS DE CHRIST (
2 Corinthiens 5 :
20) ?
Délivre ceux
qui sont menés à la
mort , et ne te
retire pas de ceux qui chancellent vers une mort
violente. Si tu dis: Voici, nous n’en savions
rien; celui qui pèse les coeurs, lui ne le
considérera-t-il pas...? Proverbes 24 : 11-
12 (v. D)
Notre âme ayant plus de prix que la
vie présente, il nous est facile de prendre
la liberté d'utiliser ce texte de
l'Écriture pour nous encourager à
sauver les âmes de ceux de notre sang en
les conduisant au pied de la croix.
N'allons surtout pas dire que nous ne savons pas
qu'ils vont à la mort !
Ou bien nous sommes sauvés et nous suivons
Jésus-Christ, ou bien nous sommes
perdus !
Ces 70 personnes suivent-elles Jésus-Christ,
oui ou non?
(Petit rappel : si je cite comme exemple ma
famille, je vous invite aussi à faire le
même calcul avec la vôtre pour prendre
en considération sa situation spirituelle et
agir en conséquence.)
Si la pensée de se satisfaire d'un petit
pourcentage de sauvés vous rassure, en
l’occurrence 10 personnes sur 80, c'est que
vous avez perdu la valeur d'une
âme !
Maintenant, à la place des âmes,
imaginez un instant que vous possédiez entre
les mains 80.000 euros (1.000 euros par personne si
votre famille ressemble à la mienne). C'est
le seul capital que vous possédez. Le seul
sur lequel vous pouvez compter jusqu'à la
fin de vos jours !
La famille est précieuse, très
précieuse aux yeux de Dieu ; c'est un
capital inestimable ! Vous en
doutez ?
Alors, allez interroger ceux qui ont tout perdu
lors des dernières catastrophes et qui se
retrouvent seuls, tout seuls!
Il suffit aussi de lire les
généalogies bibliques pour nous
rendre compte de l'importance de la famille et de
relever toutes les lois, les ordonnances servant
à la protéger.
Il suffit encore de prendre garde au fait que les
noms de certaines familles ont été
rayés de sur la surface de la terre en
raison de leur conduite à l'égard du
Seigneur ou des hommes : «Ils mourront sans
enfant»
(Lévitique chapitre 20) ;
«l’Éternel
effacera son nom de dessous les cieux»
(Deutéronome 29 : 20)
Revenons à nos 80.000 euros. Par
négligence, par insouciance, vous allez
perdre 70.000 euros de votre capital !
Serez-vous alors rassuré quant à
votre situation financière ?
J'en doute !
Vous vous lamenterez certainement d'avoir perdu
autant !
Les événements actuels que la zone
Euro vit en ce moment sont là pour montrer
qu'il est plus facile de perdre de l'argent –
sans rien faire pour cela – que d'en
gagner.
Si aujourd'hui, il est facile de perdre de l'argent
SANS RIEN FAIRE, il est tout aussi facile de
voir notre parenté se perdre... ;
il suffit de ne rien faire et de laisser le
temps passer sans les avertir du danger qu'ils
courent.
Combien de nos proches avons-nous
accompagnés au cimetière, de ces
proches qui ne se sont jamais souciés de
Dieu parce que, peut-être, nous ne leur en
avons jamais parlé, ou si peu
que n'avons pas été suffisamment
convaincants pour qu'ils s'intéressent au
salut de leur âme ?
Il y en a trop, c'est certain ! Il y en a
beaucoup trop ! Malheureusement il est
à craindre qu'il n'y en ait encore davantage
si nous restons la bouche fermée !
Revenons encore à nos 70. 000 euros
perdus ! C'est une grande perte,
n'est-ce pas, surtout en ces temps
particuliers !
Mais qu'en est-il de ces 70 personnes qui vont
droit à la perdition ?
La perte n'est-elle pas plus grande dans le sens
qu'ils n'auront plus aucune possibilité de
changer quoique ce soit à leur avenir
éternel?
Ils ont choisi de vivre sans Dieu et nous ne
les avons pas convaincus que Dieu respectera leur
choix et qu'ils seront définitivement
privés du Paradis !
Ils ne pourront rien donner en échange du
salut de leur âme et nous ne pourrons plus
rien faire pour eux ! Même les
prières que certains font en faveur de leurs
morts ne serviront à rien !
Ils ne peuvent se
racheter l’un l’autre, Ni donner à
Dieu le prix du rachat. Psaume 49 : 7
... ce n’est pas par
des choses périssables, par de l’argent
ou de l’or, que vous avez été
rachetés de
la vaine manière de vivre que vous aviez
héritée de vos pères,
mais par le sang
précieux de Christ... 1 Pierre 1 : 18-19
Comprenons-nous la situation ?
Notre famille est précieuse aux yeux de
Dieu et il entend à ce que nous soyons
des instruments entre ses mains pour leur annoncer
le salut et dire qu'ils ont à se repentir de
leurs péchés.
Combien de fois n'avons-nous pas partagé des
repas de famille sans nous soucier de l'âme
de ceux qui sont de notre sang ?
J'espère qu'à partir d'aujourd'hui
nous ne pourrons plus les regarder avec
indifférence lorsqu'ils seront à
notre table ! Que nous ne pourrons plus les
regarder droit dans les yeux sans sourciller en
sachant qu'ils sont dans le train qui les
mène dans l'étang ardent de feu et de
soufre. Que nous ne pourrons plus être
indifférents à leur sort
éternel sauf si nous sommes devenus des
auditeurs oublieux
(Jacques 1 : 25) !
Peut-être allez-vous me dire que
JE ne pense qu'à
ça et me le reprocher en disant qu'il
n'y a pas que ça dans la vie ?
Si c'est le cas, vous pensez mal, vous
qui devriez avoir les sentiments de Christ en
vous : «Ayez en
vous les sentiments qui étaient en
Jésus-Christ»
(Philippiens 2 : 5).
Quels sont les sentiments du Seigneur si ce n'est
que tous les hommes soient sauvés
(1 Timothée 2 :
4)
Vous pensez mal, car il est
écrit :« cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa
justice»
(Matthieu 6 : 33)
Vous dites que VOUS ne pouvez pas toujours
penser à ça !
Si c'est le cas c'est que les intérêts
du Royaume de Dieu ne sont pas suffisamment
importants pour vous et que l'amour que vous avez
pour Dieu n'est pas aussi grand que vous le
croyez.
Comme beaucoup, nous pensons aimer le Seigneur,
notre Dieu, de tout notre coeur, de toute notre
âme, de toute notre pensée, et de
toute notre force
(Marc 12 : 30), malheureusement
nous devons nous rendre compte que notre amour et
notre service sont loin d'être à la
hauteur de ce qui est attendu de nous tous.
En ce jour de jeûne,
humilions-nous..., nous en avons besoin
plus que jamais !
Prions pour que cet « esprit de force, d’amour et de
sagesse» QUI NOUS A ÉTÉ
DONNÉ
(2 Timothée 1 : 7- 8) ne
soit pas mis dans les oubliettes.
Prions afin qu'avec l'aide du Seigneur nous soyons
en mesure de délivrer ceux et celles qui
sont menés à la mort
(Proverbes 24 : 11-12).
Délivre ceux qui sont menés à
la mort , et ne te
retire pas de ceux qui chancellent vers une mort
violente. Si tu dis: Voici, nous n’en savions
rien; celui qui pèse les coeurs, lui ne le
considérera-t-il pas...? (v. D)
Si, en ce jour de jeûne fédéral,
il est de bon ton de partager une tarte aux
pruneaux et de se nourrir, plus qu'à
l'ordinaire de la Parole de Dieu, de s'humilier
devant notre Père céleste,
profitons de l'occasion qui nous est
accordée pour présenter à
notre Dieu ceux et celles de notre famille qui ne
sont pas sauvés.
Commençons à le faire dès
aujourd'hui et persévérons, jour
après jour, afin que tous passent des
ténèbres à la lumière
et qu'ensemble nous ayons la joie de nous retrouver
dans le Royaume des Cieux.
En ayant à coeur le salut de ceux qui
composent notre famille, nous aurons, par la suite,
à coeur que ce salut soit connu de nos
voisins ainsi que de tous ceux qui
s'arrêteront sur notre route. Si nous n'avons
pas à coeur d'apporter le salut aux
nôtres, comment aurons-nous à coeur de
le faire pour des étrangers qui n'ont aucun
lien avec notre famille ?
Pour terminer, je dois dire que j'ai
été mis au pied du mur avant la
rédaction de ce message. En effet, au
début de cette semaine, j'ai invité
un ouvrier à prendre le
petit-déjeuner avec nous alors qu'il faisait
des transformations dans notre immeuble.
Il était là, en face de moi et je ne
pouvais m'empêcher de penser au message que
le Seigneur avait mis sur mon coeur et que je vous
ai délivré ce matin.
Cet homme, assis en face de moi, se dirigeait vers
l'enfer comme la grande majorité de nos
concitoyens qui sont dans le chemin large qui
mène à la perdition éternelle.
Sachant qu'il était peu probable que je le
rencontre de nouveau et comme le temps lui
était compté, j'ai fait mon possible
pour prendre le contrôle de la conversation
afin qu'il trouve normal de partir avec un
Évangile de Jean.
Prions pour que sa lecture ne le laisse pas
indifférent. Prions pour qu'il soit
interpellé par un texte et qu'ensuite il ait
à coeur d'en savoir plus.
Nous avons été sauvés PAR
GRÂCE, nous avons été
sauvés parce qu'un jour quelqu'un nous a
mis en présence de la Parole de
Dieu ; quelqu'un que nous n'avons
peut-être jamais revu !
Le fait est que son travail n'a pas
été vain puisque nous sommes
rassemblés devant le Seigneur ce matin.
Qu'à notre tour nous soyons et
restions des instruments utilisables pour le
Seigneur, pour sa gloire et pour l'avancement du
Royaume des cieux. Amen ?
Repentez-vous, et que chacun
de vous soit baptisé au nom de
Jésus-Christ, pour le pardon de vos
péchés; et vous recevrez le don du
Saint-Esprit.
Car la promesse est
(1) pour
vous,
(2)vos
enfants, et
(3) tous ceux qui sont au
loin, en aussi
grand nombre que le Seigneur notre Dieu les
appellera. Acte 2 : 38-39
***
Ps :
En supplément, je joins à ce message
celui des autorités de ce pays qui ont
publié l'exhortation qui va suivre pour le
jour du jeûne fédéral.
Petit détail... ce message date du 24
août 1893, une époque où les
plus hautes autorités du pays avaient encore
la crainte de Dieu et exhortaient le peuple
à vivre pour la gloire de Dieu. (document PDF ici)
Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
J-M Ravé le 17 septembre 2011 - CP 474 -
2300 Chaux-de-Fonds - Suisse
C031112
|