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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La grâce tolérante:

Un passe-partout qui ouvre toutes les portes du monde...

... mais qui ferme celle du Ciel!

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«Ni pour, ni contre, bien au contraire!»

Nous avons certainement tous entendu des phrases de ce genre qui servent, soit à montrer une certaine neutralité, soit à démontrer un refus de s'engager dans une voie plutôt que dans une autre.

Cette position nous semble sage et elle l'est certainement!
Cependant, en aucun cas nous ne devons nous fier à cette sagesse particulière qui ne prov
ient pas de Dieu, car, lui, il nous demande toujours de faire un choix; un choix d'autant plus important lorsqu'il engage notre avenir éternel: «j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction» (Deutéronome 30: 19); «Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée» (Luc 10: 42).

«Ni pour, ni contre, bien au contraire!»

Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique Jacques 3: 15

La sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. 1 Corinthiens 3: 19


Cette sagesse diabolique, aussi invraisemblable que cela puisse être, ne se rencontre pas uniquement dans le monde, mais elle a aussi sa place dans l'Église de Jésus-Christ; c'est ce que l'apôtre Jacques nous montre en parlant du zèle amer que certains ont lorsqu'ils servent le Seigneur (Jacques 3: 13-16 – à lire).

Un zèle amer qui est produit par un coeur partagé; un coeur qui ne vit pas entièrement pour le Seigneur et qui, en conséquence, se soumet rarement aux enseignements que donnent les saintes Écritures (sans pour autant être «ni pour, ni contre quand même!»)

Un zèle amer qui est simplement le reflet d'une vie qui n'a pas été abandonnée entièrement entre les mains du Sauveur!

Un zèle amer qui conduira toujours à soupeser le pour et le contre, à réfléchir si «le jeu en vaut la chandelle», s'il n'y a pas trop de «risques» à se fabriquer son monde à soi, avec sa petite religion calquée plus ou moins (plutôt moins que plus) sur la Parole de Dieu.

Un zèle amer qui est continuellement un frein pour un véritable engagement, un véritable abandon entre les mains de celui qui nous a tant aimés et qui attend de nous (et de moi) une soumission aveugle afin de faire valoir une foi authentique qui ignore ce qu'est la grâce tolérante.

«Ni pour, ni contre, bien au contraire!»
Une attitude qui nous rappelle celle du peuple Hébreux au temps d'Élie qui servait aussi bien l'Éternel que le monde avec ses faux dieux:

Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui! 1 Rois 18: 21

Nul ne peut servir deux maîtres... Matthieu 6: 24


L'enfant de Dieu, au fur et à mesure de sa marche dans le chemin étroit, devient un homme de décision, sachant discerner entre le bien et le mal, sachant choisir et faire ce qui est agréable à son Seigneur.

Que nous dit le Seigneur Jésus au sujet de cette position de neutralité apparente? «Ni pour, ni contre, bien au contraire!» «Entre les deux, mon coeur balance!»

Celui qui n’est pas avec moi est contre moi,

et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. Mathieu 12: 30


Alors que le Seigneur est catégorique, il y a quand même une partie de son peuple qui se rassure faussement en disant qu'il marche avec Dieu. Pourtant, sans y regarder de trop près, il est facile de constater qu'ils ne vivent pas AVEC Christ et que leur engagement dans l'Église prouve, à lui seul, qu'ils n'ont pas d'intérêt pour l'avancement du Royaume de Dieu.

En vérité, et selon les Écritures, si nous sommes AVEC Christ, nous participons à son travail en nous soumettant de bon coeur à SA volonté pour faire les oeuvres qui ont été préparées d'avance pour que NOUS les pratiquions... et non les autres, à notre place (Éphésiens 2: 10)!

Chacun des rachetés doit faire partie de ces témoins qui «ASSEMBLERONT AVEC LUI».
Ici, nous voyons qu'il n'y a pas de juste milieu:

  • ou bien nous assemblons avec lui,

  • ou bien nous dispersons ce qu'il veut assembler!

  • Soit nous travaillons avec lui, soit nous travaillons contre lui!

Personne ne peut contester que le Fils de Dieu désire encore rassembler ses brebis, rechercher celles qui sont perdues; en aucun cas, sa volonté n'a été de disperser son troupeau loin de lui ou d'empêcher quiconque de venir à lui. Il veut que tous les hommes soient sauvés, d'accord? (1 Timothée 2: 4)

Pour accomplir sa mission, il désire toujours employer à cette oeuvre ceux et celles qu'il a rachetés et qui, bien souvent, ont pu avoir la connaissance de ce salut par le témoignage de personnes fidèles et dévouées qui les avaient précédés dans la foi.
Ces témoins ont été fidèles pour transmettre le message du salut afin que nous en bénéficiions; toujours d'accord?
Si oui..., sommes-nous fidèles pour faire connaître aux autres ce que l'on nous a transmis?

Suis-je avec Christ comme ils l'ont été lorsqu'ils ont semé la Parole de Dieu dans mon coeur?
Mes oeuvres parlent-elles en ma faveur?

Si nous sommes avec lui, si SA vie coule en nous, il ne fait aucun doute que nous serons portés à avoir les mêmes désirs que lui: «Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ... il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur» (Philippiens 2: 5-7).

Pour devenir serviteurs et servantes de Jésus-Christ, il est normal que nous devions, nous aussi, nous dépouiller nous-mêmes et chercher avant tout les intérêts du Royaume de Dieu pour lequel nous travaillerons et non les intérêts de ce monde, ou de notre petit monde personnel.

Vous le comprenez certainement, si nous cherchons les intérêts du Royaume de Dieu, il est évident que nous nous efforcerons de rassembler sous la bannière de Christ, ceux et celles que le Seigneur nous aura fait croiser. Puisque nous sommes devenus «ouvriers AVEC Dieu» en entrant au service de Jésus-Christ (1 Corinthiens 3: 9), ne perdons pas de vue notre mission: «celui qui n’assemble pas avec moi disperse

Réfléchissons quelques instants en pensant à ce que nous accomplissons en tant que serviteurs et servantes de celui qui nous a rachetés à grand prix.
En regardant maintenant à ce que nous aurons à présenter au Seigneur lorsque nous passerons en jugement, aurons-nous quelque chose de valable à mettre en avant pour ne pas être «qualifiés» de serviteurs et servantes inutiles dont la fin sera l'enfer, cet endroit où il y aura des pleurs et des grincements de dents (Matthieu 25: 30)?

Qui, parmi nous, payerait un ouvrier sans lui demander de travailler en contrepartie?
Aucun employeur ne donnerait un salaire et une gratification à un ouvrier qui ne veut pas travailler!

Malheureusement, dans le monde chrétien, il y en a beaucoup qui se sont engagés à suivre le Maître sans toutefois vouloir faire quelque chose pour lui, sans même obéir à sa Parole. (On est en droit de se demander comment ils font pour suivre Jésus!)
En dépit de cette attitude négative, de cette ingratitude, ces «chrétiens» s'attendent pourtant à bénéficier du même salaire qui récompensera ceux qui auront été fidèles dans leur service.

Aujourd'hui, dans le monde et dans l'Église de la fin des temps, on veut un gros salaire (des bénédictions en abondance), des gratifications, un 13e salaire (éternel) et, en même temps, on exige de travailler de moins en moins afin de jouir de plus en plus du monde et de ce qu'il propose pour « se détendre... à mort » en brûlant la chandelle par les deux bouts.
On veut jouir de tout ce que la vie met à disposition et le faire aussi longtemps que les forces le permettront sans trop penser à l'éternité.

Et voici de la gaîté et de la joie! On égorge des boeufs et l’on tue des brebis, On mange de la viande et l’on boit du vin: Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. Ésaïe 22: 13


S'il est vrai que le Seigneur est en mesure de donner autant à l'ouvrier de la dernière heure qu'à celui qui a transpiré toute la journée à son service, il n'en demeure pas moins que le salaire est donné à des ouvriers qui ont travaillé: «Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur» (Matthieu 20: 12).

Dans cette parabole des ouvriers l'accent est mis sur le travail, sur la rétribution et sur la bonté de l'employeur.
À nous maintenant de relever que le maître a payé uniquement des travailleurs qui ont travaillé!
Il n'est pas retourné en arrière pour donner une pièce à ceux qui ne cherchaient pas à se faire embaucher ou à ceux qui n'étaient que de simples spectateurs!
Sommes-nous des travailleurs pour Christ travaillant dans cette moisson où il manque de bras (Luc 10: 2)?

Quoique certains en disent, la bonté du Seigneur n'est pas en opposition avec sa justice même si, à vue humaine, nous pensons que ceux qui avaient travaillé toute la journée méritaient plus que ceux qui ont été embauchés après eux.
Excepté les premiers, tous ont travaillé
PAR LA FOI, sans savoir ce qu'ils allaient toucher! «Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable» (Matthieu 20: 4-5).

Ceux qui avaient travaillé toute la journée l'ont fait pour un salaire déterminé à l'avance et ils sont entrés au service du Maître après avoir «signé» leur contrat d'engagement: «Mon ami, je ne te fais pas tort; n’as-tu pas convenu avec moi d’un denier?» (Matthieu 20: 13.)

Ainsi, on ne peut pas prendre le Seigneur en faute, sa bonté excessive ne saurait nous servir de prétexte pour soupçonner qu'il est injuste. Souvenons-nous...

Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu! Romains 3: 23


Conscients de cet état de fait, nous ne pouvons que nous réjouir de ce que nous avons été rendus justes au travers de l'oeuvre que Christ a accomplie à la Croix en faveur de ceux qui croiraient. C'est ce qui pouvait nous arriver de mieux pour le présent et pour l'avenir!
Peu importe si aujourd'hui nous avons moins que d'autres malgré le fait que nous ayons travaillé plus qu'eux (à nos yeux), demain, c'est-à-dire dans l'éternité, nous pourrions avoir bien plus de biens..., et pour TOUJOURS!

Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. Hébreux 6: 10


Conscients de cette immense grâce qui nous a été faite, nous devrions bien plus considérer la bonté de Dieu et agir en conséquence en nous donnant entièrement à lui sans calcul...
... et sans se cacher derrière le paravent de l'amour en oubliant que Dieu demeure un Dieu juste dont la justice reste implacable..., même dans ce temps de grâce qui touche à sa fin!

Bien sûr, il y a la bonté et l'amour de Dieu, il y a sa miséricorde, sa compassion, tout un «arsenal» qui sort d'un coeur de Père qui nous a tant aimés!
Bien sûr, il connaît nos faiblesses, nos imperfections, nos défauts, nos dérapages, et c'est là qu'interviennent sa compassion, sa miséricorde qui se manifestent toutes deux chaque
fois qu'il nous tend la main pour nous relever.
Il sait de quoi nous sommes faits, il sait que tant que nous ne serons pas «
à la mesure de la stature parfaite de Christ» (Éphésiens 4: 13), sa miséricorde et sa compassion seront constamment à l'oeuvre.

Mais il y a aussi sa justice et sa sévérité qui, bien que nous vivions dans le temps de la grâce, n'ont pas été remisées aux oubliettes.
Cette justice, nous en bénéficions chaque fois que nous confessons nos péchés et que nous les abandonnons puisque Christ a subi,
à notre place, le châtiment que nous méritions.
Nous l'avions déjà dit,
nous n'avons pas à craindre une telle justice puisqu'elle nous est favorable SI nous marchons AVEC Christ.

Par contre, il est un autre aspect de cette même justice que nous devons craindre si notre coeur s'est endurci au point de ne plus prendre en considération les avertissements du Seigneur ou de ceux qui le servent lorsqu'ils se rendent compte que nous ne marchons plus dans la Vérité.

Dieu est bon, il est amour, mais il est aussi un Dieu qui est sévère et qui ne manquera pas de punir ses enfants si besoin est (Hébreux 12: 10).

C'est que ses enfants sont précieux à ses yeux; le prix qui a été payé pour les adopter l'autorise très certainement à tout faire pour les garder et les instruire..., du moins aussi longtemps qu'ils voudront bien rester sous SON autorité, dans SON école.

Nos pères nous châtiaient selon leur bon vouloir, nous dit ce texte, notez bien qu'il ne dit pas «selon la justice»! Le Seigneur n'agit pas ainsi, tout ce qu'il fait est parfait..., y compris sa justice!

Parce que sa justice est parfaite, l'Écriture l'associe à sa bonté et elle la chante en l'associant l'une à l'autre.

Je chanterai la bonté et la justice; C’est à toi, Éternel! que je chanterai. Psaume 101: 1

Qu’on proclame le souvenir de ton immense bonté, Et qu’on célèbre ta justice! Psaume 145: 7


Si nous marchons AVEC Christ et EN Christ, il ne fait aucun doute que nous pouvons proclamer, non seulement sa bonté, mais aussi sa justice, tout comme le faisait David alors que lui..., il vivait sous la Loi.
Nous, nous avons le privilège de vivre sous la grâce...

OUI..., sous la grâce! !

Mais pas sous une grâce tolérante!


Pas sous une grâce qui fermerait les yeux sur nos péchés, nos manquements, nos désobéissances. Si ce genre de «grâce» existait, elle démontrerait une très grave dégénérescence des fonctions vitales de notre Père céleste, qui en... «vieillissant» deviendrait plus tolérant.

Cette grâce tolérante, inventée par des âmes mal affermies dans la foi, en réjouit plusieurs qui ne manquent pas de tout miser sur la bonté et sur la grâce de Dieu, cette grâce dont il nous faudra parler davantage un de ces prochains jours pour mieux comprendre qu'elle n'est pas synonyme de permissivité!

Si cette tolérance était réelle, plusieurs trembleraient à la pensée que le Dieu qu'ils ont servi est un Dieu qui aurait changé et qu'en conséquence SA Parole ne serait plus crédible!
Où serait donc sa justice si ce qu'il condamnait autrefois — et qu'il ne pouvait pardonner qu'au travers de l'oeuvre expiatoire de son Fils – où serait sa justice et sa sainteté si aujourd'hui il transgressait ses propres lois en permettant ce qu'il interdisait, ou s'il fermait simplement les yeux sur nos agissements?
Que voudrait alors dire: «
Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait» (Matthieu 5: 48)
Christ serait-il mort pour rien?

Sa mort expiatoire serait-elle devenue un simple PERMIS DE PÉCHER?

Pouvons-nous penser une seule seconde que le Seigneur Jésus, créateur du ciel et de la terre, soit mort pour que le péché ait libre cours sans aucune conséquence pour le pécheur?

... Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. 1 Pierre 2: 24

Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, SOIT DU PÉCHÉ QUI CONDUIT À LA MORT, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? Romains 6: 16


La grâce étant une faveur IMMÉRITÉE, nous ne devons pas jouer avec le coeur de Dieu, de ce Dieu qui a trouvé bon que nous devenions de NOUVELLES CRÉATURES!

En quoi serions-nous de nouvelles créatures si nous vivions comme auparavant, comme au temps où nous ne connaissions pas le salut en Jésus-Christ! Nous avons été affranchis, libérés de la puissance du péché (Romains 6: 22), ne l'oublions pas!
Et si nous avons vraiment été rendus libres de notre ancien esclavage parce que nous nous sommes livrés à Jésus-Christ pour marcher dans SA lumière...,

... il ne saurait être question de faire valoir une grâce tolérante pour retourner (de temps à autre) dans les ténèbres en vivant au dehors de la présence du Seigneur!

La grâce n'est pas une attitude qui autorise le Seigneur à ne plus sévir contre le péché!
La grâce ne lui ferme pas les yeux; elle ne l'empêche pas de voir ce qui est évident!
La grâce ne l'oblige pas à détourner la tête afin de ne pas nous voir changer de chemin!

Dans le passé, il y a bien longtemps – avant que je n'aie des cheveux blancs — j'ai été en contact avec la justice des hommes, mais par la grâce de Dieu, j'ai pu bénéficier de la grâce des hommes après en avoir fait la demande par écrit et avoir fait une description de mes antécédents et de mes projets d'avenir.
Je me souviens encore d'avoir présenté au Seigneur le rapport que j'avais établi en disant: «tu vois Seigneur, moi je ne donnerais pas la grâce à ce gaillard, mais c'est quand même à toi que je la demande pour lui».

La grâce fut accordée... et, comme tout condamné au bénéfice de la grâce «j'entendis» cette parole du Seigneur Jésus que tout gracié doit certainement comprendre à l'instant où il se retrouve libre de toute accusation (Jean 8: 11):


VA, ET NE PÈCHE PLUS!


La grâce obtenue par la justice des hommes n'a pas été une faveur m'autorisant à marcher dans les mêmes voies qui m'avaient conduit à être jugé et puni.

De même, la grâce de Dieu n'est pas une dérogation à la justice de Dieu qui nous permettrait de pécher sans conséquence.

Si c'était le cas, cela voudrait signifier que le jugement qui a apporté la condamnation du péché à la croix n'aurait servi à rien puisque, en définitive, la grâce de Dieu nous permettait de continuer à vivre comme auparavant, dans la même désobéissance, cette désobéissance qui englobe toutes les catégories de péchés.

N'oublions jamais une chose TRÈS importante! La grâce s'obtient:

  1. Après un jugement.

  2. Après que le coupable ait reconnu sa faute.

  3. Après qu'il aitt manifesté sa repentance.

Si ces trois étapes sont franchies, le juge peut alors accorder la grâce qui effacera les conséquences de la condamnation pour LES ACTES PASSÉS...,

... pas pour ceux qui sont à venir!

Pour ceux-là, ceux qui sont accidentels puisque l'enfant de Dieu ne vit plus DANS le péché, il y a une autre procédure que le chrétien doit connaître: confession et abandon.

À moi de comprendre que si j'ai été au bénéfice de la grâce d'un juge humain ET (ou) DU JUGE SUPRÊME, quoi que je fasse par la suite, la grâce qui m'a été accordée n'est pas à remettre en question pour les choses qui ont été effacées.
Mais..., si je me conduis mal au point de me retrouver devant la justice des hommes, la grâce obtenue autrefois ne couvrira pas mes nouvelles fautes, bien au contraire!

Elle sera là pour me pointer du doigt et me condamner étant donné que je n'aurais pas vécu en fonction de la grâce imméritée que l'on m'avait offerte.
Elle sera là pour démontrer que j'ai un coeur mauvais, un coeur méchant qui a méprisé la bonté que l'on a eue envers moi, un coeur pervers qui n'a pas montré le moindre signe de reconnaissance.

La grâce, si je puis m'exprimer ainsi, est exigeante!
Elle est exigeante, non pas pour son obtention, elle est gratuite et imméritée!
Elle est exigeante à l'égard de notre consécration, de notre obligation de reconnaissance qui découle elle même de l'amour que nous devons avoir pour celui qui nous l'a donnée en payant le prix fort pour que nous en bénéficiions..

La grâce, nous devons nous en souvenir:

  • Elle n'est pas un permis de pécher;

  • Elle n'est pas non plus une dérogation aux commandements de Dieu pour en annuler la portée ou en diminuer les conséquences en cas de non-observation: «L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra» (Ézéchiel 18: 4);

  • Elle n'est pas non plus un voile qui tamiserait, qui amoindrirait notre culpabilité si nous péchions volontairement en restant dans la désobéissance.

Quelle valeur accordons-nous à la grâce qui nous a été faite, cette grâce qui est la manifestation de l'amour de Dieu envers des pécheurs condamnés à l'enfer, à la perdition éternelle?

Nous ne pouvons répondre correctement qu'au travers de notre engagement envers le Seigneur.
Plus nous attribuerons de valeur à la grâce dont nous avons été les bénéficiaires, plus nous manifesterons notre reconnaissance en servant celui qui nous a graciés.

Par contre, si nous sommes les adeptes d'une grâce tolérante, il est évident que nous ne sentirons pas la nécessité de mourir à nous-mêmes pas plus que nous aurons le désir de nous laisser conduire par le Saint-Esprit de crainte qu'il ne soit trop exigeant pour notre vieille nature qui veut garder une grande partie de ses «privilèges».

Enfin, pour conclure, si nous prétendons faire partie de l'Église de Jésus-Christ, de celle qui est considérée comme son épouse, celle qui participera à l'enlèvement, il n'y a pas à discuter concernant la façon dont nous devons vivre, car nous savons qu'il y a une TOLÉRANCE ZÉRO pour ce qui concerne le péché.

Donc il n'est pas question de tourner autour du pot pour savoir ce que la grâce de Dieu me permet de faire ou de ne pas faire.
Se poser la question laisserait sous-entendre que notre coeur n'est pas encore entier pour Dieu:

Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Éphésiens 5: 25-27

Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix. 2 Pierre 3: 13-14


Notons encore que si Dieu use de patience envers ses bien-aimés afin qu'aucun ne périsse (2 Pierre 3: 9), ce temps de patience est un temps où il supporte – sans approuver — tout ce qui nous fermera définitivement la porte de son Royaume si nous ne nous repentons pas sincèrement avant le jour où il sera las de nous supporter!

Si nous l'avons compris, jetons, une fois pour toutes, ce passe-partout de la grâce tolérante qui nous ouvre toutes les portes de la «liberté», cette même liberté qui nous condamnera celle du Ciel. Amen?


J-M Ravé 17 mars 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.

C07042012


 

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