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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La mort est dans le pot
et

la farine aussi !

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Ils s’écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! II Rois 4 : 40

Souvenez-vous..., c'était la famine..., et un homme de Dieu, Élisée, commanda à l'un de ses serviteurs de préparer un potage pour une centaine de personnes.

Vu les circonstances, il n'est pas improbable que le potage en question allait être bien clair. Est-ce pour cette raison qu'un autre serviteur - de sa propre initiative - alla dans les champs pour ramasser des herbes et ainsi améliorer l'ordinaire ? C'est fort possible !

Cependant, les bonnes intentions de cet homme et son dévouement n'ont contribué qu'à amener la mort dans le pot ; il avait ramassé des légumes inconnus et les avait préparés et jetés dans la marmite sans demander l'avis de qui que ce soit.
C'est ainsi que la mort entra dans le pot par le biais de coloquintes qui ressemblaient à des légumes comestibles, mais qui, en réalité, n'avaient que l'apparence des bonnes choses.
Nos bonnes intentions, nos coups de coeur..., prenons le temps de les analyser afin de savoir s'ils viennent bien de Dieu, cela nous évitera certainement des désagréments ou des déceptions pour les cas où ces bons sentiments seraient dictés par la chair et non par l'Esprit.

Quoique la mort soit dans le pot, personne n'est mort empoisonné !
Ceci est dû au fait que les désirs de la chair - la faim - n'ont pas pris autorité sur la sagesse. Une sagesse qui, au travers du goût, a fait comprendre que le potage était empoisonné.

Il n'est pas impossible que vous ayez connu ce genre de mésaventure, soit au cours d'un repas entre collègues de travail, ou même lors d'une rencontre familiale. Mais..., quelle a été votre attitude ?
Avez-vous continué à manger et à boire ce qui était « empoisonné » ?
Ou bien, sans prêter une grande attention à ce goût bizarre, vous partagiez gaiement avec vos voisins les propos de table qui étaient mis à disposition par un maître de maison peu regardant quant à la qualité ?

Bien sûr, je ne parle pas de la nourriture qui entre dans le ventre (Marc 7 : 19), vous l'avez certainement compris. Il est rare que, dans notre société, on nous présente des plats empoisonnés.
Si par malheur, cela devait arriver accidentellement, le fait d'avoir rendu grâce au Seigneur pour le pain quotidien sanctifiera la nourriture absorbée par l'enfant de Dieu. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le Seigneur Jésus lui-même, c'est même une de ses dernières paroles avant son enlèvement.

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : ... s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal... Marc 16 : 18

Donc, nous ne parlerons pas de nourriture terrestre, mais de nourriture pour l'âme !
Cette âme qui pourrait être indisposée par certains sujets de conversation lorsqu'elle sait faire la différence entre ce qui est sain (saint) et ce qui ne l'est pas.

Cette âme qui sait se tenir à l'écart des conversations qui n'ont rien à voir avec celles que doivent avoir les enfants de Dieu qui marchent dans la crainte et l'amour du Seigneur.

Cette âme qui sait qu'au jour du jugement « les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée » (Matthieu 12 : 36).

Bien plus souvent que nous pouvons l'imaginer, « la mort est dans le pot »... et nous la consommons sans y prêter une grande attention !
Cette mort qui souille l'homme et son entourage par le biais de la bouche :

... ce qui SORT DE LA BOUCHE vient du COEUR, et c’est ce qui souille l’homme
. Car c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées... Matthieu 15 : 18

Le tout est de savoir ce que contient, non seulement le coeur de nos vis-à-vis, mais aussi ce que contient NOTRE coeur !
Si c'est un coeur régénéré, il n'en sortira que de bonnes choses qui contribueront à la gloire de Dieu, à moins que...
... à moins que ce coeur ait fait marche arrière en retournant à ce qu'il avait vomi (2 Pierre 2 : 22).

Une fois de plus, je vais saisir l'occasion pour vous rappeler quelques-unes des paroles de notre Seigneur au sujet du contenu de notre coeur que laisse échapper la bouche.
Je tiens à les répéter parce que ce qui sort de notre bouche est comme un baromètre ou un thermomètre qui indique l'état général de notre coeur.

... c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. Matthieu 12 : 34

J'ajouterai encore les paroles de Jacques qui ont autant de valeur que celles du Seigneur, puisque c'est le Saint-Esprit qui les a conduits à nous parler comme ils l'ont fait.

Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine. Jacques 1 : 26

Á l'opposé des personnes qui parlent de tout et de rien, nous pouvons aussi présenter une autre catégorie de personnes, qui, loin de parler à tort et à travers, ne disent rien comme cela arrive autour de certaines tables familiales où l'on a l'impression de prendre un repas dans un cimetière.
Là encore, quand on n'a rien à dire concernant un « si grand salut » (Hébreux 2 : 3) ce silence pourrait être compris comme un signe qui montre que « la mort est dans le pot ».

Comme vous le constatez, la mort est bien plus souvent dans le pot qu'on peut le croire !
Qui sait, si par notre conduite, nous ne contribuons pas à son développement dans nos foyers, dans notre parenté, si nous n'entretenons pas sa présence par ce qui sort (ou ne sort pas) de notre bouche et qui n'apportera jamais la Vie ?

La mort et la vie sont au pouvoir de la langue... Proverbes 18 : 21

Nous avons tous une langue, n'est-ce pas ?
Alors..., nous avons tous le pouvoir de semer la vie ou la mort ! Il n'y a pas d'entre-deux !
Nous avons tous une langue..., comment l'utilisons-nous ? (La bouche parle de l'abondance du coeur !)

Pensons aux membres de notre famille avec lesquels nous ne sommes pas avares de paroles, ces personnes qui sont toujours en route vers la perdition éternelle.
Ces membres de la famille avec lesquels nous avons pris plaisir Á PARTAGER LES JOIES DU MONDE, mais avec lesquels nous n'osons pas présenter le salut en Jésus-Christ afin de leur donner l'occasion de partager sainement et ÉTERNELLEMENT les joies du ciel !
Avouer qu'un tel comportement ne sert pas la gloire de Dieu ; c'est même à se demander si nous connaissons la joie du salut qui nous a été accordé étant donné la peine que certains ont à parler de leur Seigneur.
Peut-être allez-vous faire la triste constatation que, jusqu'à présent, c'est plutôt la mort que vous avez servie comme plat de résistance à votre entourage étant donné le peu d'entrain que vous avez à témoigner de Jésus-Christ ou à vous exhorter les uns les autres !
Si nous sommes dans cette situation... (je m'associe toujours à vous), c'est le temps de réagir et d'agir comme le fit Élisée.

Notre indifférence, si elle se maintient, ne fera que confirmer que la mort est déjà dans le pot et qu'elle agit malgré qu'elle soit mélangée avec tout ce que nous avons entendu précédemment sur le Royaume de Dieu et tout ce qui le concerne : « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5: 9).

Quoiqu'il y ait eu du bon au départ, le mauvais qui y a été ajouté a pollué tout le contenu. Seul un miracle, seule l'intervention du Seigneur peut changer la mort en VIE ! Voilà pour quelle raison lorsque la mort a été découverte dans le pot RIEN N'A ÉTÉ JETÉ !

AINSI, TU PEUX TOUJOURS ÊTRE UTILISABLE ; tu peux l'être d'autant plus qu'un jour tu es devenu un enfant de Dieu qui est toujours chéri par le Père. Lui qui use de patience afin que ses enfants bien-aimés ne périssent point, mais qu'ils se repentent de leurs péchés et de leurs manquements (2 Pierre 3 : 9).

Nous étions morts à cause de nos offenses et de nos péchés (Éphésiens 2 : 1) ; quoique morts, nous n'avons pas été rejetés, car « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).

Nous n'avons pas été rejetés !
Vous rendez-vous compte de l'amour de Dieu ?
Cet amour si grand qu'aujourd'hui encore il nous tend la main pour nous sortir du bourbier de l'indifférence ; qu'aujourd'hui encore il fait sonner de la trompette - par le biais de ses serviteurs - pour nous réveiller !
Il fait tout cela pour nous aider afin que nous arrivions vers l'autre bord sans crainte pour notre éternité.

Nous n'avons pas été rejetés et nous..., nous oserions « rejeter », mettre à l'écart ceux de notre famille et ceux que le Seigneur place sur notre route ?
Nous oserions les rejeter en ne leur présentant pas le pain de vie, la manne céleste !
Nous refuserions de leur présenter le Seigneur Jésus qui s'est donné pour que TOUS les hommes soient sauvés..., tous..., MÊME CEUX DE NOTRE FAMILLE !

Si nous avons mal agi jusqu'à présent prenons désormais la décision de ne plus jamais écarter quiconque de ce merveilleux salut qui nous a été offert par grâce ! Ne rejetons pas la pensée de devenir un instrument entre les mains du Seigneur pour le bien de notre entourage.

Élisée n'a pas fait jeter le potage empoisonné, bien au contraire :

IL A PRIS CE QU'IL Y AVAIT DE PLUS PRÉCIEUX EN TEMPS DE FAMINE !

Il a demandé qu'on lui apporte de la farine ! Pourquoi ? Pour faire un nouveau potage, une soupe à la farine ?
Non... ! C'était pour la jeter dans le potage empoisonné !

Élisée dit : Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot...2 Rois 4 : 41

Humainement parlant n'était-ce pas peine perdue de mettre quelque chose de bon dans ce qui est mauvais ?
Ne valait-il pas mieux refaire un autre potage plutôt que de prendre le risque de « gâcher » de la bonne farine qui n'a aucun pouvoir de désintoxication ?

N'est-ce pas du temps perdu d'annoncer l'Évangile à des personnes qui ne se sont jamais souciées de Dieu et qui, peut-être, n'ont profité des fêtes religieuses que pour remplir le tiroir-caisse ?

Eh bien non !
L'Église de Jésus-Christ est là pour montrer qu'il valait la peine que le Fils de Dieu vienne dans ce monde pour apporter la VIE ÉTERNELLE à tous les descendants d'Adam ! Il fut brisé, anéanti..., pour toi, pour moi ! Est-ce que ça n'en valait pas la peine ?

Il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Esaïe 53 : 5

« Si le grain de blé meurt..., il porte beaucoup de fruits » (Jean 12 : 24).
Désirons-nous mourir à nous-mêmes pour porter beaucoup de fruits ?

ATTENTION... ! Mourir ce sera faire la volonté de Dieu avant la nôtre, et la faire comme il le demande et non à notre façon !
Peine perdue si nous n'avons pas la foi, c'est évident !
Peine perdue de mettre de la farine dans le pot alors que la mort y est déjà installée, pourrions-nous penser ?
Peine perdue..., c'est vite dit..., en tout cas au temps d'Élisée...

... tous les hommes de foi ont fait un pas un avant.

Á l'ordre d'Élisée (serviteur de l'Éternel), ils ont pris leur récipient (sans discuter) afin de recevoir de ce potage « maudit ».
Un potage « maudit » qui a été béni et qui leur a permis d'être rassasiés jusqu'au moment où une bénédiction plus grande encore leur montrera que Dieu est véritablement au milieu d'eux et qu'il est attentif à leurs besoins.

Mais ne brûlons pas les étapes et revenons dans notre 21e siècle, car c'est dans celui-ci que nous devons mettre de la farine dans les pots qui contiennent la mort.

Pour ce faire, il faut d'abord savoir quelle place Jésus a dans notre coeur !
Si nous oublions la mission qu'il nous a donnée, celle de faire des disciples, celle de lui amener des âmes, c'est bien parce qu'il n'a pas toute la place qu'il demande.
De ce fait, il sera bien difficile de dire et de prouver que les choses anciennes sont passées si les choses nouvelles - celles qui touchent le Royaume de Dieu - ne font que nous effleurer.
Autrefois nous ne nous faisions pas de soucis pour le salut de nos proches..., cela faisait partie des choses anciennes. Aujourd'hui qu'en est-il puisque les choses anciennes ont disparu ?

SI quelqu’un est EN Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5 : 17

Il est compréhensible que si les choses de Dieu n'ont de l'intérêt pour moi qu'à certaines occasions, il sera peu probable que j'ai à coeur que ma parenté passe des ténèbres à la Lumière.
Intellectuellement, j'approuverai ce changement, c'est évident, mais de coeur je ne ferai rien, et je ne chercherai pas à faire quoi que ce soit étant donné que pour ma propre vie, je n'ai guère le désir de marcher de progrès en progrès.

Ainsi la mort pourrait agir aussi bien dans les vies stériles pour le Seigneur, (stériles parce qu'elles ne portent pas de fruit), que dans la vie des membres de nos familles qui ne connaissent pas Dieu.

Nous avons vu que cette farine - particulièrement précieuse en temps de famine - a été jetée dans une marmite qui contenait la mort.

Quel prix sommes-nous prêts à payer pour que la mort n'ait plus d'effet pour ceux de notre sang ?
Qu'avons-nous de précieux à leur offrir ?

Quel prix sommes-nous prêts à payer pour que nous-mêmes nous retrouvions le vrai goût de la VIE, cette vie AVEC Dieu, cette VIE POUR Dieu et rien que pour LUI ?

La mort nous environne de tous côtés ; je parle de la mort spirituelle, cette mort qui se révèle même au milieu des enfants de Dieu.
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est encore le Seigneur Jésus ! Le Seigneur Jésus dans la gloire qui demande à Jean d'écrire aux Églises afin de les avertir de leur état et de ce qui va arriver dans la suite des temps.

Je connais tes oeuvres (dit Jésus). Je sais que TU PASSES POUR ÊTRE VIVANT, et tu es mort. Apocalypse 3 : 1

La mort est dans le pot ;
La mort est dans le monde ;
La mort est dans nos familles ;
La mort est dans l'Église...

... et si la mort est dans l'Église c'est peut-être parce que nous sommes... parce que vous êtes morts !
Non pas morts à vous-mêmes, mais morts ou moribonds quant aux choses de Dieu qui ne vous intéressent qu’occasionnellement !

La mort est dans le pot, c'est une réalité !
Cependant, plusieurs refusent qu'on y jette de la farine !
Plusieurs refusent que le Seigneur coupe, émonde ce qui les empêche de vivre la vie de Christ.
Plusieurs pensent que ça va aller comme ça, qu'il n'y a pas besoin de prendre à la lettre les enseignements bibliques qu'ils reçoivent semaine après semaine !

La mort est dans le pot, mais on se rassure quand même en pensant qu'il ne faut pas exagérer. S'il existe bien un petit goût d'amertume dans les relations fraternelles..., si la Parole de Dieu ne fait plus vibrer les coeurs comme autrefois, on se rassure au travers de « pratiques religieuses » stériles qui n'apportent rien, ni à l'âme, ni au corps de Christ !

« TU PASSES POUR ÊTRE VIVANT, et tu es mort » ; tu es mort parce que, comme les morts, tu n'as plus faim, tu n'as plus soif et que tu ne te rends pas compte de l'heure qu'il est ! Tu es mort ou tu dors !

« TU PASSES POUR ÊTRE VIVANT, et tu es mort » est-il dit à l'Église de Sardes.
En lisant le texte avec attention, on relève deux choses :

1) Il n'est même pas question de faire revenir à la vie ceux qui sont morts.
2 ) Il est question d'affermir ceux qui sont près de mourir afin qu'ils ne meurent pas !

Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.
Sois vigilant, et
affermis LE RESTE qui est près de mourir ;car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu. Apocalypse 3 : 1-2

Sans doute allez-vous me dire que nous sommes dans l'Église de Laodicée, cette Église de la fin des temps et, qu'en conséquence, ce qui concernait l'Église de Sardes n'est pas approprié à la dernière Église !

Et pourquoi ne serions-nous pas concernés ?
N'y a-t-il pas encore des morts spirituels dans l'Église de Jésus-Christ ?
N'y a-t-il pas des frères et soeurs dans la foi qui sont près de mourir
et qui mourront très certainement si nous ne les exhortons pas, si nous ne tentons pas de ranimer leur zèle pour le Seigneur ?

Soyons réalistes ! Beaucoup ont besoin que l'on jette de la farine dans leur vie... !
Ils n'arrivent plus à se nourrir de la bonne Parole de Dieu... ; certes, ils la lisent encore, mais elle n'a plus aucun effet sur eux..., ils ne changent pas.
Pourquoi ?

N'est-ce pas parce que la mort, telle la gangrène, aurait commencé son oeuvre de destruction et qu'à cause de son travail, certaines parties de leur coeur seraient devenues insensibles ?

Lorsque je regarde le chemin parcouru - le mien - je réalise qu'il fut une période de ma vie où « la mort était dans le pot ».
Si rien n'avait été fait, si personne n'avait « jetée de la farine », si personne ne m'avait exhorté pour que je reprenne goût à la vie avec Dieu..., aujourd'hui, je ne me préoccuperais pas de vos âmes, pas plus que de la mienne. La mort était dans le pot et j'aurais continué à vivre comme si de rien n'était !

Pour ma part, je suis émerveillé de voir ce que Dieu peut faire d'une vie où la mort spirituelle semblait avoir repris ses droits, émerveillé de voir ce que la ténacité d'un frère en Christ a pu faire pour que je me nourrisse convenablement des bonnes choses que le Seigneur donne en abondance à ceux qui veulent venir ou REVENIR à lui de tout leur coeur !

- La mort était dans le pot.
- Élisée eut la foi pour obéir à l'Éternel et jeter cette farine dans la marmite tout en sachant que la farine, en elle-même, n'avait aucun pouvoir purificateur.
- Le serviteur ne discuta pas l'ordre d'Élisée lorsqu'il fallut servir la soupe de coloquintes additionnée de farine.
- Tout le monde fit le pas de foi de manger le potage.
- Tout le monde eut confiance en Dieu et leur confiance fut récompensée par l'arrivée d'une abondante nourriture.

(Avertissement : ne faites pas l'expérience décrite dans le passage que nous étudions ! Les coloquintes ne sont toujours pas comestibles, la farine n'a toujours aucun pouvoir de désintoxication, et il est peu probable que vous ayez la personnalité et le ministère d'Élisée.)

Si la mort n'est pas dans le pot..., ce dont je ne pourrais pas jurer en ce qui concerne notre rassemblement ou le coeur de certains... je dirais que c'est au moins l'ombre de la mort qui les a déjà refroidis.

L'ombre de la mort qui les empêche de bénéficier du soleil de Justice.
L'ombre de la mort qu'ils ont laissée venir sur leur vie pour n'avoir point aimé (plus que tout) la Lumière, plus que tout celui qui nous invite à l'aimer en priorité et à prendre - CHAQUE JOUR - notre croix.

Je ne condamne personne puisqu'en regardant en arrière je suis obligé de reconnaître qu'il fut une période où la mort spirituelle aurait pu m'anéantir à tout jamais si ce frère n'avait pas tout entrepris pour que je revive et que je revive pour servir !

Alors..., ne désespérons pas..., ressaisissons-nous, réveillons-nous, réveillons ceux qui dorment et ensuite... VEILLONS !

Veillons aussi sur notre langue..., les membres de la VÉRITABLE ÉGLISE DE JÉSUS-CHRIST savent se conduire et diriger de mieux en mieux leur langue. Selon les discours que nous allons tenir, nous aurons des oreilles attentives, des oreilles qui n'appartiennent pas toutes au même monde :

Eux, ils sont du monde, c'est pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute.

Nous, nous sommes de Dieu 
: celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'est point de Dieu ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur. 1 Jean 4 : 5-6


Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.

J-M Ravé le 15 octobre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

C16102011


 

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