La mort est dans le pot.
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Ce matin nous allons commencer par ouvrir la
Parole de Dieu dans le
2e livre des Rois au chapitre 4 et les
versets 38 à 41.
D'emblée, le décor est planté,
non pas un décor plaisant à regarder,
bien au contraire ! La famine régnait
dans le pays et la famine n'est jamais belle
à voir !
Une famine au sein du peuple de Dieu ;
Une famine dont souffrent aussi ceux qui vivent en
présence d'un serviteur de Dieu qui, comme
le peuple, subit lui aussi, les
conséquences de cette famine.
Tout comme à Guilgal, au temps
d'Élisée, nous devons constater que
la famine règne aujourd'hui dans de
nombreuses régions quoiqu'il y ait de
nombreux serviteurs de Dieu qui soient au service
de l'Éternel.
Tout comme à Guilgal, nous devons prendre
conscience que la famine règne autour de
nous et qu'il y a des gens qui meurent de faim
tandis que d'autres vont mourir même s'ils
ont été bien rassasiés
jusqu'à la fin de leurs jours.
« il est
réservé aux hommes de
mourir une seule
fois, après
quoi vient le
jugement »
(Hébreux 9 : 27).
Tout comme à Guilgal, nous devons prendre
conscience que la famine règne dans bien des
lieux où le message de l'Évangile est
annoncé, et que cette famine
n'épargne pas le peuple de Dieu.
Ces famines dont je viens de parler, vous l'avez
sans doute compris, ne concernent pas exclusivement
le manque de nourriture pour le corps, elle
concerne aussi l'âme ! L'âme
qui n'est pas belle à voir quand elle
souffre de disettes prolongées ou quand elle
se nourrit des poisons que le monde lui offre.
Si je vous ai cité le passage
d'Hébreux 9 : 27, c'est
pour que vous preniez conscience que, même
si nous vivons à l'aise, la mort nous
attend comme elle attend les plus malheureux.
Elle nous attend et notre âme nous sera
redemandée quel que soit son état.
Qu'as-tu fait de ton âme ?
Quel que soit l'individu en question, riche ou
pauvre, chacun possède une âme dont
il doit prendre soin. « veille attentivement sur ton âme, TOUS LES JOURS
de ta vie, de peur que... »
(Deutéronome 4 : 9)
Une âme qui a des besoins autant que le
corps. Elle a même bien plus de besoins que
lui puisqu'elle est immortelle ; raison pour
laquelle il a été dit, dans l'Ancien
Testament et rappelé dans le Nouveau
(Matthieu 4 : 4) :
L’homme ne
vivra pas de pain seulement,
mais de toute parole qui sort de la bouche de
Dieu.
Cette âme immortelle réclame sa
nourriture, mais sa façon de réclamer
passe souvent inaperçue au point que
plusieurs ne se rendent pas compte du besoin
réel de leur âme.
Ayant pris l'habitude de la nourrir avec
n'importe quoi et ayant gardé cette
habitude en raison de la facilité de se
servir de tout et de rien, le besoin de
connaître le VRAI ne se fait pas
réellement sentir.
Il se fera d'autant moins facilement qu'il y a une
foule de choses à... goûter !
AVEC QUOI NOURRIS-TU TON ÂME ?
Ainsi donc, Élisée revint à
Guilgal là où eut lieu la
séparation d'avec son maître
Élie dont il prit la relève. Il est
là, face à l'assemblée des
fils des prophètes, une centaine de
personnes
(II Rois 4 : 43). Il ordonne
à l'un de ses serviteurs de préparer
un potage pour la communauté ; cet
homme va exécuter les ordres quoiqu'il
semble qu'il n'ait pas de quoi faire la
soupe !
N'oublions pas que nous sommes en période
de famine, raison pour laquelle il faut
souligner la foi de ce serviteur qui obéit -
sans discuter - à l'ordre donné.
Puissions-nous lui ressembler lorsque le Seigneur
nous demande de le servir afin que SES plans se
réalisent.
Alors que ce serviteur est à l'oeuvre, nous
en remarquons un autre qui se mit en devoir de
chercher de la nourriture sans que personne ne
lui ait demandé quoi que ce
soit : « L’un d’eux sortit dans
les champs pour cueillir des
herbes »
(II Rois 4 : 39). Cherchait-il
l'indispensable ou le petit plus pour améliorer
un potage de misère consécutif
à la famine ? Nous n'en savons
rien !
Au regard de sa conduite, nous pourrions d'abord
nous réjouir de son zèle, mais si on
regarde le bénéfice qu'en a
tiré la communauté :
« la mort est dans le
pot » ; il est bien difficile de
louer ce serviteur qui, au lieu d'apporter la vie,
a apporté la mort.
C'est ainsi que les oeuvres - faites de bon coeur
par la chair - peuvent devenir
néfastes.
Celles faites dans la volonté de Dieu - les
oeuvres qu'il a préparées d'avance
pour que nous les fassions
(Éphésiens 2 : 10)
- seront bénéfiques pour la
communauté même si au premier abord
nous n'en comprenons pas la signification :
« Ce que je fais,
tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le
comprendras bientôt. »
(Jean 13 : 7)
Une chose est certaine : toute oeuvre faite
selon la volonté de Dieu, contribuera
toujours à sa gloire. Il suffit de
relire attentivement cet épisode de la vie
d'Élisée pour s'en rendre compte.
Tout cela veut-il dire que nous devons nous
abstenir de faire quoique ce soit par crainte de
faire plus de mal que de bien ? Oui et
non !
Oui, si nous
« cueillons »
n'importe quoi pour le donner à notre
entourage, si nous apportons les choses du
monde dans la maison du Seigneur ou lors des
rencontres occasionnelles entre frères et
soeurs.
Oui, si notre bouche parle de l'abondance du
coeur et que de notre coeur il ne sort que
des paroles qui n'ont rien à voir avec
les choses de Dieu, des paroles stériles qui
n'apportent aucun bienfait à ceux qui les
entendent.
Non, dans la grande majorité des cas,
car, même en temps de famine
(spirituelle), nous avons reçu suffisamment
pour partager et semer la Parole de Dieu autour de
nous, et particulièrement dans notre
famille.
Ne l'oublions pas... ! Plusieurs des personnes
de notre sang meurent de faim spirituellement
tandis que nous avons de quoi leur apporter ce dont
leur âme a besoin.
Nous regorgeons de nourriture spirituelle à
ne plus savoir qu'en faire : Bibles,
Évangiles, tracts, messages audio,
etc. ; de quoi nourrir de nombreuses
âmes affamées qui mangent n'importe
quoi sous nos yeux et qui se conduisent n'importe
comment sans que nous intervenions pour les mettre
en garde.
Revenons à notre cueilleur
inexpérimenté, qui dans son
zèle, fit tout le travail sans même
demander aux autres si ce qu'il avait
ramassé était bon :
Il trouva une vigne sauvage, en cueillit des
coloquintes plein son vêtement, et, à
son retour, il les coupa en morceaux dans le
potage, sans
savoir ce que c'était. II Rois 4: 39 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français).
Sans jeter la pierre à notre cueilleur un
peu trop zélé, qui a accompli
jusqu'au bout un travail que personne ne lui a
demandé de faire, son attitude nous
enseigne que nous devons contrôler la
nourriture que l'on « mange »,
cette nourriture spirituelle que l'on met
à notre disposition.
Cet homme était un fils des prophètes
comme les autres, faisant partie de la même
communauté. N'étant pas un
étranger, il a pu préparer ses
légumes inconnus et les jeter dans l'eau
sans que personne ne s'inquiète de ce qu'il
mettait dans la marmite. Après tout...
n'était-ce pas un frère qui
allait partager le même repas ?
Sa façon d'agir - et celle de la
communauté à laquelle il appartenait
- montre qu'il est de notre devoir de chercher
à savoir si ce qui est dans notre
« assiette » est bien de la
bonne nourriture.
Il est normal..., IL EST RECOMMANDÉ de poser
des questions si l'on n'a pas compris ou si quelque
chose semble en désaccord avec la Parole de
Dieu : la santé de notre âme
en dépend !
Soyons aussi vigilants quant aux lectures que nous
faisons ! Non seulement les lectures que le
monde propose, mais aussi celles qui semblent de
bonne qualité (chrétienne), mais qui
pourraient être proposées par des
loups déguisés en brebis (Lectures et
tous les supports audio et vidéo).
Une bonne connaissance de la Parole de Dieu nous
sera utile pour séparer le bon grain de
l'ivraie !
Dans cette tranche d'histoire qui vient de nous
être présentée, tout semble en
ordre, le feu est allumé, la marmite est en
place, l'eau commence à bouillonner, les
légumes viennent d'être jetés
dans le bouillon, un parfum agréable se
dégage de la cuisine et chacun attend
l'heure du repas.
Tout le monde a faim, tout est prêt..., merci
Seigneur ; il ne reste plus qu'à rendre
grâce et à bénir
l'Éternel de ce que, au milieu de la famine
un d'entre les fils des prophètes, ait
trouvé de quoi rassasier une troupe d'une
centaine de personnes.
Après tout..., n'est-ce pas dans la
pensée de Dieu de nourrir son peuple
même pendant la famine ?
Ils (les
justes) sont
rassasiés aux jours de la famine.
Psaumes 37 : 19
Il te sauvera de la mort pendant la famine.
Job 5 : 20
Mais voilà que, même après
avoir rendu grâce, la mort qui est dans le
pot se manifeste par son goût
particulier : « ils en avaient à peine
goûté
qu'ils s'écrièrent "Homme de Dieu, il
y a du poison dans le potage !" C'était
immangeable. »
(II Rois 4 : 40 - v. Sefarim,
Bible du Rabbinat français.)
(Entre parenthèses..., j'aime bien cette
version qui précise qu'ils avaient Á
PEINE goûté de ce potage, qu'ils se
rendirent compte que la nourriture était
empoisonnée.)
Et nous... ? Savons-nous discerner aussi
rapidement ce qui est bon de ce qui mauvais dans la
nourriture que l'on nous propose ? La
santé de notre âme en dépend,
il est bon de s'en souvenir !
Tout en gardant en mémoire cette
scène de l'Ancien Testament, nous allons
tenter de tirer un enseignement utile pour notre
vie.
Mettons d'abord de côté le pot, la
marmite et examinons un peu l'état de notre
rassemblement !
La mort ne serait-elle pas au milieu
de nous ?
Non pas que l'on vous apporte la mort lors de
nos rassemblements avec une
« manne » inconnue ! Si
c'était le cas, et comme personne n'a jamais
crié jusqu'à présent, il
faudrait alors penser que tout le monde a perdu
le goût de la bonne Parole de Dieu et ne
sait plus faire la différence entre ce qui
serait bon et ce qui serait mauvais.
Il ne fait aucun doute que ce serait très
grave si je vous donnais des coloquintes
spirituelles de même qualité que celles
que le serviteur d'Élisée a mises
dans la marmite ; ce serait très grave
même si je le faisais par ignorance.
Mais ce qui serait plus grave encore, c'est que
personne parmi vous ne s'en serait rendu
compte contrairement aux fils des
prophètes qui crièrent :
« la mort est dans le
pot ! »
Votre silence, jusqu'à ce matin, doit-il me
faire comprendre que la Parole de Dieu que je vous
apporte est saine, qu'elle n'est pas
trafiquée et que c'est pour cette raison que
vous n'avez aucun reproche à me faire
même si cette Parole vous dérange
parfois ?
J'espère qu'il en est bien ainsi, car,
sachant de qui vient la Parole de Dieu, je ne
voudrais pas la tordre pour lui faire dire ce
qu'elle ne dit pas !
La Parole de Dieu ne supporte pas la main de
l'homme pour en changer le sens, c'est toujours
avec précaution que je vous l'apporte en
sachant que j'aurai des comptes à rendre sur
ce que je vous dis : « vous savez que nous (qui
vous enseignons) serons
jugés plus
sévèrement »
(Jacques 3 : 1).
Donc j'opte pour le principe que je vous apporte
une nourriture qui est saine, même si parfois
je cherche à vous faire réagir en
disant volontairement un texte biblique un peu
tordu (que je corrige après).
Là..., je trouve dommage que tout le monde
ne réagisse pas au quart de tour, car cela
met en évidence que vous n'écoutez
pas ou que vous avez un manque de connaissance de
la Parole de Dieu !
Un manque qui fait que vous êtes prêts
à « manger » n'importe
quoi du moment que ça ressemble
à du vrai !
Un exemple ?
Dernièrement je me suis amusé
à poser cette question : À quel
moment le Seigneur Jésus a-t-il dit à
son auditoire « qui m'aime, me
suive ? »
Réponse : aucun ! Ça
ressemble à une parole du Seigneur, mais ce
n'en est pas une !
C'est un roi de France, Philippe VI (1293-1350) qui
prononça cette phrase historique avant
d'aller massacrer des rebelles en Flandres !
Un « ministère » qui n'a
rien à voir avec celui du Fils de Dieu, vous
en conviendrez !
Nous avons vu que l'ignorance du serviteur
d'Élisée allait apporter la
mort.
Notre ignorance de la Parole de Dieu pourrait
bien avoir le même effet, aussi bien pour
ce qui concerne notre vie que celle de notre
entourage.
En ne prenant pas au sérieux l'étude
des Saintes Écritures nous ne comprendrons
jamais l'importance qu'il y a à être
des témoins, des ambassadeurs de Christ, des
porteurs de bonnes nouvelles.
De cette méconnaissance, il en
résultera une certaine indifférence
qui se manifestera par le peu d'enthousiasme
à chercher des âmes pour le Seigneur
et à ramener dans la bergerie les brebis qui
ont perdu leur chemin.
La mort est-elle dans votre
pot ? (dans votre peau ?)
Le poison de l'indifférence a-t-il
commencé son effet ravageur dans votre coeur
parce que Christ n'est pas le centre de votre
vie et qu'en conséquence certains de ses
commandements ne vous concernent pas, ou ne vous
touchent plus ?
Un poison qui n'aurait pas été
mélangé à la nourriture que je
vous apporte, mais qui aurait été
délivré par l'ennemi de nos
âmes qui cherche à nous endormir.
Qu'il n'en soit jamais ainsi !
Que plus jamais... PLUS JAMAIS..., nous ne
connaissions l'indifférence si nous l'avons
déjà connue !
Éternel, mon
Dieu ! Donne
à mes yeux la clarté, Afin que je ne m’endorme pas
du sommeil de la mort. Psaume 13 : 4
Quels pourraient être les signes
caractéristiques de cette mort qui se
trouverait au milieu de nous ?
Je garde le temps conditionnel afin de n'accuser
personne, mais chacun saura se reconnaître au
travers de quelques symptômes qui ont pu se
manifester un jour ou l'autre ou qui sont
évidents aujourd'hui.
En revenant autour de la table des fils des
prophètes, l'amertume du potage était
telle qu'ils ne purent continuer leur repas. Une
telle amertume ne pouvait être qu'un signal
indiquant que le potage contenait la
mort !
Les coloquintes en question proviennent d'une
plante « qui a des sarments et des
feuilles semblables à celles des concombres
de nos jardins. Le fruit est d'un jaune-vert, de la
grosseur d'une orange, mais allongé. Il est
si amer qu'on l'a surnommé le fiel de la
terre. On peut aisément le confondre avec le
concombre » (Bible annotée).
Il y a ainsi des signes qui ne trompent
pas !
L'AMERTUME que je pourrais garder dans mon
coeur est néfaste, non seulement pour ma
vie, mais aussi pour la communauté, proche
ou lointaine. Une amertume ou l'aigreur, voire la
rancoeur, ne saurait contribuer au
développement de ma vie spirituelle et
encore moins me donner le désir d'annoncer
le salut à mon prochain :
Que toute
amertume, toute
animosité, toute colère, toute
clameur, toute calomnie, et toute espèce de
méchanceté, disparaissent du milieu
de vous. Éphésiens 4 :
31
Le contraire de l'amertume, vous le comprendrez
bien vite, produira un effet
bénéfique tout autour de vous :
Amabilité, bienveillance, contentement,
douceur ; ces quelques synonymes, s'ils
qualifient notre vie, n'apporteront jamais la mort
dans le milieu où nous vivons.
La mort ne serait-elle pas au milieu
de nous ?
L'indifférence... ! Le sommeil de
la conscience, s'il n'est pas encore la mort,
ça lui ressemble beaucoup. Le sommeil est une
période durant laquelle nous sommes
inactifs, une période où nous ne
sommes d'aucune utilité.
De loin il n'y a guère de différences
entre un dormeur et un mort !
De loin..., êtes-vous un dormeur que l'on
peut encore réveiller ou un mort spirituel
qui, pour revivre, aurait besoin de naître de
nouveau ?
Les morts n'ont plus de sentiments, ils ne
savent plus aimer ni haïr, ils sont
indifférents au sort des vivants, ne
s'inquiètent pas de savoir s'ils sont
sauvés ou perdus. Sommes-nous encore
capables d'aimer ?
Les morts n'ont pas à coeur le salut de leur
famille..., d'ailleurs les morts n'ont plus de
famille, plus de personne à qui donner une
partie de leur vie, une partie de leur temps pour
les mener jusqu'au pied de la croix.
Les morts n'ont pas de joie dans le coeur
lorsque les enfants de Dieu se réunissent
ensemble.
Les morts spirituels, il est vrai, peuvent chanter
des cantiques, ils peuvent même prier, mais
leurs prières ne sauraient être un
parfum de bonne odeur, agréable au Seigneur
tant qu'il y aura des « mouches »
qui infecteront ce parfum
(Ecclésiaste 10 : 1).
Nous pouvons, aux yeux des hommes, être de
« bons vivants » et être
considérés comme morts aux yeux de
Dieu
(1 Timothée 5 : 6).
Sincèrement..., avons-nous envie de vivre
POUR Dieu ?
Si nous répondons oui et que nous prenons
conscience que la mort est dans le pot, alors la
seule façon de réagir est de se
tourner vers l'homme de Dieu - Jésus-Christ
- Dieu fait homme, afin qu'il nous sorte de
notre engourdissement, de notre torpeur.
Les fils des prophètes, ayant
constaté que la mort était dans le
pot, ne se contentèrent pas d'en parler
entre eux, mais ils s'adressent à l'homme de
Dieu !
Ils
s’écrièrent : La mort est
dans le pot, homme
de Dieu !
II Rois 4 : 40
Si, à notre tour, nous pouvions avoir le
même réflexe !
Si nous pouvions, de tout notre coeur, demander au
Seigneur ce secours pour que nos vies, nos coeurs
soient transformés.
N'en avez-vous pas assez de connaître un
ersatz de vie chrétienne qui ne vous donne
pas la joie abondante ?
Un ersatz de vie chrétienne où le
coeur n'a aucun fardeau, aucune cause à
présenter au trône de la
grâce ?
Un ersatz de vie chrétienne où l'on
se contente du minimum pour entretenir un semblant
de vie soi-disant abandonnée au
Seigneur !
Oh... Laodicéens,
Laodicéennes de Suisse, de France et de
Navarre...
EST-CE QUE NOTRE ESPRIT NE SERAIT PAS EN TRAIN
DE DÉPÉRIR Á LA MÊME
CADENCE QUE NOTRE CORPS ?
Nous qui avions commencé par l'Esprit
comme ceux de l'épître aux Galates,
comme tout enfant de Dieu qui a reçu en
lui Jésus-Christ et le
Saint-Esprit...,
... nous qui étions « tout feu
tout flamme » après que nous
fûmes passés des
ténèbres à la lumière,
comment se fait-il que nous soyons si appesantis au
point de ne plus avoir le désir ardent de
mieux connaître celui qui est sur le point de
nous accueillir dans son Royaume ?
Sentons notre
misère nous qui pensons
être riches et qui sommes
déclarés aveugles, pauvres et nus
(Apocalypse 3 : 17).
Reconnaissons que nous ne
sommes pas riches pour Dieu
(Luc 12 : 21) !
Humilions-nous sous la
puissante main de Dieu
(1 Pierre 5 : 6) et qu'ensemble,
vous comme moi, nous soyons reconnaissants que,
jusqu'à ce jour, il ait usé d'autant de patience
à notre égard
(2 Pierre 3 : 9).
Que notre corps dépérisse au fil des
décennies, c'est normal, mais que notre
homme intérieur suive le même chemin,
voilà qui est contraire aux
Écritures.
L'homme intérieur devrait se renouveler
de jour en jour
(2 Corinthiens 4 :
16) !
Si notre homme intérieur
dépérit, c'est parce que nous avons
été négligents, et que
cette négligence a donné naissance
à une indifférence telle qu'il nous
importe peu que ceux de notre famille passent leur
éternité là où il y
aura des pleurs et des grincements de
dents.
La mort qui pourrait être au milieu de
nous..., je reviens au conditionnel....,
cette mort engendre la mort. Elle agit ainsi, dans
le sens où elle laisse aller en enfer ceux
qui pourraient être mis en présence de
celui qui est le Chemin, la Vérité et
la Vie.
Plaise à Dieu que nous ne soyons pas morts
spirituellement !
Plaise à Dieu que nous ne soyons qu'assoupis
ou endormis pour que nous puissions
entendre :
Réveille-toi, toi
qui dors, Relève-toi d’entre les
morts, Et Christ
t’éclairera. Éphésiens 5 :
14
Au temps d'Élisée la mort
était dans le pot..., c'est certain, mais...
RIEN N'A ÉTÉ JETÉ !
L'homme de Dieu a ordonné d'y mettre de la
farine, ce grain de blé mort, broyé,
qui, dans sa mort apportera la vie parce qu'il
était dans la volonté de
l'Éternel qu'il en soit ainsi.
Christ..., le pain de vie qui transforme tout ce
qu'il touche, tous ceux et toutes celles qui
veulent se laisser toucher par lui !
Voulez-vous vous laisser toucher par lui afin de
revivre ou de vivre mieux votre VIE POUR
LUI ?
Voulons-nous nous laisser toucher par
lui ?
Moi, oui, car je désire ardemment que l'on
rende un bon témoignage de ma vie d'enfant
de Dieu et que je ne fasse pas tache au
milieu des fidèles qui...
... portent encore des fruits
dans la vieillesse, qui sont pleins de sève
et verdoyants pour faire connaître que
l’Éternel est juste. Psaume 92 : 14.15
***
C’est pourquoi
je
m’appliquerai à vous faire souvenir
toujours de ces choses, quoique vous les connaissiez et
que vous soyez affermis dans la
vérité présente.
Mais j’estime qu’il est
juste, tant que je
suis dans cette tente, de vous réveiller en
rappelant ces choses à votre
mémoire...
2 Pierre 1 : 12-13 (V. D.)
J-M Ravé le 8 octobre 2011 - CP 474 - 2300
Chaux-de-Fonds – Suisse C301211 Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
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