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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La mort est dans le pot.

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Ce matin nous allons commencer par ouvrir la Parole de Dieu dans le 2e livre des Rois au chapitre 4 et les versets 38 à 41.

D'emblée, le décor est planté, non pas un décor plaisant à regarder, bien au contraire ! La famine régnait dans le pays et la famine n'est jamais belle à voir !

Une famine au sein du peuple de Dieu ;
Une famine dont souffrent aussi ceux qui vivent en présence d'un serviteur de Dieu qui, comme le peuple, subit lui aussi, les conséquences de cette famine.

Tout comme à Guilgal, au temps d'Élisée, nous devons constater que la famine règne aujourd'hui dans de nombreuses régions quoiqu'il y ait de nombreux serviteurs de Dieu qui soient au service de l'Éternel.

Tout comme à Guilgal, nous devons prendre conscience que la famine règne autour de nous et qu'il y a des gens qui meurent de faim tandis que d'autres vont mourir même s'ils ont été bien rassasiés jusqu'à la fin de leurs jours. « il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9 : 27).

Tout comme à Guilgal, nous devons prendre conscience que la famine règne dans bien des lieux où le message de l'Évangile est annoncé, et que cette famine n'épargne pas le peuple de Dieu.

Ces famines dont je viens de parler, vous l'avez sans doute compris, ne concernent pas exclusivement le manque de nourriture pour le corps, elle concerne aussi l'âme ! L'âme qui n'est pas belle à voir quand elle souffre de disettes prolongées ou quand elle se nourrit des poisons que le monde lui offre.
Si je vous ai cité le passage d'Hébreux 9 : 27, c'est pour que vous preniez conscience que, même si nous vivons à l'aise, la mort nous attend comme elle attend les plus malheureux. Elle nous attend et notre âme nous sera redemandée quel que soit son état. Qu'as-tu fait de ton âme ?

Quel que soit l'individu en question, riche ou pauvre, chacun possède une âme dont il doit prendre soin. « veille attentivement sur ton âme, TOUS LES JOURS de ta vie, de peur que... » (Deutéronome 4 : 9)
Une âme qui a des besoins autant que le corps. Elle a même bien plus de besoins que lui puisqu'elle est immortelle ; raison pour laquelle il a été dit, dans l'Ancien Testament et rappelé dans le Nouveau (Matthieu 4 : 4) :

L’homme ne vivra pas de pain seulement,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

Cette âme immortelle réclame sa nourriture, mais sa façon de réclamer passe souvent inaperçue au point que plusieurs ne se rendent pas compte du besoin réel de leur âme.
Ayant pris l'habitude de la nourrir avec n'importe quoi et ayant gardé cette habitude en raison de la facilité de se servir de tout et de rien, le besoin de connaître le VRAI ne se fait pas réellement sentir.
Il se fera d'autant moins facilement qu'il y a une foule de choses à... goûter ! AVEC QUOI NOURRIS-TU TON ÂME ?

Ainsi donc, Élisée revint à Guilgal là où eut lieu la séparation d'avec son maître Élie dont il prit la relève. Il est là, face à l'assemblée des fils des prophètes, une centaine de personnes (II Rois 4 : 43). Il ordonne à l'un de ses serviteurs de préparer un potage pour la communauté ; cet homme va exécuter les ordres quoiqu'il semble qu'il n'ait pas de quoi faire la soupe !

N'oublions pas que nous sommes en période de famine, raison pour laquelle il faut souligner la foi de ce serviteur qui obéit - sans discuter - à l'ordre donné. Puissions-nous lui ressembler lorsque le Seigneur nous demande de le servir afin que SES plans se réalisent.

Alors que ce serviteur est à l'oeuvre, nous en remarquons un autre qui se mit en devoir de chercher de la nourriture sans que personne ne lui ait demandé quoi que ce soit : « L’un d’eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes » (II Rois 4 : 39). Cherchait-il l'indispensable ou le petit plus pour améliorer un potage de misère consécutif à la famine ? Nous n'en savons rien !

Au regard de sa conduite, nous pourrions d'abord nous réjouir de son zèle, mais si on regarde le bénéfice qu'en a tiré la communauté : « la mort est dans le pot » ; il est bien difficile de louer ce serviteur qui, au lieu d'apporter la vie, a apporté la mort.

C'est ainsi que les oeuvres - faites de bon coeur par la chair - peuvent devenir néfastes.
Celles faites dans la volonté de Dieu - les oeuvres qu'il a préparées d'avance pour que nous les fassions (Éphésiens 2 : 10) - seront bénéfiques pour la communauté même si au premier abord nous n'en comprenons pas la signification : « Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. » (Jean 13 : 7)

Une chose est certaine : toute oeuvre faite selon la volonté de Dieu, contribuera toujours à sa gloire. Il suffit de relire attentivement cet épisode de la vie d'Élisée pour s'en rendre compte.

Tout cela veut-il dire que nous devons nous abstenir de faire quoique ce soit par crainte de faire plus de mal que de bien ? Oui et non !

Oui, si nous « cueillons » n'importe quoi pour le donner à notre entourage, si nous apportons les choses du monde dans la maison du Seigneur ou lors des rencontres occasionnelles entre frères et soeurs.
Oui, si notre bouche parle de l'abondance du coeur et que de notre coeur il ne sort que des paroles qui n'ont rien à voir avec les choses de Dieu, des paroles stériles qui n'apportent aucun bienfait à ceux qui les entendent.

Non, dans la grande majorité des cas, car, même en temps de famine (spirituelle), nous avons reçu suffisamment pour partager et semer la Parole de Dieu autour de nous, et particulièrement dans notre famille.
Ne l'oublions pas... ! Plusieurs des personnes de notre sang meurent de faim spirituellement tandis que nous avons de quoi leur apporter ce dont leur âme a besoin.
Nous regorgeons de nourriture spirituelle à ne plus savoir qu'en faire : Bibles, Évangiles, tracts, messages audio, etc. ; de quoi nourrir de nombreuses âmes affamées qui mangent n'importe quoi sous nos yeux et qui se conduisent n'importe comment sans que nous intervenions pour les mettre en garde.

Revenons à notre cueilleur inexpérimenté, qui dans son zèle, fit tout le travail sans même demander aux autres si ce qu'il avait ramassé était bon :

Il trouva une vigne sauvage, en cueillit des coloquintes plein son vêtement, et, à son retour, il les coupa en morceaux dans le potage,
sans savoir ce que c'était. II Rois 4: 39 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français).

Sans jeter la pierre à notre cueilleur un peu trop zélé, qui a accompli jusqu'au bout un travail que personne ne lui a demandé de faire, son attitude nous enseigne que nous devons contrôler la nourriture que l'on « mange », cette nourriture spirituelle que l'on met à notre disposition.
Cet homme était un fils des prophètes comme les autres, faisant partie de la même communauté. N'étant pas un étranger, il a pu préparer ses légumes inconnus et les jeter dans l'eau sans que personne ne s'inquiète de ce qu'il mettait dans la marmite. Après tout... n'était-ce pas un frère qui allait partager le même repas ?

Sa façon d'agir - et celle de la communauté à laquelle il appartenait - montre qu'il est de notre devoir de chercher à savoir si ce qui est dans notre « assiette » est bien de la bonne nourriture.
Il est normal..., IL EST RECOMMANDÉ de poser des questions si l'on n'a pas compris ou si quelque chose semble en désaccord avec la Parole de Dieu : la santé de notre âme en dépend !
Soyons aussi vigilants quant aux lectures que nous faisons ! Non seulement les lectures que le monde propose, mais aussi celles qui semblent de bonne qualité (chrétienne), mais qui pourraient être proposées par des loups déguisés en brebis (Lectures et tous les supports audio et vidéo).
Une bonne connaissance de la Parole de Dieu nous sera utile pour séparer le bon grain de l'ivraie !

Dans cette tranche d'histoire qui vient de nous être présentée, tout semble en ordre, le feu est allumé, la marmite est en place, l'eau commence à bouillonner, les légumes viennent d'être jetés dans le bouillon, un parfum agréable se dégage de la cuisine et chacun attend l'heure du repas.

Tout le monde a faim, tout est prêt..., merci Seigneur ; il ne reste plus qu'à rendre grâce et à bénir l'Éternel de ce que, au milieu de la famine un d'entre les fils des prophètes, ait trouvé de quoi rassasier une troupe d'une centaine de personnes.
Après tout..., n'est-ce pas dans la pensée de Dieu de nourrir son peuple même pendant la famine ?

Ils (les justes) sont rassasiés aux jours de la famine. Psaumes 37 : 19

Il te sauvera de la mort pendant la famine.
Job 5 : 20

Mais voilà que, même après avoir rendu grâce, la mort qui est dans le pot se manifeste par son goût particulier : « ils en avaient à peine goûté qu'ils s'écrièrent "Homme de Dieu, il y a du poison dans le potage !" C'était immangeable. » (II Rois 4 : 40 - v. Sefarim, Bible du Rabbinat français.)

(Entre parenthèses..., j'aime bien cette version qui précise qu'ils avaient Á PEINE goûté de ce potage, qu'ils se rendirent compte que la nourriture était empoisonnée.)

Et nous... ? Savons-nous discerner aussi rapidement ce qui est bon de ce qui mauvais dans la nourriture que l'on nous propose ? La santé de notre âme en dépend, il est bon de s'en souvenir !

Tout en gardant en mémoire cette scène de l'Ancien Testament, nous allons tenter de tirer un enseignement utile pour notre vie.
Mettons d'abord de côté le pot, la marmite et examinons un peu l'état de notre rassemblement !

La mort ne serait-elle pas au milieu de nous ?

Non pas que l'on vous apporte la mort lors de nos rassemblements avec une « manne » inconnue ! Si c'était le cas, et comme personne n'a jamais crié jusqu'à présent, il faudrait alors penser que tout le monde a perdu le goût de la bonne Parole de Dieu et ne sait plus faire la différence entre ce qui serait bon et ce qui serait mauvais.

Il ne fait aucun doute que ce serait très grave si je vous donnais des coloquintes spirituelles de même qualité que celles que le serviteur d'Élisée a mises dans la marmite ; ce serait très grave même si je le faisais par ignorance.

Mais ce qui serait plus grave encore, c'est que personne parmi vous ne s'en serait rendu compte contrairement aux fils des prophètes qui crièrent : « la mort est dans le pot ! »
Votre silence, jusqu'à ce matin, doit-il me faire comprendre que la Parole de Dieu que je vous apporte est saine, qu'elle n'est pas trafiquée et que c'est pour cette raison que vous n'avez aucun reproche à me faire même si cette Parole vous dérange parfois ?

J'espère qu'il en est bien ainsi, car, sachant de qui vient la Parole de Dieu, je ne voudrais pas la tordre pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas !
La Parole de Dieu ne supporte pas la main de l'homme pour en changer le sens, c'est toujours avec précaution que je vous l'apporte en sachant que j'aurai des comptes à rendre sur ce que je vous dis : « vous savez que nous (qui vous enseignons) serons jugés plus sévèrement » (Jacques 3 : 1).

Donc j'opte pour le principe que je vous apporte une nourriture qui est saine, même si parfois je cherche à vous faire réagir en disant volontairement un texte biblique un peu tordu (que je corrige après).
Là..., je trouve dommage que tout le monde ne réagisse pas au quart de tour, car cela met en évidence que vous n'écoutez pas ou que vous avez un manque de connaissance de la Parole de Dieu !
Un manque qui fait que vous êtes prêts à « manger » n'importe quoi du moment que ça ressemble à du vrai !
Un exemple ?
Dernièrement je me suis amusé à poser cette question : À quel moment le Seigneur Jésus a-t-il dit à son auditoire « qui m'aime, me suive ? »
Réponse : aucun ! Ça ressemble à une parole du Seigneur, mais ce n'en est pas une !
C'est un roi de France, Philippe VI (1293-1350) qui prononça cette phrase historique avant d'aller massacrer des rebelles en Flandres ! Un « ministère » qui n'a rien à voir avec celui du Fils de Dieu, vous en conviendrez !

Nous avons vu que l'ignorance du serviteur d'Élisée allait apporter la mort.
Notre ignorance de la Parole de Dieu pourrait bien avoir le même effet, aussi bien pour ce qui concerne notre vie que celle de notre entourage.
En ne prenant pas au sérieux l'étude des Saintes Écritures nous ne comprendrons jamais l'importance qu'il y a à être des témoins, des ambassadeurs de Christ, des porteurs de bonnes nouvelles.

De cette méconnaissance, il en résultera une certaine indifférence qui se manifestera par le peu d'enthousiasme à chercher des âmes pour le Seigneur et à ramener dans la bergerie les brebis qui ont perdu leur chemin.

La mort est-elle dans votre pot ? (dans votre peau ?)

Le poison de l'indifférence a-t-il commencé son effet ravageur dans votre coeur parce que Christ n'est pas le centre de votre vie et qu'en conséquence certains de ses commandements ne vous concernent pas, ou ne vous touchent plus ?
Un poison qui n'aurait pas été mélangé à la nourriture que je vous apporte, mais qui aurait été délivré par l'ennemi de nos âmes qui cherche à nous endormir. Qu'il n'en soit jamais ainsi !
Que plus jamais... PLUS JAMAIS..., nous ne connaissions l'indifférence si nous l'avons déjà connue !

Éternel, mon Dieu ! Donne à mes yeux la clarté, Afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort. Psaume 13 : 4

Quels pourraient être les signes caractéristiques de cette mort qui se trouverait au milieu de nous ?
Je garde le temps conditionnel afin de n'accuser personne, mais chacun saura se reconnaître au travers de quelques symptômes qui ont pu se manifester un jour ou l'autre ou qui sont évidents aujourd'hui.

En revenant autour de la table des fils des prophètes, l'amertume du potage était telle qu'ils ne purent continuer leur repas. Une telle amertume ne pouvait être qu'un signal indiquant que le potage contenait la mort !

Les coloquintes en question proviennent d'une plante « qui a des sarments et des feuilles semblables à celles des concombres de nos jardins. Le fruit est d'un jaune-vert, de la grosseur d'une orange, mais allongé. Il est si amer qu'on l'a surnommé le fiel de la terre. On peut aisément le confondre avec le concombre » (Bible annotée).

Il y a ainsi des signes qui ne trompent pas !
L'AMERTUME
que je pourrais garder dans mon coeur est néfaste, non seulement pour ma vie, mais aussi pour la communauté, proche ou lointaine. Une amertume ou l'aigreur, voire la rancoeur, ne saurait contribuer au développement de ma vie spirituelle et encore moins me donner le désir d'annoncer le salut à mon prochain :

Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Éphésiens 4 : 31

Le contraire de l'amertume, vous le comprendrez bien vite, produira un effet bénéfique tout autour de vous : Amabilité, bienveillance, contentement, douceur ; ces quelques synonymes, s'ils qualifient notre vie, n'apporteront jamais la mort dans le milieu où nous vivons.

La mort ne serait-elle pas au milieu de nous ?

L'indifférence... ! Le sommeil de la conscience, s'il n'est pas encore la mort, ça lui ressemble beaucoup. Le sommeil est une période durant laquelle nous sommes inactifs, une période où nous ne sommes d'aucune utilité.
De loin il n'y a guère de différences entre un dormeur et un mort !
De loin..., êtes-vous un dormeur que l'on peut encore réveiller ou un mort spirituel qui, pour revivre, aurait besoin de naître de nouveau ?

Les morts n'ont plus de sentiments, ils ne savent plus aimer ni haïr, ils sont indifférents au sort des vivants, ne s'inquiètent pas de savoir s'ils sont sauvés ou perdus. Sommes-nous encore capables d'aimer ?

Les morts n'ont pas à coeur le salut de leur famille
..., d'ailleurs les morts n'ont plus de famille, plus de personne à qui donner une partie de leur vie, une partie de leur temps pour les mener jusqu'au pied de la croix.

Les morts n'ont pas de joie dans le coeur lorsque les enfants de Dieu se réunissent ensemble.

Les morts spirituels, il est vrai, peuvent chanter des cantiques, ils peuvent même prier, mais leurs prières ne sauraient être un parfum de bonne odeur, agréable au Seigneur tant qu'il y aura des « mouches » qui infecteront ce parfum (Ecclésiaste 10 : 1).
Nous pouvons, aux yeux des hommes, être de « bons vivants » et être considérés comme morts aux yeux de Dieu (1 Timothée 5 : 6).

Sincèrement..., avons-nous envie de vivre POUR Dieu ?
Si nous répondons oui et que nous prenons conscience que la mort est dans le pot, alors la seule façon de réagir est de se tourner vers l'homme de Dieu - Jésus-Christ - Dieu fait homme, afin qu'il nous sorte de notre engourdissement, de notre torpeur.

Les fils des prophètes, ayant constaté que la mort était dans le pot, ne se contentèrent pas d'en parler entre eux, mais ils s'adressent à l'homme de Dieu !

Ils s’écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! II Rois 4 : 40

Si, à notre tour, nous pouvions avoir le même réflexe !
Si nous pouvions, de tout notre coeur, demander au Seigneur ce secours pour que nos vies, nos coeurs soient transformés.

N'en avez-vous pas assez de connaître un ersatz de vie chrétienne qui ne vous donne pas la joie abondante ?
Un ersatz de vie chrétienne où le coeur n'a aucun fardeau, aucune cause à présenter au trône de la grâce ?
Un ersatz de vie chrétienne où l'on se contente du minimum pour entretenir un semblant de vie soi-disant abandonnée au Seigneur !

Oh... Laodicéens, Laodicéennes de Suisse, de France et de Navarre...

EST-CE QUE NOTRE ESPRIT NE SERAIT PAS EN TRAIN DE DÉPÉRIR Á LA MÊME CADENCE QUE NOTRE CORPS ?

Nous qui avions commencé par l'Esprit comme ceux de l'épître aux Galates, comme tout enfant de Dieu qui a reçu en lui Jésus-Christ et le Saint-Esprit...,

... nous qui étions « tout feu tout flamme » après que nous fûmes passés des ténèbres à la lumière, comment se fait-il que nous soyons si appesantis au point de ne plus avoir le désir ardent de mieux connaître celui qui est sur le point de nous accueillir dans son Royaume ?

Sentons notre misère nous qui pensons être riches et qui sommes déclarés aveugles, pauvres et nus (Apocalypse 3 : 17).
Reconnaissons que nous ne sommes pas riches pour Dieu (Luc 12 : 21) !

Humilions-nous sous la puissante main de Dieu (1 Pierre 5 : 6) et qu'ensemble, vous comme moi, nous soyons reconnaissants que, jusqu'à ce jour, il ait usé d'autant de patience à notre égard (2 Pierre 3 : 9).

Que notre corps dépérisse au fil des décennies, c'est normal, mais que notre homme intérieur suive le même chemin, voilà qui est contraire aux Écritures.
L'homme intérieur devrait se renouveler de jour en jour (2 Corinthiens 4 : 16) !

Si notre homme intérieur dépérit, c'est parce que nous avons été négligents, et que cette négligence a donné naissance à une indifférence telle qu'il nous importe peu que ceux de notre famille passent leur éternité là où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

La mort qui pourrait être au milieu de nous..., je reviens au conditionnel...., cette mort engendre la mort. Elle agit ainsi, dans le sens où elle laisse aller en enfer ceux qui pourraient être mis en présence de celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie.

Plaise à Dieu que nous ne soyons pas morts spirituellement !
Plaise à Dieu que nous ne soyons qu'assoupis ou endormis pour que nous puissions entendre :

Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera. Éphésiens 5 : 14

Au temps d'Élisée la mort était dans le pot..., c'est certain, mais... RIEN N'A ÉTÉ JETÉ ! L'homme de Dieu a ordonné d'y mettre de la farine, ce grain de blé mort, broyé, qui, dans sa mort apportera la vie parce qu'il était dans la volonté de l'Éternel qu'il en soit ainsi.

Christ..., le pain de vie qui transforme tout ce qu'il touche, tous ceux et toutes celles qui veulent se laisser toucher par lui !
Voulez-vous vous laisser toucher par lui afin de revivre ou de vivre mieux votre VIE POUR LUI ?
Voulons-nous nous laisser toucher par lui ?
Moi, oui, car je désire ardemment que l'on rende un bon témoignage de ma vie d'enfant de Dieu et que je ne fasse pas tache au milieu des fidèles qui...

... portent encore des fruits dans la vieillesse, qui sont pleins de sève et verdoyants pour faire connaître que l’Éternel est juste.
Psaume 92 : 14.15

***

C’est pourquoi je m’appliquerai à vous faire souvenir toujours de ces choses, quoique vous les connaissiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente.
Mais j’estime qu’il est juste, tant que je suis dans cette tente, de vous réveiller en rappelant ces choses à votre mémoire... 2 Pierre 1 : 12-13 (V. D.)

J-M Ravé le 8 octobre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

C301211

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.



 

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