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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



As-tu bien conservé le mode d'emploi, car la tempête menace ?
Ta maison
(ton âme) va-t-elle tenir le coup ?

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Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. Romains 9 : 33

L’honneur est donc pour vous,
qui croyez.

(Croire..., c'est aussi mettre en pratique... !
Si l'on vous disait qu'il y a un serpent ou un scorpion dans votre botte et que vous la mettiez malgré tout, cela signifierait que vous n'avez pas cru ce qu'on vous a dit.
Il en est de même pour la Parole de Dieu lorsqu'elle vous enseigne à avoir telle ou telle conduite et que vous n'en tenez pas compte, en vérité, vous ne croyez pas !)

Mais, pour les incrédules
(aussi ceux qui ne mettent pas en pratique ce qui est commandé), La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle, Et une pierre d’achoppement Et un rocher de scandale ; ils s’y heurtent pour n’avoir pas cru à la parole, et c’est à cela qu’ils sont destinés. 1 Pierre 2 : 7-8

(Pour saisir cette pensée, un autre texte des Écritures va nous éclairer ; c'est le Seigneur qui parle : « Celui qui ... ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour » [Jean 12 : 48]. Cette parole, qui n'a pas été acceptée deviendra une pierre d'achoppement !)

Nous avons un rocher sur lequel nous devons bâtir notre maison.
Nous avons une pierre d'angle sur laquelle nous devons aligner tout ce que nous allons construire dans notre vie !
Nous avons TOUT ce qui contribue à la piété (2 Pierre 1 : 3). Dieu a pourvu à tous nos besoins pour que nous vivions une vie à la gloire de son Nom et à la gloire de son Fils, le Seigneur Jésus-Christ !

Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ?
(2 Samuel 22 : 32)

Qui est notre Dieu ?
Qui est-il si ce n'est Jésus-Christ : « EMMANUEL, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1 : 23) ?

Ah... ! Très certainement, nous aimons tous croire que Dieu est avec nous jusqu'à la fin du monde comme le Seigneur l'a dit lui-même à ses disciples (Matthieu 28 : 20).
Nous aimons le croire et cependant, s'il a toujours le regard fixé sur ses enfants, il y a quand même des moments où il ne saurait les accompagner dans tout ce qu'ils entreprennent.

En effet, ce n'est pas à lui de nous suivre (même s'il veille continuellement sur nous), mais c'est à nous de LE suivre en marchant à ses côtés..., sous SON joug (Matthieu 11 : 29).
De ce fait, nous devons comprendre que chaque acte de désobéissance nous fait sortir de dessous ce joug et, qu'en conséquence, nous ne marchons plus en sa présence.

L'Éternel est avec vous QUAND vous êtes avec lui...
2 Chroniques 15 : 2

Pour retrouver la communion, le contact avec lui, il est nécessaire de revenir à notre place de nous repositionner sous SON joug, de confesser notre péché et de prendre la décision d'abandonner ce qui nous a éloignés du Seigneur.
Il est évident que je ne parle pas des péchés accidentels qui, une fois mis en lumière par le Saint-Esprit seront confessés et abandonnés, je parle des désobéissances - toujours volontaires – qui se signalent notamment par le refus de prendre en considération telle ou telle instruction de la Parole de Dieu.

Je n'accuse personne, mais je sonde mon coeur.
En plongeant dans mes souvenirs je constate, avec regrets, que j'ai été un homme rebelle, un homme désobéissant qui n'a pas toujours voulu se plier à la volonté de Dieu.
Qui en a souffert le plus ?
Qui en souffrira le plus si ce n'est celui qui se range au même niveau que ceux qui pratiquent la divination ?

La désobéissance est aussi coupable que la divination... Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. 1 Samuel 15 ; 23

Saül a payé le prix fort pour sa désobéissance.
Ne nous mettons pas en tête que, sous prétexte que nous vivons encore dans un temps de grâce, nous soyons autorisés à suivre les penchants de notre mauvais coeur en obéissant uniquement lorsque cela ne nous contrarie pas.

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement » (Hébreux 13 : 8) ; « je suis l’Éternel, je ne change pas » (Malachie 3 : 6).
Le même dans l'amour et aussi le même dans la sainteté et dans la justice ! « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6 : 7).

Sachant que Dieu est sérieux, nous ne devons pas prendre à la légère le moindre de ses commandements. Réfléchissons sérieusement aux paraboles, aux images qu'il nous donne pour nous faire comprendre la PARFAITE pensée de Dieu, l'exactitude de ce qui se passera dans la suite des temps, aussi bien pour notre monde que pour notre vie.

Je (Jésus) vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les MET EN PRATIQUE.
Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie.

Mais celui qui entend, et NE MET PAS EN PRATIQUE, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre,
sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. Luc 6 : 47-49

Ne soyons pas des auditeurs oublieux (Jacques 1 : 25) ; l'enjeu est de taille puisqu'il s'agit de NOTRE éternité ! La parabole énoncée ci-dessus n'est pas une histoire faite pour l'école du dimanche !
C'est votre histoire, c'est la mienne ! C'est de votre maison, de la mienne qu'il est question ; nous l'oublions jamais !

L'oubli est un comportement significatif qui révèle un manque d'amour à l'égard de celui qui nous a parlé et qui nous a laissé SA parole pour que nous nous instruisions.
Que penserait-on d'un amoureux qui oublierait sa bien-aimée et manquerait les rendez-vous qui ont été fixés ?
Quand on aime..., il n'y a pas besoin de beaucoup de discipline !
L'amour nous met des oeillères qui nous masquent les choses secondaires, celles qui n'ont rien à voir avec cet amour. C'est quand l'amour se refroidit que le centre d'intérêt change.

Qu'en est-il de notre amour à l'égard du Seigneur ?
Quel est l'état de notre maison (de notre âme) ?
Avons-nous suivi SON mode d'emploi pour bâtir correctement nos vies ?

En remontant à la source de ses enseignements, nous avons vu qu'il était de notre intérêt de faire une sérieuse inspection quant aux fondations sur lesquelles nous avons construit notre vie depuis que nous avons entendu parler du salut en Jésus-Christ.
La tempête va venir, nous sommes prévenus !
D'ailleurs n'y a-t-il pas déjà eu quelques signes annonciateurs - un peu partout sur la Terre - nous avertissant qu'il était urgent de nous préparer..., d'être prêts ?

En résumé, nous avons déjà vu que :

- Si nous aimions le Seigneur de tout notre coeur, nous chercherions à mieux le connaître en nous instruisant de SA parole ; ce qui n'est pas la tasse de thé pour tout le monde ! Résultat : l'aspect extérieur de leur vie chrétienne laisse penser que leurs fondations ne sont pas ce qu'elles devraient être.

- Que nous pourrions avoir une religion personnelle qui parlerait de Jésus-Christ sans pour autant se soumettre à sa volonté.

- Que nous devions faire attention de ne pas trier la nourriture spirituelle en ne portant de l'intérêt qu'à ce qui nous plaît.
Ne nous méprenons pas..., le résultat de ce comportement revient au même point que de courir après des prédicateurs qui ne prêchent que des choses agréables. Ils ne sont d'aucun secours pour la sanctification « sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 : 14).

- Que plusieurs se sont sensiblement écartés du chemin resserré dans lequel il s'était engagé ; la désobéissance n'est pas une discipline qui permette d'aller de l'avant et de rester dans la voie droite.

- Que d'autres encore ne cherchent pas à faire le bien qui leur a déjà été fait et s'obstinent à compter sur les autres pour faire le travail qui leur a été demandé : celui de s'intéresser au salut des âmes de ceux qui leur sont proches.
« Va dans ta maison, vers les tiens (toi le bénéficiaire de la grâce de Dieu), et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait, et comment il a eu pitié de toi » (Marc 5 : 19)


Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître  que ces comportements se trouvent dans l'Église de Jésus-Christ, ici, comme ailleurs !

En conséquence, les maisons de ceux et celles qui ont ainsi construit leur vie de cette façon doivent savoir que leurs habitations sont pour le moins branlantes. Elles méritent de sérieuses remises en état pour qu'elles ne s'écroulent pas lorsque la tempête viendra les éprouver.

Fort heureusement, et par la grâce de Dieu, il est toujours possible de revenir de tout notre coeur vers celui qui nous a tant aimés et qui nous aime toujours. Il est toujours temps de prendre de bonnes résolutions telles celles du psalmiste :

Je prendrai garde à la voie droite. Quand viendras-tu à moi ?
Je marcherai dans l’intégrité de mon coeur, Au milieu de ma maison. Psaume 101: 2

Le coeur de l'homme étant tortueux par-dessus tout (Jérémie 17 : 9 – v. S.), cette voie droite ne peut s'inscrire que dans un coeur régénéré, un coeur qui a pris la ferme résolution de marcher dans la Vérité et d'y marcher quoiqu'il arrive.
Pour ce qui me concerne, je suis conscient que cette voie droite n'est pas toujours facile à suivre et que la chair aura encore à souffrir vu qu'il y a des détours qui doivent disparaître.

Le coeur est plus que toute chose
plein de détours, et il est malade : qui pourrait le connaître ? Jérémie 17 : 9 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat français)

Le coeur est
rusé, et désespérément malin par dessus toutes choses ; qui le connaîtra ? (v. D. M)

Le jour où nous avons donné notre vie à Christ - en nous repentant de nos péchés - nous sommes devenus de nouvelles créatures qui, LOIN D'ÊTRE ARRIVÉES, avaient tout à apprendre de la vie nouvelle en Christ.

Malheureusement, même dans cette nouvelle vie qu'est devenue la nôtre, nous rencontrons des paresseux qui ne cherchent pas à s'instruire de la Parole de Dieu. Peut-être pensent-ils être arrivés alors qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils ne sont que sur la ligne de départ !

À quoi pourraient bien servir toutes les épîtres si la ligne d'arrivée se confondait avec la ligne de départ !
À quoi même pourraient servir les paraboles du Seigneur Jésus nous mettant en garde afin de veiller et de prier ?

Cette voie droite, dans laquelle nous sommes appelés à marcher, ne peut être suivie qu'à la condition d'avoir cette rectitude de coeur qui, quels que soient les circonstances, fera que nous ne nous dégagerons jamais du joug de Christ.
Si, malencontreusement, il devait arriver que nous nous soyons laissés surprendre par le péché, nous savons que, comme le fils prodigue de la parabole, le Seigneur ira vers nous les bras tendus dès qu'il verra que nous ferons un pas dans sa direction.

Nous avons vu qu'en remontant à la source des paroles du Fils de Dieu, nous étions mis en demeure de vérifier si notre vie était bien conforme à ce qu'il venait de dire :

C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent (une femme prudente) qui a bâti sa maison sur le roc. Matthieu 7 : 24

Nous n'avons pas encore tout entendu, et cependant des coeurs ont été suffisamment travaillés, pour être amenés à s'examiner.
Fais-tu partie de ceux et celles qui ont entrepris ce travail de vérification ?

En remontant plus en avant à la source, nous arrivons maintenant à un autre point sensible qui, selon l'ordre chronologique, devrait être mis en pratique avant d'entrer dans le chemin resserré :

Demander à Dieu les véritables biens !

Savons-nous encore le faire ?

Autrefois, alors que nous commencions à prendre conscience que nous avions un Père dans les Cieux, que nous réalisions que nous étions des pécheurs, il devenait nécessaire de s'intéresser aux choses les plus importantes !
Eh oui... ! Personne ne voulait aller en enfer !

Aujourd'hui, je ne pense pas que nous ayons changé d'idée !
Pourtant, nous avons la certitude (Dieu ne ment pas) que plusieurs trouveront la porte du Royaume des cieux fermée.
Non pas qu'elle sera fermée aux païens, eux, ils sont restés sur le chemin large qui mène vers la perdition !
Elle sera fermée pour une certaine catégorie de personnes qui sont passées par la porte étroite et qui se sont engagées dans le chemin resserré ; elles seront rejetées, vomies (Apocalypse 3 : 16).
Pensons sérieusement au serviteur inutile, aux vierges folles, aux tièdes ; regardons si nous n'avons pas quelques liens de parenté avec eux ou quelques similitudes de vie.
Ces personnes en question - pour résumer - avaient perdu de vue la valeur des véritables biens à venir.
N'ayant plus en vue ces biens véritables, leur vie - dite chrétienne – n'était plus construite sur le Roc !

Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Matthieu 7 : 11

Quelles sont les bonnes choses que nous pourrions lui demander et qu'il nous donnerait sans refus ? Ces biens véritables qu'il nous appartient de demander ?

L'Évangile de Luc nous donne une précision : « à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Luc 11 : 13).
Même si au premier abord le Saint-Esprit ne semble pas une nécessité absolue, il n'en demeure pas moins qu'il est indispensable si nous voulons être conduits dans ce chemin resserré et si nous voulons que notre maison soit bâtie sur le Roc !

Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Jean 16 : 13

Je pense que vous serez d'accord avec moi : le Saint-Esprit a les mains liées dès l'instant où nous ne voulons pas mettre en pratique ce que nous avons compris des Écritures.
Comment conduirait-il un rebelle à la volonté de Dieu ?
La seule chose qu'il soit en mesure de faire, c'est d'encourager la brebis qui s'est égarée à revenir sous le joug de Christ.
Raison pour laquelle Dieu use de patience envers ses bien-aimés afin qu'aucun ne périsse (2 Pierre 3 : 9).

N'attristons pas le Saint-Esprit (Éphésiens 4 : 30) en restant sourd à ses appels.
Il n'y a rien de plus dramatique, sur cette Terre, que de se trouver dans la situation de Samson qui ne savait pas que l'Éternel s'était retiré de lui (Juges 16 : 20). Ne le sachant pas, il a continué à vivre comme auparavant, se croyant en sécurité. Vous connaissez la suite...

Dans les choses précieuses que Dieu nous recommande de demander, il y a notamment la sagesse (alliée à l'intelligence) !

Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Jacques 1 : 5

Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Matthieu 7 : 7

Sachons saisir l'occasion pour demander et frapper - aujourd'hui - selon l'invitation que le Seigneur nous a faite. S'il nous encourage à agir ainsi, c'est bien parce qu'il a l'intention de nous ouvrir la porte..., la porte de son coeur pour que nous bénéficions au mieux de son amour, de ses bontés et de ses dons.

L'intelligence et la sagesse, lorsque nous les recevons avec foi, vont toutes les deux nous encourager à nous instruire des choses de Dieu :
Oui, SI tu appelles la sagesse, Et SI tu élèves ta voix vers l’intelligence, Si tu la cherches comme l’argent, SI tu la poursuis comme un trésor, Alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, Et tu trouveras la connaissance de Dieu. Proverbes 2 : 3-5

Demain, dans l'éternité, quand la porte se trouvera fermée, il sera trop tard, elle ne s'ouvrira plus jamais, plus jamais, PLUS JAMAIS !

Toujours en remontant la source, le Seigneur nous demande encore de :

Prier avec foi.
Pour mémoire, rappelons que c'est toujours avant la présentation de la parabole de la maison bâtie sur le Roc qu'il est demandé d'avoir la foi.
Qu'en est-il de notre foi, de notre confiance en Dieu aujourd'hui ?

Cette foi ne se serait-elle pas amoindrie au fil des années suite à des prières non exaucées ? Non exaucées parce qu'elles ne correspondaient pas à des demandes conformes aux promesses que renferme l'Écriture.

Sans la foi, nous n'aurions pas pu passer par la porte étroite. Nous l'avons fait..., mais, si aujourd'hui notre foi s'est éteinte, nous ne pouvons pas plaire à Dieu (Hébreux 11 : 6).
Sans la foi, il sera impossible de construire notre vie sur Jésus et encore moins la fixer avec les liens de la Parole de Dieu.
Sans la foi nous serons immanquablement emportés par la tempête !

Observe mes préceptes, et tu vivras ; Garde mes enseignements comme la prunelle de tes yeux.
Lie-les sur tes doigts, Écris-les sur la table de ton coeur.
Proverbes 7 : 2-3

En continuant à remonter cette source, nous remarquons que de nombreuses autres étapes sont signalées. Quoiqu'elles aient toutes leur importance, nous arrêterons notre méditation sur celle qui nous demande de :

Ne pas juger les autres avant de se juger soi-même (Matthieu 7 : 1).
Lorsque nous avons fait un pas dans la bonne direction, il était question de se juger soi-même afin de prendre en considération son propre état de perdition.
C'est toujours de notre état personnel qu'il est question lorsque nous voulons nous présenter devant Dieu, pas celui de notre voisin !
Aujourd'hui, il arrive encore que nous portions des jugements contre les autres. Cessons le plus vite possible et prions pour ceux qui se démarquent de nous par leur conduite, faute de quoi nous nous plaçons dangereusement sous le jugement du Fils de Dieu :

Je (Jésus) vous dis que... celui qui dira à son frère : (Imbécile - V. français courant) ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Matthieu 5 : 22

Le feu de la géhenne... ! Ce n'est pas n'importe quoi ! C'est la séparation éternelle d'avec Dieu ! Voilà ce que nous méritons si nous traitons quelqu'un d’insensé, de cinglé, de timbré ou simplement si nous faisons le signe qui correspond à cette pensée !

Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’
on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Matthieu 7 : 1-2

Avant d'en arriver à la conclusion, la plupart d'entre nous, au fur et à mesure que la Lumière pénétrait dans le coeur, ont franchi toutes les étapes dont nous avons parlé jusqu'à présent, tant cette semaine que la semaine passée.

Toutes ces étapes franchies, - il faut être positif - nous ont permis de construire notre maison sur le Roc.
Le problème du jour, car il y en a bien un ! Le problème c'est de constater que plusieurs ne sont pas contents de cette construction faite selon les normes et le chemin tracé par les enseignements que le Seigneur nous a fait connaître.
Ils sont mécontents parce que les plans, conçus par le grand Architecte, sont loin de ressembler à l'image qu'ils se sont forgée de la vie chrétienne.

De grâce... ! Je vous en supplie !
Ne démanteler pas la maison que vous avez bâtie sur le Roc.
Continuez à mettre en pratique tous les conseils que le Seigneur donnait et donne encore pour que chacun puisse avoir une maison stable !

Ne faites pas comme ceux qui, jour après jour, détruisent leur maison..., leur âme !
Eux qui ne veulent plus prendre en considération ce qui était important à leurs yeux aux jours où ils désiraient faire la paix avec Dieu.
Aujourd'hui, alors qu'ils n'ont pas persévéré dans la connaissance du vrai Dieu et dans l'étude de SA parole :

- Ils jugent et condamnent les autres en oubliant que tous les hommes - sans exception - sont pécheurs ;

- Ils ne possèdent plus la foi qui les avait fait quitter le royaume des ténèbres ;

- Ils ne s'intéressent plus au trésor véritable et ne cherchent pas à faire valoir le talent qui leur a été confié ;

- Ils ne veulent pas faire aux autres ce qui leur a été fait.


En résumé, ils ne marchent plus dans l'obéissance, ils démontent la maison qu'ils avaient bâtie sur le Roc quand ils étaient soumis à la Parole de Dieu.

Peut-être que quelques-uns d'entre vous ont déjà commencé à se séparer de certaines instructions ?
N'étant plus en place, n'étant plus mise en pratique, la Parole de Dieu entre désormais par une oreille et ressort par l'autre.
Cette parole ne servant plus à grand-chose, il est à craindre que d'autres éléments de votre maison ne soient jetés au loin et qu'ainsi votre homme intérieur dépérisse plus vite que votre homme extérieur alors que cet homme intérieur devrait se renouveler de jour en jour pour se présenter en bonne santé (2 Corinthiens 4 : 16)

Que puis-je vous dire d'autres, si ce n'est de vous inviter à reprendre le mode d'emploi et de vous appliquer à joindre les commandements du Seigneur les uns aux autres pour rétablir votre maison afin qu'elle résiste au jour de la tempête.

Cette parabole de la maison bâtie sur le Roc ou sur le sable n'est pas à négliger. Le Seigneur Jésus n'a jamais parlé pour ne rien dire, raison pour laquelle la scène qu'il nous a présentée, nous concerne tous.

Veillez donc attentivement sur vos âmes, afin d’aimer l’Éternel, votre Dieu. Josué 23 : 11

Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. 1 Corinthiens 16 : 13

Si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première.
Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné.
2 Pierre 2 : 20 : 21

Le châtiment de ceux qui se sont ainsi détournés sera-t-il plus lourd à supporter que celui de ceux qui ont emprunté la voie large de la perdition ?

Peu importe, « moi et ma maison, nous servirons l'Éternel » (Josué 24 : 15), et nous « combattrons le bon combat en gardant la foi » ( 2 Timothée 4 : 7) afin de pouvoir dire, comme l'apôtre Paul (2 Timothée 4 : 8) :

Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.

Pouvez-vous le dire ?
Avez-vous encore l'assurance de votre salut ?


J-M Ravé le 19 novembre 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

C301211


Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.


 

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