Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à TOUS les hommes, en TOUS lieux, qu’ils aient à se repentir... Actes 17: 30

Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée.

Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Matthieu 22: 12-14

La semaine passée, nous avons mis en avant que, dans l'Église de Jésus-Christ, il y avait de nombreux membres qui n'avaient pas été enseignés correctement et qu'en raison de leur ignorance plusieurs étaient passés par les eaux du baptême sans s'être repentis de leurs péchés.

Le fait de ne pas s'être repenti — comme l'Écriture le demande — a eu pour conséquence que les personnes en question n'ont jamais pris conscience de la gravité de leurs péchés ni de leurs conséquences à moins qu'elles ne se soient repenties plus tard.

En raison d'un jugement faussé qui ne prend en considération que l'amour de Dieu, celles qui ne se sont pas repenties ne peuvent pas réaliser ce que cet amour a coûté à notre Dieu qui ne saurait donner la vie éternelle au premier venu, quand bien même il fréquenterait assidûment l'Église de Jésus-Christ.

Passer par les eaux du baptême sans être passé par la repentance n'est, en définitive, qu'un acte religieux qui n'a guère plus de valeur que le baptême des bébés qui n'ont aucune compréhension du salut en Jésus-Christ.
Si, aux yeux des hommes ils sont entrés dans l'Église de Jésus-Christ suite à un «rituel», rien ne dit que la porte du Ciel s'est ouverte pour eux et que les anges ont été dans la joie!
En effet, l'Écriture est formelle:

1. Repentez-vous,

2. et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés... Actes 2: 38

Je (Jésus) vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. Luc 15: 7

Être dans l'Église de Jésus-Christ ne signifie pas «être en Christ» (2 Corinthiens 5: 17).
Avoir été invité à venir à Christ ne signifie pas que les conditions sont remplies pour être avec lui durant l'éternité!
Dans la parabole «du festin des noces» ou «du grand souper» que nous relatent Matthieu et Luc, nous remarquons que l'un et l'autre décrivent le genre de personnes qui ont été invitées à participer aux réjouissances que le Roi offrait:

Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives. Matthieu 22: 10

Le serviteur, de retour, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison irrité dit à son serviteur: Va promptement dans les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Luc 14: 21

Nous noterons avec plaisir que Dieu n'est pas regardant et que tous ceux qui veulent entrer sont les bienvenus.
Il n'est pas regardant..., c'est vrai! Tout le monde est invité à tel point que même les récalcitrants sont tirés par la main pour avoir le privilège de mettre au second plan leurs activités quotidiennes afin de connaître quelque chose de nouveau.
Si Dieu n'est pas regardant quant à la qualité des personnes qu'il invite, par contre, il est attentif au comportement de ses invités qui, pour participer à ce repas, doivent se plier aux formalités exigées.

Nous avons tous été invités puisque la volonté du Seigneur c'est que «tous les hommes soient sauvés et PARVIENNENT À LA CONNAISSANCE DE LA VÉRITÉ» (1 Timothée 2: 4).

Tous ont été invités, mais...:

• Beaucoup d'appelés n'ont pas voulu répondre!

• Beaucoup d'appelés se sont présentés, mais peu feront partie des élus!

Peu d'appelés veulent plaire à Dieu en marchant dans l'obéissance à sa Parole.
Peu d'appelés veulent prouver, par leur soumission, qu'ils ont un amour véritable, un amour sincère pour celui qui veut les sauver de la perdition éternelle.

Si Dieu n'est pas regardant quant à ceux qu'il appelle — et c'est normal puisqu'il «n’y a point de juste, pas même un seul» (Romains 3: 10) — il est attentif à la façon dont se conduisent ceux qui sont entrés dans sa maison.

Ainsi, puisque nous nous déclarons «enfants de Dieu», puisque nous prétendons appartenir à Christ, puisque nous disons que Jésus est aussi bien notre Sauveur que le Seigneur de notre vie, notre Père céleste ne manquera pas d'avoir l'oeil sur nous tout comme le Roi de la parabole de Matthieu dont nous avons parlé tout à l'heure.

Dans cette assemblée, le Roi remarqua une personne différente des autres; une personne qui n'avait pas voulu se plier aux exigences demandées avant de s'asseoir à la table et participer à ce repas de noces.
Cet homme avait répondu à l'appel, il était au bon endroit au milieu de ses frères, mais, malgré le témoignage de ceux et celles qui l'entouraient, il trouva bon de faire comme il l'entendait sans s'occuper du protocole.

J'imagine fort bien que ses voisins de table ont dû le prévenir en l'avertissant qu'il avait oublié l'essentiel.
Hélas, mille fois hélas... ! Il y a des personnes qui sont conscientes qu'elles ne marchent pas comme le reste du troupeau, conscientes qu'elles vivent différemment que les autres invités, mais elles ne veulent quand même pas réformer leurs voies.

Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Telle fut la question posée par le Roi!

Rappelons-nous que les paraboles sont des images qui servent à nous montrer des vérités afin que nous en tirions un enseignement utile pour notre vie.

Maintenant, je vous demande de vous mettre quelques instants à la place de cet invité qui n'avait pas revêtu l'habit de noces proposé à tout le monde.

Très certainement, tout comme lui, nous garderions la bouche fermée, car sachant comment nous devons nous conduire, nous aurions — délibérément — pris la résolution de faire autrement.

Mon ami, comment as-tu pu passer par les eaux du baptême sans t'être repenti de tes péchés?

Sachant dans quel temps nous vivons, ces temps de la fin où l'Église de Laodicée s'imagine n'avoir besoin de rien alors que le Seigneur Jésus est à la porte et qu'il frappe pour entrer (Apocalypse 3 : 14 et suivants), il est compréhensible que beaucoup aient été mal enseignés et qu'ils n'aient pas compris ce que signifiait cet engagement de passer par les eaux du baptême. Qu'à cela ne tienne... :

Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à TOUS les hommes, en TOUS lieux, qu’ils aient à se repentir... Actes 17: 30

Tous..., nous devons nous repentir! TOUS LES HOMMES, EN TOUS LIEUX!

En ne le faisant pas, nous ressemblerons à cet homme qui n'avait pas revêtu l'habit de noces proposé!

Quant à nous..., nous sommes appelés à revêtir Christ (Romains 13: 14; Galates 3: 27) en nous dépouillant du vieil homme et de ses oeuvres afin de pouvoir – ENSUITE — revêtir l'homme nouveau (Colossiens 3: 10)!

Mais impossible de revêtir Christ et de revêtir l'homme nouveau si nous ne sommes pas passés par la repentance!

SI quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature.

Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 2 Corinthiens 5: 17

Toutes choses étant devenues nouvelles suite à notre passage des ténèbres à la lumière, nous avons alors la certitude que personne ne peut nous ravir de la main du Seigneur (Jean 10: 29).

Sachant que le Fils de Dieu ne ment pas nous pouvons avoir «l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances..., ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur» (Romains 8: 38-39).

Personne ne peut nous faire sortir de la main du Seigneur, mais nous..., nous gardons la liberté de la quitter en nous détournant de celui qui a les paroles de la Vie éternelle (Jean 6: 68)! Rien de plus facile! Il suffit de rester sourd aux appels de repentance que Dieu nous envoie! La volonté de ne pas obéir est inexcusable! Par contre, l'ignorance, tant qu'elle n'est pas entretenue, est pardonnable!

Qu'est-ce que le péché aux yeux de Dieu?

Qu'est-ce que le péché à nos yeux?

Quelles en ont été les conséquences?

Quelles en seront les conséquences s'il n'est jamais confessé ni abandonné?

Je ne veux pas répondre pour vous à ces questions, mais simplement vous rappeler que c'est un Dieu TROIS FOIS SAINT et PARFAITEMENT JUSTE qui nous a invités dans son Royaume.
Il l'a fait parce qu'il nous aimait et qu'il nous aime encore quel que soit l'état dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, simplement il demande à ce que nous nous repentions de nos péchés et que nous les abandonnions!

Je (Jésus) vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Luc 13: 3 et 5

Repentez-vous donc et convertissez-vous, POUR QUE VOS PÉCHÉS SOIENT EFFACÉS... Actes 3: 19

Cette repentance est incontournable puisque TOUS nous devons y parvenir si nous voulons être sauvés. Tous, c'est-à-dire:

• Tous les païens;

• Tous les mal-convertis;

• Tous les enfants de Dieu qui se contentent de demander pardon avec légèreté sans que cela change leur comportement.

La repentance, qu'on se le dise, et cela quelle que soit la catégorie dans laquelle nous nous trouvons, cette repentance — si elle est véritable — doit être accompagnée du regret d'avoir péché...

Se repentir... :

— C'est ressentir LE REGRET D'UNE FAUTE avec le désir de la RÉPARER et de NE PLUS Y RETOMBER;

— C'est comprendre L'OFFENSE FAITE À DIEU et vouloir LA RÉCONCILIATION AVEC LUI.

— La repentance ne s'arrête pas à un remords, mais elle va jusqu'au pardon parfait de Dieu.

(http://www.lirelabible.net/perso/prod/glossaire/)

Cette définition me semble être une des meilleures de toutes celles que j'ai pu trouver, aussi nous allons la regarder de plus près.

Peu importe que nous nous classions dans le camp des «mal-convertis» (pour ne pas avoir été enseignés correctement) ou que nous fassions partie de ceux qui ont perdu l'habitude de se repentir lorsqu'ils demandent pardon à Dieu...
... je pense que cela va nous faire du bien d'y réfléchir étant donné que Dieu VEUT que tous les hommes (et les femmes) parviennent à la repentance.

Il le veut d'autant plus qu'il appelle ses propres enfants – ceux qui ont été rachetés à un grand prix (1 Corinthiens 6: 20; 7: 23) — à se repentir afin qu'ils ne périssent point.
Gardons en mémoire ce texte de 2 Pierre 3: 9 qui sert à nous rappeler que le Seigneur viendra chercher une Église sans tache..., sans ride..., sainte et... IRRÉPRÉHENSIBLE (Éphésiens 5: 27).

Le Seigneur use de patience envers vous (ceux à qui la lettre est adressée) ne voulant pas qu’aucun périsse, mais VOULANT que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3: 9

Quand avons-nous demandé pardon à Dieu pour la dernière fois?
Essayons de nous rappeler comment nous avons vécu cet instant et quelle était notre attitude de coeur.

1) Avons-nous regretté notre faute?

La réponse ne semble pas aussi évidente, car, étant pris en faute, nous pouvons simplement reconnaître le fait, nous excuser, demander pardon pour la forme, SANS POUR AUTANT ÉPROUVER DU CHAGRIN, DE LA PEINE D'AVOIR OFFENSÉ DIEU. «J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux», déclarait le roi David après avoir pris conscience de son péché (Psaume 51: 4).

Le péché, peu importe la façon dont il va s'exprimer, est une offense envers Dieu. Ce péché nous coupe la communion avec lui aussi longtemps qu'il n'a pas été confessé et abandonné.
Le péché nous fait du tort et nous en fera aussi longtemps qu'il sera pris à la légère. «Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde» (Proverbes 28: 13).

S'il est vrai que «le sang de Jésus nous purifie de tout péché» (1 Jean 1: 7), nous ne pouvons pas tirer cette citation hors de son contexte qui précise que, pour qu'il en soit bien ainsi IL FAUT MARCHER DANS LA LUMIÈRE!

SI nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion,

ET (alors) le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1: 7

En marchant dans la lumière, en étant obéissants, il est possible que notre demande de pardon, aussi sincère soit-elle, n'ait pas abouti à la repentance. Qu'à cela ne tienne!
Si nous marchons dans la lumière, le Saint-Esprit travaillera notre coeur et nous conduira très certainement à nous repentir et à...:

2) Désirer de ne plus retomber dans ce péché.

En effet, si nous prenons conscience de l'offense faite à Dieu, en réalisant que nous devons «chercher (continuellement) la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur» (Hébreux 12: 14), il va de soi que nous veillerons sur nos voies et que nous réclamerons le secours de notre bien-aimé Sauveur pour qu'il nous aide à marcher en vainqueurs.

Par contre si nous restons simplement dans l'idée qu'il n'y a simplement qu'à demander pardon aussi souvent que nous pécherons et que cela sera suffisant pour se retrouver «blanchis», il est à craindre qu'il y ait une mauvaise compréhension de la Parole de Dieu. Souvenons-nous que nous ne devons pas simplement avouer nos transgressions, mais qu'il faut aussi les abandonner POUR OBTENIR MISÉRICORDE (Proverbes 28: 13).

Il est vrai que «si nous avons péché, nous avons un avocat auprès de Dieu, Jésus-Christ le Juste» toujours prêt à faire valoir l'efficacité de son sang pour nous purifier, cependant PRENONS BIEN GARDE DE NE PAS PÉCHER VOLONTAIREMENT, car il se pourrait bien qu'il y ait des surprises désagréables au jour du jugement!

Si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais UNE ATTENTE TERRIBLE DU JUGEMENT ET L’ARDEUR D’UN FEU QUI DÉVORERA LES REBELLES. Hébreux 10: 26-27

Sachant cela, nous ferions bien de regarder comment nous avons envisagé le dernier péché que nous avons commis.
Était-il le frère jumeau de celui qui a été commis précédemment qui, à son tour, ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui qui était avant lui... et ainsi de suite?

Si nous avons tendance à retomber continuellement dans la même ornière, il est à craindre que nous ne soyons guère vigilants quant à notre marche chrétienne ou que nous ne nous soucions pas beaucoup d'avoir offensé Dieu.
En effet, si nous prenions conscience de la gravité du péché, sans aucun doute nous ferions tout notre possible pour nous débarrasser de celui qui nous colle à la peau.
Mais..., si nous pensons simplement «qu'il n'y a qu'à...»

... qu'il n'y a qu'à demander pardon pour que tout rentre dans l'ordre jusqu'à la prochaine fois; si quelqu'un pense ainsi, alors, on est en droit de se poser la question de savoir si cette personne est bien devenue une nouvelle création!
Et pour le cas où elle en serait devenue une..., il est à craindre que ce soit maintenant sa vieille nature qui ait pris les commandes de sa vie dite «chrétienne»!

Une telle conduite, une telle façon d'envisager le péché est contraire à la pensée du Nouveau Testament. Ce péché que le Seigneur pardonne tout en donnant de sérieux avertissements quant à LA CONDUITE À TENIR PAR LA SUITE.

Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: VA, ET NE PÈCHE PLUS. Jean 8: 11

Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, DE PEUR QU’IL NE T’ARRIVE QUELQUE CHOSE DE PIRE. Jean 5: 14

REJETONS tout fardeau, et LE PÉCHÉ QUI NOUS ENVELOPPE SI FACILEMENT, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte... Hébreux 12: 1

S'il est réjouissant de savoir que Dieu ne se lasse pas de pardonner, cela ne veut pas dire que nous pouvons pécher continuellement sans conséquence!
Réfléchissons et demandons-nous pourquoi le Fils de Dieu se serait donné la peine de dire: «Ne pèche plus» et de laisser entendre qu'il pourrait y avoir quelque chose de grave en cas de récidive.

À propos de récidive, voici quelques lignes tirées d'un ouvrage ancien (1770): «La pratique de l'humilité» écrit par Grostête de la Mothe;

Ce livre, parmi tant d'autres, nous rappelle ces chemins anciens que nos pères dans la foi avaient tracés pour que nous les suivions: «Placez-vous sur les chemins, regardez, Et demandez quels sont les anciens sentiers, Quelle est la bonne voie; MARCHEZ-Y, Et vous trouverez le repos de vos âmes!»(Jérémie 6: 16).

«Le souvenir des anciens péchés fait prendre le pli de l'humilité au pécheur qui les a commis.

Si ce n'est plus le poids accablant qui se fait sentir parce que la Grâce l'en a déchargé...,

il se souvient très bien de ce qu'il a été pareillement au criminel qui a été délivré de son supplice.

Le pécheur est délivré; mais comment?

À condition qu'il change de vie; car SI PAR UNE SÉRIEUSE REPENTANCE IL NE SE CORRIGE PAS DES PÉCHÉS QUI L'AVAIENT MIS EN PÉRIL, ils ne lui seront point pardonnés.

Il fait alors revivre l'arrêt de la condamnation; les péchés passés reviennent en compte, & les présents en aggravent la peine.

Voilà donc un nouveau sujet d'humiliation pour des pécheurs qui sentent tant de disposition à la récidive.» (adaptation d'un texte écrit en vieux français)

Arrivés à cet endroit, reposons-nous ces deux questions:

1. Qu'est-ce que le péché à nos yeux?

2. Quelles en seront les conséquences s'il n'est jamais confessé ni abandonné?

Le péché est-il suffisamment grave à mes yeux (indépendamment de ce que j'ai fait), suffisamment grave pour que je me jette aux pieds du Seigneur?
Si j'arrive à le considérer comme la Parole de Dieu le considère, il n'y aura pas de conséquence puisque j'agirai comme l'Écriture le demande..., en le confessant, en me repentant de l'avoir commis et en prenant la décision de l'abandonner.
Si ma repentance est sincère elle ne manquera pas de porter des fruits «dignes de la repentance (Matthieu 3: 8) dont le premier sera l'abandon pur et simple de ce qui m'a fait tomber dans le péché tout en réclamant le secours divin pour marcher dans la victoire.

Prenons garde que notre repentance ne soit pas une repentance orpheline qui conduise à la mort!
Judas s'est repenti et il en est mort!

Nous en reparlerons la semaine prochaine si c'est la volonté de Dieu. En attendant, encourageons-nous afin d'avoir la même attitude que Jérémie :

Après m’être détourné, j’éprouve du repentir;

Et après avoir reconnu mes fautes, je frappe sur ma cuisse; Je suis honteux et confus... Jérémie 31: 19

J-M Ravé 16 juin 2012 — CP 474 — 2300 Chaux-de-Fonds – Suisse

Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond.

C150912