Y a-t-il un intercesseur dans la
salle ?
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Je pense que plusieurs d'entre vous ont
déjà entendu parler de ce film :
« y a-t-il un pilote dans
l'avion ? ».
Question surprenante, mais compréhensible
lorsque les passagers apprennent que le pilote
n'est plus à même de mener son
appareil suite à une intoxication
alimentaire.
Être dans un avion en perdition n'a rien de
rassurant !
Est-ce plus rassurant d'être dans un monde
qui est en perdition ?
Oui..., il est en perdition, car lui aussi souffre
d'une grave intoxication qui empoisonne tout ce
qu'elle touche. La fin de ce monde est connue des
« spécialistes » ;
ils savent déjà que la Terre ne
pourra plus se relever d'elle-même tandis que
d'autres sont au courant que ce monde est
réservé pour le feu
(2 Pierre 3 : 7).
S'il n'y avait que lui seul qui soit
réservé pour le feu, on pourrait
presque se tranquilliser, la fin n'étant pas
forcément pour demain ! Mais
voilà..., il y a aussi des hommes et des
femmes qui sont réservés pour le
feu ! Le feu éternel, là
où il y aura - continuellement - des pleurs
et des grincements de dents.
Si, aujourd'hui, plusieurs d'entre nous ont
l'assurance d'échapper à ce lieu de
tourments, nous comprenons aisément qu'ils
soient vigilants, qu'ils veillent et qu'ils prient
tout en travaillant continuellement à
leur salut
(Philippiens 2 : 12).
Une recommandation faite par l'apôtre
Paul ; une recommandation qui n'aurait pas
lieu d'être si le salut ressemblait à
un passeport acquis définitivement.
Si nous avons l'assurance d'être
sauvés, si nous avons la certitude
d'échapper à la catastrophe finale
dont les effets se font déjà sentir
par le fait que la Terre vacille :
« La terre
chancelle comme un homme ivre, Elle vacille comme
une cabane ; Son péché
pèse sur elle, Elle tombe, et
ne se relève
plus.
(Esaïe 24 :
20) », à plus forte raison
devrions-nous tout faire pour en sauver
quelques-uns.
C'est en tout cas la parfaite volonté de
notre Dieu qui s'attend à ce que ses
rachetés se préoccupent de leurs
contemporains ; particulièrement de
ceux qui vivent dans leur entourage.
Si un homme devait soulager un âne qui
succombe sous sa charge
(Exode 23 : 5), s'il nous est
ordonné de prendre soin les uns des
autres - particulièrement de ceux de notre
famille
(1 Timothée 5 : 8) - nous
n'avons pas à rester indifférents
lorsqu'il est question de nos proches qui vont
à la perdition éternelle.
Une petite question :
Sous votre toit, là, à votre
table..., n'y a-t-il pas des personnes qui n'ont
aucune assurance de leur salut ? Des personnes
avec qui vous trinquez en levant votre verre pour
faire
« santé » alors
qu'ils sont en route vers la mort éternelle,
vers l'enfer !
Jamais nous n'oserions lever notre verre en disant
« santé..., et bon voyage en
enfer ! » Non ! Nous sommes
trop bien éduqués pour cela, mais le
résultat est quand même
là : nous souhaitons une bonne
santé pour le corps mortel, et nous ne
souhaitons rien pour l'âme immortelle de
cette personne !
« Que donnerait
un homme en échange de son
âme ? »
(Matthieu 16 : 26)
Nous donnons beaucoup pour la santé de notre
corps, pour notre bien-être. Dès qu'il
y a un petit bobo, on réagit. Par contre, il
est à craindre que nous soyons beaucoup
moins regardants pour la santé de notre
âme et encore moins pour celle de ceux que
nous côtoyons plus ou moins
régulièrement.
Quand un bateau coule et que des naufragés
ont trouvé une planche de salut - nous
avons été ces naufragés en
perdition - quand des naufragés ont
trouvé une planche de salut, en
règle générale, ils
essaient de tendre la main pour en secourir
d'autres ; qu'ils fassent partie de leur
famille ou non !
Ils le font d'autant plus facilement s'ils sont en
sécurité et qu'ils n'ont plus rien
à craindre pour leur vie.
Rares sont les personnes qui s'emploieraient
à écarter du salut leurs compagnons
d'infortune. (Excepté dans
l'Église de Laodicée
peut-être ?)
Il faudrait avoir un coeur foncièrement
mauvais ou être égoïstes, ou
être sourds et aveugles pour ne pas vouloir
sauver son prochain alors que nous-mêmes nous
venons à peine d'être
sauvés.
Quel est l'état de notre coeur
aujourd'hui ?
Il est à craindre qu'il ne soit pas comme il
devrait être vu le manque
d'intérêt qu'il y a à
désirer le salut de nos proches et
à nous mettre au travail pour semer la
Parole de Dieu.
Je ne dis pas que personne ne prie pour
personne ; j'essaie de faire comprendre que
nous devrions être solidaires les uns des
autres pour nous unir dans la
prière.
Que nous devrions être UNIS, d'un SEUL coeur,
afin d'intercéder en faveur de nos
proches..., pour autant que nous les aimions et que
nous aimions Dieu.
Aimer Dieu n'est pas une simple
formalité !
Aimer Dieu, aimer le Seigneur Jésus, c'est
PRIORITAIREMENT GARDER SES COMMANDEMENTS !
Celui qui dit qu'il les garde, laisse sous-entendre
qu'il les met en
pratique (Jean 14 : 21 ;
15 : 14 ;
Jacques 1 : 22) !
Si l'enfant de Dieu est exhorté à
prier pour tous les hommes
(1 Timothée 2: 1), à
combien plus forte raison doit-il intercéder
en faveur des siens et leur apporter cette Parole
de Vie.
Pourquoi avons-nous tant de difficultés
à nous mettre au travail, à
manifester l'amour de Dieu déposé
dans nos coeurs
(Romains 5 : 5) ?
Serait-ce que le Seigneur Jésus n'est pas le
centre de notre vie ?
Serait-ce que nous avons perdu :
- le goût des choses de Dieu ;
- l'amour de la Vérité ;
- l'amour de SA parole ;
- que nous avons perdu de vue le Ciel qui est
promis à ceux et celles qui marchent en
vainqueurs jusqu'à la fin de leur
pèlerinage terrestre ?
Esaïe, un prophète de l'ancien
Testament, a dépeint la situation
spirituelle de son époque.
Étrangement, nous constatons que ce qu'il
disait nous concerne aussi, car le tableau est
identique :
La vérité a
disparu, Et celui
qui s’éloigne du mal est
dépouillé. L’Éternel
voit, d’un regard indigné, Qu’il
n’y a plus de droiture.
Il voit qu’il n’y a pas un homme,
Il
s’étonne de ce que PERSONNE
N'INTERCÈDE... Esaïe 59: 15-16
En regardant notre société, en
regardant notre famille, en regardant notre
rassemblement, il n'est pas improbable que
l'Éternel soit profondément
attristé :
- d'abord à cause du
péché ;
- ensuite en raison de ce qu'il n'y a personne qui
intercède en faveur des perdus.
La crainte de Dieu n'est plus devant les yeux de
beaucoup, il faut le reconnaître
(Romains 3 : 18) ! Ne
cherchons pas à contester et
reconnaissons que nous n'avons pas beaucoup
d'empressement pour obéir à SA
Parole, que nous nous excusons souvent d'avoir
beaucoup à faire pour ne pas faire ce que
nous savons être juste.
Celui donc qui sait faire
ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un
péché. Jacques 4 : 17
L'inaction est donc un péché, un
péché dont il est facile de se
débarrasser ; il suffit de se mettre au
travail. Ce n'est pas la mer à boire de
témoigner de la grâce de Dieu dans
notre entourage ! Ce n'est pas la mer à
boire que de commencer à prier ENSEMBLE pour
notre famille !
Certes..., il faut reconnaître qu'il peut y
avoir certaines difficultés à un
moment ou un autre, quand il est question de savoir qui fait partie de la
famille et qui n'en fait pas partie !
En effet, lorsque les liens du mariage ne sont pas
là pour unir deux êtres (comme Dieu le
demande), la personne non mariée qui est
entrée dans la famille en question peut-elle
faire partie d'elle puisqu'elle n'a
pas voulu y entrer d'une
façon habituelle ?
Un peu partout ce genre de vie a tendance à
se développer, y compris dans des
Églises où les mots
« mari et femme » n'ont
plus aucune signification.
Quand il n'y a plus de « mari et de
femme » dans un couple, il est
évident que tous les textes bibliques qui
indiquent comment des époux doivent se
comporter l'un vis-à-vis de l'autre, n'ont
plus de raison d'être.
Si dans les couples - dits chrétiens - il
n'y a plus de « mari et de
femme » que deviennent les enfants
qui naissent de ces unions : sont-ils purs ou
impurs ?
... le mari non-croyant est
sanctifié par la femme, et la femme
non-croyante est sanctifiée par le
frère (en Christ) ; autrement, vos enfants seraient
impurs, tandis que
maintenant ils sont saints. 1 Corinthiens 7 : 14
Le mari est sanctifié par la femme ou
vice-versa, mais quand ces fonctions ne sont pas
établies, quand elles sont remplacées
par « mon compagnon, ma compagne, mon
copain, ma copine », pour bien souligner
qu'ils ne sont pas mariés...
... il devient INDISPENSABLE d'intercéder
de tout notre coeur pour que ces couples (dans
nos familles ou dans l'Église) se
tournent vers Dieu qui ne se lasse pas de
pardonner
(Ésaïe 55 : 7) et
qu'ensuite ils régularisent leur situation
pour qu'ils deviennent « mari et
femme » et que nous les reconnaissions
comme membres de notre famille à part
entière.
L'Éternel voit tous ces désordres
dans nos milieux et dans nos familles ; il
s'étonne de ce que personne
n'intercède, comme le fait comprendre le
texte d'Ésaïe que nous avons lu il y a
un instant.
Y a-t-il un intercesseur dans la
salle ?
Le fait de se poser la question et de
réfléchir avant de donner une
réponse met en évidence que nous n'en
sommes pas un ! Si nous en étions un,
nous aurions levé la main ou nous nous
serions manifestés par un mouvement
d'approbation !
Depuis quelques semaines - pratiquement depuis deux
mois - nous avons mis en avant que de nombreux
membres de notre famille vont aller en
enfer.
Avez-vous commencé à vous
réunir ensemble pour intercéder en
faveur de vos proches ?
Je crains que la réponse soit
majoritairement négative !
Sans doute dois-je avoir ma part de
responsabilité dans le sens où je
ne vous aurais pas exhortés
suffisamment.
S'il en est ainsi, je réclame au Seigneur
son assistance afin que nous comprenions la
nécessité ABSOLUE d'entrer dans
l'oeuvre de Dieu en devenant les témoins et
les ambassadeurs ou ambassadrices qu'il demande que
nous soyons.
Néanmoins, je me réjouis de ce que
quelqu'un parmi vous s'est approché de moi pour me demander d'agender un temps de
prière sur ce sujet. Dieu touche encore des
coeurs aujourd'hui, vous laisserez-vous toucher par
lui ?
Je frémis quand même à
l'idée que vous n'êtes pas plus
sensibles à l'écoute de la Parole de
Dieu.
Que vous n'êtes pas très sensibles aux
différentes paraboles que le Seigneur
Jésus nous a laissées ; des
paraboles dont la conclusion d'un grand nombre
mettent en évidence la perdition
éternelle.
L'Évangile de Matthieu est l'Évangile
qui nous présente le maximum de paraboles au
travers desquelles nous devrions être
interpellés par les divers avertissements
qu'elles contiennent ; c'est aussi celui qui
décrit le plus de miracles.
Pourquoi ?
Ne serait-ce pas pour montrer que :
Les d'avertissements du
Seigneur Jésus, au travers des paraboles,
sont autant la vérité que celles
qu'ils emploient pour guérir et
délivrer ?
L'Évangile de Jean, quant à lui,
insiste sur l'amour de Dieu envers les hommes.
C'est un Évangile plus
« agréable » à
lire quoiqu'il parle beaucoup moins de
miracles et de délivrances.
(Pour une récapitulation des paraboles et
des miracles de Jésus, je vous invite
à aller à l'adresse internet en fin
de document.
Pour ceux qui n'ont pas cette possibilité,
je reste disposé à leur envoyer une
copie de cette liste. Elle référence
aussi les miracles de Jésus, les six
procès qu'il a subi, les
événements chronologiques lors de sa
crucifixion et relève tout ce qui s'est
passé durant les quarante jours qui ont
suivi sa résurrection [4 pages].)
L'amour de Dieu à notre égard ne
consiste pas uniquement à nous faire du
bien, à nous nourrir, mais il consiste
aussi à nous mettre en garde.
Vous le comprendrez facilement si vous êtes
des parents responsables qui ne vous contentez pas
de remplir les assiettes de vos enfants.
En règle générale, nous
avertissons les nôtres des dangers qu'ils
seraient à même de rencontrer ;
nous savons les mettre en garde contre les divers
poisons qui détruiraient leur vie.
Dès lors, il est aisé de comprendre
que, ce Dieu - qui nous a tant aimés -
agisse comme nous savons le faire et même
mieux que nous le faisons !
De même, il est compréhensible que
ceux qui sont chargés d'annoncer la Parole
du Seigneur agissent comme leur
Maître et vous rappellent
continuellement que vous devez veiller
attentivement sur votre âme TOUS LES JOURS DE
VOTRE VIE
(Deutéronome 4 :
9) !
Je
(Pierre)
regarde comme un devoir, aussi longtemps que je
suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des
avertissements...
2 Pierre 1 : 13
Voici déjà,
bien-aimés, la seconde lettre que je vous
écris. Dans l’une et dans l’autre
je cherche à
éveiller par des avertissements votre saine
intelligence, que
vous vous souveniez des choses annoncées
d’avance par les saints
prophètes,
et du commandement
du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos
apôtres... 2 Pierre 3 : 1-2
Y a-t-il un intercesseur dans la
salle ?
Comme nous ne pouvons par répondre par
un oui catégorique et qu'il est aisé
de voir que nous ne sommes pas des gens de
prières lorsque nous nous rassemblons,
je vous invite à revoir l'ensemble des
paraboles que le Seigneur nous a
données.
Nous ne nous y attarderons pas en
détails ; nous mettrons plutôt
l'accent sur les conclusions qui sont
données.
C'est d'ailleurs en relisant trois de ces
paraboles, prononcées les unes
derrières les autres, que je
réalisais soudain comment le Seigneur se
donnait de la peine pour nous faire comprendre que
notre salut et notre marche chrétienne
doivent faire l'objet de toute notre attention.
Vous verrez qu'il n'est pas très tendre avec
certaines catégories de personnes !
Rendez hommage au fils, de
peur qu’il ne s’indigne, et que vous
n’alliez à votre perte ; car bien
vite sa colère prend feu : heureux tous
ceux qui s’abritent en lui ! Psaume 2 : 12 (v. Sefarim, Bible du Rabbinat
français)
Baisez le fils, de peur qu’il ne
s’irrite, Et que vous ne périssiez dans
votre voie, Car sa colère est prompte
à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient
en lui ! (v.
S.)
(En Orient, on embrasse la main des monarques ou
le bord de leur vêtement. Le baiser
était un signe de soumission, parfois
même d'adoration. Bible
annotée)
Nous sommes en route vers l'autre bord, ne
l'oublions pas !
Si donc nous croyons de tout notre coeur que le
Royaume de Dieu nous ouvrira ses portes et que ce
sera un royaume où il n'y aura plus de
larmes ni de souffrances, si nous le croyons
sincèrement et que nous attendons ce jour
merveilleux, rien ne devrait nous empêcher de
partager cette joie pour que d'autres en
bénéficient aussi.
À l'heure actuelle :
Il est difficile de dire que nous avons de la
joie à servir le Seigneur, nos
prières sont là pour le
prouver !
Il est difficile de dire que nous avons du
plaisir à partager ensemble ce que nous
avons reçu de la Parole de Dieu. Force
est de constater qu'il est plus facile de partager
ce que nous avons reçu au travers de nos
médias favoris que ce que nous avons lu ou
entendu de la Parole de Dieu !
C'est bien dommage, car la foi vient de ce
qu'on entend DE LA PAROLE DE DIEU
(Romains 10 : 17) et non des
médias.
Ne retenant pas et ne partageant pas l'essentiel,
ne nous étonnons pas s'il y a si peu
d'entrain parmi nous ! « Ayez du zèle, et non de la
paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le
Seigneur »
(Romains 12 : 11) !
Nous pourrions prolonger l'examen de notre
état général, mais ces deux
points sont suffisants pour nous faire comprendre
pourquoi il y a cette absence de motivation quant
au salut de nos proches.
Si nous n'avons pas d'ardeur pour entretenir
notre propre vie spirituelle, si nous n'avons
pas faim et soif de la Parole de Dieu...
... si nous n'avons pas le désir de soutenir
ceux qui faiblissent dans leur marche avec le
Seigneur et qui auraient simplement besoin
d'être accompagnés dans la
prière...
... alors, oui..., il ne saurait être
question d'user nos forces pour aller chercher ceux
qui se perdent dans notre entourage !
Néanmoins, que vous le vouliez ou
non :
VOUS ÊTES la
lumière du monde.
Une ville située sur une montagne ne peut
être cachée... Matthieu 5: 14
Voilà ce que vous êtes si vous avez
donné votre vie au Seigneur ! Vous
êtes une lumière ! Pas «vous
SEREZ...», mais «VOUS ÊTES !»
Que vous le vouliez ou non..., vous êtes
la lumière du monde !
Vous avez la responsabilité
d'éclairer, raison pour laquelle
vous ne devez pas cacher votre
témoignage.
Cette première parabole que nous mettons en
avant, ne contient aucune menace. Elle
définit ce que nous sommes, ce que vous
êtes.
Tout comme Jean-Baptiste, nous avons une mission
à accomplir : « Jean était la lampe qui
brûle et qui luit »
(Jean 5 : 35).
Vous êtes la lumière, vous devez donc
luire dans les ténèbres ! Une
lumière ne peut pas faire autre chose que de
luire, que de briller !
Si l'instant d'avant, le Fils de Dieu venait de
dire que nous étions le sel de la Terre, une
expression que nous pourrions avoir du mal à
comprendre et à mettre en pratique, nous ne
pouvons pas en dire autant pour ce qui concerne la
lumière.
Jamais il ne vous viendrait à l'idée d'allumer
une lampe de poche pour la mettre ensuite dans un
tiroir !
De la même façon Dieu ne nous a pas
« allumés » pour que
nous restions cachés :
« Que votre
lumière luise ainsi devant les hommes,
afin qu’ils
voient vos bonnes
oeuvres, et qu’ils glorifient votre
Père qui est dans les
cieux »
(Matthieu 5 : 16).
Maintenant, il est possible que votre
lumière ne brille plus !
Il est possible que vous ne soyez plus qu'un
lumignon qui fume et que la fumée que
vous dégagez indispose votre
entourage ! Une fumée qui symboliserait
une vie chrétienne où la
religiosité a remplacé les
élans du coeur.
Qu'à cela ne tienne ! Dieu n'est pas
sans ressource !
Un coup de vent, une tempête, des
épreuves, l'inattention, l'inobservation de
certains enseignements du Seigneur, l'indiscipline
et que sais-je encore... Tant de choses peuvent
souffler la flamme de notre zèle, de notre
amour pour le Seigneur !
Mais, si nous fumons..., si vous fumez...,
... c'est qu'il fut un temps
où vous avez été
allumés,
un temps où vous avez brillé
pour la gloire de Dieu !
Alors..., ne faites pas triste mine, vous
pouvez briller de nouveau !
(Matthieu 12 : 20 ;
Esaïe 42 : 3)
Il n’éteindra
point le lumignon qui fume !
Il n’éteindra
point la mèche qui brûle
encore !
J'ai été ce lumignon qui fume, c'est
pourquoi je me rends compte qu'il y a de la
« fumée » au milieu de
nous.
J'ai été ce lumignon qui fume, mais
tandis que je fumais et que mon coeur soupirait
encore après le Seigneur - et aussi
parce qu'un intercesseur priait en ma faveur - le
Seigneur s'est penché vers moi et il m'a
rallumé !
(Faites cet essai : allumez une bougie,
laissez-la briller quelques minutes puis soufflez
dessus. Tandis que la fumée monte, craquez
vite une allumette et mettez la flamme dans la
fumée à cinq ou six cm au-dessus de
la mèche. La flamme descendra vers la
mèche et rallumera la bougie qui brillera de
nouveau !)
J’avais mis en
l’Éternel mon espérance ;
Et il s’est
incliné vers moi, il a écouté mes
cris.
Il m’a
retiré de
la fosse de destruction, Du fond de la boue ;
Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a
affermi mes pas.
Il a mis dans ma
bouche un cantique nouveau... Psaume 40
J’ai péché, j’ai
violé la justice, Et je n’ai pas été
puni comme je le
méritais ; Dieu a délivré mon
âme pour qu’elle n’entrât pas
dans la fosse, Et ma vie s’épanouit
à la lumière !
Voilà tout ce que Dieu fait, Deux fois,
trois fois, avec l’homme, Pour ramener son
âme de la fosse... Job 33 : 27-30
Ces versets..., même s'ils me sont
particulièrement chers, ne sont pas ma
propriété exclusive.
Vous pouvez aussi vous les approprier afin que
votre lumière luise de nouveau devant les
hommes et que vous deveniez utilisables par le
Seigneur au sein de votre famille et partout
où il placera sur votre chemin des
naufragés en perdition.
Y a-t-il un intercesseur dans la
salle ?
Qui enverrai-je, et qui
marchera pour nous ? (Dit
l'Éternel)
Je répondis : Me
voici, envoie-moi. Esaïe 6 : 8
Jacob répondit : me
voici !
Moïse répondit : me
voici !
Samuel répondit : me
voici !
Ananias répondit : me voici,
Seigneur !
Qu'avez-vous à répondre au Seigneur
qui vous appelle ?
VOULEZ-VOUS ÊTRE
RALLUMÉS ?
***
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J-M Ravé le 29 octobre 2011 - CP 474 - 2300
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Les textes bibliques, sans indication
particulière, sont tirés de la Bible
Segond.
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