Le Berger d'Israël

No 448
Fred BAUDIN

 

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LES NOMS DE DIEU

« L'homme ! Ses jours sont semblables à ceux d'une herbe des champs ! Il fleurit comme une fleur. Le vent souffle dessus, elle disparaît... » L'auteur de cette phrase, David, le grand roi d'Israël, était conscient de sa faiblesse. L'homme est porteur d'un paradoxe qui le domine : sa force n'a d'égale que sa faiblesse. Il se heurte aux limites de sa finitude. Il évolue dans des espaces trop vastes pour qu'il les circonscrive tout-à-fait, ceci malgré le développement des moyens de communication qu'il a su imaginer.

Nous sommes aujourd'hui capables de faire le tour du monde, mais qui peut se vanter d'avoir exploré tous les recoins de notre planète ? Les pauvres touristes que nous sommes, n'effleurent qui peine l'immensité et la richesse de notre monde. Quant à l'univers, l'homme n'a su pour l'instant qu'en franchir le seuil. Et Dieu ? L'homme s'interroge. Certains «croient» mais ils vivent le plus souvent comme si Dieu n'existait pas. «Mangeons et buvons, demain nous mourrons !... et laissons le Dieu infini s'occuper de l'infini qui nous échappe, de toutes façons !

L'agnostique, le sadducéen ancien, l'épicurien d'autrefois, le «bon vivant» (quoique mort) d'aujourd'hui, se ressemblent tous sur ce point : il faut vivre, bien si possible, que Dieu existe ou non. Mais I'ETERNEL, puisque tel est son Nom, le Dieu unique a choisi de se faire connaître à ses créatures avides mais pourtant rebelles à son amour. Il le fait si précisément qu'à Moïse Dieu révèle même son Nom.

« JE SUIS »

« ADONAI YIREH »

SAINTETE A L'ETERNEL !

L 'ETERNEL , MON BERGER

© Berger d'Israël


Promesses

1991 - 4 / No 98
Daniel Arnold

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Dieu, les hommes et la justice

En cette fin du 20e siècle, tout le monde parle de justice. Ce mot tient une place hebdomadaire sur les manchettes des journaux, et se rencontre quotidiennement dans la bouche des politiciens; il est enfermé dans les valises diplomatiques, et dans des millions de coeurs effervescents. Tout le monde parle de justice, mais chacun comprend le mot autrement. Au nom de la justice, les uns soutiennent George Bush, les autres Saddam Hussein. Les uns décrient un tyran, les autres, une société hypocrite. Si vous parlez de développement, de sous-développement, de sur-développement, d'impôts, d'immigration, d'avortement, d'euthanasie, de comportement sexuel, d'égalité des sexes, les points de vue les plus divergeants sont défendus au nom de la justice. Pourquoi tant de confusion?

Dieu est juste

L'homme est pêcheur

Un jugement nécessaire

Un jugement capital

Un jugement différé et détourné

Salut ou jugement éternel


Le Berger d'Israël

No 457

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Les yeux de Dieu

« ses yeux étaient comme une flamme ardente... » Ap. 1 :1 4

 

« Le pays que vous allez posséder est un pays de montagnes et de vallées, qui boit les eaux de la pluie du ciel. C'est un pays dont I'ETERNEL ton Dieu prend soin et sur lequel il a continuellement les yeux, du commencement à la fin de l'année» « Rappelle-toi les jours d'autrefois ... tes anciens te le diront : ... le partage de I'ETERNEL, c'est son peuple, Jacob ... Il l'a entouré, il en a pris soin, il l'a gardé comme la prunelle de son oeil... »

Dt 11 :11-12 ; 32 :7-11 (comparez Za 2 :8 ; Ps 17:6-9) «

L 'ETERNEL est dans son saint temple, il a son trône dans les cieux, ses yeux regardent, son regard sonde les fils de l'homme ... L'ETERNEL est juste, il aime la justice ; les hommes droits contemplent sa face » - « Ce n'est pas une grande armée qui sauve le roi ... le cheval n'est qu'une illusion pour assurer le salut ... Voici, l'oeil de I'ETERNEL est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en son amour ... Notre âme espère en lui, il est notre secours et notre bouclier, nous avons confiance en son saint Nom ! ... L'ETERNEL est près de ceux qui ont le coeur brisé et il sauve les esprits abattus ».

Ps 11:4-7 ; 33:16-20 ; 34:16-19

les yeux de l'homme

© Berger d'Israël


Promesses

1989 - 3 / No 89
André Aellen

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Dieu sépare - Dieu rassemble

Mises en évidence dès la première page de la Bible (Gen 1.4-9), ces deux actions de Dieu, apparemment contradictoires, s'avèrent au contraire complémentaires.

I. Dieu sépare

(Lire Lév 20.26; Jér 15.19; 2 Cor 6.14-18)

1. La lumière

Au début des actes créateurs de Dieu intervient une séparation: la lumière est séparée des ténèbres. Au-delà de l'institution du premier jour, apparaît ici la révélation fondamentale que Dieu est lumière. Il veut se faire connaître comme tel, intrinsèquement lumière, seule source de lumière. Cette pensée rejoint le prologue de l'évangile de Jean, où le Fils éternel du Père est présenté comme la véritable lumière (Jean 1.9), que les hommes n'ont pas reçue, pas comprise (v. 5).

Ainsi, dès le commencement, apparaît l'incompatibilité absolue entre les ténèbres et la lumière. En dehors du royaume de la lumière instauré par le Père des lumières, de qui descend tout don parfait (Jac 1.17), il existe un royaume des ténèbres. Face au royaume de la lumière, dans lequel nous sommes introduits par la foi, se trouve donc un royaume des ténèbres, dont le but est d'entraîner la créature de Dieu dans «les ténèbres du dehors», loin de la lumière divine. C'est, avant tout, ce que suggère la séparation divine, au premier jour de la création.

2. Les eaux

3. Un peuple

II. Dieu rassemble

La séparation est un titre de propriété.


Promesses

1989 - 1 / No 87
Hubert Thomas

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Une lumière sur la souveraineté de Dieu et la liberté de l'homme

Dieu est souverain, il domine sur toute chose. Rien de ce qui se fait dans l'univers n'échappe à sa volonté. Il s'est choisi un peuple, des individus destinés au salut, parmi les hommes pécheurs et perdus. La parole de Dieu l'affirme: Eph 1.11; Rom 11.33-36; Esaïe 46.10 -

L'homme a été créé libre et a choisi librement de pécher. Aujourd'hui tous les hommes choisissent de pécher et sont responsables de leur condition. La parole de Dieu les appelle afin qu'ils se convertissent et marchent avec Dieu; s'ils ne le font pas, c'est parce qu'ils ne le veulent pas. Ils sont donc responsables de leurs actes. Nous avons à choisir entre deux chemins; le fait de prendre l'un ou l'autre incombe à notre responsabilité. La parole de Dieu l'affirme: Deut 30.19; Jean 3.16,36.

Ces deux vérités sont enseignées clairement, sans équivoque, par là parole infaillible et inerrante de Dieu. Pourtant, elles semblent intrinsèquement irréconciliables: soit c'est Dieu qui décide et dirige toutes choses, de sorte que l'homme ne peut être tenu pour responsable; soit c'est l'homme qui est libre et responsable, et Dieu peut être dépassé par les événements.

Mais les deux vérités sont vraies; si l'on abandonne l'une au détriment de l'autre, l'enseignement biblique n'a plus de pertinence, notre foi vacille.


Appel de Minuit

11 / 1999

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«Liste des souhaits de Dieu» - notre nouveau traité de Noël.

Nous reproduisons ci-dessous le texte de ce nouveau traité de Norbert Lieth pour que nos lecteurs puissent en demander à temps un nombre suffisant. Le n° de commande: 22084. Il est gratuit et disponible chez nous. Utilisez le bon de commande figurant au milieu de ce journal.

Liste des souhaits de Dieu

Nous vivons à une époque où l'humanité doit de plus en plus constater que ses voeux ne se réalisent pas. Les idéologies volent en éclats du jour au lendemain. On parvient à un certain bien-être, mais pas à la satisfaction pour autant. Des millions d'individus découvrent tout à nouveau qu'il doit y avoir autre chose que les biens matériels. La question relative au sens de la vie remue de nombreux coeurs humains.

Saviez-vous que Dieu aussi a une liste de souhaits et que chaque personne y a son nom mentionné? Le désir de l'Eternel n'est cependant pas de recevoir de nous des dons, mais que Lui nous en offre.


Promesses

1984 - 3 / No 71
Jean-Marc BERTHOUD

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MAIS QU'EST-CE QUE DONC QUE LA LOI DE DIEU ?

Nous avons été habitués à donner une portée relativement restrictive à la notion de "toi de Dieu". Elle a souvent été limitée à la notion de "loi de Moïse", de la législation donnée par Dieu à Moïse pour le peuple d'Israël. En général, elle a été uniquement appliquée à la théocratie juive. Nous allons voir que l'usage biblique de cette expression est beaucoup plus large que nous ne l'imaginons.

Premièrement, la loi de Moïse ne peut être opposée à la loi de Dieu, la loi de l'Eternel. Quand au temps du roi Josias, l'on retrouva le livre de la loi, c'est-à-dire le Pentateuque, il en fut parlé ainsi:

Hilkija, le prêtre, trouva le livre de la foi de l'Eternel donné par Moïse (Il Chr 34.14).

Ainsi la loi donnée par Moïse n'est rien d'autre que la loi de l'Eternel.

Voici les termes du serment par lesquels Néhémie et ses compagnons, de retour de l'exil de Babylone, renouvelèrent l'alliance d'Israël avec Dieu:

Ils promirent avec serment et jurèrent de marcher dans la loi de Dieu, qui avait été donnée par Moïse, serviteur de Dieu, d'observer et de mettre en pratique tous les commandements de l'Eternel, notre Seigneur, ses préceptes et ses lois (Néh 10.29).

Il est donc évident que la loi de Dieu et la loi donnée par Moïse sont des expressions qui recouvrent la même réalité. Si la loi donnée par Moïse est bel et bien la loi de Dieu, elle est, en conséquence, une loi dont l'application dépasse singulièrement le peuple d'Israël. Si elle a été transmise par Moïse à Israël, elle l'a été pour tous les hommes, pour toutes les nations, car cette loi étant de Dieu, elle révèle la pensée même de Dieu, pensée qui établit l'ordre et le vrai sens de toutes choses, de toute la création de Dieu.


Courtes méditations

(1894)
Benjamin Couve
Texte intégral

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LE SILENCE DE DIEU

La parole de l'Éternel était rare en ces jours-là.

(I Samuel, III, I.)

Il y a, dans l'histoire religieuse, des temps où Dieu se révèle avec plus de clarté. Certaines époques sont créatrices, et la voix qui appelle les êtres à l'existence ou qui les rappelle à leur vocation ne cesse pas alors de traverser les airs. Ce sont les périodes où le royaume de Dieu, s'il ne vient pas avec éclat, du moins se manifeste avec puissance : les prophéties, les miracles, les communications directes de Dieu à l'homme, les opérations surnaturelles appartiennent à ces semaines sacrées, où comme dans la Genèse primitive, mais cette fois dans l'univers spirituel, la lumière se sépare des ténèbres et les astres s'allument au ciel.

Mais il est d'autres périodes où les oracles de Dieu se taisent, où son oeuvre se poursuit sans doute, mais par le développement lent et continu des germes confiés au sol, où non seulement les miracles ont cessé, mais où l'on n'assiste même plus aux triomphes visibles de l'esprit, où il ne se rencontre plus un Samuel ou un Elie pour soulever les consciences, et où nous sommes réduits à répéter avec le Psalmiste (PS. LXXIV, 9) : « NOUS ne voyons plus nos signes; il n'y a plus de prophète, et personne parmi nous qui sache jusques à quand. »

C'est une grande épreuve pour les âmes fidèles que de traverser ces mortes-saisons pendant lesquelles le ciel semble fermé, et d'entendre les incrédules et les sceptiques réclamer avec ironie des preuves du pouvoir de Dieu. « Où est ton Dieu? » disent-ils (Ps. XLII, 3, 10), et nous ne savons plus que répondre. Gens de petite foi que nous sommes 1 Notre Dieu est toujours le Créateur, aussi bien quand il est entré dans son repos que lorsqu'il opère les merveilles des six jours. Il ne cesse pas de travailler, selon le mot de Jésus (Jean, V, 17), et son activité, pour ne s'exercer plus de même manière qu'aux jours où les malades étaient guéris et où les morts ressuscitaient, n'est pas pour cela supprimée ou affaiblie. Dieu parle, si sa voix résonne moins haut; même quand il impose à l'humanité l'épreuve de ses longs silences, il ne se laisse pas sans témoignage, et les miracles spirituels demeurent comme une attestation de son pouvoir et comme un appel à notre foi.

Ce qui est vrai de l'humanité prise dans son ensemble est vrai de la vie de chaque chrétien. Il y a des temps de fertilité et des temps de sécheresse, et, en dépit de la prévoyance qui a rempli les greniers au jour de l'abondance, la famine se fait sentir à l'âme. Il y a des époques de ferveur, d'élan, de joie, et il y a des heures où la parole de Dieu se fait rare, où Dieu semble absent ou endormi, et où le cri de David, c'est: « Reviens! » (Psaume VI, 5), ou encore et le plus souvent « Réveille-toi! » (Psaumes VII, 6; XXXV 23; XLIV, 24, etc.).

Rien n'éprouve plus les âmes que ces silences de notre Dieu. Que Jésus se taise quand Pilate l'interroge (Matth., XXVI, 63; XXVII, 12, 14), il n'y a pas là de quoi nous surprendre. Mais qu'il se taise quand nous l'interrogeons, nous ses amis; qu'il dorme (Marc, IV, 38), précisément quand la tempête rugit et que lui seul peut l'apaiser, cela nous semble mystérieux et douloureux.

S'il y a là une épreuve pour la foi, cette épreuve ne doit pas dépasser ou épuiser nos forces. Nous pouvons être froissés par le silence prolongé d'un ami; mais si notre affection est solide, elle brave les froideurs apparentes et survit à ces blessures qui suffiraient à tuer une amitié moins robuste. De même que les miracles de l'Evangile nous permettent aujourd'hui de nous passer de miracles, et que l'accomplissement progressif des prophéties nous dispense de réclamer des prophéties nouvelles, de même les bontés de Dieu, hier, avant-hier, nous communiquent la force d'attendre le retour de ces bontés jusqu'à demain, jusqu'au jour suivant s'il le faut. Dieu ne parle pas maintenant; mais il a parlé et il parlera. Ses réponses (ô mon âme, c'est lui qui a si souvent provoqué les tiennes et qui t'a prévenue par tant de grâces), ses réponses ne te manqueront pas si tu comptes sur elles avec patience et si tu les demandes avec foi.

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