Nouvelles d'Israël

02 / 1991
Wim Malgo

 

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La relation entre Jérusalem et Jéricho

«Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate. Et son eau tarit, pour préparer la voie aux rois qui viennent de l'Orient. Je vis sortir de la gueule du dragon, de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant. - Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voit pas sa honte! - Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon» (Apoc. 16,12-16).

Alors qu'Il se trouvait ici-bas, notre Seigneur Jésus-Christ a prononcé cette parole merveilleusement profonde: «Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera, nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui» (Jean 14,23b).

Cela commença à se réaliser à la Pentecôte, quand l'Esprit Saint fut versé dans le coeur des disciples. Oui, par l'Esprit, le Père dans le Fils entra dans le coeur des croyants:

«... le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu» (Eph. 3,15-19).

Celui qui se ferme à l'Esprit Saint s'ouvre aux esprits du diable

Pourquoi les individus sont-ils aujourd'hui bien plus que par le passé, ouverts au mensonge?

Vers quoi convergeront finalement toutes les armées rassemblées ?

L'homme naturel, qui refuse la vérité, est ouvert à tout ce qui est mensonge.

Dieu exige de nous une décision nette

Qu'est-ce qui retient encore le jugement final des peuples?

Pourquoi les événements en et autour de l'Irak tardent-ils tellement à se produire?

L'influence de l'Eglise se fait sentir dans le monde entier

Malheur au monde quand l'Eglise n'y sera plus!

Israël se voit actuellement exposé à de lourdes menaces

La dernière phase politique du combat pour Jérusalem

© Nouvelles d'Israël


 LA NOUVELLE 

24/04/2000


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DIEU qui es-tu ?

Le 1er verset de la Bible présente Dieu comme le créateur. Notons que la bible n'essaie en aucune façon de prouver que Dieu existe. Mais, elle qualifie son existence de fondamentale (Rom 1:20). Ce 1er verset de l'écriture appel à la foi pour toute la suite de la lecture de la bible. Comme Dieu existe, il est normal qu'il cherche à communiquer avec sa créature !

Job 33:14 Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde. Mais rendons-lui gloire car il le fait à merveille par l'intermédiaire de sa Parole, la Bible.

SA PERSONNALITÉ.

Dieu est un Dieu vivant: Il existe par lui-même.

A la différence des idoles sans vies il parle et c'est sa voix que les Hébreux ont entendu et ils diront Deutéronome 5:26 Quel est l'homme, en effet, qui ait jamais entendu, comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu, et qui soit demeuré vivant?

©La nouvelle


La Bonne Nouvelle

05 / 1990
J. Hoffmann
Texte intégral

 

 

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Des colonnes

« Voici je t'établis en ce jour comme.. une colonne de fer.. lis te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas, car je suis avec toi pour te délivrer, dit l'Éternel. » Jér. 1: 18-19

«Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes. » Galates 2:9

Il existe des colonnes commémoratives destinées à rappeler de glorieux événements historiques, ou dressées en l'honneur d'un homme illustre. Il y eut aussi de ces colonnes sur lesquelles s'installèrent à vie les stylistes, ces religieux solitaires, qui pensaient ainsi pouvoir échapper aux tentations du monde et du péché. Il reste encore des colonnes et colonnades des cités antiques tombées en ruine, témoins d'un passé prestigieux. Mais dans les textes cités ici, il est question d'autres colonnes, Il s'agit de témoins vivants, prophètes ou apôtres, auxquels Dieu avait confié une charge particulière.

Jérémie devait être comme une ville forte, une colonne de fer et un mur d'airain contre les rois de Juda, ses chefs, ses sacrificateurs et tout le peuple, parce qu'ils avaient commis un double péché que l'Eternel stigmatisa en ces termes: Ils m'ont abandonné, moi qui suis une source d'eau vive, pour se creuser des citernes crevassées. (Jér. 2:13). Et non seulement ils avaient abandonné l'Éternel, mais ils agissaient mal les uns envers les autres comme le relève le prophète: Tout frère cherche à tromper, tout ami répand des calomnies. lis se jouent les uns des autres. Ils ne disent pas la vérité, ils exercent leur langue à mentir (Jér. 9:4-5). De la bouche ils parlent de paix à leur prochain, et au fond du coeur ils lui dressent des pièges (Jér. 9:8). lis ne parlent pas comme ils devraient; aucun ne se repent de sa méchanceté et ne dit: qu'ai-je fait? Tous reprennent la course.. (Jér. 8:5-6). Point de repentance, point de réparation du mal commis, pas de changement d'orientation, mais poursuite de la course dans la même fausse direction. Et c'est au milieu de ce peuple endurci et aveuglé que Jérémie devait se dresser comme une colonne de fer en annonçant les jugements de Dieu, annonce qui allait déclencher les hostilités contre lui. Mais il avait reçu de Dieu cette réconfortante promesse: lis te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas, car je suis avec toi pour te délivrer. Aussi tint-il ferme à travers les complots, la persécution, la prison, les menaces de mort et jusqu'au fond de la citerne dans laquelle on le jeta.

Le châtiment annoncé se produisit, Jérusalem fut détruite, et les habitants emmenés en captivité. Mais l'Éternel avait dit: Je ne vous détruirai pas entièrement. Il avait annoncé la restauration par la bouche du même prophète qui devait d'abord arracher. abattre, ruiner et détruire, avant de bâtir et de planter (Jér. 1 : 10). Mais il fallait que le peuple reconnaisse qu'il était infidèle et qu'il revienne à Dieu (Jér. 3:13-14). Alors, dit l'Éternel, ils seront mon peuple et je serai leur Dieu, s'ils reviennent à moi de tout leur coeur (Jér. 24:7) . Je mettrai ma loi au-dedans d'eux, je l'écrirai dans leur coeur, je pardonnerai leur iniquité et je ne me souviendrai plus de leur péché (Jér. 31:33-34).

Tout cela s'est accompli en Christ, comme le montre en particulier l'auteur de l'épître aux Hébreux (Héb. 10: 16-23), citant les paroles mêmes du prophète Jérémie.

Du temps des apôtres il y eut aussi des colonnes. Jacques, Céphas (Pierre) et Jean furent considérés comme telles à Jérusalem (Gal. 2:9). Toujours et partout Dieu s'est choisi des hommes qu'il a rendus capables de porter sans fléchir le poids du ministère de la proclamation d'un message de sévérité et de bonté à la fois (Rom. 11:22), de jugement et d'amour, de condamnation du péché et de libération du pécheur repentant, en vertu du sacrifice de Jésus-Christ.

Encore aujourd'hui, et jusqu'à la fin des temps, les églises ont - et auront - besoin de témoins-colonnes qui soutiennent l'édifice spirituel, mènent le bon combat de la foi et proclament hardiment tout le conseil de Dieu, comme le fit aussi l'apôtre Paul (Actes 20:27), des hommes qui ne plient pas devant l'adversaire et dans l'adversité, et auxquels s'appliquera cette promesse: CELUI qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus... (Apoc. 3:12). Le pronom démonstratif CELUI ne s'applique manifestement pas seulement aux prophètes et aux apôtres d'autrefois, mais aussi à tout enfant de Dieu d'aujourd'hui qui marche en vainqueur par la foi en Jésus-Christ.

J. Hoffmann

La Bonne Nouvelle No 5 / 1990

© La Bonne Nouvelle


La Bonne Nouvelle

03 / 1991
J. Hoffmann
Texte intégral

 

 

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Un vase de terre!

« Nous portons ce trésor dans des vases de terre» Il Corinthiens 4:7

Le chrétien est comparé ici à un vase de terre porteur d'un trésor. L'image employée fait ressortir la différence de nature du contenant et du contenu. La terre évoque la fragilité, la vulnérabilité de la personne humaine, le trésor indique la valeur extraordinaire de ce que Dieu nous a confié, l'Évangile.

Mais ces vases de terre ne sont pas simplement destinés à conserver un précieux trésor. Il leur appartient de le porter à d'autres. Il y a des vases de pure décoration, en or, en argent ou en faïence, qui font l'admiration des connaisseurs, sans être d'une quelconque autre utilité. Mais ici, ce n'est pas l'aspect extérieur, ou la matière en laquelle l'objet est confectionné, qui compte. C'est un vase friable, cassable, fragile qui ne doit pas attirer les regards sur lui-même. L'intérêt devrait plutôt se porter sur son inestimable contenu. «Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, c'est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons» (Il Cor. 4: 5).

Oui, Dieu a choisi de faibles créatures mortelles pour porter un puissant et salutaire message à l'homme perdu. « Il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire » (Rom. 9:23). Ainsi un vase de terre peut devenir, par la grâce de Dieu, un «vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre» (Il Tim. 2:22).

Que le Seigneur daigne nous accorder de devenir de tels vases pour le salut des âmes et à Sa seule Gloire!

J. Hoffmann

La Bonne Nouvelle No 3 / 1991

© La Bonne Nouvelle


La Bonne Nouvelle

04 / 2000
J. Hoffmann
Texte intégral

 

 

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Serpent et colombe!

-Soyez prudents comme les serpents et simples comme les colombes. » Matthieu 10: 16

La prudence

A première vue serpent et colombe ne semblent pas devoir faire bon ménage! Le rapprochement est pour le moins assez inattendu. Le serpent n'est-il pas dès les premières pages de la Bible présenté comme le plus rusé de tous les animaux et comme une incarnation du diable? L'apôtre Paul disait: «De même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. » (2 Cor. 11 :3.) Jésus lui-même traita les scribes et les pharisiens de race de vipères. Mais il faut être prudent dans l'interprétation des images et des symboles bibliques. Jésus disait aussi: « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. » (Jean 3:14.) Le serpent d'airain fut donc une préfiguration de Jésus-Christ. Selon le contexte, ou l'utilisation d'un terme, la même figure peut avoir des significations différentes. Quand Jésus demanda aux siens d'être comme des serpents il voulait sans doute simplement leur recommander la prudence dont font preuve ce reptile, mais aussi les enfants de ce siècle, souvent plus avisés que les enfants de lumière (Luc 16:8). Jésus cite aussi la prudence du serviteur fidèle (Mat. 24:45-46) et celle des vierges sages (Mat. 25:1-13). La prudence est une qualité essentielle dont le chrétien ne saurait se départir dans un monde aux nombreuses tentations et risques.

Pas de duplicité

Mais pour que cette prudence ne dégénère pas en tactique malhonnête ou en diplomatie hypocrite Jésus nous ordonne simultanément d'être simples comme les colombes. La colombe est de nos jours plutôt considérée comme le symbole de la paix. Dans la Bible elle peut représenter le Saint-Esprit. Ici nous sommes invités à lui ressembler dans sa simplicité, ce terme signifiant: sans mélange, intègre, candide, pur, droit... C'est le contraire de duplicité, de fausseté. Attention au coeur partagé, aux masques, au double langage. Nous ne pouvons pas être à la fois amis de Dieu et amis du monde (Jacq. 4:4), ni servir deux maîtres (Mat. 6:24). Nous ne devons pas nous donner pour ce que nous ne sommes pas (voir Ananias et Saphira, Actes 5:1-11), faire pour l'apparence de longues prières (Mat. 23:14) et avoir un coeur qui n'est pas droit devant Dieu et notre prochain.

Complémentarité

Si donc Jésus a joint à l'image du serpent celle de la colombe, liant ainsi la prudence à la simplicité, ou à l'intégrité, c'est qu'il a voulu équilibrer notre entendement et notre comportement. La prudence sans la droiture nous ferait appliquer une politique de compromission, d'adaptation, voire de trahison. Mais la droiture sans la prudence risquerait de provoquer d'inutiles et d'évitables affrontements. Il ne s'agit donc pas de deux vertus inconciliables, mais d'une complémentarité constituant une des marques spirituelles fondamentales produite en nous par le Saint-Esprit. Portons-nous déjà ce signe distinctif du véritable enfant de Dieu ?

J. Hoffmann

La Bonne Nouvelle No 4 / 2000

 

« Je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal. »

Romains 16:19

© La Bonne Nouvelle

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