Voxdei
01-10-2001
Texte intégral
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La Bible Fayard, best-seller des
librairies, n'a pas grand chose à voir avec les
bibles traditionnelles
La Bible Bayard, best-seller des
librairies, n'a pas grand chose à voir avec les
bibles traditionnelles
Numéro un des ventes de livres
en France en cette rentrée 2001? La Bible! Eh oui. On
pouvait penser que la baisse régulière de la
pratique religieuse dans nos pays lui avait porté un
coup fatal. Il n'en était rien.
Toutefois, la Bible qui
«cartonne» en ce moment chez les libraires n'a
plus grand'chose à voir avec ses devancières
traditionnelles. Une nouvelle traduction, due à une
équipe d'une petite cinquantaine de personnes, a
totalement «revisité» les textes
sacrés pour leur donner une nouvelle vie.
Un exemple: la prière
«Père, que votre nom soit sanctifié, que
votre règne arrive; donnez-nous aujourd'hui notre
pain de chaque jour; et remettez-nous nos offenses, puisque
nous les remettons à tous ceux qui nous sont
redevables; et ne nous abandonnez point à la
tentation» (Évangile selon saint Luc, dans une
traduction du 17e siècle) devient ici:
«Père, soit ton nom reconnu saint, Vienne ton
règne, Donne-nous chaque jour le pain qui nous est
nécessaire, tiens-nous quittes de nos fautes car nous
tenons quitte chacun de nos débiteurs, ne nous mets
pas à l'épreuve».
Une entreprise gigantesque
L'aventure de cette «Bible
Bayard» a commencé en 1994.
Frédéric Boyer, éditeur et
écrivain, se prend à rêver d'une
nouvelle traduction de la Bible. Elle la
débarrasserait de ses vieux oripeaux et accorderait
son langage à notre époque. Entreprise
redoutable: comment «moderniser» la Bible sans lui
faire perdre, en quelque sorte, son âme?
La réponse, originale,
inédite: faire collaborer sur les textes des
exégètes - garants de la
fidélité et de la qualité de la
traduction - et des écrivains, chargés
d'apporter leurs propres couleurs à des mots
délavés.
Sept ans plus tard, après que
le travail a mobilisé une équipe de 47
personnes (27 exégètes et 20
écrivains), l'oeuvre est là. Et on peut dire
qu'il s'agit d'une vraie réussite: terminées
les tournures alambiquées et les formules
ampoulées. Le texte va droit à l'essentiel,
sans négliger sa dimension poétique.
Il s'agit bien d'une Bible accessible
à tous, dans toutes ses dimensions, d'une Bible qui,
si elle se présente sous la forme d'un ouvrage
unique, n'occulte pas la diversité de ses sources et
de ses auteurs.
Le «oui mais» des
évêques
Pareille entreprise pouvait-elle
recevoir la caution des autorités religieuses? La
maison d'édition Bayard est catholique, et sa
direction a voulu recevoir l'imprimatur de
l'épiscopat français. Les auteurs ont donc
envoyé leur Bible aux évêques en avril
dernier... Mais ceux-ci ont demandé un an de
délai pour rendre leur réponse. Impossible! La
sortie de l'ouvrage était programmée pour
septembre. En désespoir de cause, l'épiscopat
s'est donc fendu d'un texte ménageant la
chèvre et le chou: «Si elle estime que cette
traduction de la Bible ne peut faire l'objet d'une
utilisation liturgique, la Commission doctrinale des
évêques de France reconnaît que
l'appareil critique comportant introductions, notes et
glossaires permet d'inscrire cette traduction dans la
tradition vivante de la foi catholique».
Aucun risque d'excommunication, donc,
à la lecture de cette nouvelle traduction de la
Bible... qui n'est peut-être pas terminée: pour
Frédéric Boyer, il s'agit d'un «chantier
ouvert» qui laisse penser qu'une version
remaniée pourrait voir le jour dans quelques
années. Certains écrivains, qui n'ont pas eu
l'occasion de participer à cette traduction, ont
déjà «posé leur
candidature»...
(La Meuse) ajouté le
1-10-2001
Trouvé
sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations
chrétiennes et eschatologiques au
quotidien.
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La Bonne Nouvelle
Mars
2001
Vincent
Bourrel
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Héritage
Que l'Eternel me garde de te donner
l'héritage de mes pères! (1 Rois 21 :
3)
«Après ces choses, voici
ce qui arriva. Naboth, de Jizreel, avait une vigne à
Jizreel, à côté du palais d'Achab, roi
de Samarie. Et Achab parla ainsi à Naboth:
cède-moi ta vigne, pour que j'en fasse un jardin
potager, car elle est tout près de ma maison. Je te
donnerai à la place une vigne meilleure; ou, si cela
te convient,je te paierai la valeur en argent.
Mais Naboth répondit à
Achab: Que l'Eternel me garde de te donner l'héritage
de mes pères! » 1 Rois. 21 : 1-3
Quel est notre héritage
?
Notre héritage en tant que
chrétien est d'une richesse inouïe. Après
la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, les
protestants furent persécutés et leurs
réunions interdites.
Comment est-ce que l'on
donne son héritage?
En se compromettant avec de faux
enseignements
Pourquoi ne doit-on pas donner notre
héritage?
A cause de ceux de demain
A cause de ceux d'aujourd'hui
Vincent Bourrel
La bonne Nouvelle
mars 2001
©
la bonne Nouvelle
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La Bonne Nouvelle
Mars
2001
Texte
intégral
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Le Paradis!
Ce fut le thème principal du
mensuel réformé suisse romand «La Vie
protestante» de février 2001. Sur 10 pages une
demi-douzaine d'auteurs ont traité ce sujet, sans
toutefois en donner objectivement un aperçu de
l'enseignement biblique. L'un d'eux écrit: «En
2001, an 01, je veux commencer le paradis sur terre. Nous y
sommes, nous devons y croire.» Un autre cite un ouvrage
ayant paru en 1991 fournissant sur ce sujet « une foule
de renseignements et de références,
puisés dans les textes juifs, chrétiens,
musulmans, zoroastriens, bouddhistes, hindous et
taoïstes.» Il rappelle quelques vues
traditionnelles du christianisme sur la vie
éternelle, mais sous le titre «Ne pas prendre
à la lettre», il précise que «de nos
jours, l'immense majorité des théologiens,
à quelques fondamentalistes "purs et durs"
près, estiment que le ciel est exclusivement un
état, et non un lieu structuré, agencé,
réglementé. » Un autre encore
présente ce que l'on croit en Afrique, en Birmanie,
en Egypte, au Proche-Orient, en Sibérie, dans le
bouddhisme, sans oublier le Moyen Age avec son mysticisme,
l'invention du purgatoire et le ciel à mériter
ou à gagner.
Dans l'article suivant il est dit que:
« Chacune des relations que nous pouvons vivre de
manière vraie, intense et constructive nous permet de
pousser à nouveau la porte du paradis.» et
encore: «A nous donc d'aménager notre paradis.
» Sous le titre: « Comme Adam et Eve, tout nus et
tout bronzés... » il est question du naturisme
« qui considère la nudité comme l'image
de Dieu... Actuellement l'existence des naturistes ne choque
généralement plus, le nu étant
entré dans les moeurs. » Ces auteurs
réformés semblent ignorer ce que dit
l'Ecriture, ou pire, ils paraissent ne plus y croire. Selon
plusieurs il serait donc du ressort des hommes
d'aménager ici-bas - et maintenant - le
paradis.
Mais que dit l'Ecriture du
paradis?
Elle nomme ainsi le jardin d'Eden,
lieu de félicité, dont Adam et Eve ont
été chassés après leur
désobéissance (Genèse 2:8; 3:23-24).
Mais dans le Nouveau Testament le terme «paradis»
prend un sens céleste en s'appliquant au
séjour des bienheureux. L'apôtre Paul dit qu'il
a été enlevé dans le paradis, ou ravi
jusqu'au troisième ciel (2 Cor. 12:3-4). Ici paradis
et ciel sont donc manifestement synonymes. Dans Apocalypse
2:7 le Seigneur déclare: « Au vainqueur je
donnerai à manger de l'arbre de vie qui est dans le
paradis de Dieu». Or, cet arbre de vie se trouvera dans
la nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel (Apoc.
22:2). Admettons que les prophéties de l'Apocalypse
sont souvent écrites dans un langage figuratif ou
symbolique qu'il s'agit d'interpréter. Rien ne nous
permet toutefois d'affirmer que le paradis - ou le ciel -
est un état et non un lieu. Que serait d'ailleurs un
état sans un lieu?
Les bienheureux rachetés
célestes seraient-ils des êtres
éthérés, sans corps, hors de tout
espace, c'est-à-dire sans existence locale
réelle, alors que le Seigneur ressuscité a
bien eu un corps glorifié que Thomas a pu toucher?
(Jean 20:26-27). Et Jésus, apparaissant aux disciples
près de la mer de Tibériade, prit même
du pain et des poissons et les leur donna à manger.
Il avait déclaré formellement: «Je m'en
vais vous préparer une place, je reviendrai et je
vous prendrai avec moi, afin que là où je
suis, vous y soyez aussi » (Jean 14: 3). Or, il est
écrit: « De même que nous avons
porté l'image du terrestre, nous porterons aussi
l'image du céleste» (1 Cor. 15:49), car
«Christ transformera notre corps de misère en le
rendant conforme à son corps de gloire>, (Phil.
3:21). Nous n'avons d'autre part ni la vocation, ni la
capacité d'aménager ici-bas un paradis, alors
que Jésus lui-même a plutôt
annoncé pour la fin des temps des guerres, des
famines, des tremblements de terre, des persécutions,
la venue de faux prophètes, de faux christs, le
progrès de l'iniquité et le refroidissement de
l'amour (voir Matthieu 24). Et pratiquer le nudisme, comme
si l'on allait pouvoir ainsi recréer un peu des
conditions paradisiaques, relève de la plus haute
fantaisie et constitue même un acte de
rébellion contre Dieu qui a lui-même
revêtu Adam et Eve d'habits de peau après leur
chute en Eden (Genèse 3:21).
Conclusion
Le brigand sur la croix n'avait
certainement pas eu en vue un illusoire paradis terrestre
lorsqu'il demanda au Seigneur de se souvenir de lui quand il
entrera dans son règne. Il n'avait évidemment
pas lu "La Vie protestante» et n'aurait pas pu imaginer
qu'il était de notre devoir et en notre pouvoir
d'établir le paradis sur terre. Il a simplement cru
à la promesse que lui fit Jésus-Christ en ces
termes: « En vérité, je te le dis,
aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis» (Luc
23:43). Ne nous laissons donc pas troubler par les
élucubrations des hommes, fussent-ils
théologiens ou philosophes, même si l'on devait
nous faire passer pour des fondamentalistes «purs et
durs», parce que nous désirons tout simplement
demeurer attachés aux fondements bibliques.
Jean Hoffmann
La bonne Nouvelle
mars 2001
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la bonne Nouvelle
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La Bonne Nouvelle
No 4
/ 2001
Texte
intégral
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Epuisement et
renouvellement
« Les bontés de l'Eternel
ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont
pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin.
» Lamentations 3:22-23
Il existe une loi d'épuisement
inscrite dans la nature, on l'appelle l'entropie. En
thermodynamique c'est la fonction exprimant le principe de
la dégradation constante de l'énergie. Il
s'agit donc de l'énergie dépensée qui
de ce fait n'est plus à notre disposition.
On observe un phénomène
semblable dans la nature humaine, avec cette
différence que l'homme peut récupérer
des forces, même si' ce n'est que pour un temps. Au
soir d'une journée de travail on ressent une certaine
fatigue, une perte de dynamisme ou un épuisement. Il
en est comme du bois qui se consume, de piles qui s'usent ou
d'un moteur à court de carburant. Alors il faut
refaire le plein, recharger les batteries et remettre du
bois sur le feu, c'est-à-dire prendre du repos et
s'alimenter pour recouvrer les forces.
Il en est de même
spirituellement. S'il y a déperdition
d'énergie, défaillance au service ou
découragement, le moment est venu d'aller se
ressourcer auprès du Seigneur, car il est
écrit:
«Toutes mes sources sont en toi.
» (Ps. 87:7).
«Dieu donne la force à
celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de
celui qui est à bout de ressources. Ceux qui
espèrent en l'Eternel renouvellent leur force. lis
prennent leur vol comme les aigles; ils courent et ne se
lassent pas, ils marchent et ne se fatiguent pas.»
(Esaïe 40:29, 31).
Mais qu'en est-il des malades, des
handicapés et des personnes âgées dont
les forces ne se renouvellent pas nécessairement et
pour lesquels le repos, les prières et les soins les
plus appropriés ne produisent pas obligatoirement les
effets escomptés? Joni Eareckson Tada, après
trente années de quadraplégie passées
en fauteuil roulant, avait appris a considérer son
épreuve du point de vue céleste, ce qui lui a
fait dire:
«Oui, vous avez bien des ailes...
vous possédez tout ce qui vous est nécessaire
pour avoir une perspective céleste sur vos
épreuves... Ce qui présente un
caractère de transition, telle une douleur physique,
ne durera pas, mais ce qui est durable, tel le poids
éternel de gloire découlant de ces
souffrances, demeurera pour l'éternité.
»
Que dit l'Ecriture?
«C'est pourquoi nous ne perdons
pas courage. Et même si notre homme extérieur
se détruit, notre homme intérieur se
renouvelle de jour en jour. Car nos légères
afflictions du moment présent, produisent pour nous
au-delà de toute mesure, un poids éternel de
gloire, parce que nous ne regardons point aux choses
visibles, mais à celles qui sont invisibles, car les
choses visibles sont passagères, et les invisibles
sont éternelles. » (2 Cor. 4:16-18).
Il n'est, certes, pas facile de
considérer les diverses et grandes épreuves de
la vie comme de «légères
afflictions», mais dans la souffrance naît le
désir d'aller auprès du Seigneur pour
être définitivement délivré de
tous les maux. Même dans l'épreuve les
bontés de l'Eternel ne s'épuiseront jamais,
elles se renouvelleront tous les matins, que nous en soyons
conscients ou non, jusqu'à l'aube du jour où
le Seigneur nous rappelera à Lui pour nous introduire
dans -l'assemblée des premiers-nés inscrits
dans les cieux, des esprits des justes parvenus à la
perfection» (Héb. 12:23). Et lors de son retour
sur la terre il ressuscitera aussi nos corps de
misère en les rendant semblable à son corps
glorieux (Phil. 3:21). Alors, reconstitués dans notre
être tout entier, esprit âme et corps, nous
serons pour toujours avec lui (1 Thess. 4:16-18) et nous
retrouverons tous les nôtres qui nous ont
précédés dans la gloire. Voilà
l'espérance chrétienne qui est de nature
à nous consoler de toutes nos pertes, à nous
renouveler intérieurement, à nous
réconforter et à nous réjouir dans
l'attente de l'accomplissement parfait de toutes les
promesses divines.
«Cette espérance, nous la
possédons comme une ancre de l'âme, sûre
et solide, elle pénètre au-delà du
voile, là où Jésus est entré
pour nous comme précurseur, ayant été
fait souverain sacrificateur. » (Héb.
6:19-20)
Est-ce que tous nos lectrices et
lecteurs possèdent déjà cette
espérance revivifiante ou restauratrice, antidote
à l'épuisement, à l'abattement,
à la crainte et à l'amertume? Nous le
souhaitons de tout coeur à chacun et à
chacune!
Jean Hoffmann
La bonne Nouvelle
No 4 / 2001
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la bonne Nouvelle
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La Bonne Nouvelle
No 4
/ 2001
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Un sérieux examen de la
foi
«Examinez-vous vous-mêmes
pour savoir si vous êtes dans la foi;
éprouvez-vous vous-mêmes?» 2 Corinthiens
13:5
Le Saint-Esprit opère la
nouvelle naissance, c'est-à-dire qu'il produit en
nous une vie nouvelle. C'est un don de Dieu. Il est
écrit: « Vous avez été
régénérés, non par une semence
corruptible, mais par une semence incorruptible, par la
parole vivante et permanente de Dieu» (1 Pierre 1 :23).
Le baptême est une confirmation extérieure
d'une opération préalable intérieure...
La nouvelle naissance a donc lieu avant le baptême.
Elle est la condition indispensable pour entrer dans le
Royaume de Dieu selon la parole même de Jésus:
« En vérité, en vérité je
te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut
voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Si le
baptême était la nouvelle naissance, comme
l'affirment des églises multitudinistes, Jésus
n'aurait pas pu dire au brigand non baptisé: «
En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras
avec moi dans le paradis» (Luc 23:43), et
l'apôtre Paul n'aurait pas déclaré:
«Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais
pour annoncer l'Evangile » (1 Cor. 1 :17).
Témoignage de Wolfgang Diele
(Traduction raccourcie)
La bonne Nouvelle
No 4 / 2001
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la bonne Nouvelle
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