Voxdei

18-09-2001
Texte intégral

 

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Bible Bayard : Selon un athée "la Bible Bayard m'aide à être athée plus tranquillement et lucidement"

La Bible Bayard n'a pas fini de faire parler d'elle. Son édition a été dirigée par un groupe d'écrivains dont une minorité seulement confesse croire en Jésus Christ Sauveur. Pour l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, il s'agit d'une "Bible nomade, ni juive, ni protestante, ni catho" qui "questionne les évidences". No comment...

Bible Bayard (bis). François Bon, athée militant, se félicite d'avoir travaillé à la rédaction de la Bible Bayard : "ça m'aide à être athée plus tranquillement et lucidement" a-t-il déclaré au Monde. L'Evangélisation selon Bayard...

(Christicity) ajouté le 18-9-2001

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.


Voxdei

01-10-2001
Texte intégral

 

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La Bible Fayard, best-seller des librairies, n'a pas grand chose à voir avec les bibles traditionnelles

La Bible Bayard, best-seller des librairies, n'a pas grand chose à voir avec les bibles traditionnelles

Numéro un des ventes de livres en France en cette rentrée 2001? La Bible! Eh oui. On pouvait penser que la baisse régulière de la pratique religieuse dans nos pays lui avait porté un coup fatal. Il n'en était rien.

Toutefois, la Bible qui «cartonne» en ce moment chez les libraires n'a plus grand'chose à voir avec ses devancières traditionnelles. Une nouvelle traduction, due à une équipe d'une petite cinquantaine de personnes, a totalement «revisité» les textes sacrés pour leur donner une nouvelle vie.

Un exemple: la prière «Père, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive; donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour; et remettez-nous nos offenses, puisque nous les remettons à tous ceux qui nous sont redevables; et ne nous abandonnez point à la tentation» (Évangile selon saint Luc, dans une traduction du 17e siècle) devient ici: «Père, soit ton nom reconnu saint, Vienne ton règne, Donne-nous chaque jour le pain qui nous est nécessaire, tiens-nous quittes de nos fautes car nous tenons quitte chacun de nos débiteurs, ne nous mets pas à l'épreuve».

Une entreprise gigantesque

L'aventure de cette «Bible Bayard» a commencé en 1994. Frédéric Boyer, éditeur et écrivain, se prend à rêver d'une nouvelle traduction de la Bible. Elle la débarrasserait de ses vieux oripeaux et accorderait son langage à notre époque. Entreprise redoutable: comment «moderniser» la Bible sans lui faire perdre, en quelque sorte, son âme?

La réponse, originale, inédite: faire collaborer sur les textes des exégètes - garants de la fidélité et de la qualité de la traduction - et des écrivains, chargés d'apporter leurs propres couleurs à des mots délavés.

Sept ans plus tard, après que le travail a mobilisé une équipe de 47 personnes (27 exégètes et 20 écrivains), l'oeuvre est là. Et on peut dire qu'il s'agit d'une vraie réussite: terminées les tournures alambiquées et les formules ampoulées. Le texte va droit à l'essentiel, sans négliger sa dimension poétique.

Il s'agit bien d'une Bible accessible à tous, dans toutes ses dimensions, d'une Bible qui, si elle se présente sous la forme d'un ouvrage unique, n'occulte pas la diversité de ses sources et de ses auteurs.

Le «oui mais» des évêques

Pareille entreprise pouvait-elle recevoir la caution des autorités religieuses? La maison d'édition Bayard est catholique, et sa direction a voulu recevoir l'imprimatur de l'épiscopat français. Les auteurs ont donc envoyé leur Bible aux évêques en avril dernier... Mais ceux-ci ont demandé un an de délai pour rendre leur réponse. Impossible! La sortie de l'ouvrage était programmée pour septembre. En désespoir de cause, l'épiscopat s'est donc fendu d'un texte ménageant la chèvre et le chou: «Si elle estime que cette traduction de la Bible ne peut faire l'objet d'une utilisation liturgique, la Commission doctrinale des évêques de France reconnaît que l'appareil critique comportant introductions, notes et glossaires permet d'inscrire cette traduction dans la tradition vivante de la foi catholique».

Aucun risque d'excommunication, donc, à la lecture de cette nouvelle traduction de la Bible... qui n'est peut-être pas terminée: pour Frédéric Boyer, il s'agit d'un «chantier ouvert» qui laisse penser qu'une version remaniée pourrait voir le jour dans quelques années. Certains écrivains, qui n'ont pas eu l'occasion de participer à cette traduction, ont déjà «posé leur candidature»...

(La Meuse) ajouté le 1-10-2001

Trouvé sur http://voxdei2.free.fr/infos Point Final - Informations chrétiennes et eschatologiques au quotidien.


La Bonne Nouvelle

Mars 2001
Vincent Bourrel

 

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Héritage

Que l'Eternel me garde de te donner l'héritage de mes pères! (1 Rois 21 : 3)

«Après ces choses, voici ce qui arriva. Naboth, de Jizreel, avait une vigne à Jizreel, à côté du palais d'Achab, roi de Samarie. Et Achab parla ainsi à Naboth: cède-moi ta vigne, pour que j'en fasse un jardin potager, car elle est tout près de ma maison. Je te donnerai à la place une vigne meilleure; ou, si cela te convient,je te paierai la valeur en argent.

Mais Naboth répondit à Achab: Que l'Eternel me garde de te donner l'héritage de mes pères! » 1 Rois. 21 : 1-3

Quel est notre héritage ?

Notre héritage en tant que chrétien est d'une richesse inouïe. Après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, les protestants furent persécutés et leurs réunions interdites.

Comment est-ce que l'on donne son héritage?

En se compromettant avec de faux enseignements

Pourquoi ne doit-on pas donner notre héritage?

A cause de ceux de demain

A cause de ceux d'aujourd'hui

Vincent Bourrel

La bonne Nouvelle mars 2001

© la bonne Nouvelle


La Bonne Nouvelle

Mars 2001
Texte intégral

 

 

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Le Paradis!

Ce fut le thème principal du mensuel réformé suisse romand «La Vie protestante» de février 2001. Sur 10 pages une demi-douzaine d'auteurs ont traité ce sujet, sans toutefois en donner objectivement un aperçu de l'enseignement biblique. L'un d'eux écrit: «En 2001, an 01, je veux commencer le paradis sur terre. Nous y sommes, nous devons y croire.» Un autre cite un ouvrage ayant paru en 1991 fournissant sur ce sujet « une foule de renseignements et de références, puisés dans les textes juifs, chrétiens, musulmans, zoroastriens, bouddhistes, hindous et taoïstes.» Il rappelle quelques vues traditionnelles du christianisme sur la vie éternelle, mais sous le titre «Ne pas prendre à la lettre», il précise que «de nos jours, l'immense majorité des théologiens, à quelques fondamentalistes "purs et durs" près, estiment que le ciel est exclusivement un état, et non un lieu structuré, agencé, réglementé. » Un autre encore présente ce que l'on croit en Afrique, en Birmanie, en Egypte, au Proche-Orient, en Sibérie, dans le bouddhisme, sans oublier le Moyen Age avec son mysticisme, l'invention du purgatoire et le ciel à mériter ou à gagner.

Dans l'article suivant il est dit que: « Chacune des relations que nous pouvons vivre de manière vraie, intense et constructive nous permet de pousser à nouveau la porte du paradis.» et encore: «A nous donc d'aménager notre paradis. » Sous le titre: « Comme Adam et Eve, tout nus et tout bronzés... » il est question du naturisme « qui considère la nudité comme l'image de Dieu... Actuellement l'existence des naturistes ne choque généralement plus, le nu étant entré dans les moeurs. » Ces auteurs réformés semblent ignorer ce que dit l'Ecriture, ou pire, ils paraissent ne plus y croire. Selon plusieurs il serait donc du ressort des hommes d'aménager ici-bas - et maintenant - le paradis.

 

Mais que dit l'Ecriture du paradis?

Elle nomme ainsi le jardin d'Eden, lieu de félicité, dont Adam et Eve ont été chassés après leur désobéissance (Genèse 2:8; 3:23-24). Mais dans le Nouveau Testament le terme «paradis» prend un sens céleste en s'appliquant au séjour des bienheureux. L'apôtre Paul dit qu'il a été enlevé dans le paradis, ou ravi jusqu'au troisième ciel (2 Cor. 12:3-4). Ici paradis et ciel sont donc manifestement synonymes. Dans Apocalypse 2:7 le Seigneur déclare: « Au vainqueur je donnerai à manger de l'arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu». Or, cet arbre de vie se trouvera dans la nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel (Apoc. 22:2). Admettons que les prophéties de l'Apocalypse sont souvent écrites dans un langage figuratif ou symbolique qu'il s'agit d'interpréter. Rien ne nous permet toutefois d'affirmer que le paradis - ou le ciel - est un état et non un lieu. Que serait d'ailleurs un état sans un lieu?

Les bienheureux rachetés célestes seraient-ils des êtres éthérés, sans corps, hors de tout espace, c'est-à-dire sans existence locale réelle, alors que le Seigneur ressuscité a bien eu un corps glorifié que Thomas a pu toucher? (Jean 20:26-27). Et Jésus, apparaissant aux disciples près de la mer de Tibériade, prit même du pain et des poissons et les leur donna à manger. Il avait déclaré formellement: «Je m'en vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14: 3). Or, il est écrit: « De même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste» (1 Cor. 15:49), car «Christ transformera notre corps de misère en le rendant conforme à son corps de gloire>, (Phil. 3:21). Nous n'avons d'autre part ni la vocation, ni la capacité d'aménager ici-bas un paradis, alors que Jésus lui-même a plutôt annoncé pour la fin des temps des guerres, des famines, des tremblements de terre, des persécutions, la venue de faux prophètes, de faux christs, le progrès de l'iniquité et le refroidissement de l'amour (voir Matthieu 24). Et pratiquer le nudisme, comme si l'on allait pouvoir ainsi recréer un peu des conditions paradisiaques, relève de la plus haute fantaisie et constitue même un acte de rébellion contre Dieu qui a lui-même revêtu Adam et Eve d'habits de peau après leur chute en Eden (Genèse 3:21).

Conclusion

Le brigand sur la croix n'avait certainement pas eu en vue un illusoire paradis terrestre lorsqu'il demanda au Seigneur de se souvenir de lui quand il entrera dans son règne. Il n'avait évidemment pas lu "La Vie protestante» et n'aurait pas pu imaginer qu'il était de notre devoir et en notre pouvoir d'établir le paradis sur terre. Il a simplement cru à la promesse que lui fit Jésus-Christ en ces termes: « En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis» (Luc 23:43). Ne nous laissons donc pas troubler par les élucubrations des hommes, fussent-ils théologiens ou philosophes, même si l'on devait nous faire passer pour des fondamentalistes «purs et durs», parce que nous désirons tout simplement demeurer attachés aux fondements bibliques.

Jean Hoffmann

La bonne Nouvelle mars 2001

© la bonne Nouvelle


La Bonne Nouvelle

No 4 / 2001
Texte intégral

 

 

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Epuisement et renouvellement

« Les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin. » Lamentations 3:22-23

Il existe une loi d'épuisement inscrite dans la nature, on l'appelle l'entropie. En thermodynamique c'est la fonction exprimant le principe de la dégradation constante de l'énergie. Il s'agit donc de l'énergie dépensée qui de ce fait n'est plus à notre disposition.

On observe un phénomène semblable dans la nature humaine, avec cette différence que l'homme peut récupérer des forces, même si' ce n'est que pour un temps. Au soir d'une journée de travail on ressent une certaine fatigue, une perte de dynamisme ou un épuisement. Il en est comme du bois qui se consume, de piles qui s'usent ou d'un moteur à court de carburant. Alors il faut refaire le plein, recharger les batteries et remettre du bois sur le feu, c'est-à-dire prendre du repos et s'alimenter pour recouvrer les forces.

Il en est de même spirituellement. S'il y a déperdition d'énergie, défaillance au service ou découragement, le moment est venu d'aller se ressourcer auprès du Seigneur, car il est écrit:

«Toutes mes sources sont en toi. » (Ps. 87:7).

«Dieu donne la force à celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de celui qui est à bout de ressources. Ceux qui espèrent en l'Eternel renouvellent leur force. lis prennent leur vol comme les aigles; ils courent et ne se lassent pas, ils marchent et ne se fatiguent pas.» (Esaïe 40:29, 31).

Mais qu'en est-il des malades, des handicapés et des personnes âgées dont les forces ne se renouvellent pas nécessairement et pour lesquels le repos, les prières et les soins les plus appropriés ne produisent pas obligatoirement les effets escomptés? Joni Eareckson Tada, après trente années de quadraplégie passées en fauteuil roulant, avait appris a considérer son épreuve du point de vue céleste, ce qui lui a fait dire:

«Oui, vous avez bien des ailes... vous possédez tout ce qui vous est nécessaire pour avoir une perspective céleste sur vos épreuves... Ce qui présente un caractère de transition, telle une douleur physique, ne durera pas, mais ce qui est durable, tel le poids éternel de gloire découlant de ces souffrances, demeurera pour l'éternité. »

Que dit l'Ecriture?

«C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent, produisent pour nous au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous ne regardons point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles, car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » (2 Cor. 4:16-18).

Il n'est, certes, pas facile de considérer les diverses et grandes épreuves de la vie comme de «légères afflictions», mais dans la souffrance naît le désir d'aller auprès du Seigneur pour être définitivement délivré de tous les maux. Même dans l'épreuve les bontés de l'Eternel ne s'épuiseront jamais, elles se renouvelleront tous les matins, que nous en soyons conscients ou non, jusqu'à l'aube du jour où le Seigneur nous rappelera à Lui pour nous introduire dans -l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, des esprits des justes parvenus à la perfection» (Héb. 12:23). Et lors de son retour sur la terre il ressuscitera aussi nos corps de misère en les rendant semblable à son corps glorieux (Phil. 3:21). Alors, reconstitués dans notre être tout entier, esprit âme et corps, nous serons pour toujours avec lui (1 Thess. 4:16-18) et nous retrouverons tous les nôtres qui nous ont précédés dans la gloire. Voilà l'espérance chrétienne qui est de nature à nous consoler de toutes nos pertes, à nous renouveler intérieurement, à nous réconforter et à nous réjouir dans l'attente de l'accomplissement parfait de toutes les promesses divines.

«Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide, elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur. » (Héb. 6:19-20)

Est-ce que tous nos lectrices et lecteurs possèdent déjà cette espérance revivifiante ou restauratrice, antidote à l'épuisement, à l'abattement, à la crainte et à l'amertume? Nous le souhaitons de tout coeur à chacun et à chacune!

Jean Hoffmann

La bonne Nouvelle No 4 / 2001

© la bonne Nouvelle


La Bonne Nouvelle

No 4 / 2001

 

 

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Un sérieux examen de la foi

«Examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes?» 2 Corinthiens 13:5

Le Saint-Esprit opère la nouvelle naissance, c'est-à-dire qu'il produit en nous une vie nouvelle. C'est un don de Dieu. Il est écrit: « Vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu» (1 Pierre 1 :23). Le baptême est une confirmation extérieure d'une opération préalable intérieure... La nouvelle naissance a donc lieu avant le baptême. Elle est la condition indispensable pour entrer dans le Royaume de Dieu selon la parole même de Jésus: « En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Si le baptême était la nouvelle naissance, comme l'affirment des églises multitudinistes, Jésus n'aurait pas pu dire au brigand non baptisé: « En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis» (Luc 23:43), et l'apôtre Paul n'aurait pas déclaré: «Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l'Evangile » (1 Cor. 1 :17).

Témoignage de Wolfgang Diele (Traduction raccourcie)

La bonne Nouvelle No 4 / 2001

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