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 L'accord de Charm el-Cheik

 


Deux mois après son entrée en fonction comme Premier ministre, Ehud Barak a pu enregistrer son premier succès dans sa politique pour la paix: la signature d'un traité avec les Palestiniens, où sont revues et corrigées les concessions consenties par Netanyahou dans le cadre de l'accord de Wye. On est parvenu à ce nouvel accord après des semaines de pénibles négociations entre représentants israéliens et palestiniens. Il a été signé à Charm el-Cheik lors d'une cérémonie simple, mais impressionnante. Pour patronner le tout, il y avait le président égyptien Hosni Moubarak; étaient également présents le roi de Jordanie, Abdullah II, ainsi que Madeleine Albright, secrétaire d'Etat US.

La pièce centrale de ce nouvel accord, ratifié à la Knesset par 54 voix contre 23, est la fixation de la date à laquelle on doit être parvenu à un accord définitif entre Israéliens et Palestiniens. Barak espère que de cette manière, on pourra ramener à un minimum les points de désaccord entre les deux parties.

Par l'accord de Charm el Cheik, Israël s'est engagé à libérer quelques centaines de prisonniers palestiniens; parmi eux, certains «qui avaient du sang juif sur les mains». En outre, Israël a consenti à se retirer le plus rapidement possible d'autres territoires de Judée et de Samarie, comme cela avait été convenu lors des négociations de Wye par Netanyahou et les Palestiniens.

Sur base de ce retrait, 7 autres pour cent de la Cisjordanie, qui se trouvent sous complet contrôle israélien, passeront sous l'Autorité palestinienne (AP); ils ne seront plus alors que sous le contrôle de la Sécurité israélienne. De plus, Israël s'est engagé à accorder, dans les délais les plus brefs, un «couloir de sécurité» reliant la bande de Gaza aux territoires de la Cisjordanie contrôlés par les Palestiniens. Dans le cadre de cet accord, les Palestiniens sont assurés du droit de construire un port qui sera exclusivement sous leur contrôle.

La signature de cet accord a été l'objet de sévères critiques de la part de l'opposition, qui le qualifie de «poudre aux yeux» et d'«irresponsabilité politique en matière de sécurité». Le comité des colons juifs vivant en Judée, Samarie et à Gaza a décidé de proclamer une lutte ouverte contre le gouvernement suite à cet accord, par lequel il est renoncé à des territoires du «Grand Eretz Israël».

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Entretiens sur l'accord définitif

Une semaine après la signature de l'accord de Charm el Cheik, des entretiens ont débuté au poste-frontière de Gaza «Eres» portant sur un règlement définitif entre Israéliens et Palestiniens. Du côté israélien, c'est le ministre des Affaires étrangères David Lévy qui dirige l'équipe des négociateurs. Du côté palestinien, c'est le représentant d'Arafat, Abu Mazen, qui est le responsable.

Les deux parties sont face à de graves problèmes. Les conversations doivent fournir des solutions à des différends particulièrement douloureux et profonds. Selon le discours introductif des deux clans, il faudra quelques tours d'entretiens pour trouver des solutions aux divers thèmes fort controversés. Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre israélien David Lévy a, par exemple, déclaré qu'Israël ne reviendra pas aux frontières de 1967 et que «Jérusalem est la capitale éternelle d'Israël». Par contre, Abu Mazen a affirmé que «Jérusalem est la capitale de l'Etat palestinien». Des solutions doivent surtout être trouvées pour les points suivants:

 

1. Le problème de Jérusalem. Le point de vue israélien est clair: Jérusalem est la «capitale éternelle d'Israël», et la ville doit rester unifiée sous souveraineté israélienne. Les Palestiniens sont d'accord pour que la ville ne soit nullement divisée géographiquement, mais ils insistent pour que Jérusalem-Est passe sous leur contrôle, y compris le district autour du mont du Temple.

2. Les réfugiés. Les Palestiniens exigent que les réfugiés qui ont fui Israël en 1948 et 1967 puissent rentrer dans leurs demeures. Ils doivent pouvoir réintégrer leurs anciennes habitations dans les différentes villes, parmi lesquelles Jaffa, Haïfa et naturellement Jérusalem. Israël s'y oppose fermement et désire que le problème des réfugiés soit réglé par des dédommagements. Ces gens doivent en conséquence rester dans leurs demeures du moment et être indemnisés exclusivement financièrement.

3. Les colonies. Les Palestiniens exigent une dissolution totale de toutes les colonies de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Il s'agit en tout de 144 colonies. Israël est disposé à en évacuer un nombre très limité, à savoir celles qui, selon le plan de retrait, seront particulièrement isolées et complètement entourées de territoires palestiniens.

4. Les réserves d'eau. Les Palestiniens exigent le contrôle de toutes les sources d'eau se trouvant sur les territoires où ils ont autorité. Par contre, Israël réclame la souveraineté sur tous les réservoirs d'eau souterrains ainsi que sur toutes les sources situées dans les montagnes, étant donné qu'elles constituent une importante réserve pour les villes et les colonies en Israël.

5. Les frontières. Les Palestiniens exigent un retrait des Israéliens sur les frontières d'avant la guerre des Six jours en 1967. Israël est prêt à rendre au maximum 40% des territoires conquis pendant ladite guerre.

Commentaire

Israël va au-devant de temps bien durs, c'est ce qui ressort une fois de plus de l'article ci-dessus. je ne pense pas seulement à l'ère antichrist dans laquelle cette nation entrera, période que - selon notre connaissance de l'Ecriture - nous, Église du Seigneur, ne connaîtrons pas; mes pensées vont surtout vers le tout proche avenir d'Israël: il y aura de très âpres négociations dans les semaines et les mois à venir. Il est donc indispensable que de nombreux membres de l'Eglise prient instamment pour Israël afin que le Seigneur mette Sa main sur ces entretiens qui, finalement, conduiront à une fausse paix - c'est ce que la Bible nous apprend. Mais dans cette situation, nous pouvons compter sur l'aide de Dieu à Israël; Il conduira tout selon Sa pensée et Israël, dans le vrai sens du terme, ne fera pas la perte de «presque tout». Vu sous cet éclairage, il est significatif que l'enlèvement n'ait pas encore eu lieu, le Seigneur voulant que nous priions avec zèle pour Son peuple. Certainement, Il le portera à travers cette période difficile, mais nos prières sont requises dans ce domaine quant à Jérusalem: la lutte y sera de plus en plus passionnée; les esprits se heurteront. Ici, Israël ne combat pas uniquement pour «son» avenir et «sa» capitale, mais cela va beaucoup plus loin: le plus grand combat se livre dans le monde invisible. Israël est la preuve visible sur la terre de l'existence de Dieu; il doit donc lutter contre les puissances visibles et invisibles. Au sujet de Jérusalem, le monde entier se dresse contre Israël. C'est pourquoi nos prières doivent sans cesse monter vers Dieu en faveur de ce peuple! Même si le nombre des croyants est fort petit, leur puissance dans la prière ne peut être minimisée! CM

Nouvelles d'Israël 10 / 1999

© Nouvelles d'Israël

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