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«A mort
les Juifs»
«Des pierres sont
lancées, qui tuent des Juifs», peut-on
lire dans un poème de l'Arabe Schafik
Chabib. Ces vers ne sont pas uniquement de la
poésie, mais de véritables appels au
meurtre. C'est d'ailleurs ce que prouvent les
déclarations des quatre meurtriers arabes
qui ont assassiné trois Israéliens
dans un camp de toile, près de Galed. Ils
ont fait l'aveu suivant: «Nous sommes sortis
pour tuer des Juifs, nous les avons attaqués
pendant leur sommeil et les avons tués
à coups de couteau.»
A Jaffa, Ilanit Ohana,
âgée de 19 ans, a été
attaquée et poignardée par un
Palestinien de 22 ans et, lorsque le chauffeur de
taxi arabe Abdel Ghani Karim (44 ans) s'est
précipité pour lui porter secours, il
a également été
assassiné. Le meurtrier a agi sur ordre du
«Djihad» islamique (Guerre sainte), dont
les statuts précisent: «Pas de repos
avant que le dernier Juif de la terre ait
été liquidé». Ainsi, au
«nom d'Allah miséricordieux», un
attentat à l'explosif a été
perpétré le 17 mars contre
l'ambassade israélienne à Buenos
Aires, faisant 29 morts et 225 blessés. M.
Hans-Dietrich Genscher, alors ministre des Affaires
étrangères allemand, a adressé
une lettre de condoléances au gouvernement
israélien où il exprimait son
«horreur» et son «indignation»
devant «cet attentat terroriste
lâche». Le lendemain, il a pourtant
reçu des hommes politiques islamiques,
connus pour leur haine envers Israël, sans les
condamner pour cet attentat à la
bombe.
La révolte de
l'Intifada contre Israël a connu un tournant:
la direction de l'Intifada a une nouvelle fois
permis aux commerçants arabes de garder leur
magasin ouvert jusqu'à 15 heures et
jusqu'à 17 heures dans la vieille ville de
Jérusalem, alors que jusqu'à
présent, ils devaient fermer à 13
heures. En fermant plus tôt leurs magasins,
les propriétaires devaient montrer leur
solidarité vis-à-vis de l'OLP et de
la direction de l'Intifada. Étant
donné que cette mesure rendait l'OLP de plus
en plus impopulaire dans les milieux
commerçants, les leaders de l'Intifada ont
lâché prise sur ce terrain, mais ont
renforcé leur action sur d'autres, comme le
prouvent les chiffres suivants:
En janvier, 66 attentats
à la bombe: 20 morts En février, 61
attentats à la bombe: 27 morts En mars, 116
attentats à la bombe: 29 morts En avril, 127
attentats à la bombe: 31 morts
L'évolution suivante
montre que l'Intifada n'est en aucun cas un
«combat de libération du peuple
palestinien», mais consiste plutôt en
une terreur imposée par divers groupes
radicaux, dirigée en premier lieu contre
leur propre peuple, afin de les contraindre par des
mesures d'intimidation à suivre leur
politique:
Du 1er janvier au 30 avril
1992, 120 personnes ont péri en raison des
troubles de l'Intifada. Parmi elles, 107 personnes
(102 Palestiniens et 5 Israéliens) ont
été assassinées par des
Palestiniens de l'Intifada. Durant la même
période, 13 Palestiniens ont
été tués par les forces de
sécurité israéliennes.
En Israël, les plaintes
d'«Amnesty International» ont
été qualifiées
«d'absurdes et de parti pris». En effet,
cette organisation ne considère que les 13
Palestiniens tués par des Israéliens,
mais ferme totalement les yeux sur les 107 autres
victimes. «Amnesty International» a en
outre affirmé que la «torture
était pratiquée dans la prison
israélienne d'El-Khiam au Sud-Liban».
En dépit du fait que l'administration et la
gestion de cette prison sont uniquement sous la
responsabilité de l'armée ZADAL
sud-libanaise, «Amnesty International»
accuse Israël. «Amnesty
International» critique le fait que les
Sud-Libanais aient refusé à la
Croix-Rouge l'accès à la prison
d'El-Khiam, dans laquelle se trouvent 200
détenus, et cela suffit à
«Amnesty International» pour supposer que
des tortures y sont pratiquées et en accuser
Israël. «Amnesty International»
passe sous silence le fait que les Sud-Libanais ont
refusé l'accès à la
Croix-Rouge à cette prison uniquement dans
le but de faire pression sur cette organisation,
afin qu'elle s'occupe enfin des Sud-libanais
détenus par des organisations terroristes
libanaises. Le général Antoine Lahed
de la ZADAL insiste: «Si la Croix-Rouge
s'occupe de nos compatriotes détenus par les
musulmans, nous lui ouvrirons les portes de notre
prison.» Les journalistes qui ont
visité cette prison ont démenti les
accusations «d'Amnesty
International».
Les prisons de
sécurité israéliennes abritent
actuellement 4.980 détenus, dont la plupart
ont été condamnés à des
peines de courte durée. 70% des prisonniers
appartiennent à l'organisation terroriste
FATAH de l'OLP, 11 % au groupe islamique HAMAS, 10%
au Front démocratique de l'OLP, 8% au Front
populaire de l'OLP, 3% au groupe terroriste du
«Djihad islamique» et 2% sont des
terroristes d'obédience communiste. Les
excès commis par des soldats
israéliens à l'encontre de
Palestiniens sont punis par la loi. D'ailleurs, 11
soldats et officiers israéliens
comparaissent actuellement devant des tribunaux,
car ils se sont montrés violents à
l'égard de détenus ou ont fait usage
de leur arme à feu trop rapidement. En
effet, d'après les ordres, un soldat
israélien ne peut tirer que lorsqu'il est
agressé et que sa vie est directement mise
en danger, ce qui signifie que l'agresseur a
toujours l'avantage sur les
Israéliens.
Les terroristes de l'Intifada
tuent, eux, sans respecter aucune règle, peu
importe qui, peu importe comment:
Le 11 mai, quatre
Palestiniens de l'Intifada ont fait irruption dans
l'école UNWRA, à Gaza, et ont
tué l'instituteur arabe âgé de
42 ans Abdul Maati el-Buheisdi
sous les yeux des enfants en proférant les
menaces suivantes: «Il en sera ainsi pour tous
ceux d'entre vous qui ne collaboreront pas avec
nous.»
Le 12 avril, à
Rafiach, Machmud Chader Wadi, jeune
élève de 15 ans, a été
sorti de nuit du domicile de ses parents et
étranglé, car il refusait de se
joindre à une bande de terroristes.
Le 22 avril, à Jenin,
Ahmed Istateh, médecin arabe de 53 ans,
directeur du dispensaire local, a été
tué à coups de couteau par des
terroristes de l'Intifada.
Le 3 avril, à Gaza,
trois Palestiniens ont été
emmenés par des Arabes masqués devant
la mosquée et exécutés sous
les yeux des musulmans en prière. Deux
d'entre eux ont été abattus et le
troisième tué à coups de
couteau. Personne n'est intervenu, tous se sont
contentés de répéter,
intimidés: «Allahu akhbar! -Allah est
grand».
Le 14 mars, dans le village
de Hajje, M. et Mme Shanaa, deux Arabes
âgés de 70 ans, ont été
assassinés dans leur logement par des
Palestiniens de l'Intifada. Par la suite, ces
meurtres ont été qualifiés de
«messages de libération» par la
direction de l'Intifada. Mais Amnesty International
préfère ne pas parler de ces
exactions. (LS)
Nouvelles
d'Israël 07 / 1992
©
Nouvelles d'Israël
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