|
Accord
secret avec les Etats-Unis ?
Les multiples
déclarations et les agissements
contradictoires du Premier ministre Netanyahou ont
laissé au gouvernement israélien et
aux députés de la Knesset une image
floue des véritables intentions du Premier
ministre.
D'un côté,
Netanyahou a eu, à la mi-décembre,
une réunion extraordinaire - la
deuxième en deux semaines - avec le ministre
américain des Affaires
étrangères, Madeleine Albright. De
l'avis de tous, cet entretien devait être
déterminant car Netanyahou devait faire
connaître aux Américains l'importance
de la deuxième phase du retrait de
Judée et de Samarie. D'un autre
côté, Netanyahou n'étant pas
parvenu, à la suite de pressions
exercées au sein de la coalition, à
aboutir à une quelconque décision
officielle, il avait déclaré, juste
avant son départ, qu'il ne se laisserait pas
entraîner dans des décisions
précipitées, uniquement pour plaire
aux Américains.
Cette déclaration
ainsi que le fait que le Premier ministre se soit
rendu à Paris pour y rencontrer le ministre
américain des Affaires
étrangères sans - apparemment -
emporter de carte géographique, avaient
poussé les observateurs à juger cet
entretien voué à l'échec. Par
peur que ces pronostics ne se vérifient, le
ministre israélien des Affaires
étrangères David Lévy avait
même conseillé d'annuler la rencontre.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il fut
communiqué qu'il ne participerait pas
à cette réunion.
Néanmoins, tous ces
sombres pronostics ne se sont pas
réalisés. Albright et Netanyahou se
sont rencontrés au cours d'un petit
déjeuner. A la fin de la réunion,
Netanyahou a qualifié son entretien avec le
ministre américain des Affaires
étrangères de fructueux. Albright a
même exhorté Arafat à s'atteler
plus sérieusement à la lutte contre
le terrorisme. «Sans mesures de
sécurité adéquates, Arafat
n'obtiendra aucun retrait
supplémentaire» , a-t-elle fait savoir.
En outre, il a été rendu public que
le Premier ministre israélien et Arafat
avaient été invités
séparément par le président
américain Clinton, celui-ci ayant
décidé de s'engager davantage au
Proche-Orient et de lever le «boycott»
qu'il exerçait sur Netanyahou.
Le déroulement positif
- malgré tous les pronostics
défaitistes - de la rencontre entre Albright
et Netanyahou a fait dresser l'oreille des cercles
politiques de droite, qui ont supputé que
Netanyahou avait depuis longtemps établi la
carte du retrait d'Israël mais ne Pavait pas
présentée au gouvernement. Les
cercles de droite du gouvernement ont dès
lors craint que Netanyahou se soit montré
particulièrement
«généreux» et qu'il ait
peut-être promis un retrait de 10% du
territoire de la région. Dans les
médias, ces supputations furent dans un
premier temps attribuées aux «milieux
de la politique étrangère à
Jérusalem». Plus tard, il
s'avéra qu'il s'agissait de l'opinion du
ministre des Affaires étrangères
David Lévy, depuis
démissionnaire.
Dans ces mêmes cercles,
on a prétendu que Netanyahou avait
dissimulé la vérité au
gouvernement et avait depuis longtemps conclu un
«deal» avec les Américains.
Toujours selon ces affirmations, Netanyahou n'avait
pas rendu cette information publique parce qu'il
avait besoin de la droite de sa coalition
gouvernementale, notamment pour le vote du
budget.
Comme on pouvait s'y
attendre, Netanyahou a réfuté toutes
ces accusations. Au cours d'une allocution
publique, il a affirmé que «la rive
ouest devait rester un territoire
israélien». Néanmoins, il n'a
manifestement pas réussi à convaincre
tous ses amis de droite. Certains d'entre eux, dont
trois personnalités influentes du Conseil
des colonies ainsi que Pinchas Wallerstein,
président du Conseil, ont publié dans
la presse des annonces géantes dans
lesquelles ils exhortaient l'opinion publique et la
classe politique à réclamer la
démission du gouvernement. La parution de
ces annonces a interloqué les cercles de
droite et a créé une profonde cassure
chez les colons.
Commentaire: Ce tacticien
roublard de Netanyahou est tout à fait
capable d'avoir conclu un accord secret avec les
Etats-Unis. D'ailleurs, cela figure d'une certaine
manière dans la Parole
prophétique:
Supposons que les Etats-Unis
soient le dernier prédécesseur de
l'Antichrist. Selon Daniel 9, 27, celui-ci imposera
pour ainsi dire à Israël une alliance.
Si ce qui figure dans l'article ci-dessus est vrai,
les Etats-Unis ont alors fait ce que l'Antichrist
fera aussi. Ce n'est pas un secret que de dire que
l'Amérique exerce une immense pression sur
l'Etat juif. Un spécialiste des questions
d'Israël a dit un jour que dans ce pays, rien
ne se faisait sans l'accord de l'Amérique. .
. Certains interprètes de la Parole
prophétique pensent que l'alliance dont
parle Daniel 9, 27 aurait déjà
été scellée par
«l'amitié» de l'Amérique et
les pressions exercées sur Israël. . .
Même si, à notre connaissance, nous ne
pouvons nous rallier à cet avis, il n'est
pas aisé de le rejeter compte tenu des
faits. . . Tous ces événements
aboutissent à la même conclusion:
Jésus sera bientôt de retour.
CM
Nouvelles
d'Israël 02 / 1998
©
Nouvelles d'Israël
|
|