Nouvelles d'Israël
11 /
1994
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Israël et le Maroc
Après de nombreuses
années de relations chaleureuses au niveau informel,
Israël et le Maroc ont officiellement fait
connaître leur décision de nouer des liens
réciproques sur le plan des bureaux
d'intérêts. Ce pas a été
confirmé au début septembre par le
porte-parole de chacun des gouvernements à Rabat et
à Jérusalem. Avant que ne soit
communiquée cette décision, des pourparlers
difficiles et secrets se sont tenus entre les deux Etats,
lesquels impliquaient des visites des
délégués du Roi du Maroc à
Jérusalem et de ceux d'Israël au palais du
monarque marocain.
L'établissement de relations
entre le Maroc et Israël constitue le point culminant
d'un processus d'entente entre les deux pays, processus qui
s'est étendu sur une période de 25 ans. Le Roi
Hassan II a sans cesse relancé des contacts avec
Israël. Selon divers articles parus dans la presse
mondiale, les deux nations entretiennent des relations
étroites au niveau de la sûreté
politique. C'est ainsi qu'entre autres, on a pu lire dans
plusieurs journaux européens que le Mossad
israélien a une représentation officielle au
Maroc depuis quelques années déjà. Ces
représentants du Mossad et ceux d'autres services de
sécurité israéliens ont aidé le
Roi
Hassan et le Maroc à
«s'expliquer» avec différents mouvements
clandestins qui menaçaient la stabilité du
régime marocain.
Durant toutes ces années, le
Roi Hassan a payé Israël en retour par des
relations chaleureuses et de sympathie ainsi que par des
activités de médiateur dans le domaine
politique et dans la question des soldats israéliens
disparus. En 1976 déjà, il invita le chef du
gouvernement juif de l'époque, Yitzhak Rabin,
à se rendre à Rabat pour discuter des moyens
de résoudre le conflit arabo-israélien. En
1977, il organisa les premières rencontres entre le
ministre des Affaires étrangères
d'Israël, Moshe Daïan, et le conseiller du
Président égyptien, Hassan Tohami. Elles
aboutirent à la conclusion d'un traité de paix
avec l'Egypte.
La communauté juive au Maroc ne
pouvait que profiter de ces relations particulières.
Les juifs de ce pays se félicitent de la
liberté qui est leur et de l'attitude sympathique des
autorités à leur égard. Quelques-uns
des dirigeants de ladite communauté se trouvent ainsi
en contact direct avec le Roi Hassan, certains d'entre eux
étant même parmi ses conseillers. Il y a un an,
le Roi a nommé Joseph Bradugo, un membre important de
la communauté juive, au poste de ministre du
Tourisme.
Les milieux politiques de
Jérusalem disent que le prochain Etat arabe qui
nouera des relations officielles avec Israël sera le
Maroc. Les politiciens estiment que le processus de
rapprochement aboutira dans un avenir très
rapproché. ZL
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11 /
1994
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Israël Prépare un
retrait de la Judée et de la Samarie
Lors d'une cérémonie
fort discrète, qui s'est tenue à la fin
août, le gouvernement israélien a remis de
nouvelles compétences aux autorités
palestiniennes, cette fois en dehors de Jéricho et de
Gaza. Elles concernent des problèmes de la vie
quotidienne dans la Bande occidentale: l'éducation,
la santé, la prévoyance sociale, le tourisme
et les impôts.
Selon les accords signés, les
autorités palestiniennes sont responsables de ces
domaines dans toutes les régions de la Judée
et de la Samarie - et non pas seulement dans les petits
districts de Gaza et de Jéricho. La signification
pratique de ce nouveau pas réside dans
l'élargissement du champ d'application de l'autonomie
palestinienne et dans l'extension de la souveraineté
de l'OLP à toute la Bande occidentale.
La mise en application effective des
points de cet important traité dépend de
l'aptitude des autorités palestiniennes à
réaliser les compétences qui leur ont
été attribuées et à mettre sur
pied un système de levée d'impôts. A
cette fin, les Palestiniens ont besoin
d'énormément d'argent. Certes, les pays
occidentaux leur ont déjà promis quelque 40
millions de dollars; mais ce soutien est lié au fait
que des relations correctes doivent prévaloir. A ce
jour, ils en sont encore fort éloignés.
Arafat, qui, jusqu'à présent, pouvait
souverainement disposer des fonds de l'OLP, éprouve
bien des difficultés à faire un rapport sur
chaque sortie financière. C'est pour cette raison que
la direction palestinienne n'a toujours pas reçu
l'argent promis.
Conformément aux accords
signés à Oslo et au Caire, le pas suivant sera
l'organisation d'élections dans les territoires de la
Judée, de la Samarie et de Gaza ainsi que le retrait
limité des troupes israéliennes des centres
à forte densité de population qui s'y
trouvent. Ainsi, tandis que, à la Knesset et dans le
public, le combat politique sur l'avenir des territoires
occupés se poursuit, des faits pratiques qui sont
irréversibles se réalisent sur place.
COMMENTAIRE
Nous souhaitons attirer attention de
nos lecteurs sur notre article paru dans la dernière
édition de ce journal; il s'intitulait:
«Israël a Dieu comme consolation». Si des
chrétiens prient pour l'annulation de ces
«accords de paix», qu'ils sachent qu'ils font
erreur. Car il doit en être ainsi d'après la
Parole prophétique: ces traités sont
indirectement des signes que la délivrance
d'Israël approche. Le temps n'est plus
éloigné où Jésus reviendra vers
Ses frères selon la chair. Entourons le pays et le
peuple d'Israël d'une muraille de prières! Plus
que jamais, Israël a besoin de l'intercession et de
l'appui de l'Eglise. Nous savons ce que l'Ennemi se propose:
la totale destruction d'Israël. Il attaque sur
différents fronts - ainsi, par exemple, il s'efforce
d'amener la division dans l'Etat hébreu. Jésus
a déclaré en Matthieu 12, 25: «Tout
royaume divisé contre lui-même est
dévasté, et toute ville ou maison
divisée contre elle-même ne peut subsister.
» Ce danger existe non seulement pour Israël, mais
aussi pour l'Assemblée. Ce n'est pas sans raison que
le Seigneur a demandé dans Sa prière
sacerdotale en Jean 17, 11: «Père saint, garde
en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils
soient un comme nous. » Il ressort de l'article suivant
de notre correspondant Zwi Lidar combien l'Adversaire
s'efforce de détruire Israël par la discorde -
mais il ne réussira pas dans sa funeste entreprise.
CM
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Janvier 2000
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LA CHINE FAIT SES ACHATS EN
ISRAEL
Le commerce d"Israël avec la
Chine inquiète les Etats-Unis
Les Etats-Unis d'Amérique sont
«très préoccupés» par la
vente d'une technologie militaire israélienne
à la Chine. Cette vente porte sur un montant de 250
millions de dollars US.
En l'occurrence, il s'agit d'un
équipement pour avions de reconnaissance, dont la
production est entièrement israélienne et qui
est intégré dans un appareil de type russe. Il
s'agit d'un avion de reconnaissance (semblable à
l'«AWACS» américain) capable de
repérer des mouvements au soi en zone ennemie
à une distance de 400 kilomètres. La Chine est
intéressée par l'achat de trois autres
appareils de ce type. Le marché porterait alors sur
un total de plusieurs milliards.
Selon la presse américaine, le
gouvernement américain réclame l'annulation de
ces ventes et insiste pour que la Chine n'entre pas en
possession de technologies militaires occidentales. Ces
exigences sont motivées par l'embargo prononcé
sur certains produits par les Etats-Unis à l'encontre
de la Chine, en raison de violations de droits de
l'homme.
Dans ce contexte, Israël
s'était engagé à ne pas revendre de
technologies américaines à la Chine.
Toutefois, il s'agit ici exclusivement de produits de
fabrication israélienne (à l'exception du
fuselage qui est de fabrication russe). Le gouvernement
américain n'a donc aucun recours formel possible pour
empêcher ces ventes.
Commentaire:
Dans notre dernière
édition, nous avions signalé que la Russie
était aussi intéressée par l'achat de
technologies israéliennes. Cette fois, il s'agit de
la Chine. N'est-il pas extraordinaire que ces deux grandes
puissances achètent des technologies de pointe au
petit pays qu'est Israël? Comment expliquer
l'énorme succès d'Israël Sur le plan
scientifique? Ne serait-ce pas parce qu'Israël est le
peuple élu de Dieu et est , de ce fait,
particulièrement béni par l'Eternel?
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Haider veut se rendre en
Israël
Jörg Haider, chef du parti
populiste de droite autrichien, a déclaré
officiellement qu'il avait l'intention d'effectuer
prochainement une visite en Israël. Après le
succès de son compagnon d'armes juif, Peter
Sichrowsky, à Jérusalem, et le succès
rencontré par Haider à New York auprès
de la communauté juive locale, il veut - semble-t-il
- continuer d'oeuvrer à la disculpation de son
mouvement et à sa possible entrée dans le
gouvernement.
Les autorités
israéliennes sont embarrassées par cette
nouvelle étant donné qu'elles n'ont aucun
argument légal pour refuser l'entrée de Haider
sur le territoire israélien ou pour empêcher
qu'il organise des conférences de presse. Haider a
donc reçu le feu vert.
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Janvier 2000
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HILLARY CLINTON EN
ISRAEL
Sur Israël, les avis sont
partages
La visite rendue par l'épouse
du président américain dans les territoires
sous autonomie palestinienne continue de faire des remous et
lui cause un solide préjudice politique.
Hillary Clinton s'est rendue en
Israël avec sa fille pour une visite de trois jours. Ce
voyage s'inscrivait dans le cadre de sa campagne
électorale en vue de conquérir le poste de
sénateur de l'Etat de New York pour le Parti
démocrate. Le programme de la visite avait
été soigneusement élaboré pour
que la First Lady des Etats-Unis ne se trouve jamais dans
des situations délicates. En outre, il était
prévu de lui offrir un maximum d'occasions
d'apparaître dans la presse, notamment par le biais de
séances Photos. L'objectif de Mme Clinton
était de donner aux électeurs new-yorkais
parmi lesquels figure une large proportion de Juifs, l'image
d'une personne pro-israélienne et connaisseuse des
problèmes et besoins de cet Etat.
Hillary, accompagnée de Nava
Barak, épouse de l'actuel Premier ministre
israélien, et de leurs filles respectives, a donc
visité de nombreux sites qui sont autant de passages
obligés pour tout visiteur officiel en Israël:
le Mur des Lamentations, le mémorial Yad Vashern,
certains hôpitaux, diverses organisations et
institutions publiques (par ex. en faveur de l'enfance),
etc.
Le dernier jour, Hillary Clinton s'est
rendue dans les territoires sous autonomie palestinienne et
c'est là qu'un incident très pénible
s'est produit. La First Lady américaine a rendu
visite à l'Autorité palestinienne et y a
rencontré Suha Arafat, l'épouse du
président de l'Autorité palestinienne, Yasser
Arafat. À l'issue de cette rencontre, elles ont tenu
ensemble une conférence de presse au cours de
laquelle Suha Arafat a déclaré qu'Israël
empoisonnait l'air et l'eau des Palestiniens à Gaza
et en Cisjordanie, ce qui provoquait des cancers chez
beaucoup de femmes et d'enfants palestiniens.
Hillary Clinton n'a pas réagi
à ces affirmations. Lorsque Suha Arafat en eut
terminé, Hillary s'est levée, a
embrassé Mme Arafat puis a prononcé à
son tour un discours préparé à
l'avance. Cette réaction ou plutôt cette
absence de réaction aux propos de Mme Arafat a eu
pour elle des conséquences catastrophiques. Les
allocutions des deux dames ont bien entendu
été rediffusées aux Etats-Unis
où le futur sénateur a fait l'objet de vives
critiques pour ne pas avoir jugé bon de réagir
à des accusations aussi graves à l'encontre
d'Israël. Hillary Clinton a certes prétendu que
les propos de Suha Arafat avaient été mal
traduits, mais rien n'y a fait et nombreux sont ceux qui
doutent à présent du discernement de Mme
Clinton. En Israël, les propos de Suha Arafat ont
soulevé une vague d'indignation. Beaucoup y voient la
répétition d'un leitmotiv antisémite
par trop connu: les juifs empoisonnent les fontaines. Le
ministre israélien des Affaires
étrangères, David Levy, a réagi
très fermement à ces paroles et a exigé
des excuses de la part de leur auteur. Mais les Palestiniens
s'enferment depuis dans le silence. Des excuses ont bien
été formulées, mais elles ne
s'adressaient qu'à la Maison-Blanche de Washington,
qui s'est également montrée très
irritée par le fait que l'épouse du
président des Etats-Unis ait été
amenée à se trouver dans une situation aussi
pénible durant sa visite chez les
Palestiniens.
Commentaire:
Sur Israël, les avis sont
divisés et tout se dévoile! Ce n'est pas la
première personne à qui cela arrive: on joue
un jeu qui ne correspond pas à la
réalité et Israël est souvent pour ces
visiteurs l'heure de vérité. Hillary Clinton
n'y a pas échappé et ce fut pour elle un
échec total. Pauvres de nous si, en une telle
occasion, nous nous taisons et ne jouons pas franc jeu! Nous
risquons de le payer très cher. Le Christ a dit
à ce sujet: « Car quiconque aura honte de moi et
de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand
il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et
des saints anges » (Luc 9, 26). Cela n'est-il pas
inversement valable pour Israël? Quiconque a honte
d'Israël, c'est-à-dire des frères de
Jésus, le Christ a honte de lui. Défendons
Israël chaque fois qu'il le faut!
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Janvier 2000
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ISRAEL ET LA SYRIE
USA: Israël ne s'est
engagé à rien
Le gouvernement des Etats-Unis a
clairement insisté sur le fait qu'Israël ne
s'est pas engagé pour un retrait des hauteurs du
Golan. Ce communique américain émanant d'un
fonctionnaire de haut rang du gouvernement doit mettre fin a
ce point de contestation entre Israël et la
Syrie.
Au cours des dernières
années, depuis l'assassinat de Yitzhak Rabin, le
gouvernement syrien a toujours affirmé avoir
reçu de ce dernier la promesse du retrait
d'Israël du plateau du Golan. Selon des
déclarations en provenance de Damas, cet engagement
israélien a été transmis par le
ministre des Affaires étrangères US de
l'époque au cours de dialogues entre Damas et
Jérusalem. Le gouvernement israélien a
certifié n'avoir jamais pris un tel
engagement.
Des diplomates israéliens ont
fourni cette précision: «Un examen de ce point
litigieux a montré que Rabin avait simplement
demandé aux Syriens s'ils étaient prêts
pour une paix globale - c'est-à-dire pour un
échange d'ambassadeurs, des frontières
ouvertes et du commerce - si leur souhait était
rencontré et si Israël se retirait du
Golan.» Les Syriens ont manifestement compris là
que Rabin était disposé à ouvrir un
processus de retrait israélien. Depuis lors, les
Syriens s'appuient sur ce qu'ils appellent
«l'engagement israélien à se retirer du
Golan».
Suite à ce communiqué en
provenance des USA, le bureau du Premier ministre
israélien, Ehud Barak, à Jérusalem, a
exprimé sa satisfaction et sa confiance que tous les
points litigieux pourront dorénavant trouver des
solutions. De ce même bureau, on apprenait
également ceci: «Tous les aspects
présentant des difficultés, y compris les
problèmes d'ordre territorial, se résoudront
au cours des négociations.»
Commentaire:
Tandis que nous écrivons ces
lignes, nous apprenons que des coups de feu ont
été entendus dans le palais d'el-Assad,
à Damas. Il semble que le fils d'Assad a tiré
sur son beau-frère. S'il s'agit ici aussi de luttes
pour le pouvoir dans le cadre de la succession d'Assad, cela
aura finalement des conséquences pour Israël. Il
y a certainement aussi dans le camp syrien des partisans et
des adversaires d'un accord avec l'Etat hébreu. Au
bout du compte, tout se passera comme la Bible l'a
prédit: un jour, la Syrie, Israël et l'Egypte
seront en bénédiction pour la terre (cf.
Esaïe 19, 23-25).
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Janvier 2000
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Négociations entre
Israël et la Syrie - PREMIERE RENCONTRE À
WASHINGTON:
C'est le président Clinton en
personne qui a annoncé la nouvelle: «Israël
et la Syrie vont reprendre les négociations. Les deux
parties, le Premier ministre israélien Ehud Barak et
le ministre syrien des Affaires étrangères
Farouk al-Shara, doivent se rencontrer la semaine prochaine
à Washington.»
Rendu public à la
mi-décembre, alors que Madeleine Albright se trouvait
justement au Proche-Orient, ce communiqué a fait
l'effet d'un coup de tonnerre. Quand Clinton a
révélé l'information, la ministre
américaine des Affaires étrangères
séjournait précisément à
Jérusalem dans le cadre d'entretiens avec Ehud
Barak.
Accords et
dissensions
Accords
Points litigieux
La lutte pour le Golan
Guerre civile?
La situation en Syrie
La rencontre avec la Syrie
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Israël, CLINTON, CHINE, HILLARY, Jérusalem