Nouvelles d'Israël
09 /
1999
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La «Paix» avec tous les
voisins dans 15 mois?
Les choses bougent dans le processus
de paix au Proche-Orient. Trois semaines après son
accession au poste de Premier ministre, Ehud Barak s'est
rendu à
Washington et a fixé avec le
président Clinton un délai - octobre 2000 -
pour aboutir à une percée dans les
négociations.
Au cours des 15 prochains mois, Barak
a l'intention de trouver une solution à tous les
problèmes existants, tant avec les Palestiniens
qu'avec les Syriens et le Liban, satellite de la Syrie. Il
prévoit en outre des accords régionaux
réglant des questions telles que l'approvisionnement
en eau et autres problèmes politiques.
Pendant sa visite aux Etats-Unis et
ses entretiens avec le président américain,
Barak s'est dit disposé à aborder avec toutes
les parties en présence des problèmes
apparemment insolubles, comme par exemple la question de
Jérusalem. A son avis, un accord n'englobant pas tous
les problèmes serait inadéquat et ne pourrait
que mener à des tensions ainsi qu'à un
durcissement des fronts dans le conflit
israélo-arabe. Toutefois, Barak a souligné que
Jérusalem restera la capitale unifiée de
l'Etat d'Israël. En effet, si Israël est
disposé à se retirer de certains secteurs de
Judée et de Samarie, il ne cédera qu'une
partie minime des zones où vivent des colons juifs.
En revanche, Israël est prêt à
opérer un retrait à grande échelle du
Golan, mais «pas pour que les Syriens puissent à
nouveau un bain de pieds le lac de
Génézareth».
La visite de Barak en Amérique
était tout entière placée sous le signe
de l'amélioration des relations entre
Jérusalem et Washington. Le président
américain a reçu de façon
particulièrement cordiale le nouveau Premier ministre
israélien. Il a passé plusieurs heures en sa
compagnie, et l'a même invité avec son
épouse Nawa à prendre un dîner en
privé et passer la nuit à Camp David,
où Menahem Begin et le président
égyptien Sadate ont signé jadis l'accord qui a
donné naissance au traité de paix historique
entre Israël et l'Egypte.
Commentaire:
Barak signifie
«éclair» en hébreu - et il semble
bien qu'il mérite son nom, du moins dans le sens
négatif, dans la mesure où il veut, en 15 (!)
mois de temps, apporter des solutions durables à tous
les problèmes (Syrie, Liban, Palestiniens). Il est
prêt à restituer des fragments d'Israël au
nom d'une fausse paix. Mais puisque tout cela va si vite,
que les croyants de la nouvelle Alliance se lèvent et
attendent chaque jour le Seigneur! La Parole
prophétique nous apprend que cet accord de paix
servira l'Antichrist pour son royaume. Mais auparavant,
à ce que nous savons, l'Eglise sera enlevée.
Quelle époque extraordinaire que la nôtre! Les
deux confirment cette nouvelle évolution et devraient
être lus à cette lumière. CM
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09 /
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CERTAINS PAYS ARABES EXPRIMENT
LEURS INTENTIONS DE PAIX
Une scission au sein du monde
arabe?
Après trois années de
surplace et de distanciation avec Israël et son ancien
Premier ministre, le monde arabe change aujourd'hui
d'attitude. Ces dernières semaines, de nombreux chefs
d'Etat arabes ont manifesté leur désir de se
rapprocher d'Israël et leur confiance en la paix. Parmi
eux, citons notamment le président égyptien
Hosni Moubarak, qui a rencontré Barak une semaine
à peine après son entrée en fonction,
ainsi que le roi Abdallah de
Jordanie.
De même, peu avant sa mort, feu
le roi du Maroc Hassan II, qui a joué un rôle
significatif dans le monde arabe par rapport à
Israël, s'est exprimé en termes bienveillants au
sujet du processus de paix. Il a même invité le
Premier ministre Barak et le ministre de l'Intérieur
David Levy à Rabat.
Le Sultan d'Oman compte lui aussi
parmi les partisans du processus de paix. Dans un entretien
téléphonique avec Barak, peu avant que ce
dernier n'entre en fonction, le monarque arabe s'est
exprimé en termes positifs sur «l'amitié
entre les deux peuples et leur engagement en faveur de la
paix».
Mais c'est d'Algérie qu'est
venue la réaction la plus surprenante. Pour la
première fois dans l'histoire du conflit
israélo-arabe, «l'Algérie est prête
à prendre contact et à entretenir des
relations pacifiques avec Israël». Cette
déclaration inattendue a été
émise par le président algérien, qui a
couplé l'ouverture de relations diplomatiques
à la résolution de tous les problèmes
qui opposent Israël à la Syrie, au Liban et aux
Palestiniens, à l'occasion d'une interview en arabe
accordée à la station Radio Monte Carlo. Cette
dernière connaissant un grand succès dans le
monde arabe, les propos du président algérien
ont été relayés dans les journaux de
nombreux pays arabes.
Le président irakien Saddam
Hussein, par contre, a répliqué par des
attaques acerbes contre Israël et les Etats-Unis,
déclarant que son pays ne cesserait pas de lutter
contre Israël «tant que tous les juifs n'auraient
pas quitté la région ou n'auraient pas
accepté de devenir citoyens d'un Etat
palestinien». Saddam Hussein a ajouté: «Le
désir indigne de certains pays arabes quant à
une solution pacifique avec Israël n'est rien d'autre
qu'une capitulation. »
C'est la première fois depuis
la guerre du Golfe que Saddam Hussein s'en prend aussi
violemment à Israël. Les experts pensent que le
dictateur irakien, qui est le seul à défendre
sa position, tente par conséquent de se poser en
unique défenseur de l'honneur arabe.
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Israël et le tremblement de
terre en Turquie
Les équipes de secours
israéliennes fortes de centaines de
spécialistes et de docteurs ont participé
à l'opération de sauvetage d'envergure
internationale suite au très grave séisme qui
a frappé la Turquie.
C'est Israël qui a envoyé
la plus forte équipe de secouristes. Celle-ci
comptait des membres de l'unité militaire
spéciale de secours ainsi que le personnel d'un grand
hôpital de campagne équipé de tous les
instruments nécessaires. Le team israélien
arriva sur place 24 heures après le tremblement de
terre pour travailler nuit et jour afin de sauver des
citoyens turcs ensevelis sous les décombres de leurs
maisons. Sur base des relations particulières et de
la collaboration entre les armées turque et
israélienne, les Turcs mirent une grande partie des
équipes de secours israéliennes au travail
dans un port militaire.
Dans cette région proche de
l'épicentre du séisme, des centaines de
militaires, parmi lesquels des officiers de haut rang, se
trouvaient sous les décombres. Grâce à
l'intervention de l'armée israélienne, de
nombreuses vies humaines purent être sauvées.
Malheureusement, il fallut déplorer une
majorité de victimes avant que tout secours put leur
être porté. Une autre surprise
désagréable attendait encore les sauveteurs
israéliens. Pendant les travaux là sur place,
ils constatèrent que, dans une petite ville portuaire
détruite par le séisme, des dizaines de
personnes étaient ensevelies sous les
décombres. Parmi elles, 18 Israéliens qui se
trouvaient dans un immeuble de vacances de sept
étages, frappé de plein fouet par la
catastrophe. Une des équipes israéliennes s'y
rendit immédiatement et put sauver quelques-unes
d'entre elles, mais aucun citoyen israélien.
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JÉRUSALEM, FIGURE DE PROUE
DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
AMÉRICAINE
Hillary Clinton fait machine
arrière
Même si la campagne
électorale présidentielle américaine
est encore relativement lointaine, les candidats en lice
pour le poste suprême ou des mandats de
sénateurs utilisent déjà Israël et
le processus de paix pour servir leurs propres
intérêts.
Les activités d'Hillary
Clinton, Première dame et candidate au poste de
sénateur pour l'Etat de New York, sont
particulièrement remarquées. Voici quelques
mois, elle a mis son mari dans une situation embarrassante
en prenant position sur la proclamation d'un Etat
palestinien. Récemment, elle a fait machine
arrière et a mis les pieds dans le plat en
s'exprimant sur la question de Jérusalem, ce qui a
fait sensation partout dans le monde. Dans une lettre
adressée à la direction de la
communauté juive orthodoxe américaine, elle a
décrit Jérusalem comme «la capitale
éternelle et vaste d'Israël et le siège
de l'ambassade américaine».
George Bush junior, principal candidat
républicain dans la future campagne
présidentielle, défend, quant à lui, un
tout autre point de vue. Il a déclaré qu'il ne
soutenait pas le transfert de l'ambassade américaine
à Jérusalem, étant donné que
cette démarche «était nuisible au
processus de paix». Ces propos sans équivoque
ont déclenché un torrent d'indignation au sein
des organisations juives, d'autant qu'elles se rangent
plutôt dans le camp des conservateurs. Bush junior a
reçu un soutien inattendu de la branche
américaine du mouvement israélien «La
Paix maintenant», pourtant plutôt en faveur du
parti démocrate. L'organisation a envoyé une
lettre des plus amicales à Bush junior.
D'après elle, celui-ci a raison de dire qu'il s'agit
d'une «démarche dangereuse de la part des
Etats-Unis, laquelle empoisonnerait l'atmosphère
politique du Proche-Orient».
Commentaire:
Le fait que Jérusalem joue un
rôle dans la campagne électorale
américaine n'est pas étonnant, car dans
l'histoire sainte, c'est la ville où Dieu a fait et
continue à faire l'histoire du monde. Concernant
l'attitude des peuples envers Jérusalem, on peut en
déduire le principal: oui, Jérusalem est la
ville où s'est décidé et où se
décidera le sort des peuples (voir par exemple Zach.
12, 2-3). C'est à Jérusalem que le Seigneur
établira Son royaume! Si George Bush était
élu président, Israël ne devrait
s'attendre à rien de bon pour Jérusalem. Mais
la Bible nous dit qu'il doit en être ainsi. Cependant,
le Seigneur sait conduire Son peuple à travers tous
les périls! CM
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1999
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NOUVELLE ATTITUDE D'ISRAEL À
L'ÉGARD DE L'IRAN
«Menace» au lieu
d"«ennemi»
Le Premier ministre Ehud Barak a
l'intention de reconsidérer l'attitude d'Israël
à l'égard de l'Iran. Selon lui, l'Etat
hébreu n'a aucune influence sur les affaires de
l'Iran; il n'est donc pas nécessaire de traiter en
ennemie cette nation islamique. Cette appréciation de
Barak est dans la ligne suivie par son
prédécesseur, Benjamin Netanyahou. Le
«Forum Iran», composé de
représentants du ministère de
l'Intérieur, des services de renseignements ainsi que
du ministère des Affaires étrangères,
avait, dès la fin 1998, pris la décision
d'assouplir l'attitude d'Israël vis-à-vis de
l'Iran, un ennemi héréditaire des
juifs.
La nouvelle estimation de la situation
vient du fait qu'Israël n'est pas en conflit avec
l'Iran. L'idéologie extrémiste du gouvernement
iranien donne, certes, des raisons de se faire du souci,
mais elle n'offre pas de motif d'une intervention contre
l'Etat. Cependant, Israël considère l'Iran comme
une menace, étant donné que ce pays est un
adversaire d'Israël et du processus de paix. Cette
attitude hostile s'exprime dans le soutien des organisations
terroristes (par exemple, le Hezbollah, le Djihâd et
le Hamas) ainsi que dans les efforts consentis dans le
domaine de l'équipement militaire. La nouvelle
attitude à l'égard de l'Iran a
déclenché de vives discussions dans les
milieux politiques, mais elle a été largement
adoptée. Ainsi, par exemple, le ministère des
Affaires étrangères israélien
était d'avis qu'Israël devrait voir dans
l'entrée en fonction de Hatami une chance d'une
évolution positive. Par contre, les chefs des
services de renseignements militaires, les membres du Mossad
et le député Ephraïm Sneh (actuellement,
vice-ministre des Affaires étrangères) pensent
qu'une attitude très ferme devrait être
maintenue vis-à-vis de l'Iran. D'après eux,
aucun changement d'attitude de ce pays vis-à-vis
d'Israël ne s'est manifesté depuis
l'entrée en fonction de Hatami.
Le Premier ministre Barak, qui, quand
il était chef d'état-major, s'était
prononcé contre la désignation de l'Iran comme
ennemi héréditaire d'Israël, se rallia
à l'avis du ministre des Affaires
étrangères. Les USA ont été
informés de la nouvelle attitude d'Israël. Ce
sujet a été abordé pendant la visite de
Barak chez le président américain. De milieux
bien informés à Jérusalem, on apprend
cependant qu'il n'y aura aucun changement dans les relations
avec l'Iran tant que les 22 juifs détenus dans ce
pays, parce que soupçonnés d'espionnage,
n'auront pas été relâchés. En
Israël, ce soupçon a été
démenti; mais au plan international on espère
la libération des détenus.
Commentaire:
Quelle que soit l'attitude prise par
Israël à l'égard de l'Iran, il s'agit
là non seulement d'un Etat islamique, mais aussi d'un
pays mentionné en Ezéchiel 38, 5 comme une des
nations satellites de «Gog, du pays de Magog»,
dans l'attaque contre Israël. CM
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1999
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LE PAPE SOUS PRESSION
Les USA et Israël exigent qu'il
renonce à visiter l'Irak
Ensemble avec des pays à la
population majoritairement catholique, les Etats-Unis
tentent de détourner le pape Jean-Paul II de ses
projets de voyage. Le pape ne devrait pas inclure l'Irak
dans l'itinéraire de son parcours au Proche-Orient
prévu pour le tournant du millénaire.
Israël ainsi que des organisations juives aux USA se
sont joints à cette demande. Selon un plan de voyage
mis sur pied au Vatican, le souverain pontife doit visiter
en octobre prochain le lieu de naissance du patriarche
Abraham, qui se situe dans l'actuel Irak. La décision
papale de se rendre là-bas a été
perçue avec mécontentement tant à
Washington qu'à Jérusalem, même si
aucune prise de position officielle n'a été
enregistrée en Israël.
Le journal israélien
«Haaretz» a révélé les
projets du pape. De cercles bien informés au Vatican,
on apprend que le Saint-Siège a dans cette affaire sa
propre conception, qui n'a rien à voir avec le
conflit opposant l'Irak aux pays occidentaux. Si Saddam
Hussein se montrait disposé à recevoir le
pape, celui-ci accepterait l'invitation.
Un porte-parole du gouvernement
américain a signalé que les projets de voyage
du pape sont bien connus, mais qu'une décision
définitive en cette affaire n'est pas encore
tombée. Cet homme, Larry Schwarz, s'exprimait dans le
journal «Haaretz»: «Nous acceptons le souhait
du pape d'effectuer, au nom de la croix, un voyage à
l'occasion du tournant du millénaire. Il ne faudrait
cependant pas oublier que le régime de Saddam Hussein
est une affreuse dictature. On y pratique des tortures et
des exécutions sans jugement; les droits du peuple
irakien, avec celui de la liberté de religion, sont
bafoués. Pour toute visite dans cette région,
il importe de considérer les conséquences
possibles aux plans politique et humanitaire. Nous pensons
qu'une rencontre avec Saddam Hussein, qui n'a plus
rencontré de chefs d'Etat importants depuis 1990, est
actuellement politiquement dénuée de
sagesse.»
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Le président syrien a pris
connaissance d'une requête concernant Eli
Cohen.
ASSAD MONTRE-T-IL DES TRAITS
D'HUMANITÉ?
Morris Cohen, frère de l'agent
du Mossad Eli Cohen, exécuté à 34 ans,
a récemment adressé au président syrien
Hafez-el-Assad une lettre dans laquelle il lui demande
l'autorisation de pouvoir se rendre sur la tombe de son
frère à Damas pour y prier.
Cette lettre a été
remise à Assad en juillet par une importante
personnalité d'un pays occidental, lors d'une
rencontre dans sa résidence de Damas. Bien qu'il ait
eu connaissance du contenu de la lettre, le président
syrien ne l'a pas refusée. C'est manifestement la
première fois qu'une demande de la famille Cohen
arrivait jusqu'au président en personne.
D'après l'émissaire, il est possible que la
demande de la famille Cohen soit prise en
considération après la signature d'un accord
de paix entre la Syrie et Israël. En revanche, un autre
visiteur a souligné que Cohen est toujours
considéré comme coupable de haute trahison
dans les milieux gouvernementaux syriens, puisqu'il a
transmis a Israël des informations qui lui ont permis
de conquérir et d'occuper le plateau du Golan.
En vertu de son travail
périlleux au sein du monde arabe, Eli Cohen reste,
aujourd'hui encore, considéré comme l'agent le
plus brillant et éminent d'Israël. Cet
Israélien originaire d'Egypte travaillait pour les
services secrets israéliens. Sous la couverture d'un
homme d'affaires syrien, il se rendit ensuite à Damas
où il entra rapidement en contact avec les milieux
dirigeants du pays. Il transmit à Israël des
informations top secrètes de l'état-major
syrien. Démasque en janvier 1965, il fut
condamné à mort pour haute trahison
après plusieurs mois d'interrogatoires et pendu en
public le 18 mai 1965. En dépit d'importants efforts
de sa patrie, la Syrie a toujours refusé de restituer
la dépouille mortelle de Cohen à
Israël.
Aujourd'hui, l'emplacement de la tombe
d'Eli Cohen n'est connu que de rares personnes en Syrie. Il
a d'abord été inhumé au
cimetière juif de Damas, mais des journaux arabes ont
fait état de tentatives pour rapatrier le corps de
Cohen vers Israël. Par la suite, il a été
transféré au cimetière de la prison
centrale de Damas. Sa tombe a été recouverte
d'une couche de béton afin d'éviter toute
nouvelle tentative de vol. Récemment, ce complexe
pénitentiaire a été abattu, et la
dépouille de Cohen de nouveau
transférée vers un lieu inconnu.
En Syrie, la loi interdit d'expatrier
un corps. Morris Cohen et ses frères comptent
néanmoins sur un geste humanitaire du
président Assad, et espèrent obtenir le
rapatriement des restes d'Eli Cohen en Israël.
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