Nouvelles d'Israël
Novembre 1999
Texte intégral
|
.
LA VISITE DE BARAK EN
EUROPE
Le Premier ministre israélien
compte sur l'Amérique comme médiateur
60 ans après la
déclaration de la Deuxième Guerre mondiale, le
Premier ministre israélien, Ehud Barak, s'est rendu
sur les lieux où cette tragédie a
commencé.
Ce fut une visite historique, toute
chargée de significations symboliques et de souvenirs
poignants. Barak est non seulement le Premier ministre
d'Israël qui a été reçu en
audience à Berlin (depuis que cette ville est devenue
la capitale de la République fédérale),
mais il est aussi le premier chef d'Etat à avoir
visité la nouvelle capitale des deux nations
allemandes réunies.
Barak était accompagné
des survivants de l'Holocauste, lesquels avaient
emmené avec eux leurs petits-enfants: un symbole de
la pérennité du peuple juif, qui,
malgré l'Holocauste, en dépit de la tentative
allemande de le supprimer définitivement, est
toujours bien là.
C'est un point sur lequel Barak a
insisté à chaque réception officielle
et dans chacun de ses discours. Au camp de concentration de
Sachsenhausen, où périrent des centaines de
milliers de détenus, parmi lesquels environ 100.000
juifs, il répéta avec force la promesse que
chaque chef d'Etat israélien a faite depuis
l'Holocauste: «Tant que nous existerons, il n'y aura
plus de camps de destruction et de marches de la mort.
»
Il rappela dans un autre discours que
c'est dans une villa située au bord du Wannsee
à Berlin qu'avait été
décidée la fameuse «solution
finale». «Cela s'est produit il n'y a pas si
longtemps après tout, en 1942, l'année
où je suis né en Eretz Israël»,
déclara-t-il; et il promit que l'Etat d'Israël
veillerait sur tous les juifs, partout où ils se
trouveraient.
Outre les cérémonies
officielles et la rencontre avec le président Rau et
d'autres politiciens en vue, Barak eut des entretiens avec
le Chancelier Gerhard Schröder. Le thème de
leurs conversations fut naturellement le processus de paix.
Barak l'informa de l'état des choses; et il mit
constamment l'accent sur le souhait d'Israël de ne pas
voir l'Europe s'immiscer dans ledit processus. Et
d'affirmer: «Ce sont les USA qui ont le rôle de
médiateur dans cette affaire.»
Le président français
Chirac, rencontré par Barak à Paris
immédiatement après sa visite à Berlin,
a entendu des propos semblables. Davantage que les Allemands
et d'autres pays européens, les Français sont
désireux de jouer un râle actif et significatif
dans le processus de paix. Deux jours avant l'arrivée
de Barak à Paris, le président français
avait rencontré le ministre des Affaires
étrangères syrien, qui lui remit un message du
président Assad. Ce document - selon les membres de
la délégation du Premier ministre Barak -
ferait état d'un appui et d'une recommandation d'une
participation des Français au processus de paix. Ce
message ne contenait aucune communication pour
Israël.
Les véritables
nouveautés, les Syriens, manifestement, ne les
révéleront qu'aux médiateurs US. Au
moment où ces lignes sont écrites, cette
médiation a reçu une nouvelle impulsion. A
l'ouverture des nouvelles séances
plénières de l'ONU à New York fin
septembre, a débuté une série de
rencontres avec les ministres des Affaires
étrangères syrien et israélien ainsi
qu'avec ceux d'autres Etats qui participent au processus de
paix.
Commentaire:
Ehud Barak est tout à fait
sérieux à cet égard. Il semble
être celui par qui la Parole prophétique
s'accomplira rapidement. Il sait ce qu'il veut, c'est ce que
prouve sa nette déclaration en faveur des USA comme
médiateur, et non pour les Européens. On ne
sait combien de temps il pourra maintenir cette position. En
tout cas, nous voyons aujourd'hui que tout se passe
conformément aux prophéties bibliques faites
il y a des milliers d'années. Ce processus semble se
dérouler plus rapidement que par le passé,
où bon nombre de choses paraissaient bloquées.
Jésus vient bientôt!
©
Nouvelles d'Israël
CM
|
Nouvelles d'Israël
Décembre 1999
Texte intégral
|
.
BARAK A INAUGURÉ UN LIEU DE
FOUILLES.
Par une cérémonie
impressionnante suivie par une assistance nombreuse, le
Premier ministre Ehud Barak a inauguré un site de
fouilles archéologiques en dehors des murailles de la
vieille ville de Jérusalem. La
cérémonie s'est tenue près de la porte
Hulda, une des montées centrales du mont du Temple
à l'époque du deuxième Temple. Les
chercheurs pensent que Jésus s'est engagé par
là dans le domaine du Temple.
Ce lieu a été totalement
rénové en vue du flot des visiteurs attendus
à Jérusalem en l'an 2000. Le gouvernement
israélien et l'administration de la ville ont investi
des millions de shekels dans la restauration de cet endroit
et d'autres aussi.
Commentaire:
N'est-il pas paradoxal que Barak
inaugure des marches que Jésus a montées avec
Ses disciples? Les dirigeants d'Israël restent aveugles
quant au plus grand Fils et au Messie d'Israël. Mais
tout changera quand Jésus reviendra pour
établir Son règne à et depuis
Jérusalem.CM
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Décembre 1999
Texte intégral
|
.
Barak cède sous la pression
- NAIF HAWATMEH
La venue dans les territoires
placés sous l'autorité de l'OLP de Naif
Hawatmeh, chef du Front démocratique de la
libération Palestinienne, a provoqué une
tempête de protestations publiques, devant laquelle
Ehud Barak a plié.
Hawatmeh fut certainement l'un des
terroristes palestiniens les Plus actifs dans les attentats
des années 70 commis en Israël et sur des
citoyens israéliens. Il est, entre autres,
responsable du terrible massacre perpétré non
loin de Ma'alot en 1974.
En cette circonstance, une cellule de
l'organisation d'Hawatmeh tua 26 Israéliens, pour la
plupart des jeunes, et en blessa 70 autres. Ces terroristes
avaient alors attaqué une école de la ville de
Ma'alot et l'avaient occupée afin d'obtenir la
libération de Palestiniens détenus dans des
prisons israéliennes.
On a pu observer au cours des
années comment Hawatmeh adoucissait ses idées
radicales. Ainsi, par exemple, lors de l'enterrement du roi
Hussein de Jordanie, on a pu le voir se diriger vers le
président d'Israël, Weizman, et lui serrer la
main.
Malgré ces changements
d'attitude, une possible autorisation d'entrée dans
les territoires dont bénéficierait Hawatmeh a
soulevé de violentes protestations, surtout de la
part des victimes et des familles ayant souffert de
l'attentat de Ma'alot. Elles déclarent qu'une telle
autorisation accordée à ce meurtrier
signifierait pour elles «une gifle en pleine
figure». Hawatmeh n'a pas obtenu cette
autorisation.
Commentaire:
Il y a quelques années, on
n'aurait même pas parlé de l'immigration d'un
terroriste. Mais aujourd'hui, voici que la chose est devenue
possible. Ici également se vérifie cette
parole de Jésus selon laquelle l'injustice
prévaudra. CM
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Décembre 1999
Texte intégral
|
.
CONSÉQUENCES DE
L'ÉLECTION DE JORG HAIDER
Antisémitisme croissant en
Autriche
Le président de la
communauté juive en Autriche, Ariel Musikant, a
affirmé que, depuis la victoire électorale de
Jörg Haider, du parti de droite, on a enregistré
dans ce pays une augmentation des incidents
antisémites de l'ordre de 10%. Selon lui, il y a eu,
au cours des deux premières semaines qui ont suivi le
triomphe de Haider aux élections, pas moins de 80
attaques sur des juifs, soit verbalement soit par des
actes.
Musikant pense qu'il faut y voir le
résultat d'une campagne de calomnie raciste
orchestrée par Haider et son «parti de la
liberté», laquelle lui avait rapporté 27%
des voix des électeurs. Lors d'une interview à
la télévision autrichienne, le
président des juifs d'Autriche a montré un tas
de lettres de menace qu'il a personnellement reçues
depuis le jour des élections.
Entre-temps, Haider tente
d'atténuer et d'infléchir la critique
internationale à son égard. Au cours des mois
d'octobre et de novembre, il a délégué
des membres de son parti dans le monde entier pour une
tournée d'explications, et cela en vue d'essayer de
le replacer sous un éclairage positif. Le
délégué en Israël fut Peter
Sichrowsky, membre du parlement autrichien, ainsi que
journaliste et écrivain.
Commentaire:
Que l'antisémitisme n'ait pas
disparu des pays européens en ce tournant du
millénaire, cela se constate une fois de plus fort
nettement dans les événements survenus en
Autriche. Il se maintiendra, car la haine à l'endroit
du peuple de Dieu découle très souvent de la
séduction démoniaque. Il est de toute
importance que les vrais chrétiens ne tolèrent
pas la moindre once d'antisémitisme dans leur coeur,
même s'il s'enveloppe d'un manteau «pieux».
Notons ceci d'intéressant: en Amérique, il y a
de nombreux millions de chrétiens, peut-être
proportionnellement plus que dans tout autre pays;
l'antisémitisme y est relativement discret par
rapport à d'autres peuples. L'influence des croyants
ne doit jamais être sous-estimée. Dans nos pays
également, nous devons lever bien haut
l'étendard pour Jésus-Christ et pour
Israël. La haine des peuples à l'égard
d'Israël va aller croissant - jusqu'à
Harmaguédon. Mais comme il est écrit dans la
Bible, Jésus reviendra alors et Il jugera toutes les
nations. Et à Jérusalem, Il établira
Son règne de paix. CM
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Décembre 1999
Texte intégral
|
.
LA CRISE DE NAZARETH - Israël
coupable... évidemment
Le Vatican a clairement fait
comprendre que la visite du Pape Jean-Paul II en Israël
serait compromise si Israël concrétisait son
intention de faire construire une mosquée à
proximité de l'église de l'Annonciation
à Nazareth.
Ce communiqué du Vatican a
été diffusé quelques jours à
peine après que le plan de compromis israélien
eut été rendu public. Il s'agit d'un compromis
dans un litige qui fait rage entre chrétiens et
musulmans de Nazareth concernant un terrain situé
à proximité de l'église de
l'Annonciation. Comme on le sait, les musulmans se sont
emparés de ce terrain. Ils prétendent qu'il
s'agit d'un lieu saint islamique et y ont
érigé une tente de prière. Ils veulent
bâtir une mosquée à l'endroit où,
selon eux, sont enterrés les grands guerriers de
l'armée de Saladin qui vainquirent les Croisés
au début du deuxième millénaire.
Ce litige dure depuis deux ans, et
chrétiens et musulmans en sont même
déjà venus aux mains. Le gouvernement
israélien est intervenu afin de contribuer à
trouver une solution, mais toutes les tentatives ont
échoué. Dans l'intervalle, un comité
ministériel extraordinaire a été
constitué afin de pencher sur l'affaire.
Ce comité a recommandé
de bâtir la£ mosquée, mais d'en limiter la
superficie, autrement dit d'englober un secteur nettement
plus petit que celui revendiqué par les musulmans.
Cette proposition a été déposée
malgré qu'un tribunal d'arrondissement de la ville de
Nazareth ait jugé que le terrain contesté ne
pouvait être considéré comme sol
musulman sacré, et que la revendication musulmane
était par conséquent sans objet.
Le compromis du comité
ministériel a été salué par les
musulmans de la ville, qui ont déjà
annoncé le début des travaux de construction
de la mosquée. L'Eglise catholique en Israël ne
s'est pas avouée vaincue et a entamé une
croisade publique et religieuse qui a culminé dans un
communiqué du Vatican: «Il n'est pas superflu de
souligner que cette situation n'a pas nécessairement
des retombées positives sur les préparatifs de
la visite du Pape en un lieu qui, tout saint qu'il soit, a
pourtant été profané.>, Une source
catholique haut placée à Jérusalem a
laissé entendre que ce communiqué
représentait non seulement un avertissement, mais
également une menace d'annuler la visite du Pape en
Terre Sainte prévue pour mars 2000. Il serait
même possible, a-t-on ajouté, que le Pape
visite uniquement Bethléhem, autrement dit une ville
se trouvant dans les territoires autonomes palestiniens,
tout en restant à l'écart
d'Israël.
En réaction au
communiqué du Vatican, Shlomo Ben-Ami
président du comité ministériel
compétent et ministre de la Sûreté
intérieure, a fait savoir que le compromis
«n'affecterait en rien la vie de l'Eglise catholique
à Nazareth», ajoutant que «le gouvernement
israélien ferait tout ce qui est en son pouvoir pour
garantir la liberté et la sécurité de
tous les croyants catholiques dans la ville».
Commentaire:
Le conflit entre chrétiens et
musulmans est vieux de plusieurs siècles. Il est
très possible, notamment à la lumière
de la Parole prophétique, que cette opposition se
radicalise dramatiquement.
Israël est aujourd'hui
entouré de pays musulmans. C'est entre autres pour
cette raison que les hommes politiques occidentaux et
particulièrement américains ne cessent de
répéter qu'ils seront aux côtés
d'Israël en cas de confrontation entre cet Etat et les
pays arabes, autrement dit entre l'Islam et l'Occident. Ils
ne le font pas nécessairement par amour pour
Israël, mais pour leur propre intérêt:
Israël est aujourd'hui une des principales têtes
de ponts de cette zone pour contrer l'influence grandissante
de l'Islam.
Le fait qu'Israël doive à
nouveau porter la faute parce que chrétiens et
musulmans n'arrivent pas à s'entendre à
Nazareth est typique. Tout a toujours été de
la faute des juifs. C'était déjà le cas
lors des catastrophes du Moyen Age, ainsi que pendant
l'époque nazie. Cela, également, est un motif
justifiant le jugement des nations. Au bout du compte, seul
Dieu a raison! CM
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Décembre 1999
|
.
Evacuation des points d'appui des
colonies
UNE PROPHÉTIE NÉGATIVE -
ET QUI S'ACCOMPLIT POURTANT
Durant le mois d'octobre, Israël
a commencé à appliquer les traités
signés par le nouveau gouvernement dirigé par
Ehud Barak. A la mi-octobre, 151 détenus palestiniens
ont été libérés et
renvoyés chez eux. Parmi ceux-ci, il y avait
notamment une douzaine de partisans du mouvement Hamas et du
«Djihâd islamique» («Guerre
Sainte») ayant commis des attentats sur des
juifs.
La libération de prisonniers, y
compris de ceux «ayant du sang sur les mains»,
autrement dit activement impliqués dans la
perpétration d'attentats, a lancé une
controverse publique en Israël. Le gouvernement a
rejeté les critiques en bloc et rappelé en
outre qu'en son temps, le précédent Premier
ministre, membre du Likoud, avait lui aussi signé des
accords similaires et libéré des
détenus.
L'évacuation de quelques bases
de colons en Judée et en Samarie constitue un
élément supplémentaire attestant que la
phase d'application a commencé en octobre. Les
évacuations s'inscrivent dans le cadre d'un processus
qui permettra, pour ainsi dire, de «concentrer»
les colonies juives. Le morcellement des colonies pose un
problème qu'il faut résoudre tant du
côté de leur sécurité que de la
protection des habitants.
Le gouvernement a d'abord
envisagé d'évacuer les colonies
illégales dans l'ensemble de la Judée et de la
Samarie. Il s'agit de 47 points d'appui, dont la plupart se
sont créés après les dernières
élections. Ces points d'appui n'ont jamais
été approuvés durant la période
transitoire (c'est-à-dire avant que le nouveau
gouvernement n'entre en fonction), excepté par des
fonctionnaires subalternes.
©
Nouvelles d'Israël
|
Nouvelles d'Israël
Décembre 1999
Texte intégral
|
.
L'Indonésie établit
une représentation économique en
Israël
LE PLUS GRAND PAYS MUSULMAN DU MONDE
ET ISRAEL
Le nouveau président
indonésien, Abdurrahman
Wahid, a manifesté peu de temps après son
élection son intention de nouer des relations
économiques avec Israël. «J'aime avoir des
contacts avec les Israéliens, car, tout comme moi,
ils font preuve d'originalité dans leurs
pensées et dans leurs conceptions. Ils ont le sens de
la démocratie», a-t-il déclaré
dans un discours prononcé dans le cadre d'un
séminaire international sur l'île de
Bali.
Cette communication du
président indonésien a mené à la
création officielle d'un réseau de contacts
économiques, qui existait pourtant déjà
depuis longtemps mais de manière officieuse. Depuis
des années, quelques firmes israéliennes font
du commerce avec l'Indonésie. Le volume des
transactions commerciales entre les deux pays est de l'ordre
de cent millions de dollars US environ. Certaines
entreprises israéliennes ont même des
représentants dans la capitale indonésienne,
Djakarta. jusqu'à présent cependant, ces
relations se faisaient exclusivement par
l'intermédiaire d'autres Etats; aucune firme
israélienne ne se faisait connaître comme telle
dans son commerce avec l'Indonésie.
Sur base de cette communication du
président indonésien, les entreprises
israéliennes espèrent une augmentation du
volume du commerce entre les deux pays, laquelle pourrait
atteindre les 250 millions de dollars US par an.
Mais en même temps, le
président indonésien, qui est membre du
directoire de «l'Institut Peres pour la paix» et
qui est déjà venu deux fois en visite en
Israël, s'est prononcé clairement sur ce point:
il s'agit exclusivement de relations économiques.
«Ne vous attendez pas à ce que nous nouions des
relations diplomatiques», a-t-il
déclaré.
Cela s'explique par le fait que 90%
des 2 10 millions de citoyens indonésiens sont des
musulmans. L'Indonésie est ainsi le plus grand Etat
musulman du monde.
©
Nouvelles d'Israël
|
|
ACCUEIL
|
Israël, BARAK, musulmans