Nouvelles d'Israël

05 / 1998
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Situation à la frontière nord d'Israël

Vers un retrait du Liban?

En mars, Israël a créé la surprise sur le plan diplomatique en proposant officiellement de mettre en application la résolution 425 des Nations unies, qui date de 1978 et porte sur le retrait israélien du Sud-Liban.

Cette initiative israélienne a d'abord été annoncée par Yitzhak Mordechai, ministre israélien de la Défense. Par la suite, le Premier ministre Netanyahou a repris officiellement ces propos. Les deux hommes se sont déclarés disposés à appliquer la résolution pour autant que la frontière soit défendue par des troupes internationales, onusiennes ou autres, de manière à garantir la sécurité des habitants du nord d'Israël.

L'initiative a beaucoup surpris le Liban et a placé la Syrie dans une situation délicate. En effet, ce pays domine actuellement une grande partie du Liban et part du principe que l'initiative israélienne a pour seul objectif de créer la bagarre entre la Syrie et le Liban. Pour les Syriens, la manoeuvre israélienne auprès de l'ONU est destinée à rendre caduc le parallèle qu'ils établissent entre la situation dans le sud du Liban et leurs exigences concernant un retrait israélien de la majeure partie du Golan.

Sous la pression syrienne, et après une rencontre entre le président syrien Halez El-Assad et le Premier ministre libanais Rafik Hariri, Beyrouth a fait savoir qu'il rejetait résolument la proposition israélienne. La Syrie a également publié un communiqué refusant les solutions partielles pour la région, et précisant que les tentatives visant à scinder le problème libanais et une solution pour le Golan seraient vouées à l'échec.

En dépit de ce refus, le ministre israélien de la Défense, Yitzhak Mordechai, a voulu évoquer à nouveau ce projet dans le cadre de sa visite officielle en France et aux Pays-Bas. Mordechai, qui a rencontré le chef du gouvernement français, a proposé à ses hôtes de fournir une aide militaire au Liban et de former l'armée libanaise, de manière à ce que le Liban soit capable de combattre lui-même le terrorisme et de garantir la paix et la sécurité au Sud-Liban.

Les Français, qui ont toujours entretenu d'excellents rapports avec le Liban, ont réagi avec retenue. Ils ont précisé qu'ils ne voulaient froisser personne, et surtout pas les Syriens, avec qui ils sont également en très bons termes. Les relations franco-syriennes se sont d'ailleurs intensifiées ces derniers temps. En revanche, les Néerlandais ont promis d'agir en faveur de l'initiative israélienne.

La démarche de Mordechai a trouvé un autre soutien, totalement inattendu puisqu'il est venu du Hezbollah. Le secrétaire général de l'organisation, le Cheikh Hassan Nazralla, a déclaré dans un discours qu'après le retrait israélien, le Hezbollah laisserait entrer l'armée du Sud-Liban dans la région et s'engageait à ne rien faire pour lui nuire.

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Appel de Minuit

JUIN 1998

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Haro sans cesse sur Israël jusqu'au retour de Jésus!

Les citations suivantes concernant Israël sont extraites de «The Jerusalem Report» du 19,3. 1998. Voici ce qu'y disait Iz al-Din al-Qassam de l'aile armée du Hamas à Gazai Nous ne resterons pas les bras croisés, quand des militaires US attaqueront le peuple irakien et ses enfants ou un quelconque Arabe ou musulman. Nous y répondrons d'une manière bien particulière:

Nous frapperons l'affreux être sioniste.

Yasser Arafat a brandi la menace d'une nouvelle Intifada, si le processus de paix devait échouer: «Si la chose s'avère nécessaire, nous interromprons le processus de paix pour redémarrer l'Intifada. » La réponse de Benjamin Netanyahou n'a pas tardé: «Si telle est sa menace, Oslo ne sera pas seulement interrompu, mais annulé. » La dernière crise du Golfe, avec la réaction israélienne empreinte de peur, a révélé deux éléments bien durs: la population israélienne doit continuellement être prête à faire face à une attaque par fusées, et cette menace affaiblit la détermination de l'ensemble du peuple. Les ennemis ont maintenant trouvé une méthode sûre pour mettre Israël sur les genoux. C'est ainsi qu'il est encore écrit dans le même «Jerusalem Report»:


Nouvelles d'Israël

06 1998
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Israël accepte la proposition de retrait du Liban

Le gouvernement israélien a décidé d'accepter officiellement la résolution 425 des Nations unies qui exige le retrait des troupes israéliennes du Sud-Liban moyennant certaines mesures de sécurité.

La décision israélienne a été qualifiée d'historique.

La commission gouvernementale a invité le gouvernement libanais à négocier sans tarder avec Israël les conditions de réalisation du retrait. Le Premier ministre Netanyahou a fait clairement savoir qu'il ne faisait pas dépendre ce retrait de la signature d'un traité de paix avec le Liban. Israël a simplement exigé des garanties de sécurité pour les habitants des colonies frontalières du Nord ainsi que pour les soldats des milices chrétiennes sud-libanaises.

La décision israélienne est le résultat d'une initiative du ministre de la Défense Yitzhak Mordechaï.

Celui-ci s'était entre autres aussi adressé au gouvernement et au peuple libanais par le biais de la chaîne télévisée de langue arabe en Israël et les avait invités à «assumer la responsabilité et à entreprendre les démarches nécessaires pour amener une paix future».

Le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan a salué la décision israélienne et a promis de soutenir sa réalisation.

D'autres pays, les Etats-Unis en tête, ont également accueilli cette décision avec satisfaction. Les pays arabes, en particulier la Syrie, se sont montrés nettement moins heureux. La Syrie veut en effet faire dépendre une solution au Liban d'un retrait du plateau du Golan. Etant donné que les Syriens sont les véritables maîtres au Liban - ils y ont une armée forte de 30.000 hommes - ils ont contraint le gouvernement libanais à rejeter les offres d'Israël. Ce dernier espère néanmoins que la position libanaise n'est pas définitive et que dans un proche avenir, des changements interviendront permettant d'appliquer la résolution 425 à la frontière nord-israélienne.

Commentaire:

Que la décision israélienne soit un coup de génie ou qu'il y ait autre chose qui se cache derrière tout cela, Israël ne quitterait de toute façon le Liban que provisoirement puisqu'il est écrit dans la Bible que l'entièreté du Liban fait partie de la Terre promise. Tout va s'accomplir magnifiquement. CM 

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Nouvelles d'Israël

06 1998
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Israël-Irak Solidarité israélienne envers l'Irak

Un groupe d'écrivains, professeurs d'université et hommes d'affaires israéliens d'origine irakienne ont fondé ce mois-ci une association qui se déclare solidaire du peuple irakien.

Quelques personnalités célèbres font partie de cette association, dont l'écrivain Sammy Michael.

L'objectif de ce groupement est d'entretenir des contacts avec l'opposition irakienne aujourd'hui active en Occident. Les Israéliens d'origine irakienne soulignent qu'ils font très bien la distinction entre le régime en vigueur à Bagdad et le peuple irakien qui souffre. Par des actions communes menées avec les opposants de Saddam Hussein, ils espèrent amener des changements en Irak.

Les membres de l'association se sont fixé comme objectif d'interroger les membres de la communauté juive en Irak. Ils entendent ainsi apporter leur soutien à une recherche portant sur les 1500 ans passés par la communauté juive dans un environnement non juif.

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06 1998
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Israël libère des prisonniers à l'occasion de ses 50 ans

Le front populaire pour la libération de la Palestine

Cinq dirigeants du «Front populaire pour la libération de la Palestine» - une des organisations extrémistes palestiniennes - ont été libérés en avril des prisons ou de leur détention administrative en Israël.

Parmi ces personnes ainsi libérées se trouve Achmed Katamash, un homme de 46 ans. Il était considéré comme le commandant des affaires intérieures du «Front populaire» et aussi comme l'allié de Georges Habash, le chef de l'organisation établie à Damas. Le service de sécurité israélien avait recherché Katamash durant 16 longues années et il l'avait arrêté en septembre 1992. Il fut accusé d'avoir mené des actions qui mettaient la paix en danger.

Mais ledit service de sécurité ne réussit pas à établir sa responsabilité directe dans les activités terroristes. Il ne fut dès lors retenu à sa charge qu'une participation indirecte à de tels actes ainsi que des ordres donnés à ladite organisation.

Katamash et les quatre autres membres furent libérés après qu'ils se furent formellement engagés à ne plus commettre d'actes terroristes, directement ou indirectement, contre Israël et ses habitants. Dans cet accord, il est question de «promesses sincères et solennelles», résultant d'une attitude qui rejette la violence et la terreur, et cela en raison des nouvelles circonstances sur place. Les cercles de sécurité partent du principe que Katamash et ses amis respecteront leurs promesses du fait que, entre autres, I'AP a réduit leur champ d'action.

Il est évident que le «Front populaire pour la libération de la Palestine», qui passe toujours pour un adversaire idéologique inconditionnel du processus de paix, connaît bien des difficultés depuis l'accord. Quelques-uns parlent même d'une division au sein de la direction, ce qui a ruiné l'aptitude à agir de l'organisation. 

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06 1998
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La Croatie et Israël - Le passé nazi de la Croatie

Le président croate Franjo Tudjman a condamné le comportement de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale vis-à-vis des Juifs. Lors d'une rencontre à Zagreb avec le Directeur général du ministère des Affaires étrangères israélien, Eitan Benzur, il déclara que lui personnellement et la Croatie démocratique condamnaient le régime croate fasciste du temps de la Deuxième Guerre mondiale et, en particulier, les crimes contre les Juifs. Le président rappela aussi qu'il s'est trouvé des Croates qui ont aidé des Juifs.

Il mentionna tout particulièrement les 50 citoyens de son pays qui ont été honorés par Yad Vashem du titre de «Justes parmi les peuples», et cela pour avoir sauvé des Juifs.

Par ses déclarations, Tudjman rejoignait la critique israélienne dans certains passages de son livre.

Les affirmations antisémites qui s'y trouvaient irritèrent les organisations des survivants de l'Holocauste.

A cette même occasion, Tudjman exprima le souhait de visiter Israël afin de s'excuser en public auprès du peuple juif et de se rendre à Yad Vashem.

A ce jour, aucune date n'a encore été fixée pour cette visite; mais on a décidé que le ministre croate des Affaires étrangères irait en Israël pour exposer la position de son pays face à l'Holocauste.

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Nouvelles d'Israël

06 1998

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Le terroriste du Hamas le plus recherché n'a pas été assassiné par Israël

Défaites morales pour le Hamas

Le bras armé du Hamas, responsable ces dernières années de la majorité des attentats en Israël, a essuyé un coup dur ce mois-ci. L'un des dirigeants militaires de "organisation a en effet perdu la vie lors d'une violente explosion dans un garage automobile de Ramla.

Mohieddin al-Sharif, 28 ans et terroriste N° 1, était activement recherché par les services secrets israéliens pour sa responsabilité directe dans trois explosions mortelles. Il s'agit des deux attentats commis sur les lignes de bus 18 et 26 à Jérusalem et d'un autre perpétré au café «A propos» à Tel Aviv. Au total, 33 personnes ont trouvé la mort dans ces attentats qui ont fait également des centaines de blessés....

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06 1998
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Lutte pour Jérusalem

La Syrie contre l'exposition de photos de Netanyahou à l'ONU

Plusieurs photos illustrant la visite du Secrétaire général des Nations unies en Israël ont été retirées du tableau à l'ONU. A la suite d'une plainte déposée par la Syrie, les légendes de certaines photos ont été réécrites.

Le changement le plus frappant est la disparition d'une photo du Premier ministre Benjamin Netanyahou. La légende d'une photo qui parlait de la «visite officielle du Secrétaire général à Jérusalem» a été remplacée par le texte: «Le Secrétaire général effectuant une visite officielle en Israël» et le mot «Jérusalem» n'apparaît plus qu'en lettres minuscules.

L'ambassadeur syrien auprès des Nations unies, Michail Wallawa, a confirmé que son gouvernement s'était plaint des textes des légendes. La Syrie avait particulièrement été irritée par les termes «visite à Jérusalem» et par la photo représentant Netanyahou sans le Secrétaire général.

La Syrie s'est également plainte d'un déséquilibre, car le nombre de photos relatives à la visite d'Annan en Israël était supérieur au nombre de celles relatives à d'autres régions du Proche-Orient visitées également par Annan.

La pression syrienne a eu son effet. Une partie des photos a été retirée et rangée dans les archives de l'organisation mondiale.

Les légendes des photos ont également été modifiées en conséquence.

Commentaire: La lutte pour Jérusalem se poursuit à tous les niveaux. Ce n'est donc pas non plus un hasard si ce seul nom de «Jérusalem» pique les Syriens au vif. Car c'est dans cette ville et autour de cette ville que les peuples seront jugés et démasqués dans leur sournoiserie, leur injustice, leur méchanceté et leur haine contre le peuple juif (cf. Zach. 12, 2 et suiv. ; 14, 12 et suiv.).

Peut-être que tous nos lecteurs ne le savent pas, mais dans le Coran, le mot «Jérusalem» n'apparaît pas une seule fois. Cela veut tout dire. CM

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Nouvelles d'Israël

06 1998
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Weizmann contre Netanyahou

Tension entre le Président et le premier ministre d'Israël

Quelques semaines après la réélection de Ezer Weizmann au poste de Président du pays - Netanyahou avait soutenu le candidat concurrent de Weizmann de nouvelles tensions sont apparues entre le Président et le Premier ministre.

A l'origine de ces nouvelles tensions, les déclarations de Weizmann, qui aurait dit que Netanyahou n'obtiendrait pas un second mandat aux élections s'il ne faisait pas avancer le processus de paix avec les Palestiniens.

Netanyahou s'est montré très irrité par ces paroles et dans une interview à la presse, il a répondu avec fureur qu'il n'avait pas besoin d'être poussé aux négociations de paix par le Président israélien.

Les alliés de Netanyahou ont réagi de manière encore plus violente en comparant Weizmann à un petit garçon qui voulait donner son avis sur tout même lorsqu'il n'y comprenait rien.

Selon l'article de presse, Netanyahou aurait développé pour les années à venir une stratégie concernant ses relations avec le Président de l'Etat. Dorénavant, il ne prêtera plus attention aux déclarations de Weizmann et les ignorera totalement. «Netanyahou se débarrassera des déclarations de Weizmann comme de la poussière sur un vêtement, c'est-à-dire d'un geste léger et rapide», a-t-il été affirmé dans les milieux proches de Netanyahou.

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