Nouvelles Israël
09-98
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Paralysie - Une découverte
prometteuse
Des recherches israéliennes,
qui se trouvent encore dans leur phase initiale, devraient
permettre de mobiliser des cellules du système
immunitaire endogène pour contribuer à
guérir certaines paralysies des membres, pour autant
que celles-ci soient dues à une déficience du
système nerveux central.
Les premiers essais, effectués
dans le cadre d'une étude sur des rats
paralysés, démontrent que les cellules du
système immunitaire réintroduites dans
l'organisme qui les a produites seraient capables de
restaurer la mobilité à concurrence de
40%.
Ce projet scientifique est
dirigé par le Prof. Michal Schwartz, du service de
neurobiologie de l'Institut Weizman. Le Professeur Schwartz
s'est lancé dans ce projet voici 15 ans
déjà. A l'époque, avec son
équipe, il s'était penché sur la raison
pour laquelle les formes inférieures de vie, comme
par exemple les poissons, sont capables de réparer
les lésions des fibres du système nerveux
central. Les animaux supérieurs, mammifères et
êtres humains, n'ont pas cette faculté. Une
fois rompue, une fibre nerveuse ne repousse pas mais
provoque au contraire une paralysie permanente.
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Nouvelles d'Israël
02 /
1998
Texte intégral
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Protection contre le gaz
neurotoxique
Les chercheurs de l'Institut de
recherche biologique de Nes Ziona sont en train de
développer un produit visant à neutraliser les
effets du gaz neurotoxique dont dispose la majorité
des pays arabes.
De nombreuses études ont
été menées ces dernières
années dans ce domaine à l'institut de Nes
Ziona.
Leur objectif était
d'empêcher les lésions cérébrales
provoquées par un contact avec du gaz
neurotoxique.
L'armée syrienne ainsi que
l'Irak ont produit de grandes quantités de gaz
neurotoxique.
Pour cette recherche, des animaux de
laboratoire ont été exposés à ce
gaz. Cette recherche a été commanditée
par le ministère de la Défense ainsi que par
le corps médical de l'armée américaine.
Des recherches ont également été
menées en collaboration avec des scientifiques de
l'armée des USA afin de développer des mesures
de protection contre les armes chimiques.
Les résultats ont
été publiés dans des magazines
scientifiques internationaux. Ces recherches ont notamment
permis de mettre au point un antidote efficace contre les
gaz toxiques. Cet antidote est meilleur que les injections
d'atropine utilisées jusqu'à présent.
L'atropine figure toujours dans la «boîte
d'autoprotection» distribuée aux citoyens
israéliens.
Le centre de recherche biologique
dépend du cabinet du Premier ministre
israélien. Selon les chiffres officiels, ce centre
compte environ 300 collaborateurs, dont 120 chercheurs et
100 techniciens. Selon des rapports étrangers,
l'Institut sert également de centre pour le
développement d'armes non conventionnelles en
Israël. Dans les brochures de l'Institut, il est dit
que le centre est au service du ministère de la
Défense et d'autres ministères, et qu'il sert
également les intérêts de l'industrie,
du commerce, de l'agriculture et de la science.
Ces dernières années,
cet institut a rendu les services les plus divers
grâce à ses recherches et développements
scientifiques. Il est notamment à l'origine du
développement de systèmes et de
méthodes de diagnostic de maladies
épidémiques, de divers vaccins et
médicaments. Il a également découvert
une méthode de localisation d'explosifs, au profit de
l'appareil de sécurité. C'est aussi cet
institut qui a mis au point un appareil optique capable de
localiser et d'observer les gaz toxiques les plus
connus.
La renommée de ce centre et de
ses scientifiques aidant, de nombreux services
internationaux l'ont consulté ces dernières
années. Le corps médical américain, le
ministère américain de la Santé,
l'Union internationale des médecins ainsi que le
ministère allemand de l'Economie figurent parmi les
clients de l'institut israélien.
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Nouvelles d'Israël
04 /
1998
Texte intégral
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Un brevet médical
israélien utilisé en Thaïlande
Début février, une
équipe de médecins israéliens a
réalisé une opération d'un type
inédit dans un hôpital de Bangkok. Il
s'agissait de remplacer simultanément six
articulations chez un hémophile. L'opération,
qui provoque une importante hémorragie, s'est
effectuée à l'aide d'une colle spéciale
mise au point par un scientifique en Israël et
permettant de traiter les hémophiles, dont le sang ne
se coagule pas.
L'opération a été
réalisée par l'inventeur de cette colle, le
professeur Uri Martinovitz (centre médical de Sheva
en Israël). Avec d'autres chirurgiens, celui-ci s'est
rendu en Thaïlande dans le cadre de l'aide à
l'étranger pour le compte du ministère
israélien des Affaires
étrangères.
La colle biologique du professeur
Martinovitz a été agréée voici
quelques mois en Israël. Ce produit a pour principale
caractéristique de juguler les hémorragies,
même importantes, en quelques secondes. Il permet donc
de réduire les transfusions durant
l'opération. La colle se fonde sur un brevet
technologique spécial; elle agit en rassemblant,
grâce à un processus particulier, de nombreux
agents coagulants naturels du sang.
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Nouvelles d'Israël
03 /
1998
Texte intégral
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Vaccin antigrippe
efficace
Une équipe de scientifiques de
l'Université hébraïque de
Jérusalem a mis au point un vaccin extrêmement
efficace contre les affections grippales. Son
efficacité dépasse de loin celle des vaccins
conventionnels. Le professeur Eli Kedar, de la
faculté de médecine, base son vaccin sur les
lymphocytes dans lesquels il injecte des protéines
tirées de l'enveloppe du virus ainsi que deux autres
protéines produites par les tissus lymphatiques et
dont le rôle consiste à activer le
système immunitaire humain.
Les lymphocytes transportent les
protéines «encapsulées» vers les
cellules du système immunitaire. Le liquide est
diffusé lentement et pendant une période
prolongée.
De cette manière, affirment les
chercheurs, le vaccin est efficace deux à trois
semaines avant ses homologues traditionnels, et produit un
taux d'anticorps dans le sang mille fois plus
élevé. Il est d'une qualité
incomparablement plus élevée que les produits
conventionnels.
Le nouveau vaccin est encore en phase
d'essai.
Au vu des résultats, il a
toutefois été décidé de se
lancer dans l'expérimentation humaine.
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Nouvelles d'Israël
09 /
1999
Texte intégral
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Des bactéries en lutte
contre les antibiotiques
Des scientifiques israéliens
ont découvert que certaines bactéries peuvent
développer une résistance aux antibiotiques,
et cela parce qu'elles enveloppent leur matériel
génétique dans une structure bien
ordonnée et spéciale au moment même
où un antibiotique est introduit. Cette structure est
de nouveau désintégrée dès que
le «danger» est passé. Ce mécanisme
de défense se trouve réactivé quand les
bactéries sont occasionnellement exposées
à des influences défavorables comme la
chaleur, une valeur ph agressive ou des matières
chimiothérapiques. Dans une telle situation, les
bactéries libèrent une protéine qui,
ensemble avec le matériel génétique,
l'ADN, produit des structures stables, une espèce de
fortins pouvant résister aux influences
négatives. Dans des conditions favorables, les
bactéries se libèrent de nouveau de ces
structures.
Dans l'optique de la lutte contre les
germes de maladies bactériennes, cette
découverte est de toute importance, par exemple pour
le traitement de la tuberculose dont les bacilles ont
développé une ample résistance aux
antibiotiques. Responsable des travaux de recherche dans ce
domaine: le professeur Abraham Minsky de la Faculté
de chimie organique à l'Institut Weizmann, à
Rehovot. Au stade suivant de leurs recherches, lui et ses
collègues veulent découvrir quel facteur
Primaire Permet de détecter et d'identifier les
influences défavorables ainsi que la modification du
matériel génétique. En outre, ils
désirent trouver la trace du facteur
déclenchant l'éclatement de ces
structures.
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Nouvelle
d'Israël
04 /
1999
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Des cartilages
endogènes
Une transplantation de tissus
endogène (!) du genou
Les laboratoires de la firme
israélienne de biotechnologie CTI, à
l'Institut Weizman de Rehovot, ont mis au point un nouveau
procédé pour 1 croissance cartilagineux
permettant de transplante des tissus endogènes du
genou.
Les blessures du genou sont
très fréquentes chez les sportifs de diverses
disciplines: football, athlétisme et cyclisme. Une
blessure du cartilage de l'articulation du genou
entraîne des douleurs des tuméfactions ainsi
qu'un certain raidissement, ce qu restreint la
liberté de mouvement. Etant donné que,
contrairement à d'autres tissus, les cartilages du
genou ne guérissent pas, la transplantation de
nouveaux tissus constitue souvent la seule solution.
Mais la transplantation de tissus
artificiels est une intervention chirurgicale lourde,
susceptible d'entraîner des complications. C'est
pourquoi la firme de Rehovot a développé un
concept permettant des transplantations endogènes.
Cette méthode se base sur le
prélèvement de cellules cartilagineuses de
l'articulation du genou ne supportant pas le poids du corps.
Ces cellules sont traitées en laboratoire de
façon à pouvoir se multiplier à
l'extérieur du corps, puis transplantées dans
le genou blessé.
Il s'agit pour ainsi dire d'une
transplantation endogène, car en définitive,
toutes les cellules proviennent de l'organisme du patient.
Cette méthode permet d'éviter à la fois
les problèmes de compatibilité et les
phénomènes de rejet qui se produisent lors de
transplantations exogènes.
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Nouvelles d'Israël
08 /
1999
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Des draps anti-escarres
De nombreux patients contraints
à un alitement prolongé souffrent d'escarres
causées par une irrigation des tissus et une
ventilation de la peau insuffisantes. Le
phénomène provoque d'abord une sudation, puis
des lésions cutanées qui se transforment en
plaies ouvertes. Celles-ci touchent 23% des patients
alités. Elles apparaissent particulièrement
vite - parfois même en l'espace de quelques heures -
chez les personnes âgées et les patients
récemment opérés.
Jusqu'à présent, aucune
solution n'était en vue, même si l'on disposait
de méthodes pour minorer ces lésions, et
notamment d'un «matelas vibrant» qui
repositionnait constamment le corps. Mais le système
coûtait plusieurs dizaines de milliers de dollars, un
coût qui le rendait inaccessible pour la plupart des
personnes concernées.
Un ingénieur israélien,
Amir Roter, a mis au point une solution inédite pour
lutter contre le problème: un lit permettant de
ventiler en permanence l'épiderme avec lequel il est
en contact, de manière à éviter
l'apparition des escarres. L'invention, baptisée
«PAD», a fait l'objet d'un brevet israélien
et international.
Le «PAD» est un drap en
matière synthétique relié à un
compresseur par le biais d'un conduit. Il est posé
sur le matelas et revêtu d'un drap ordinaire, comme
une simple couverture chauffante. Le drap est composé
de coussinets gonflables reliés entre eux. Chacun de
ces coussinets est doté d'une soupape. Lorsque aucune
pression ne s'exerce sur le coussinet, il se gonfle
jusqu'à atteindre environ un centimètre
d'épaisseur. Mais dès qu'une pression s'exerce
sur un point précis du coussinet, la soupape s'ouvre
et l'air s'échappe. Le compresseur fonctionne en
permanence et maintient une pression constante à
l'intérieur du drap. Les coussinets qui sont
comprimés libèrent donc de l'air en
permanence. Le courant d'air est à peine perceptible,
mais il suffit à sécher la transpiration et
à assurer une circulation suffisante. Le compresseur
ne consomme que très peu de courant, et peut
même fonctionner sur batterie.
La société Ventech, qui
fabrique l'appareil, envisage de le commercialiser avant la
fin de l'année. Le produit coûtera entre 100 et
150 dollars. En outre, elle envisage de produire un
«PAD» à usage unique, qui ne coûtera
que quelques dollars.
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Nouvelle
d'Israël
02 /
1999
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Des mains paralysées de
nouveau opérationnelles
Le corps médical et les
autorités de l'alimentation aux USA ainsi que le
ministère de la Santé d'Israël ont
autorisé la mise sur le marché d'un nouvel
appareil biomédical. Celui-ci,
développé et mis au point en Israël,
permet la réactivation des muscles de la main au
moyen d'impulsions électroniques.
L'appareil, appelé
«Handmaster», a été mis au point par
le Prof. George Nathan de l'Université Ben Gourion,
dans le Néguev; il représente une innovation
pionnière dans le traitement de la paralysie des
mains. Il rend possible l'utilisation des mains et
améliore ainsi la qualité de vie de millions
d'individus - des mains qui avaient été
paralysées suite à une attaque
cérébrale ou à une blessure à la
tête ou à des dommages infligés à
la colonne vertébrale.
L'emploi du «Handmaster»
permettra à un certain nombre de patients de bouger
leurs mains; d'autres pourront, grâce à cet
appareil, éviter des complications ultérieures
ainsi qu'une dégénérescence
s'installant au long des années. Des personnes qui
ont été blessées à la partie
supérieure de la colonne vertébrale et qui,
par conséquent sont tétraplégiques
(paralysie du corps entier), pourront ainsi tenir des
crayons, des fourchettes ou des gobelets et, de cette
manière, effectuer eux-mêmes des gestes
journaliers de prise d'objets, comme l'exige, par exemple,
le fait de se nourrir ou d'écrire.
Le «Handmaster» se compose
d'un élément informatisé de la grandeur
d'un walkman. Dans cet élément se trouvent
plusieurs programmes mis en mémoire, capables de
stimuler le déroulement de mouvements de mains
paralysées. En fait également partie une
attelle placée autour du bras et qui soutient les os
carpiens. Dans cette attelle se trouvent des
électrodes qui donnent des impulsions
électriques aux mains. Cet appareil est d'un emploi
extrêmement facile; il peut être aisément
installé et utilisé par le patient
lui-même.
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