CHAPITRE V
LE MOTIF DE LA FOI
Le motif qui nous fait admettre une chose comme
vraie, peut être triple
A. Ou bien la
chose est évidente : tout le monde reconnaît par exemple
que « la partie est plus petite que le tout. »
B. Ou bien la
chose peut être vérifiée par l'expérience
ou démontrée par le raisonnement tel est le cas de
toutes les lois physiques et des théorèmes de
géométrie.
C. Enfin, nous
pouvons connaître une chose par le témoignage
d'autrui.
Il serait tout à fait ridicule et
déraisonnable de n'admettre comme vrai que ce qui est
évident et ce qui peut être constaté
expérimentalement ou logiquement démontré. S'il
en était ainsi, il faudrait supprimer l'histoire : car
comment établir l'existence de César, de Jeanne d'Arc,
de Napoléon, etc... par d'autres preuves que le
témoignage ?
Sans la foi, la vie humaine s'arrêterait,
car la foi s'exerce dans un domaine immense, puisque chacun croit
infiniment plus de choses qu'il n'en voit ou qu'il n'en a
scientifiquement vérifiées.
Le motif de la foi, ce n'est ni
l'évidence, ni la vérification possible des
vérités qui nous sont enseignées, c'est le
témoignage qui repose sur l'autorité de Dieu.
Tout acte de foi peut donc se formuler
ainsi
« Je crois parce que Dieu l'a
révélé et que Dieu est la vérité
souveraine, incapable de se tromper et de nous tromper. » L'acte
de foi suppose par conséquent comme établi le fait
même de la Révélation. Il est évident
qu'on ne peut croire une personne que si on est certain auparavant
que cette personne a parlé.
La raison de la foi repose donc sur la
confiance en Dieu qui a parlé et sur la véracité
de Son témoignage. Ce témoignage a été
confirmé visiblement par la venue de Jésus Christ sur
la terre, né en Palestine sous le règne de l'empereur
romain Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la
Judée, et Hérode tétrarque de la Galilée
(Luc 3 : 1.)
Dieu n'a pas voulu rester le «Dieu inconnu
»auquel les Grecs avaient élevé un autel
(Actes 17 : 23), ni le
Dieu qui se cache (Ésaïe 45 : 15)
et que servaient les Israélites. Pour les uns et les autres,
Il voulut devenir un Dieu proche et connu. Après s'être
révélé aux pères par les
prophètes, Il nous parla dans le Fils ou « en Fils »
(Hébreux 1 : 2.)
Quittant la gloire et la lumière inaccessible, Il habita au
milieu des hommes dans un corps de chair semblable aux nôtres,
mais sans péché (Romains 8 : 3 ; Hébreux 4 : 15.)
Jésus Christ, le Verbe divin, la Parole incarnée
(Jean), l'Image du Dieu invisible (Colossiens 1 : 15), le
resplendissement de Sa gloire, l'empreinte de Sa substance
(Hébreux 1 : 3), vint
au milieu des hommes leur dévoiler la gloire du Dieu
incorruptible (I Timothée 1 : 17).
Oui, la gloire de Dieu : justice, sainteté, puissance,
lumière, vérité, amour et grâce, ce
merveilleux ensemble des perfections divines fut manifesté en
Jésus Christ, qui marcha et parla sur la terre. Aussi,
quiconque contemple encore aujourd'hui Jésus dans les
évangiles, se trouve infailliblement devant cette alternative
: se décider pour ou contre Lui. On ne peut avoir une attitude
neutre devant Jésus Christ, car Il n'est pas seulement un
grand personnage historique, mais la Révélation de Dieu
en chair, le Verbe par qui ont été créées
et par qui subsistent toutes choses (Colossiens 1 : 16-17) ; le
Saint et le juste renié et mis à mort par la main
d'hommes iniques, lequel Dieu a ressuscité d'entre les morts,
l'établissant juge des vivants et des morts (Actes 10 : 42.) Tous les
prophètes et les apôtres lui rendent témoignage
que, par Son nom, quiconque croit en Lui reçoit la
rémission des péchés, et que de tout ce dont les
hommes n'ont pu être justifiés par la Loi de Moïse,
quiconque croit est justifié par Lui (Actes 10 : 43.)
Le départ de Jésus Christ de la
scène de ce monde n'est pas une disparition, mais une courte
absence aux yeux de Celui pour qui un jour est comme mille ans et
mille ans comme un jour (II Pierre 3 : 8.) Sa
résurrection n'est pas une légende inventée par
de grossiers imposteurs. Elle est une certitude établie sur
plusieurs preuves assurées (Actes 1 : 3 ; I Corinthiens 15 : 4), et
attestée par de nombreux témoins plus dignes ou aussi
dignes de foi qu'Hérodote, Josèphe ou Michelet, les
grands historiens qui nous documentent sur l'histoire antique,
l'histoire juive, et l'histoire de France.
Après avoir trouvé le tombeau
vide, des yeux de chair semblables aux nôtres ont
contemplé en Christ ressuscité les marques des clous du
Crucifié. Le doigt de Thomas s'est posé dans les
stigmates que les clous de la Croix ont laissés dans les mains
du Christ ressuscité. Une main humaine a
pénétré dans le côté percé
par la lance romaine sur le mont Golgotha (Jean 20 : 24-29.) Puis,
après avoir été vu et entendu par Ses disciples
durant quarante jours (Actes 1 : 3), leur ayant
fait la promesse qu'Il reviendrait, Il fut élevé dans
le ciel, d'où Il était venu, et s'assit à la
droite de Dieu (Actes 1: 9 ; Hébreux 10 : 12 ; Philippiens 2 : 9-11.)
Selon le témoignage des apôtres,
Jésus Christ mort pour nos fautes au Calvaire,
ressuscité pour notre justification (Romains 4 : 25), est donc
actuellement vivant dans le ciel, comme Il est présent sur la
terre par Son Esprit dans le coeur de tous ceux qui croient. Du mont
des Oliviers, les apôtres purent suivre du regard l'ascension
de leur Maître bien-aimé, qu'une nuée
reçut et emporta de devant leurs yeux (Actes 1 : 9.)
Étienne, Paul et Jean ont vu le ciel ouvert et y ont
contemplé et entendu des choses ineffables que l'homme ne peut
dépeindre et ne saurait exprimer. Dès lors, ils furent
les témoins vivants et bouillants de leur Maître,
invisible aux yeux du monde, mais présent dans leur coeur par
le St Esprit. Ils savaient où était leur Seigneur. Le
St Esprit descendu sur eux le jour de la Pentecôte avait
été l'accomplissent de la promesse de
Jésus : «Il vous est avantageux que Moi je m'en
aille ; car si je ne m'en vais, le Consolateur né viendra pas
à vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai... Quand
celui-là, l'Esprit de vérité sera venu, il vous
conduira dans toute la vérité » (Jean 16 : 7-13.) Ils
connaissaient aussi l'activité de leur Seigneur dans la
gloire. Il leur préparait des places dans les demeures de la
Maison du Père (Jean 14 : 2) à eux et
à tous ceux qui croiraient en Lui par leur témoignage.
Ils le savaient occupé à intercéder pour eux
auprès du Père comme un fidèle Souverain
Sacrificateur pouvant sympathiser à leurs infirmités,
ayant été tenté en toutes choses comme eux
à part le péché (Hébreux 4 : 15.) Ils
avaient l'assurance qu'Il était auprès de Dieu leur
Avocat divin, le garant de leur salut acquis au prix de Sa vie, la
propitiation pour leurs péchés et non seulement pour
les leurs, mais aussi pour le monde entier (I Jean 2,
1-2.) Ils le savaient prêt
à revenir les chercher (I Corinthiens 15, 51-53 ;
I Thessaloniciens 4 : 13-18), puis à établir Son règne
à l'heure dont le Père a seul connaissance
(Matthieu 24 : 36.) Ignorant
donc le jour et l'heure du retour de leur Maître, ils vivaient
constamment dans cette attente, veillant sans cesse sur leurs
pensées, leurs paroles, leur conduite, afin d'être
trouvés dignes de Lui à Sa venue (I Thessaloniciens 5 : 23.)
Témoins des choses qu'ils avaient vues
et entendues, la plupart des apôtres moururent martyrs pour le
témoignage de Jésus et pour la Parole de Dieu.
Pourtant, leur voix ne s'est pas tue. Quoique morts, ils parlent
encore. Ils parlent par leurs écrits divinement
inspirés, et avec la même ardeur qu'autrefois, ils vous
conjurent, chers lecteurs, si vous ne l'avez pas encore fait
jusqu'ici, de recevoir leur témoignage en acceptant Christ
comme votre Sauveur personnel. Le monde et les hommes sont sans
excuse. Jésus Christ, le Fils éternel de Dieu,
crucifié en faiblesse, ressuscité en puissance et
accordant le pardon des péchés et la vie
éternelle à quiconque croit (Jean 3 : 16) est le
suprême motif de croire. Jésus dit :
« Moi je suis venu dans le monde, la lumière, afin
que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les
ténèbres. Et si quelqu'un entend mes paroles et ne les
garde pas, moi, je ne le juge pas ; car je ne suis pas venu afin de
juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et
qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge ; la parole que j'ai
dite, celle-là le jugera au dernier jour. Car moi, je n'ai pas
parlé de moi-même ; mais le Père qui m'a
envoyé, lui-même m'a commandé ce que je devais
dire, et comment j'avais à parler ; et je sais que Son
commandement est la vie éternelle. Les choses donc que moi je
dis, je les dis comme le Père m'a dit »
(Jean 12 : 46-50.)
« Si je n'étais pas venu et
que je ne leur eusse pas parlé, ils n'auraient pas eu de
péché ; mais maintenant ils n'ont pas de
prétexte pour leur péché »
(Jean 15 : 22.)
.
CHAPITRE VI
D'OÙ VIENT LA FOI ET COMMENT
L'OBTENIR
La foi, fruit de la grâce divine, est
l'oeuvre du St Esprit en nous.
Le St Esprit, glorieusement libre, peut
opérer en l'homme de façons très diverses. Il
n'est jamais soumis à des règles établies
à l'avance. Il peut saisir brusquement un individu jusqu'alors
opposé à Dieu et le convaincre, comme Il peut aussi
opérer d'une façon progressive en soumettant son
intelligence et sa volonté à Son action
bénie.
Le motif de la foi étant
l'autorité du témoignage divin, il faut donc pour
croire, écouter, connaître ce témoignage,
s'assurer si Dieu a parlé. Ceci se fait par la lecture de la
Bible et par l'étude des motifs qui nous déterminent
à croire à l'existence de la Révélation.
Ainsi, approchons-nous de la Parole, et suivant le conseil de
Jésus, « sondons les Écritures »
(Jean 5 : 39.) En elles
nous découvrirons de puissants motifs de croire. Devant le
contenu de la Bible, considérant sa formation, son existence
et sa préservation au travers des âges, ses effets dans
le monde et dans le coeur des hommes, des convictions nous seront
données. Seulement souvenons-nous, en la lisant, que la Bible
est un livre pour les petits enfants et pour les grands savants, mais
qu'elle reste fermée à ceux qui se croient sages et qui
font de l'intelligence une fin et non un moyen. Quand l'esprit aura
acquis l'assurance que Dieu a parlé dans ce Livre, un grand
pas sera fait en direction de la foi, le motif de croire devenant
l'autorité du Dieu qui ne peut mentir.
Cependant pour que l'esprit s'incline quand
nous aurons acquis la certitude de la Révélation,
l'acte de foi par lequel nous adhérons du coeur à
l'objet de la foi exige le concours de la volonté pour deux
raisons.
1. L'homme
peut résister à la grâce qui le sollicite.
«Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie »,
disait Jésus à ceux qui l'écoutaient
(Jean 5 : 40.)
2. Parce que
les motifs de croire, quoique suffisants à engendrer la
certitude, peuvent laisser subsister le doute dans une âme mal
disposée. Pour que l'esprit s'incline, il faut vouloir et
aimer la vérité, quelles que soient les ombres qui
l'enveloppent encore, ou quelque opposition qu'il y ait entre ce
qu'elle prescrit et les inclinations de notre coeur. Ainsi, comme l'a
dit saint Augustin : « l'homme ne peut croire sans le
vouloir ».
Laissées à elles-mêmes,
l'intelligence et la volonté humaines ne sauraient parvenir
à la foi. L'opération de la grâce est
nécessaire pour trois raisons
I. Pour
illuminer et diriger notre esprit, afin qu'elle écarte les
erreurs et les préjugés qui pourraient l'empêcher
de reconnaître le fait de la Révélation et de
recevoir dans le coeur les vérités qu'elle contient, et
qui, loin d'être évidentes, dépassent notre
intelligence ;
2. pour
purifier et fortifier la volonté. Il faut que la grâce
incline le coeur à accepter des vérités qui
répugnent à ses passions. L'acte de foi, en effet,
n'est pas seulement théorique, c'est-à-dire une
adhésion intellectuelle aux vérités du
christianisme. La vérité comporte non seulement une
doctrine, mais une vie qui doit se manifester d'une façon
pratique dans notre existence de tous les jours ;
3. parce que
la foi nous transporte sur le terrain surnaturel et que seule la
grâce peut établir un pont sur cet abîme qui
sépare les choses visibles des invisibles.
De ce qui précède, et selon
l'enseignement. des Écritures, il résulte donc que la
foi est
A. Un don de
Dieu, qui devient chez celui qui le reçoit « le moyen de
salut », le lien qui unit son coeur à Dieu, source unique
de toute grâce (Éphésiens 2 : 8.) De même que tous les autres dons de Dieu,
celui-ci est gratuit et à la disposition de quiconque. Il n'y
a point d'acception de personne devant Dieu. Il vous est offert
aujourd'hui, cher lecteur.
B. La Parole
de Dieu est l'instrument que Dieu choisit et qu'Il emploie pour nous
communiquer la foi (Romains 10 : 17 ;
Actes 4 : 4.) Ceci est vrai
de la foi qui sauve. C'est en écoutant la Parole du Seigneur
prêchée par Paul et Silas que le geôlier de
Philippe fut amené à la foi et fut baptisé
(Actes 16 : 32-33.) C'est
également le cas pour la foi du croyant qui obtient
l'exaucement de sa prière. La prière puissante est
celle qui s'appuie sur les promesses de Dieu, mais pour cela il faut
les connaître. Aussi, lisons la Bible et nourrissons nos
âmes de la Parole du Dieu qui ne peut mentir. C'est vrai aussi
pour la foi sous tous ses aspects. La foi vient de la Parole de Dieu
et grandit au moyen de cette nourriture. Si nous désirons que
d'autres arrivent à la foi, ou croissent en elle, donnons-leur
la Parole de Dieu, et exhortons-les à la lire chaque
jour.
C. La foi est
l'oeuvre du Saint Esprit (Jean 16 : 8-11) qui rend la
parole vivante et la fait pénétrer dans le
coeur.
La lecture de la Bible nous faisant
découvrir la sainteté, la justice et l'amour de Dieu,
et par contraste notre souillure, notre péché, la
malice de notre coeur, nous sommes mis en demeure de
reconnaître notre état et de rompre, par une vraie
repentance, avec notre passé. La vraie foi implique la
confession et l'abandon du péché. Elle est
inséparable d'une réelle repentance (Actes 2 : 38 ; 3 : 19), dont
l'élément principal est un changement qui nous
amène à Christ. Cette conversion, qui conduit à
la nouvelle naissance, est l'oeuvre du St Esprit.
Le St Esprit sollicite tous les hommes. Depuis
qu'Il est sur la terre « Il convainc le monde de
péché, de justice et de jugement (Jean 16 : 8.) Si l'homme
résiste à cette conviction, faisant taire la voix de sa
conscience, il reste alors dans son état de
péché et n'a plus qu'à attendre
l'exécution du jugement de Dieu. Jésus dit même
« qu'il est déjà jugé »
(Jean 3 : 18.) Si par contre
il ouvre son coeur à l'oeuvre du Saint Esprit et confesse sa
misère, l'Esprit Saint le mène plus loin. L'arrachant
à lui-même, à son péché, Il le
conduit à la croix du Calvaire et lui présente Christ,
le Sauveur parfait qui a porté tous ses
péchés.
Si nous voulons recevoir la foi, ne
résistons pas à la conviction de péché
que veut créer en nous le St Esprit par la Parole de Dieu.
Pour entrer dans le Royaume de Dieu, deux conditions sont requises :
«repentez-vous », condition négative, qui met
l'homme dans la poussière, et « croyez à
l'Évangile », condition positive, qui place l'homme
régénéré dans le ciel même
où Christ est assis (Marc 1 : 15 ; Éphésiens 2 : 6.)
D. Jésus est le Chef et le Consommateur de la foi
(Hébreux 12 : 2.)
Pour être conduit dans le sentier de la foi, il nous faut
suivre Jésus. Il est le Guide de notre foi. Dans Sa marche
ici-bas, Il nous a tracé et ouvert le chemin. Maintenant, Il
nous y attire et nous aide à le suivre. Jésus dans Sa
vie terrestre a rendu la foi parfaite. Il a montré aux hommes
ce que peut la foi, ce qu'elle est, ce qu'elle vaut, et comment elle
met Dieu au-dessus de tout. Il veut rendre aussi la foi parfaite en
nous, lorsqu'Il devient lui-même l'Objet de notre foi et qu'Il
peut alors transformer à Son image ceux qui le contemplent. Il
fait de la foi en Lui le secret d'une vie paisible, sainte et
triomphante. Cette vie n'est sainte qu'en rapport avec Christ. Les
progrès dans la foi n'améliorent pas ma nature, qui
reste mauvaise. La foi grandit en moi, quand elle détourne mes
regards de moi-même et les fixe sur Christ. Je n'ai et n'aurai
jamais en moi-même ni sagesse, ni justice, ni sainteté,
mais ma foi en Christ m'impute la sagesse, la justice, la
sainteté et la rédemption divines (I Corinthiens 1 : 30.)
Si nous désirons posséder la foi,
demandons à Dieu dans la prière, par laquelle nous
confessons notre impuissance et notre dépendance, qu'Il nous
ouvre les yeux. Alors nous connaîtrons que la foi n'est pas
autre chose qu'un grand Oui dit à Dieu, une parole qui est
là près de nous, dans notre bouche et dans notre coeur
(Romains 10 : 6-10.)
Si nous voulons que notre foi s'affirme,
comptons sur les promesses de Dieu. C'est parce qu'il ne forma point
de doute sur la promesse de Dieu qu'Abraham fut fortifié dans
la foi, pouvant donner gloire à Dieu (Romains 4 : 20.) Pour
que notre foi ne vacille pas, détournons nos yeux du monde et
des circonstances et fixons-les sur Jésus (Matthieu 14 : 29-31.)
Si nous désirons amener une âme
à la foi, mettons-la en présence des promesses divines
et retenons son attention sur elles.
Un grand obstacle à la foi vient de ce
qu'on recherche la gloire des hommes, au lieu de rechercher
uniquement celle qui vient de Dieu (Jean 5 : 44.) La foi ne
pourra jamais prospérer dans une atmosphère
d'égoïsme, de recherche de soi-même et
d'orgueil.
«Combien sont beaux les pieds de ceux qui
annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles. Mais
tous n'ont pas obéi à l'évangile ; car
Ésaïe dit : « Seigneur, qui est-ce qui a cru
à ce qu'il a entendu de nous ? » Ainsi la foi, est de ce
que l'on entend, et ce qu'on entend par la Parole de Dieu »
(Romains 10 : 15-17.)