LE
FILM DU NOUVEAU TESTAMENT
La diversité des
Évangiles
Fait étrange, les évangiles qui
ont exercé une telle action ne constituent
qu'un petit volume de cent pages à peine. On
les lit depuis toujours, on y revient sans cesse,
sans parvenir à les connaître.
Ils sont comme une prairie
émaillé de fleurs, dont on respire le
parfum, mais dont on n'arrive pas à retenir
la disposition des plantes, ou comme une
forêt dont la diversité des arbres
vous échappe.
Les premières paroles du Sauveur se
succèdent comme les accords d'une symphonie.
Chaque mot a des répercussions infinies.
Chaque béatitude ouvre un monde.
En une variété
étonnante, comme le chatoiement d'une
rosace, se succèdent les messages :
l'amour du prochain, le pardon des injures, la
prière secrète, le chant des oiseaux,
la pureté des lys, l'exiguïté de
la porte étroite, les
menaces de la perdition, les
fondements de roc ou de sable.
C'est avec raison qu'un chantre de
l'Écriture a pu dire :
« L'effet général des
Évangiles est celui d'un palais construit
tout entier en pierres lumineuses »
Un écrivain moderne
déclare : « Il n'y a rien
dans tout le cycle de la tragédie grecque,
rien dans Eschyle, Dante ou Shakespeare, rien dans
la légende ou la mythologie qui, pour la
sublimité de l'effet dramatique,
égale ou approche la Passion du
Christ ».
Et encore : « Le Nouveau
Testament n'est qu'une longue série de
témoignages convergents à la gloire
du Ressuscité : un ensemble de prismes
différemment inclinés qui tous
reflètent, sous des angles variés, le
même soleil ».
Ce document sans pareil nous
révèle le testament du Fils de Dieu
au profit de l'humanité coupable.
Dans ces pages dont on n'épuisera
jamais la richesse, nous apprenons ce fait
extraordinaire :
Dieu a aimé l'homme pécheur et
révolté. Il lui a envoyé son
fils unique pour le racheter. Quiconque
reconnaît ses péchés et croit
en Jésus-Christ comme en son Sauveur,
devient par ce fait même son disciple et son
héritier.
Ce testament nous dévoile notre
héritage c'est d'abord le changement du
coeur, la victoire sur le péché, plus
que cela, le pardon, le salut, la vie
éternelle, la participation à la
gloire du Christ, à son triomphe et à
son règne.
C'est là ce que les apôtres
appellent « l'héritage qui ne se
peut corrompre, ni souiller, ni flétrir et
qui est réservé dans les cieux pour
nous »
(1
Pi. 1. 4. ).
Aussi est-il dit :
« Réjouissez-vous d'une joie
ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez
le salut de vos âmes pour prix de votre
foi »
(1
Pi. 1. 8).
Ouvrons maintenant le saint Livre pour y
trouver le chemin qui conduit à la
consolation et à l'espérance.
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