TITLE>Sermons et Méditations - 01

Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Sermons et Méditations



À vous tout d'abord, membres de la petite Église morave de Peseux, parmi lesquels, pendant plus de 25 années, un serviteur de Dieu a exercé une activité fidèle et bénie, à vous aussi, amis de la Suisse romande, qui l'avez connu et aimé, nous dédions ce modeste volume.
Puissent ces discours, dans toute leur simplicité, porter encore quelques fruits pour la vie éternelle !

B. et W. Senft.

Montmirail, et Prangins,
Automne 1905.



PRÉFACE

Le présent volume peut se passer de recommandation ; il fera sans peine son chemin dans les rangs des anciens paroissiens et des amis d'E.-A. Senft, comme aussi parmi les nombreux auditeurs qui dans notre Suisse romande ont gardé le vif souvenir des belles conférences dans lesquelles il plaidait avec tant de force et de compétence la cause des Missions qui lui était chère.

Ceux qui l'ont connu personnellement le retrouveront avec bonheur dans ses sermons, épars jusqu'ici dans les livraisons du JOURNAL DE L'UNITÉ DES FRÈRES, et qu'une pieuse pensée a bien fait de recueillir et de conserver. Celle publication répond à un désir exprimé par plusieurs de ses amis et aussi sans doute aux intentions de notre frère, qui avait coutume de mettre à part les discours qu'il jugeait propres à être publiés.

Tel il fut comme chrétien, comme pasteur, tel ces brèves méditations le révèlent, d'une façon particulièrement bienfaisante. On y reconnaîtra à chaque page le témoignage de sa foi si simple, si ferme, de celle foi intégrale au vieil Évangile, qui n'avait cependant rien d'étroitement dogmatique et n'excluait ni la largeur du coeur, ni la culture de l'esprit. La notion de rédemption, au sens précis du mot, est au premier plan de ces discours, et notre frère n'éprouvait aucun scrupule à réveiller chez ses auditeurs la préoccupation de leur salut personnel. La tendance de sa prédication n'en est pas moins éminemment pratique et morale. S'adressant à un auditoire composé presque exclusivement de croyants, il ne leur ménage pas les sévères avertissements et ne cesse de replacer devant leurs yeux le haut idéal de la sainteté et de la charité chrétiennes. Mais, tout en mettant à nu d'une main sûre leurs misères, leurs inconséquences, leurs plaies secrètes, il n'est jamais décourageant, et à travers tout ce volume retentit joyeuse et fortifiante la voie de la grâce. Comment en serait-il, autrement chez un représentant de l'Eglise morave ?

Par-dessus tout, ce qui domine, c'est le sentiment que l'Évangile, c'est Jésus-Christ lui-même. Ce qui rend l'orateur si pénétrant et si persuasif, c'est son intense amour pour le Christ, auquel il cherche à amener ses frères pour les unir plus étroitement à Lui. Car, s'il a pour Jésus une affection que j'appellerai personnelle, il est animé d'un amour non moins ardent pour les âmes.

Et quelle simplicité, quelle sobriété distinguent ces appels, que l'on sent reposer sur une expérience profonde de la puissance de l'Évangile ! Nulle recherche, pas de phrases inutiles, rien qui sente la rhétorique, rien qui retienne l'attention et qui s'interpose entre notre âme et la vérité, bien que l'orateur, en artiste qu'il était, eût à coeur de soigner la forme de ses discours, mais uniquement pour faire mieux pénétrer le divin message dans les coeurs. J'admire enfin l'abondance la liberté et le rare à-propos avec lesquels il emploie l'Écriture.

Ce volume est un dernier et précieux témoignage rendu par notre frère. Il a cru, c'est pourquoi il a parlé ; et maintenant, quoique mort, il nous parle encore.

Neuchâtel, Novembre 1905.

G. GODET.


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