Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



JÉSUS GUÉRIT LES MALADES
ou
GUÉRISON SELON LA PAROLE DE DIEU



NOTES

Ire NOTE

Extrait de la vie du pasteur Jean Christophe Blumhardt.

C'est d'En Haut que doit nous venir le secours, mais par quel moyen ? Hélas ! les portes du ciel, jadis largement ouvertes, ne semblent-elles pas fermées aujourd'hui ? On prie beaucoup c'est vrai ; néanmoins on ne voit guère de réponse à toutes ces prières. Sous la nouvelle Alliance, c'est par le moyen de nos frères que Dieu nous communique ses grâces, se servant d'eux selon qu'il le juge bon. Ce n'est plus par des révélations ou de songes, c'est par la prédication que l'Évangile est annoncé ; mais il faudrait encore, comme Christ l'avait institué, que les ministres des grâces spirituelles fussent aussi les dispensateurs des autres grâces promises à l'Eglise. Il faudrait qu'ils continuassent ainsi l'oeuvre des apôtres qui avaient reçu le don de guérison aussi bien que celui de prédication.

De nos jours le monde chrétien a trop perdu de vue tout cela ; aussi a-t-on cherché à remplacer par l'art de la médecine ce que les prédicateurs de l'Évangile ne pouvaient plus donner à l'Eglise, et souvent on voit les médecins traiter avec amour et persévérance les malades et les aliénés, tandis que les pasteurs ne savent leur dire que ces mots cités par l'apôtre - « Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, » sans leur donner « ce qui est nécessaire au corps. » (Jac. 2 : 16.) Il en était tout autrement à l'origine du christianisme. La volonté de Dieu était alors que le ministre de la Parole fût revêtu d'une puissance effective et divine. Oh ! pauvre chrétienté ! Par ta faute, tu as vu s'éloigner de toi la puissance que Christ avait acquise à son Église par son sang.



NOTES

IIme NOTE

Le pasteur Jean Christophe Blumhardt.

Le pasteur Blumhardt avait été accusé d'aller au delà des attributs de son ministère, en s'occupant de la guérison des malades. Dans sa défense, il expose que s'il l'a fait, c'est parce qu'il a vu là le devoir de répondre aux besoins de l'Eglise, et il insiste sur l'efficace de la prière persévérante pour la guérison des malades. Après avoir cité l'exemple de « la veuve qui importune le juge inique » et de « l'ami qui va frapper à la porte à minuit, » il dit : Je n'ai fait là que ce qui rentre dans les fonctions d'un pasteur, car c'est d'après l'ordre donné par le Seigneur dans l'Épître de Jacques, que je me suis mis à prier avec foi. (Jac. 1 : 6, 7.) Sans compter sur moi et mes propres forces, sans me flatter d'avoir le don de guérison, plus que tout autre pasteur, je me suis mis à l'oeuvre comme ministre de l'Évangile, sachant que comme tel, j'avais le droit de prier. Toutefois j'ai vu que dans bien des cas les portes du ciel ne m'étaient pas largement ouvertes, et découragé, j'ai été plus d'une fois tenté de tout abandonner ; mais la vue de tant de malades sans secours ne me laissait pas de repos, et la parole du Seigneur « Demandez et l'on vous donnera » (Luc 11 : 9, 10) me revenait souvent à l'esprit.

En outre, je me disais que si l'Eglise et ses pasteurs avaient perdu, par incrédulité, par désobéissance et négligence, la force nécessaire pour résister à la puissance de Satan, c'était sans doute dans la prévision de ces temps de disette, que le Seigneur avait parlé de « l'ami qui va frapper à la porte à minuit pour demander trois pains. » (Luc 11 : 5-8.) Quant à moi, je me sentais indigne d'aller dans les ténèbres de minuit me présenter à Dieu comme son ami et lui demander quelque chose pour tel ou tel membre de mon Église ; et pourtant, comment les laisser sans secours ? Je ne le pouvais pas non plus. Je continuai donc à aller frapper à sa porte selon que m'y autorisait la parabole, ou comme on me l'a reproché, avec une arrogance spirituelle qui cherche à tenter Dieu. Quoi qu'on puisse en dire, il m'était impossible de laisser « mon hôte » sans prendre soin de lui.

La parabole de la veuve et du juge inique me fut également très utile. (Luc 18 : 1-8.) L'Eglise me paraissait être « la veuve, » et moi, ministre de l'Eglise, n'avais-je pas le droit d'élever la voix pour demander que justice lui fût faite de sa partie adverse, et de persévérer à le demander avec l'insistance de la veuve, car le Seigneur ne me répondait pas toujours tout de suite. Et pourtant que lui demandais-je ? Seulement « trois pains, » tout juste ce qu'il fallait à « mon hôte. » Le Seigneur finit par se tourner vers le mendiant intrépide. Il vint à son secours. Avais-je donc eu tort de le prier avec persévérance ? Les deux paraboles dont je viens de parler ne sont-elles pas applicables à tel ou tel cas de notre temps, et le besoin n'était-il pas pressant ?

Et comment le Seigneur répondait-il à ma demande ? Après avoir commencé par refuser, il ne me disait pas ensuite : Va-t-en. Je porterai moi-même à ton hôte le nécessaire, je n'ai pas besoin de ton entremise. - Non. C'était à moi, son ami, qu'il donnait la grâce demandée pour que je la communiquasse à mon gré. J'allais donc distribuer « les trois pains » reçus, mais la provision n'était pas grande, et bientôt elle était épuisée, car il m'arrivait toujours de nouveaux hôtes. Ils avaient compris que j'avais de la joie à prendre soin d'eux, à aller intercéder pour eux auprès de mon céleste ami, fût-ce même à minuit. De nouveau j'obtenais ainsi ce qu'il me fallait et j'en avais de reste. Voilà ce que j'ai fait ; et maintenant à qui la faute si les malheureux ont pris le chemin de ma demeure ? Fallait-il les renvoyer, leur dire avec dureté : Pourquoi venir ici ? Dans la ville il y en a de plus riches que moi. Allez chez eux ! - Ne m'auraient-ils pas répondu : « C'est ce que nous avons fait ; mais aucun d'eux n'a voulu aller frapper à la porte de « l'ami » pour lui demander ce qu'il nous fallait. Vous, de grâce, faites-le, car nous sommes dans la détresse. »

Ils étaient en effet dans la détresse ; qu'avais-je à faire ? Bien que fatigué, harcelé par eux, je ne me lassais pas d'aller encore et encore chercher « les trois pains, » et souvent il m'est arrivé de les obtenir beaucoup plus vite qu'au commencement, et plus gros aussi. Cependant tous ne pouvaient pas manger de ce pain-là, ce qui fait que plus d'un s'en est retourné ayant encore faim en me quittant.



NOTES

IIIme NOTE

Le pasteur Blumhardt ne comprenait pas que la prière de la foi qui demande la guérison des malades pût paraître en désaccord avec le devoir de soumission et de patience. Cette objection qu'on a souvent faite vient de deux erreurs : D'abord on se figure qu'en usant de la prière de la foi, on impose à Dieu sa propre volonté. Mais n'est-ce pas le faire bien plus encore quand on ne prie pas ? Dieu n'est-il pas disposé à nous secourir, n'attendant pour le faire que de nous voir venir à lui avec foi, et si nous ne recourons pas à lui, ne l'empêchons-nous pas ainsi de venir à notre aide ?

Loin d'exercer aucune contrainte, la prière de la foi ne nous est-elle pas recommandée par ces mots : « C'est ici la persévérance des saints qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apo. 14 : 12.) La foi attend tout de Dieu, tandis que la patience n'attend rien.

Voici l'autre erreur. Il y a une certaine patience pieuse qu'on cite souvent en exemple dans le monde, c'est celle qui subit la maladie sans chercher à en être délivré. Blumhardt ne s'y fiait pas, ne la trouvant pas de bon aloi. « Il est plus aisé, disait-il, de se résigner à être malade que d'user de la prière de la foi et de chercher à enlever les obstacles qui s'opposent à ce que Dieu vienne nous secourir. On fait de nécessité vertu ; et chaque fois que la maladie parait incurable, on déclare que c'est là la volonté de Dieu. On va même jusqu'à dire que la maladie est le plus grand bonheur possible, la meilleure bénédiction à recevoir ; néanmoins tout en parlant ainsi, on accueille de toute part les remèdes qu'on suppose devoir y mettre fin.

Cette pieuse patience qui n'ose demander à Dieu la guérison de peur de lui déplaire, ne se fait aucun scrupule de recourir à tous les moyens terrestres possibles pour se délivrer de la maladie. Il vaudrait mieux se dire : Dieu ne m'appelle-t-il pas par cette maladie à user de foi ? Si je ne le fais pas, c'est un péché. La foi est un devoir ; donc manquer de foi c'est pécher, et voici pourquoi : « L'Évangile est une puissance de Dieu. » (Rom. 1 : 16.) Quand il réveille la conscience et qu'il pousse une âme à avoir foi aux promesses de Dieu, il n'y a là rien d'humain. Mais si celui qui est ainsi appelé à user de foi, néglige de le faire, et par paresse spirituelle préfère recourir à tout autre moyen plutôt que de tomber à genoux et de s'adresser à Dieu, il y a là un manque de foi volontaire qui est un péché. »

Lorsque Blumhardt reproche aux croyants leur paresse et leur négligence à fléchir les genoux devant leur Dieu, il donne là le résultat de sa propre expérience. Ce n'est qu'après avoir triomphé de toute paresse et négligence, ce n'est qu'après avoir persévéré dans le jeûne et la prière qu'il a remporté ses éclatantes victoires. Notre Dieu est « le Dieu vivant ; » celui qui est en communion avec Dieu doit être résolu à être « vivant » aussi, c'est-à-dire à rester ferme dans la foi, à aller de l'avant et à vouloir la victoire. (Rom. 6 : 13.)



NOTES

IVme NOTE

De la volonté de Dieu

Tiré de : La maladie et l'Évangile, par OTTO STOCKMAYER.

Dieu le Père ne se donne pas de repos qu'il n'ait mis toutes choses sous les pieds de son Fils ; et s'il tolère encore des ennemis de Christ dans l'économie actuelle, il attend de ses rachetés, les prémices de son Église, qu'ils honorent son Fils en reconnaissant sa souveraineté et se donnant entièrement à lui, coeur, volonté et intelligence. C'est pour les amener à cette entière consécration, qu'il recourt parfois à la discipline de la maladie. Jaloux de la gloire de son Fils, il veut que Jésus remporte une victoire complète sur ses rachetés et en eux, qu'il les voie tous, et surtout ceux qui le suivent de plus près, recueillir tout ce que sa mort leur a acquis. Si donc Satan ose attaquer ceux des serviteurs de Dieu qui sont les plus fidèles, c'est non seulement avec la permission de Dieu qu'il le fait, mais parce que Dieu lui-même l'a jugé bon, et parce qu'il veut dompter en eux toute vie propre, pour les amener à vivre de la vie de Christ. Dieu poursuit donc en eux son oeuvre de discipline jusqu'à ce que les voyant humiliés et sanctifiés, il puisse les employer librement à son service.

Pour pouvoir jouir de l'oeuvre de Christ, pour être guéri ou préservé de la maladie, il faut mourir à soi-même, écouter la voix de Dieu et lui obéir. C'est par là que Dieu nous prépare à devenir « ouvriers avec lui. » C'est notre entier abandon à sa volonté qui permet au Saint-Esprit de stimuler tout notre être à porter des fruits.

Le Saint-Esprit nous place dans notre véritable position à l'égard de la parole de Dieu, nous faisant passer de l'attente passive à la foi vivante. Pour le malade, il ne s'agit donc pas seulement de savoir s'il lui plaît ou non d'être guéri, mais de savoir ce qu'en dit la Bible et ce qui sera le plus à la gloire de Dieu. C'est la volonté de Dieu qui doit devenir ici notre volonté : nous devons donc vouloir que la rédemption manifeste son efficace dans notre corps, vouloir que notre corps tout entier soit consacré à Christ, qu'il soit sanctifié par lui et affranchi des liens de la maladie ; et si nous le voulons, c'est parce que Dieu le veut, et pour que sa volonté s'accomplisse dans notre corps aussi bien que dans notre âme. C'est ainsi en nous appuyant sur la parole de Dieu, que nous devons demander avec assurance la guérison, quels que puissent être les obstacles, et quelque prolongée que soit l'épreuve de notre foi par le retard de la réponse de Dieu.

Dans l'Épître de Jacques la promesse de Dieu est si positive, et soit Esaïe, soit Matthieu ont si clairement parlé de l'oeuvre de Christ, qu'il est impossible de douter de la volonté de Dieu quant à la guérison de ses enfants malades. (Jac. 5 : 14. Esa. 53 : 4. Mat. 8 : 16, 17.) Cependant cette volonté de Dieu ne s'accomplira en nous que si, comme Elie sur le Carmel, nous nous attachons avec persévérance et foi à la recevoir. Quant à dire : Il en sera ce que Dieu voudra, c'est parler comme si Dieu ne nous avait pas fait connaître sa volonté. Souvenons-nous que lorsqu'il nous l'a fait connaître, nous en sommes responsables tout autant que lui-même. Sachons aussi que notre incrédulité peut en entraver l'exécution. Voyez ce que disent là-dessus Mat. 13 : 58. Marc 6 : 5. et 1 Jean 5 : 10.



NOTES

Vme NOTE

Dorothée Trudel.

C'est par des faits plutôt que par des exposés de doctrine que le Nouveau Testament nous fait connaître la guérison divine. Le récit qu'il nous donne de tous les malades guéris par Jésus proclame hautement son amour et sa divine puissance. De nos jours encore, rien ne fortifie mieux la foi que les réponses merveilleuses du Seigneur à ceux qui se confient en lui. Dorothée Trudel nous montre ce que peut obtenir la simplicité de la foi et la persévérance dans la prière. Que de fois, elle aussi, a entendu cette réponse du Seigneur : « Femme, ta foi est grande ; qu'il te soit fait comme tu désires. » (Mat. 15: 28.)

Fille d'une mère pauvre et pieuse, Dorothée avait appris d'elle que Dieu répond aux prières, même lorsqu'il s'agit de choses terrestres. Pieuse elle-même dès son enfance, elle ne se sentit réellement convertie qu'à l'âge de vingt-deux ans ; elle fut amenée alors à se donner à Dieu par la mort d'une amie qui, comme elle, aimait beaucoup la danse. Depuis ce moment, elle devint une chrétienne sérieuse, et chercha à marcher dans la voie de l'obéissance et de la foi. Ce ne fut que dans sa trente-septième année que s'ouvrit devant elle la carrière nouvelle à laquelle Dieu l'appelait.

Pour gagner sa vie, elle faisait des fleurs artificielles, occupant à ce travail plusieurs ouvrières. Quatre d'entre elles tombèrent malades en même temps. Ni médecins, ni remèdes ne purent les guérir, et il ne restait plus guère d'espoir de les sauver, lorsque Dorothée qui les entourait de prières et de lectures de la Bible, fut frappée des paroles bien connues de l'Épître de saint Jacques. Elles lui apparurent alors sous un jour tout nouveau. Si les médecins sont à bout de ressources, se dit-elle, n'avons-nous pas la prière ? Le Seigneur n'a-t-il pas la puissance de guérir sans remèdes ? Il fut un temps où il n'avait nul besoin de remèdes, où il agissait tout directement ! Pourquoi n'en serait-il pas de même aujourd'hui ? Ne serait-ce pas le manque de foi qui nous en priverait ? Elle se mit donc à prier, et les malades furent guéries. L'expérience qu'elle avait faite là lui ouvrit une vie nouvelle. Voici ce qu'elle en dit elle-même :
« Dieu m'avait remplie d'amour pour mon prochain et c'était avec joie que je parlais à mes ouvrières du bonheur d'être affranchi par le Seigneur du joug du monde. Bientôt quatre d'entre elles tombèrent malades ; on appela le médecin, néanmoins le mal s'aggrava ; enfin le danger devint tel que je dus crier au Seigneur.

Me sentant aussi incapable qu'un ver de terre, je lui dis que je voudrais recourir aux anciens de l'Eglise selon l'ordre donné par saint Jacques (Jac. 5 ; 14.), mais que le ne savais où trouver des anciens, que par conséquent j'allais me rendre chez ces malades avec la foi de la cananéenne, et que je leur imposerais les mains, sans toutefois me figurer qu'il y eût aucune vertu dans ma main. C'est ce que le fis, et par la grâce de Dieu, toutes quatre furent guéries. je fus très frappée alors du péché qu'il y a à ne pas obéir à la Parole de Dieu, et le vis clairement ce que doit être la vie de la foi, qu'elle se résume à obéir pratiquement à tout ce que Dieu commande. »

Bientôt vinrent chez elle d'autres malades qu'elle reçut et soigna avec amour, et il se fit là « des prodiges par le nom de Jésus. » (Act. 4 : 30.) Pour loger le nombre croissant des malades, il fallut acheter une seconde maison, puis une troisième. Son but était avant tout d'amener les malades à comprendre leur état de péché, et à aller au Seigneur. Une bénédiction remarquable reposa sur ce travail spirituel. L'Esprit de prière remplissait la maison, et c'était la Parole de Dieu reçue dans le coeur de chacun qui était là le souverain médecin. Un jour qu'on lui demandait d'où venaient tous ces prodiges, elle répondit : Ce n'est pas que nous puissions rien faire par nous-mêmes. Tous ces miracles, soit dans l'âme, soit dans le corps, résultent de la vertu du sang de Christ. Mais pour cela il ne suffit pas de dire : Je crois au sang de Christ ; il faut encore vivre de la vie que Christ nous a acquise par son sang ; c'est là uniquement ce qui me permet de faire ces miracles.

Après avoir travaillé de la sorte pendant dix ans et avoir été une source de bénédictions pour des milliers d'âmes, elle mourut, laissant pour lui succéder Samuel Zeller qui continua l'oeuvre avec la même bénédiction. Soit lui, soit les personnes qui l'aident répondent toujours aux questions qu'on leur adresse en disant qu'ils ne possèdent personnellement aucun don de guérison. C'est la foi, disent-ils, c'est la confiance en la puissance de Dieu qui agissent ici. C'est lui qui opère les guérisons selon son bon plaisir. Pour nous, nous ne sommes autre chose que des pécheurs rachetés par Christ, cherchant à obéir à cet ordre : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'est pas nécessaire de venir à Maennedorf pour recevoir la guérison et de l'âme et du corps. Il suffit de croire sans réserve aux promesses de Dieu, et dans toutes les parties du monde se verront des oeuvres pareilles.

Ce qui caractérise l'oeuvre de Dorothée Trudel, et celle de Samuel Zeller, c'est que leur travail ne repose pas seulement sur la foi qui prie, mais aussi sur l'amour qui cherche à servir Dieu et le prochain. Que tous ceux qui veulent prier avec efficace pour les autres apportent à ceci une grande attention. Lorsque Jésus guérissait les malades, c'était de sa part un acte de bonté et de tendre compassion tout autant que de puissance divine. Nous aussi, cherchons non seulement à user de foi et à témoigner de sa puissance, mais encore à secourir nos semblables, à les aimer avec la charité qui se dévoue pour le prochain, et Jésus nous emploiera à continuer ici-bas son oeuvre d'amour. Prions le Seigneur de nous envoyer, avec l'Esprit de foi, l'Esprit d'amour toujours prêt à servir les autres avec humilité.




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