Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Les bancs vides.

(Le diable existe-t-il ?)





Une lectrice nous pose la question suivante :
Le diable existe-t-il ?
Ce récit vous en donne la réponse.

- Vas-tu au culte aujourd'hui, Susie ?, demanda le docteur Clarc à sa femme, pendant qu'il lisait son journal du matin, confortablement installé dans son fauteuil. Évidemment, on n'attend pas qu'un docteur, qui doit sortir jour et nuit, y assiste, ajouta-t-il.
- Oh non ! Hier j'ai fait de la confiture et je suis fatiguée ; et même si je reste à la maison aujourd'hui, je suis cependant bien fidèle à mon Église.

Ce disant, Mme Clarc s'allongea sur un canapé et prit sa Bible, qu'elle n'avait pas ouverte pendant toute la semaine ; mais aussitôt celle-ci s'échappa de ses mains. Une somnolence soudaine avait envahi Mme Clarc, et au même instant elle entendit une voix étrange qui disait :

« Allons, mes braves, qu'est-ce que vous avez fait aujourd'hui pour affaiblir l'oeuvre de Dieu ? »
Cette voix venait d'une personne d'apparence assez suspecte et qui était assise sur une sorte de trône installé sur un monticule fait de crânes humains. Un feu flambait autour de lui, et de ce feu rayonnaient des noms tels que : Malice, jalousie, orgueil, haine et bien d'autres vices.

« Aujourd'hui, nous nous sommes chargés de vider les bancs des églises, répondit un des démons.
- Voilà quelque chose qui me fait bien plaisir, dit Sa Majesté satanique.
- Moi, j'ai persuadé un homme, par des maux de tête, qu'il fallait rester chez soi ; ainsi, il a manqué d'entendre une prédication qui aurait pu changer sa vie complètement, fit un autre.
- Et moi, j'ai réussi à amener un bon chrétien à son commerce où il s'est occupé de ses livres de comptabilité, s'écria un troisième, en faisant une grimace effrontée.
- Parfait, dit leur roi, bientôt il ne fera plus du tout cas du jour du repos.

- Moi, j'ai donné à un jeune homme, très fervent, l'idée d'aller voir quelques-uns de ses anciens amis, dit encore un autre démon.
- Par mon intervention, une très pieuse femme a eu des scrupules au sujet de son vieux chapeau, et pour cette raison elle est restée à la maison jusqu'à ce qu'elle puisse s'en acheter un autre, s'écria le démon de la Vanité.
- Il y avait aussi des braves femmes, très pauvres, qui aimaient pourtant beaucoup entendre la Parole de Dieu ; elles sont restées chez elles pour se plaindre de leur sort, toutes préoccupées de l'idée que les riches les méprisaient. De cette manière, les démons empêchèrent beaucoup de pauvres de se rendre à la Maison de Dieu, et les riches furent privés d'une occasion et de la joie d'exercer la charité à leur égard.
- J'apprécie fortement cette méthode pour éloigner les pauvres du ciel », déclara le roi de l'enfer avec satisfaction.

Et voici le démon qui s'appelle : Indifférence, qui lui aussi rapporta ce qu'il avait fait :
« J'ai fait croire à pas mal de gens que leur santé était trop délicate pour qu'ils pussent sortir. Bien sûr que tous ces gens se rendront demain à leur travail, même s'ils se sentent plus mal ; mais pour aller au culte, ce qui ne demande aucun effort, c'est trop s'exposer. Et les femmes faisaient leur ménage et allaient même rendre visite aux voisins ; mais quant à assister au service divin, j'arrivai bien à les dissuader avec ce prétexte d'une santé trop faible.
- Soit ! ricana le roi. Une migraine dominicale disparaîtra souvent en sortant dans l'air frais, et les douleurs de reins s'oublient assez vite quand l'esprit s'élève vers des choses plus élevées. Pourtant, il faut que vous, mes messagers mensongers, vous arriviez à exploiter toutes les faiblesses humaines, afin que les bancs des églises se vident de plus en plus. »

Tous souriaient à cette réflexion de leur maître, car, dans leur royaume, le titre de menteur est considéré comme un compliment très flatteur.

Un triste sujet se présenta aussi ; son nom est Temps défavorable.
« Ma tâche, dit-il, c'est de faire croire aux gens qu'il va pleuvoir, qu'il fait trop humide, ou trop froid, ou trop chaud pour aller aux réunions. Mais, Sire, vous allez rire, quand vous verrez ces mêmes gens courir dehors le lendemain à toutes sortes d'affaires. Comme si un parapluie ou un imperméable pouvait profaner le lieu de culte.
- J'avoue, dit le roi, que lorsque je vois un croyant pour qui la question de beau temps ou de mauvais temps, fût-ce dimanche, ou lundi, ou n'importe quel autre jour de la semaine, lui est parfaitement égale, et que cette personne est bien décidée de se déranger autant pour son avantage spirituel qu'elle le fait pour son bien matériel, alors je n'ai que peu d'espoir de l'attraper. Celui qui va à la Maison de Dieu sans se laisser influencer par le temps, avec celui-là je ne sais trop comment faire pour compromettre sa vie spirituelle.

- Eh ! moi aussi, je peux causer bien des ravages dans l'Église, surtout parmi les femmes, cria encore un autre démon, qui portait le nom de Caprice de la Mode. Je réussis parfois à retenir les femmes parce qu'un nouveau chapeau commandé chez la modiste n'a pas été livré à temps, ou je leur donne comme prétexte que leurs habits sont démodés ou bien qu'il faut attendre que le nouveau manteau soit prêt.

- Mon plan est plus efficace, s'écria encore un autre. Les gens que vous retenez ainsi appartiennent plutôt à la catégorie des indifférents ; il ne faut pas se donner tant de peine pour gagner ceux-là pour le royaume de Sa Majesté satanique. Mon procédé vise à faire déserter l'église de tous ceux qui sont zélés pour l'oeuvre du salut des âmes.
- Ah ! voilà précisément ce qu'il nous faut, dit le roi.

- C'est le samedi que je déploie mon activité ; je pousse mes gens à un excès de travail de manière à les y tenir très tard. Par exemple, un brave chrétien, qui en plus soutient et aide le pasteur dans sa tâche, ou un fidèle moniteur de l'école du dimanche se laisse ainsi préoccuper beaucoup plus le samedi que les autres jours de la semaine. Je trouve toutes sortes de futilités par lesquelles je les occupe très tard le soir, afin qu'ils ne puissent se réveiller à temps le lendemain pour venir au culte.
- Superbe, ce plan-là ! s'écria Satan ; je ne peux que me louer de votre bon service, mes braves sujets, continua-t-il, et de sa bouche sortait comme une ardente flamme de feu.
Laissons les prédicateurs travailler et prier pendant toute une semaine, mais leurs efforts seront tout à fait vains si, pendant les réunions, ils n'ont que des bancs vides devant eux.
C'est donc là votre tâche la plus importante : empêcher les chrétiens de se rendre à leurs assemblées. Vos manoeuvres sont toutes excellentes, mais laissez-moi vous suggérer encore une bonne idée.

Chez tous les serviteurs de Dieu vous pouvez trouver une défection ou une faiblesse particulière, parfois dans sa façon de parler, parfois dans sa conduite ; il faut exploiter cela à fond et créer un esprit de critique à leur égard, faire parler d'eux avec mépris, surtout en la présence des enfants ; tout cela aidera bien à vider les bancs de l'église ; car les chrétiens qui sont désunis dans leurs sentiments n'aiment pas se rencontrer à l'église ; supposons que le prédicateur soit un saint et prêche comme un ange, cela ne peut avoir beaucoup d'effet, si les bancs restent vides.

Regardez notre bon travail accompli aujourd'hui dans l'église de la Grand'Rue ; ces deux cents personnes absentes ont non seulement été privées des bénédictions pour elles-mêmes, mais elles ont été un grand obstacle pour l'avancement de la cause du Royaume de Dieu. Sans doute, le pasteur s'était bien préparé et son coeur était rempli d'un ardent zèle lorsqu'il alla au culte, mais tous les bancs vides furent pour lui comme une douche froide qui gâta tout.
L'offrande aussi fut médiocre, car nombre de ceux qui pouvaient faire plus n'étaient pas là. Ce n'est pas le fait d'avoir un prédicateur « à la page », d'être dans une excellente situation financière, ou que l'édifice religieux se trouve placé bien en vue dans la ville, ni la question d'avoir une chorale de qualité qui donnent à une église sa prospérité spirituelle ; mais c'est l'assiduité des membres aux réunions qui exercera cette influence sur les inconvertis, qui les amènera à accepter l'Évangile.
La fidélité des membres aux réunions est aussi le moyen le plus sûr de donner au serviteur de Dieu des messages inspirés et éloquents. Le croyant qui commence à négliger de temps en temps une réunion, pour une raison ou pour une autre, a déjà fait le premier pas pour me livrer son âme, et s'il ne se reprend sérieusement, c'en est bientôt fait de lui. »


- Ah ! non, Satan, pas ainsi avec moi ! S'écria Mme Clarc avec une expression d'attention angoissée. Aujourd'hui même j'irai au culte et j'aurai en plus la satisfaction de t'avoir contrarié.
Qu'est-ce qu'il y a, fit le docteur, est-ce que tu rêves ?
- Peut-être bien, mais je vais tout de suite au culte, afin de prendre ma place et devenir une bénédiction pour les autres. À partir de ce jour, ma place ne restera plus vide et Satan essuiera une belle défaite à mon sujet.

Elle tint parole et persuada beaucoup d'autres de ne pas se laisser tenter par des futilités pour négliger la Maison de Dieu. Cette église prospère maintenant et se fortifie de plus en plus spirituellement parce que le jeu subtil du diable pour des bancs vides fut ainsi non seulement dénoncé, mais aussi définitivement repoussé.

Traduit du danois par O. F. (« Réveil, Digeste chrétien »)


Une lettre

« Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.
Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir ; car je n'ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.
Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai sur toi.
Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes.
Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises ! »

 

AS-TU, CHER LECTEUR, DES VÊTEMENTS BLANCS ?

TON NOM EST-IL ÉCRIT AU LIVRE DE VIE ?

REPENS-TOI !

LE SANG DE JÉSUS, LE FILS DE DIEU, TE PURIFIE DE TOUT PÉCHÉ !


Rédaction : Maison Évangélique de Diaconesses, « Le Ländli -, Oberägeri (Ct. Zoug).

 

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