Fleuves d'eau vive
II
CHRÉTIENS SPIRITUELS
La vie du chrétien spirituel.
I. C'est une vie de
paix constante.
Je vous laisse la paix, je vous donne
ma paix. je ne vous donne pas comme le
monde donne. Que votre coeur ne se trouble
point et ne s'alarme point. -
JEAN 14 : 27.
|
Il y a encore des luttes dans la vie du
chrétien spirituel, car la croissance
s'opère par conquêtes successives,
sans que notre paix soit troublée par ces
conflits. L'âme sait qu'elle est victorieuse
en Christ. Le chrétien spirituel ne pratique
plus volontairement le péché. Il vit
dans la pleine lumière de la présence
de Christ. Sa communion avec le Père est
entière, car elle n'est plus troublée
par le souvenir des fautes passées, par les
appels de la conscience ou par les accusations du
coeur. Il jouit d'une paix parfaite, d'une joie
grandissante, et d'un repos que rien ne
trouble.
2. C'est une vie de
victoire constante.
Mais grâces soient rendues
à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus-Christ. -
I COR. 15 : 57.
|
Remarquez que le texte ne dit pas les victoires,
mais la victoire. La victoire de la
Résurrection implique toutes les autres.
Celui qui vous a rendu victorieux sur un
péché peut vous faire triompher de
tous les péchés. Celui qui vous a
gardé du péché, pendant un
instant, peut vous en préserver toute une
journée, tout un mois, La victoire sur le
péché nous est donnée par
Christ, et elle est nôtre, pour autant que
nous nous l'approprions.
Mais dans toutes ces choses, nous
sommes plus que vainqueurs par Celui qui
nous a aimés. -
ROM. 8 : 37.
|
L'apôtre va plus loin encore, il
déclare que nous sommes plus que vainqueurs.
Ce verset nous affirme que cette victoire ne peut
nous échapper.
Grâces soient rendues à
Dieu qui nous fait toujours triompher en
Christ, et qui répand par nous, en
tout lieu, l'odeur de sa connaissance. -
II COR. 2 :14.
|
Soulignons le mot toujours. La victoire ne se
produit pas qu'à certaines heures, dans
certains lieux ou dans certaines circonstances.
Dieu nous dit qu'Il peut nous faire toujours
triompher en Christ. Quelqu'un dira : « C'est
très facile pour vous d'affirmer que cette
victoire est possible, mais vous ne savez pas que
j'ai, dans ma famille, une personne d'humeur
acariâtre, qui rend ma vie intenable. »
C'est vrai, j'ignore les circonstances de votre
vie, mais Dieu les connaît, et c'est Lui qui
a inspiré à l'apôtre ce mot
« toujours ».
Ne voulez-vous pas croire que Dieu vous
fera toujours triompher en Christ ;
J'ai choisi ces mots «
victoire constante » avec intention. Par
« constante », j'entends que cette
victoire deviendra habituelle. Cela veut dire, non
pas que le chrétien ne peut plus
pécher, mais qu'il peut ne plus
pécher. Le péché-habitude ne
sera plus la règle de sa vie.
Quel est le sens du mot « victoire
» ? La victoire n'est pas seulement la
disparition des manifestations du mal, mais la
suppression de la cause profonde du
péché. Pour être victorieux,
nous ne devons plus rien dissimuler. Nous
n'appelons pas toujours le péché par
son nom Évidemment, nous sommes
forcés de reconnaître, comme
étant des péchés, certaines
contraventions flagrantes de la loi divine ou
humaine. Mais comment appelez-vous les
pensées mauvaises, les sentiments coupables
qui se cachent dans les profondeurs de votre
âme ? Sont-ce vraiment des
péchés, Dieu affirme que oui.
Mais si tu veux que la
vérité soit au fond dit
coeur, fais donc pénétrer la
sagesse au-dedans de moi !
Purifie-moi avec l'hysope et je
serai pur lave-moi et je serai plus blanc
que la neige.
0 Dieu ! crée en moi un
coeur pur, renouvelle en moi un esprit
bien disposé. -
PS. 51 : 8-9-12.
Ayant donc de telles promesses,
bien-aimés, purifions-nous de toute
souillure de la chair et de l'esprit, en
achevant notre sanctification dans la
crainte de Dieu. -
II COR. 7 : 1.
|
Vous aviez l'habitude de vous mettre en
colère maintenant, vous savez
contrôler extérieurement
au moins, ces accès de
violence. Mais vous éprouvez encore une
grande irritation intérieure et du
ressentiment. Est-ce là la véritable
victoire ?
Quelqu'un vous dit une parole
méchante ou injuste, vous ne répondez
rien et, apparemment, restez calme. Mais au fond,
vous êtes fâché, et vous vous
dites : « J'aimerais bien pouvoir lui dire ce
que je pense. » Est-ce là la
délivrance du péché ?
Une jeune fille de seize ans vint
à une de nos réunions, où nous
parlions de la victoire complète sur le
péché. Elle vivait avec une tante,
d'humeur difficile, qui la grondait toujours. La
jeune fille rentrait souvent très tard du
lycée, et lorsque sa tante la reprenait, un
peu sévèrement peut-être, elle
répondait impoliment. Elle quitta la
réunion résolue de rentrer toujours
à l'heure et de ne plus répliquer.
Elle fit part de ses résolutions à sa
tante qui resta sceptique. Quelques jours
après, la jeune fille rentra de nouveau en
retard ; sa tante lui dit avec quelque ironie :
« Et tes bonnes résolutions ? » La
jeune fille ne répondit rien. C'était
une belle victoire, en vérité, car
quelques jours plus tard, la jeune fille
m'écrivait ceci « Maintenant, je sais
ce qu'est la vraie victoire car, quand ma tante m'a
grondée, non seulement je n'ai pas
répliqué, mais je n'avais même
plus envie de le faire. »
Quelqu'un vous a fait un tort ; vous ne
dites rien, vous ne cherchez pas à vous
venger ; mais au fond, vous en voulez à
cette personne et s'il lui arrive malheur, vous
n'en êtes pas trop fâché.
L'esprit qui vous anime est-il celui d'un vrai
chrétien ?
Pendant une série de
réunions spéciales en Chine, une dame
vint me demander conseil. Elle était
malheureuse, et elle rendait malheureux ceux qui
vivaient près d'elle. Elle avait un
interdit. Bien qu'elle fût dans l'oeuvre de
Dieu, elle haïssait profondément
quelqu'un de son entourage. Elle en était
même venue à ne pouvoir rencontrer la
personne en question. Elle finit par
reconnaître que c'était un
péché, et que cela nuisait à
sa vie intérieure et à son
témoignage que d'avoir de tels sentiments.
Elle essaya d'avoir la victoire graduellement. Elle
invita donc cette personne à dîner,
espérant, par devers elle, que son
invitation ne serait pas acceptée.
Était-ce une victoire complète?
Ensuite, elle en vint à dire qu'elle ne
haïssait plus, mais qu'elle se sentait
incapable d'aimer. Elle fit un pas de plus et se
résolut à pardonner, mais sans
arriver toutefois à oublier. Elle n'avait
pas encore la victoire. Elle ne l'eut que le jour
où Dieu, qui est Amour, prit possession de
son coeur tout entier.
Peut-être y a-t-il quelqu'un qui
dit : « J'ai expérimenté par
moment cette libération extraordinaire, mais
elle n'a été que transitoire.
Pouvons-nous vraiment avoir, sur terre, la victoire
constante sur tout péché conscient ?
»
Si donc le Fils vous affranchit, vous
serez réellement libres. -
JEAN 8 :36.
En effet, la loi de l'esprit de
vie en Christ m'a affranchi de la loi du
péché et de la mort. -
ROM. 8 : 2.
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Jésus est mort sur la croix du Calvaire
pour nous affranchir du
péché. Afin que cet affranchissement
soit permanent, Il nous a envoyé son
Saint-Esprit, qui doit habiter en nous et nous
diriger. L'homme charnel est sous la puissance de
la loi du péché. Mais il existe une
autre loi, celle de l'esprit de vie et lorsque le
croyant s'y soumet, il est affranchi de la loi du
péché et de la mort. Là est le
secret de la victoire sur tout péché
conscient. Connaissez-vous cette victoire-là
?
3. Cette vie est de
plus en plus conforme à celle de
Christ.
Nous tous qui, le visage
découvert, contemplons comme dans
un miroir la gloire du Seigneur, nous
sommes transformés en la même
image, de gloire en gloire, comme par le
Seigneur, l'Esprit. -
Il COR. 3 :18.
|
La vie spirituelle n'est pas stationnaire. Nous
ne pouvons contempler Christ, le visage
découvert, sans refléter quelque
chose de Sa Gloire. Mieux nous Le connaissons, plus
notre communion avec Lui augmente et plus nous
devons Lui ressembler.
Un jour, je voyageais sur le
Yangtsé, à l'intérieur de la
Chine. Il venait d'y avoir un orage et le soleil
sortait, brillant, des nuages.
Une impulsion intérieure me
conduisit sur le pont, où le Seigneur avait
un message précieux à me donner. Les
eaux du Yangtsé sont très boueuses,
mais ce jour-là, en me penchant sur le
bastingage, je vis le ciel bleu et les nuages
étincelants se reflétant si nettement
sur le fleuve que je croyais voir, non le fleuve,
mais le ciel. Instantanément, le
Saint-Esprit me rappela ce verset de
II Cor. 3 18:
« Nous tous qui, le visage
découvert, reflétant comme un miroir
la gloire du Seigneur, nous sommes
transformés en la même image de gloire
en gloire... »
(I), et me dit :
« Par toi-même, tu n'as pas plus
d'attraits que l'eau de cette rivière, mais
quand tout ton être se tournera vers Dieu,
que rien en toi ne se dérobera à Son
regard, Sa gloire se reflétera en toi, et tu
seras transformée en Son image. Ceux qui te
regarderont ne te verront plus, mais ils verront
Christ en toi. »
Chers amis, vous et moi,
reflétons-nous, comme un miroir, la gloire
du Seigneur ? Il y a cependant une progression dans
notre ressemblance avec Christ : « Nous sommes
transformés de gloire en gloire.
»
Il retranche tout sarment qui ne porte
point de fruit en moi, et il émonde celui
qui porte du fruit, afin qu'il porte encore plus de
fruit.
Je suis le cep, et vous en êtes
les sarments. Celui qui demeure en moi, et
en qui je demeure, porte beaucoup de fruit
; car, hors de moi, vous ne pouvez rien
faire. -
JEAN 15 : 1,5.
|
« Pas de fruit », « du fruit
», « plus de fruit », et «
beaucoup de fruit ». Le texte ci-dessus ne
montre-t-il pas la possibilité pour chaque
croyant de ressembler. à Jésus ? Il
nous enseigne aussi que Dieu s'attend à nous
voir progresser. Les expressions ci-dessus
correspondent à certaines catégories
de chrétiens. Dans laquelle êtes-vous
? Seuls, les chrétiens qui portent beaucoup
de fruit glorifient le Père. Ainsi :
Si vous portez beaucoup de fruit, c'est
ainsi que mon Père sera
glorifié, et que vous serez mes
disciples. -
JEAN 15 : 8.
|
Quels fruits Dieu attend-il de nous ? Il nous
dit:
Mais le fruit de l'Esprit, c'est
l'amour, la joie, la paix, la patience, la
bonté, la bénignité,
la fidélité, la douceur, la
tempérance ; la loi n'est pas
contre ces choses. -
GAL. 5 : 22.
|
Le fruit de l'Esprit est l'expression même
du caractère de Jésus-Christ, dans
son harmonie parfaite. Remarquez que le texte ne
dit pas : « les fruits », mais « le
fruit ». C'est l'ensemble de plusieurs
grâces, toutes essentielles, pour manifester
notre ressemblance avec Christ. On peut voir des
chrétiens joyeux qui manquent totalement de
patience; d'autres sont très patients dans
la souffrance, mais ils ont toujours le visage
triste. Certains chrétiens ont beaucoup de
foi, mais très peu d'amabilité. lis
ont davantage du « tonnerre de Sinaï
» que de l'amour de Calvaire. Ils
défendent la doctrine avec plus de
succès qu'ils ne la mettent en pratique.
Certaines personnes sont la bonté
même, mais leur caractère soucieux
fait qu'on ne recherche guère leur
compagnie. Elles ont la bonté, mais pas la
paix. Le chrétien doit avoir toutes les
grâces. Elles lui donnent une
personnalité attrayante, dans laquelle le
monde reconnaît Christ.
4. C'est une vie de
puissance surnaturelle.
En vérité, en
vérité, je vous le dis,
celui qui croit en moi fera aussi les
oeuvres que je fais, et il en fera de plus
grandes, parce que je m'en vais au
Père. -
JEAN 14 :12.
|
Jésus dit ces paroles à des hommes
sans grande instruction. L'un d'eux était un
vieux pêcheur au teint basané,
à la peau tannée par les
intempéries. Il ne serait guère
à son aise dans certaines facultés de
théologie, dont il n'aurait du reste
probablement pas réussi à passer
l'examen d'entrée. Mais il était de
ceux à qui la promesse fut faite, et en un
jour, elle s'accomplit. Par un seul sermon, il
gagna trois mille âmes au Seigneur
Jésus. En quoi consistait la puissance de
Pierre ? Était-elle due à un charme
personnel ? À une bonne éducation ?
À une intelligence supérieure ?
À une parole éloquente ? À une
grande érudition ? À une
volonté de fer ? Non. Bien qu'il y eut
beaucoup de qualités chez ce vieux
pêcheur impulsif et plein de zèle,
aucune d'elles ne pouvait faire prévoir un
tel accomplissement, de la promesse du Seigneur.
Dieu nous indique clairement le secret de la
puissance de Pierre :
Vous recevrez une puissance, le
Saint-Esprit survenant sur vous, et vous
serez mes témoins à
Jérusalem, dans toute la
Judée, dans la Samarie et jusqu'aux
extrémités de la terre.
ACTES 1 :8.
|
Nous n'avons pas naturellement en nous la
puissance qui doit nous permettre de faire «
les mêmes oeuvres, et même des oeuvres
plus grandes ». Cette puissance appartient
à Dieu. C'est le Saint-Esprit, lequel est
à notre disposition si nous sommes
entièrement consacrés.
Cette puissance surnaturelle,
l'avez-vous ? En avez-vous vu les manifestations
dans votre vie et dans votre témoignage ?
5. C'est une vie de
séparation.
Ce que Dieu veut, c'est votre
sanctification.
- I THESS. 4 :3
Il nous convenait, en effet,
d'avoir un souverain sacrificateur comme
Lui, saint, innocent, sans tache,
séparé des pécheurs
et plus élevé que les cieux.
-
HEBR. 7 : 26.
|
L'homme spirituel prend Christ comme
exemple.
Il est résolu à marcher
comme Christ a marché. Christ a vécu
une vie de séparation ; Il était dans
le monde sans être du monde ; Il vivait au
contact du monde, mais Il ne s'y conformait pas et
n'était pas influencé par
lui.
L'homme spirituel aspire à une
sainteté semblable à celle de
Jésus. Il doit avoir avec le monde des
relations semblables à celles que Christ a
eues, et le monde le traitera comme il a
traité Jésus.
Ils ne sont pas du monde comme moi je
ne suis pas du monde. -
JEAN, 17 : 16.
Si vous étiez du monde,
le monde aimerait ce qui est à lui
- mais parce que vous n'êtes pas du
monde, et que je vous ai choisis du milieu
du monde, a cause de cela le monde vous
hait. Souvenez-vous de la parole que je
vous ai dite : le serviteur n'est pas plus
grand que son maître. S'ils m'ont
persécuté, ils vous
persécuteront aussi ; s'ils ont
gardé ma parole, ils garderont
aussi la vôtre. -
JEAN 15 :19-20.
|
Dieu nous a appelés à une vie de
séparation spirituelle, afin que nous soyons
en toutes choses semblables à Son Fils. En
réponse à l'appel de Dieu,
êtes-vous sorti du monde ? En êtes-vous
séparé ?
6. C'est une vie de
sainteté.
Mais, puisque Celui qui vous a
appelés est Saint, vous aussi soyez
saints dans toute votre conduite selon
qu'il est écrit : Vous serez saints
car je suis saint. -
I PIERRE I : 15-16.
|
Tous les chrétiens sont appelés
à la vie sainte mais beaucoup ferment
l'oreille. Ils accepteraient bien d'être
spirituels, mais ils ne veulent pas être
saints. C'est qu'ils ignorent ce qu'est la
sainteté.
Qu'est-elle donc ? Disons d'abord ce
qu'elle n'est pas. Elle n'est ni la perfection, ni
l'éradication totale du péché
; ni une vie sans défauts. La
sainteté ne nous met pas dans
l'impossibilité de pécher, elle ne
nous conserve pas du contact avec le
péché. La sainteté,
d'après la Bible, n'est pas la perfection,
mais « une bonne conscience devant Dieu
». Nous devons être «
conservés irrépréhensibles
» lors de Son avènement, et Il nous
fera paraître irrépréhensibles
devant Dieu.
Que le Dieu de paix vous sanctifie
Lui-même tout entiers, et que tout
votre être, l'esprit, l'âme et
le corps, soit conservé
irrépréhensible lors de
l'avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ.
I THESS. 5 : 23.
Or, à Celui qui peut
vous préserver de toute chute, et
vous faire paraître devant Sa gloire
irrépréhensibles et dans
l'allégresse. -
JUDE 24
|
Il y a quelques années, cette
vérité fut pour moi une
révélation. je devais disposer
d'objets personnels appartenant à une soeur
bien-aimée que Dieu avait rappelée
à Lui. Parmi les objets qu'elle avait
gardés précieusement, je
découvris une lettre que je
lui avais écrite à
l'âge de sept ans. Ma soeur était
alors en voyage, elle me manquait, car je l'aimais
beaucoup. Dans ma missive, je lui exprimais toute
mon affection ; cette lettre était ce que
j'avais pu faire de mieux, mais elle était
loin d'être sans défaut !
L'écriture laissait à désirer,
la grammaire était incorrecte, l'orthographe
très imparfaite. Mais ma soeur en fut
enchantée, car cette lettre venait d'un
coeur sincère et affectueux. Maintenant, je
ne pourrais envoyer une lettre semblable, sans
m'attirer des critiques très
justifiées.
La sainteté, c'est un coeur
rempli d'amour pour Dieu, c'est Christ
couronné Roi de notre vie. Cette
sainteté est attrayante ; c'est la
sainteté de Dieu trouvant son expression
dans la personne et la vie du chrétien. La
paix de Dieu illumine alors son visage, la douceur
de Dieu s'exprime par sa voix, la bonté et
la grâce de Dieu se montrent dans sa
façon d'être. Êtes-vous saint de
cette façon ?
Examinez votre vie : est-elle celle d'un
chrétien charnel ou d'un chrétien
spirituel ? Si vous ne vivez pas constamment sur
les plus hauts sommets spirituels, ne voudriez-vous
pas le faire dès maintenant?
- .
- (I) Traduction littérale.
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