Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA GRÂCE ET LE PÉCHÉ

AVANT-PROPOS
DE LA SECONDE ÉDITION

On a vu des exagérations dans la brochure qui reparaît ici. Peut-être aurais-je mieux fait de dire ouvertement que je n'exposais pas une théorie, mais que je rendais témoignage d'une expérience ; on peut pousser trop loin les théories, on peut forcer même les vérités de la Bible, mais on ne peut suivre Jésus de trop près, on ne peut s'attacher à Lui d'une manière trop absolue, trop constante; cela ne peut être une hérésie que d'avoir appris à demeurer en Jésus.

Quand, au mois de mai 1866, l'Église libre du canton de Vaud me conféra l'imposition des mains par l'organe de son synode, il me fut donné, pour me diriger dans mon ministère, la parole de l'apôtre Paul : « Je vous prie d'être mes imitateurs » (1 Cor. 4 : 16.) M'en voudra-t-on, d'avoir pris cette parole au sérieux, d'avoir cru à la possibilité d'obéir à ce commandement ? Ou s'étonnera-t-on qu'il vous soit fait selon votre foi? De son temps, Paul, imitateur conscient de Christ (1 Cor. 11 : 1) avait ses imitateurs (Phil. 3 : 17) : seraient-ils devenus aujourd'hui si rares qu'on s'en défie ? Se défiera-t-on de ceux qui dans la foi ont retrouvé le secret de plaire à Dieu et de marcher avec Lui comme Hénoc ?

« Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute. Je marcherai devant la face de l'Éternel, sur la terre des vivants. J'ai cru ; c'est pourquoi j'ai parlé ».

Que le Seigneur daigne accompagner d'une bénédiction renouvelée l'humble témoignage que Lui offre son enfant.

Hauptweil, Thurgovie, février 1882.

0. ST.


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INTRODUCTION

 

Les enfants de Dieu ont de plus en plus le sentiment qu'il se fait tard et que le Seigneur est proche. Nous assistons à un redoublement du pouvoir des ténèbres qui semble indiquer que le diable n'a plus que peu de temps (Apoc. 12 : 12). L'atmosphère lourde que nous respirons, le malaise qui tourmente la société, l'incrédulité et l'indifférence religieuse qui, après avoir envahi le monde, menacent la vie de l'Église, - tout nous crie : réveillez-vous ! veillez!

Ceux qui ne se hâteront pas de se lever et d'en finir avec une marche qui les condamne, ceux qui continueront à gémir de leurs misères sans y renoncer, finiront par prendre leur parti de ne pas être ce, qu'ils devraient et voudraient être. Il viendra un, moment où ils ne croiront plus même à la possibilité d'une vie dans laquelle on a le témoignage d'être agréable à Dieu. Leur sommeil deviendra un sommeil de mort.

C'est cette vocation à une vie sainte et agréable à Dieu que nous voudrions rappeler à nos frères. Nous désirons relever l'importance d'une bonne conscience devant Dieu et devant les hommes. Il s'agit de rompre avec le péché complètement et définitivement, en s'appuyant sur la puissance du sang et de l'Esprit de Christ, selon les déclarations de sa parole.

Autre chose est avoir du péché, et autre chose, en commettre. Si l'apôtre Jean écrit à ses frères tout un chapitre « afin qu'ils ne pèchent point » (1 épître 2 : 1), et si, dans ce but, il leur dit, entre autres choses : « si nous disons que nous n'avons pas du péché, nous nous séduisons nous-mêmes... », peut-on contester que « pécher » (ou « commettre un péché », « commettre des péchés » - v. 9), et, « avoir du péché », doivent être deux choses différentes? Et s'il n'est pas possible de les délimiter nettement, sera-ce une raison pour ne pas reconnaître la différence? Au chap. 1, v. 7, nous lisons: « Si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière... le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché ». Cela ne prouve-t-il pas que lors-même que nous marchons pleinement dans la lumière, nous avons constamment besoin de l'action purifiante du sang de Jésus-Christ ?

Quand les choses de Dieu ne peuvent pas être définies, elles n'en sont pas moins réelles; elles sont faites pour être vécues, non pas pour être formulées et discutées. Que chacun commence par apprendre à demeurer en Jésus et à vivre en communion avec Dieu, et il verra, - ce que cette brochure relève, - qu'avec cela tout péché n'a pas disparu de la vie et que la quatrième demande de l'oraison dominicale n'en devient que plus précieuse.

Ce que l'Écriture demande, c'est que la vie et la volonté d'un enfant de Dieu soient constamment soumises à la discipline de l'Esprit de Dieu, que sa vie et son coeur demeurent purifiés de tout fruit ou oeuvre de la chair (Gal. 5 : 16-26). Le péché que nous combattons dans ces pages, c'est le péché pour autant qu'il est incompatible avec une marche dans la lumière et qu'il interromprait, ne fût-ce que momentanément, notre communion avec Dieu. Dans ce sens particulier et précis, il faut, que le péché disparaisse du coeur et de la vie de l'enfant de Dieu; dans ce sens, il faut que le chrétien cesse de pécher.

Note. Cette seconde édition devant être plus simplement un, témoignage, nous y supprimons bien des pages qui avaient figuré dans la première. Nous avons, en outre, incorporé à nôtre traité «la Vie de Prière », les développements sur la vigilance et la sobriété, la prière, la Parole de Dieu et la Sainte-Cène, qui se trouvaient dans la troisième partie de la brochure.


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