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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Le canal de Suez a fêté son 100e anniversaire Bien que la «Convention de Constantinople», signée le 29 octobre 1888 et confirmée chaque année par le gouvernement égyptien, garantisse le «passage des bateaux de tous les pays, en période de guerre comme en période de paix», l'autorisation de transit a été refusée à plusieurs reprises aux bateaux israéliens. En 1956, lors d'une action de surprise, le président Nasser nationalisa les 160 km de cette voie d'eau reliant la Méditerranée à la mer Rouge, évitant ainsi au trafic international de navigation le long détour autour de l'Afrique. Après la guerre des Six Jours en 1967, le canal resta fermé pendant huit ans. Ce n'est qu'au moment de la réconciliation entre Israël et l'Egypte que cette source de revenus si importante pour l'Etat du Nil fut rouverte. A peu près 18 000 bateaux par an passent par le canal de Suez (environ 50 par jour) ajoutant, au moyen d'un droit de passage, à la caisse de l'Etat égyptien une somme de 2 milliards de FS par an. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Mubarak à Damas Pour la première fois depuis 13 ans, l'Egypte et la Syrie se sont rapprochées par la visite du président égyptien Mubarak à Damas. L'amitié entre ces deux pays, interrompue par le traité de paix entre Israël et l'Egypte, a été renouvelée officiellement, pour élaborer «une politique commune envers Israël». Voilà ce qu'a déclaré Mubarak en l'occurrence: «Shamir ne recherche pas la paix; il poursuit une politique éhontée. » Dans un même temps, nous avons assisté à de premières manoeuvres d'approche entre les Etats arabes Iraq et la Syrie séparés à la suite de la guerre Iran/Iraq, «l'émigration de juifs soviétiques vers Israël leur causant des soucis.» L. S. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
L'influence des fondamentalistes augmente Les fondamentalistes islamiques, dont l'influence ne cesse de croître, veulent faire disparaître Israël par la violence. Ce projet fanatique est exposé dans le livre «Les frères musulmans et la paix avec Israël» par l'auteur égyptien bien connu Hasnein Krum; voici ce qu'il écrit entre autres: «Israël est un germe mortel qui a été introduit dans un pays musulman pour qu'il croisse, détruise et achève son oeuvre funeste. Pour annihiler cette menace, il n'existe pas d'autre solution que d'extirper complètement Israël de la région.» N'oublions pas que l'ancien président égyptien Anouar el-Sadat fut assassiné par la Confrérie islamique, la principale des organisations fondamentalistes. Les mêmes éléments ont tué plusieurs Israéliens en Egypte. |
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AVENEMENT |
Les combats de l'Egypte 1992 - Le Coran peut masquer l'histoire et l'avenir biblique de ce pays - L'Egypte, d'où est issu le peuple arabe, est l'enjeu d'un combat spirituel entre musulmans et chrétiens, tandis que le pouvoir politique gère le quotidien sur fond de crise |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Nouveaux développements en Egypte Premier mouvement arabe pour la paix Le premier mouvement arabe pour la paix a été créé en Egypte à la fin avril dernier. Les fondateurs sont 30 intellectuels égyptiens qui marquent profondément l'opinion de leur peuple. Ce nouveau mouvement s'appelle «Mouvement pour la paix du Caire» il se propose avant tout la paix avec Israël. Il veut s'impliquer en Egypte pour la paix avec Israël et sa signification, et ouvrir un dialogue avec les Israéliens pour renforcer les relations sociales et culturelles entre ces deux pays. Le mouvement est présidé par un diplomate égyptien fort réputé: Salah Basyuni, anciennement ambassadeur égyptien en Union soviétique. Il a, à ses côtés, l'important intellectuel Lufti el Shol, qui dirige le «Centre Al Aharam pour les études stratégiques» ainsi que Abdel Munam el Saïd et de nombreux journalistes, hommes d'affaires et académiciens haut placés. La création du nouveau mouvement a été annoncée dans la presse, il suscite beaucoup d'intérêt dans le monde arabe. Les fondateurs de l'organisation ont décidé de ne pas ouvrir ce mouvement à tous; ils ne veulent accueillir que des personnalités de l'élite égyptienne. Ils affirment que dès le premier jour, plus de 300 demandes d'affiliation leur sont parvenues. Les commentateurs israéliens manifestent également un grand intérêt pour ce nouveau mouvement: il serait une première lueur d'espoir. La paix avec l'Egypte, de froide et simplement diplomatique qu'elle est, pourrait ainsi peut-être devenir un vrai processus de rapprochement et une véritable collaboration entre ces deux peuples. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
La triste situation économique en Egypte s'aggrave encore par le manque d'eau catastrophique du Nil (début août 1988, ndr), qui n'est plus en mesure d'arroser suffisamment les champs. Sur les quinze turbines du barrage d'Assouan, quatre seulement fonctionnent encore. En parallèle avec cet état de misère, les agressions contre Israël se multiplient en Egypte. A cela le journal égyptien «Sawt el-Arab» réplique: «Des entreprises juives exportent des produits alimentaires pollués vers l'Egypte, en passant par l'Allemagne, la Suède et la Grèce. En outre les israéliens nous fournissent de la semence et des plantes contaminées, afin de ruiner notre agriculture». Aussi Tahor el-Fahawi, haut fonctionnaire au Ministère de l'extérieur, salua les agitations palestiniennes en Israël, expliquant que l'accord de paix entre Israël et l'Egypte, établi en 1979, «n'était en réalité pas un accord de paix». |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Hospitalisation de deux personnalités érythréennes en Israël Le futur ministre-président de l'Erythrée, Issias Afwarki, ainsi que le futur ministre de l'Intérieur de cette région qui obtiendra bientôt l'indépendance, ont été hospitalisés à l'hôpital Hadassa de Jérusalem, après avoir attrapé la malaria. Les deux Erythréens ont été amenés en Israël à la demande des USA pour y suivre un traitement médical. Ils étaient tombés malades après une visite effectuée dans une des régions sous-développées de l'Erythrée et ont été emmenés en Israël dans un avion américain de type Galaxy. L'Erythrée fait partie de l'Ethiopie. Depuis des dizaines d'années, une guérilla violente y fait rage contre le gouvernement central d'Addis Abeba. Il y a peu, les parties belligérantes se sont entendues pour régler le sort de cette région au moyen d'un référendum qui aura lieu en avril de cette année. D'ores et déjà, il est pratiquement acquis que la majorité des citoyens voteront pour l'indépendance. Dans ce cas, le secrétaire général du "front de libération de l'Erythrée", Issias Afwarki, sera élu ministre-président. Israël n'entretient pas de relations formelles avec l'Erythrée. D'après des communiqués diffusés dans la presse internationale, Israël aurait aidé le gouvernement éthiopien dans sa lutte contre les insurgés de l'Erythrée. On a malgré cela annoncé à Jérusalem qu'Israël reconnaîtrait l'indépendance de l'Erythrée et entretiendrait des relations diplomatiques avec elle. |
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AVENEMENT |
Les deux côtés de la médaille 1992 - Evocation d'un pays qui sera en pointe de mire en 1992 - Portrait politique, économique et social de l'Espagne - L'oecuménisme et le changement d'attitude de l'Eglise Catholique - La plus grande liberté politique - L'augmentation du pouvoir d'achat et du bien être social - Les divisions et les dissensions internes |
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AVENEMENT |
L'exil des juifs d'Espagne 1492-1992 - Après cinq siècles, le décret d'expulsion des juifs fait encore sentir ses effets |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Holocauste en Ethiopie Les Juifs victimes de persécutions sanglantes ADDIS ABEBA / JERUSALEM - Comme on l'apprend maintenant de source israélienne, les Juifs d'Ethiopie sont cruellement persécutés. Au cours de ces derniers mois, des 28 000 Juifs vivant dans ce pays, environ 3800 ont péri. Le gouvernement leur a retiré tout secours médical et a fermé leurs écoles. Selon des informations israéliennes, le régime marxiste cherche à «exterminer tous les Juifs, parce qu'ils sont des espions sionistes». Israël s'efforce de sauver ces Juifs. Actuellement il y a déjà 1300 Falaschas, appelés Juifs éthiopiens, qui vivent en Israël. Quelle tragédie bouleversante ! Cependant, nous la comprendrons mieux en pensant au fait que le nom de l'Ethiopie figure dans le texte où il est parié des vassaux de l'Union Soviétique, qui s'associeront à cette grande puissance communiste pour attaquer Israël, mais aussi pour être battus sur les montagnes et dans les champs d'Israël (cf. Ez. 38 et 39; en particulier 38, 5). Intercédons pour ces survivants juifs en Ethiopie, pour qu'ils soient délivrés par une merveilleuse intervention de Dieu et que le retour en Israël, le pays de leurs pères, leur soit accordé. |
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Appel de Minuit Texte intégral |
En Ethiopie il y aurait encore environ 10.000 Juifs éthiopiens qui, tous, veulent émigrer en Israël, rapporte Kokeb Gedamu, le dirigeant des Juifs messianiques éthiopiens. |
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Nouvelles d'Israël Texte intégral |
Les Juifs vivent dans la crainte - Stuttgart (vg) - «Les Juifs allemands et européens vivent dans la crainte. Ils se sentent menacés par les terroristes de l'OLP, qui répandent leurs actions sanglantes, après avoir trouvé des alliés sur la scène anarchique de la gauche et de la droite en Europe. Le nouvel antisémitisme se nourrit de la critique envers la politique de l'Etat d'Israël.» Heure de réflexion C'est ce qu'avait déclaré le président du conseil central des Juifs en Allemagne, Werner Nachmann, lors d'une rencontre de l'«heure de réflexion», organisée par l'«association pour la collaboration judéo-chrétienne» à Stuttgart, à la mémoire de ladite «nuit de cristal», il y a 44 ans. Parmi les 300 hôtes, venus de toutes les parties du pays de Bade-Wurtemberg, se trouvaient des représentants du gouvernement, des communes, des communautés judéo-chrétiennes, de la défense et de l'économie nationale, ainsi que des visiteurs d'Israël. Objectifs du combat Nachmann déclara que les Juifs étaient devenus les «cibles des groupes terroristes et anarchiques». Il conseilla à tous de ne pas considérer comme banales, les mesures de précaution et les installations en faveur des citoyens juifs, octroyées par les organes de l'Etat. On ne saurait regarder ces mesures comme étant normales, et croire qu'une «minorité à peine existante» seulement, était limitée dans des rencontres insouciantes. Nachmann exprima le regret de ce que les Juifs habitant l'Europe soient menacés et rendus responsables des événements au Liban, et de ce que la critique envers la politique de l'Etat d'Israël ait abouti à un nouvel antisémitisme. Le président Nachmann souligna la relation particulière des Juifs allemands avec l'Etat d'Israël. Mais en même temps, il affirma la reconnaissance de la loi fondamentale de la République Fédérale d'Allemagne par les citoyens juifs. |
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Nouvelles d'Israël |
L'antisémitisme provoqué par les médias Le 7 avril de cette année, on a pu voir à la télévision DRS l'excellente émission «Critique des médias», donnant réflexion sur le problème des médias en Israël. Pour préparer le terrain, on avait organisé un sondage dans les rues de Zürich, afin de connaître l'opinion des gens sur l'attitude d'Israël face aux agitations actuelles. Quelques-uns des interrogés affirmèrent que les Israéliens faisaient maintenant exactement la même chose que ce qu'ils avaient subi pendant le temps de Hitler. Ces déclarations - ne venant pas de jeunes, qui n'en savent rien - m'ont profondément indignée. Peut-être faut-il rappeler les événements du passé. En effet, en 1933, les Juifs en Allemagne furent dépouillés de tous leurs biens et privés de tous leurs droits. D'abord, ils perdirent leurs emplois et leurs logements. Ensuite, après le déclenchement de la guerre on leur enleva même le droit du vivre. Partout en Europe, où se déploya le pouvoir de Hitler, on tira les Juifs de leurs cachettes les plus reculées. Ceux qui avaient réussi à s'enfuir dans la Suisse «sûre», furent à nouveau livrés entre les mains des Allemands. Des vieillards, des femmes, des enfants, des nourrissons - tous furent poussés dans des wagons de bétail et expédiés à travers l'Europe sans nourriture, sans aucune installation sanitaire, sans chauffage en hiver, entassés de telle façon que les enfants, dont les parents épuisés ne pouvaient plus s'occuper, furent écrasés à mort. Si, aujourd'hui, un dixième seulement de ces conditions était imposé à un transport d'animaux, toutes les organisations de la protection des animaux protesteraient. Avec les Juifs, on agissait de la sorte sans qu'il y ait protestation. Quand les wagons arrivaient à leur destination horrible - Treblinka, Majdenec, Dachau (pas tellement loin de chez nous!), ou Auschwitz, beaucoup de ces malheureux étaient mis à mort. Heureusement pour eux! Car ce qui arriva dans ces centres, tout un chacun le sait, à moins de vouloir l'ignorer. |
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