AVENEMENT
Février 1993 No 56
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La Mafia étend son ombre
1993
- Le 15 janvier, la police italienne
frappait un grand coup en arrêtant, à Palerme,
Salvatore "Toto" Riina. Considéré comme le
chef de la mafia, il était recherché depuis 20
ans. Ce succès intervient au moment où
"l'armée de l'ombre" étend ses ramifications
dans le monde et en particulier au sein de l'Europe des
Douzes, devenu "marché unique" après
l'abolition des frontières.
C'est dans les années 1820, en
Sicile, qu'à vu le jour "l'honorable
société" ou "causa nostra", en clair, la
mafia.
Ce réseau d'associations
secrètes émanait au départ des grands
propriétaires terriens qui s'organisaient pour
défendre leurs intérêts contre la petite
paysannerie.
- Un groupe européen anti-mafia
a dû être constitué à
Bruxelles
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AVENEMENT
Mai
1994 No 71
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L'horizon italien 1994
- Vers quel avenir l'Italie se
dirige-t-elle à l'issue des élections ?
- Forza, Italia !
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Impartial du
9
novembre 1999
Texte intégral
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Secte satanique - Arrestations en
Italie
Cinq personnes ont été
arrêtées et 17 inculpations prononcées
en Italie lors d'une opération menée samedi
par la police contre une secte satanique. Des perquisitions
ont été effectuées auprès des
adeptes de la secte «Les Enfants de Satan».
Cinq personnes ont été
arrêtées dans la banlieue de Rome dans une
vieille bâtisse où les policiers ont
trouvé 50 kilos de haschish et de marijuana. Lors des
perquisitions, des tuniques, photos et divers objets de
rites sataniques ont été saisis.
L'opération a été
menée sous la direction du parquet de Rome, à
la suite de la plainte d'une ancienne adepte qui avait
versé en dix ans de présence dans la secte
environ 900 millions de lires (720.000 francs). /afp
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Impartial
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Nouvelles d'Israël
Septembre 1988
Texte intégral
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Le Japon découvre le
marché israélien
Pour l'instant, il effectue surtout
des achats en Israël. En 1984, l'exportation
d'Israël vers le Japon atteignait 190 millions de
dollars. En 1987, celle-ci s'élève à
495 millions de dollars, avec un excédent de 94
millions de dollars pour la balance commerciale
d'Israël. Or au cours des trois premiers mois de cette
année, l'exportation vers le Japon se chiffrait
déjà à 165 millions de dollars contre
121 millions de dollars d'importations, Le produit le plus
acheté en Israël par les Japonais est le
diamant.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
02 /
1993
Texte intégral
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Le Japon s'oppose à
l'embargo arabe
Le gouvernement japonais s'est
rallié à la lutte contre l'embargo
économique arabe. Début décembre, le
porte-parole du ministère japonais des Affaires
étrangères a invité les Etats arabes
à lever immédiatement l'embargo
économique contre Israël. Cet embargo a
empêché de nombreuses sociétés
japonaises d'établir des contacts économiques
avec des sociétés israéliennes.
Jusqu'à présent, le
Japon s'était incliné devant l'embargo. La
raison principale en était sa dépendance
vis-à-vis des Etats arabes, qui livrent une grande
partie du pétrole dont le Japon a besoin.
D'après des estimations israéliennes, la
participation d'entreprises japonaises et asiatiques
à l'embargo de l'économie israélienne a
cause un dommage évalué à trois
milliards de dollars.
Ces derniers temps, les Japonais ont
fait l'objet de violentes critiques dans le monde entier
parce qu'ils suivaient l'embargo. Celles-ci furent aussi
bien émises par des hommes d'affaires juifs du monde
entier que par des corporations publiques, dont le
Congrès mondial juif. Le Japon a été
prié de voter des lois contre l'embargo, comme cela a
été fait aux Etats-Unis et dans plusieurs
Etats européens. La réaction japonaise a
été une sorte de compromis: pas de loi, mais
une déclaration politique qui peut également
être qualifiée de succès dans la lutte
contre l'embargo arabe. (ZL)
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
11 /
1983
Peter M.
Ranke
Texte intégral
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Condamné à mort pour
avoir vendu du terrain
Par la présence d'un
«ministère des régions
occupées» et par des paiements réguliers
de salaires et de pensions aux anciens employés
jordaniens, le roi Hussein revendique toujours,
malgré les avances,de l'OLP, les régions de
Cisjordanie perdues en 1967.
Depuis peu, le gouvernement jordanien
à Amman a trouvé une nouvelle astuce pour
consolider sa revendication: il fait condamner à mort
les Palestiniens qui vendent du terrain aux
israéliens ou qui font partie d'une «ligue du
village» à la campagne. Jusqu'à
présent, on compte 25 arrêts de mort - par
contumace, vu l'impossibilité pour la justice
jordanienne d'atteindre les Palestiniens dans les
régions occupées. Ces sentences de mort ont
été infligées en raison de ventes
secrètes de terrains.
Cependant, dans la pratique, ces
jugements ne sont pas destinés uniquement à
faire peur, mais ils provoquent le meurtre. Les
condamnés n'osent plus s'aventurer en Jordanie,
malgré leur nationalité jordanienne. Ils sont
exposés aux attaques terroristes quotidiennes de
l'OLP parce qu'ils favorisent, soi-disant, l'implantation
israélienne. Pourtant, souvent provoqués par
des communiqués occidentaux en faveur de l'OLP, ils
ont simplement usé de leur droit de
propriété. il ne faut pas oublier que les
Palestiniens de Cisjordanie savent très bien qu'ils
perdraient leur territoire si l'OLP venait à
gouverner cette région. L'OLP avancerait des raisons
comme «collaboration», «réforme du
pays» ou «implantation de
réfugiés». Celui qui soutient l'OLP,
comme le font de nombreux politiciens de l'Ouest, pousse les
Palestiniens à la vente de leur terrain. C'est ce que
le roi Hussein voudrait éviter en imposant la peine
de mort. En conséquence, ni l'OLP ni le roi qui,
formellement, garde le droit de guerre en Cisjordanie, n'ont
de bonnes références pour être les
futurs souverains des Palestiniens dans les régions
occupées.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
Mars
1986
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Hussein paie pour la
«réconciliation» avec Hassad
La Jordanie n'engagera pas de
négociations séparément avec
Israël
Pour la première fois depuis
sept ans, le roi Hussein de Jordanie a visité
récemment le pays voisin, la Syrie. Les relations
entre les deux pays avaient atteint leur point mort en 1980,
lorsque la Syrie rassembla des troupes à la
frontière jordanienne.
Quand, au printemps 1985, les indices
selon lesquels le roi Hussein voulait négocier avec
Israël se multipliaient, Damas réagissait avec
de violentes menaces, en reprochant à Hussein la
trahison et son accord avec l'OLP d'Arafat. Maintenant que
la Syrie est établie au Liban sans que l'Occident le
désapprouve et que le nouveau «processus de
paix» ne peut échapper à l'OLP et
à d'autres Etats arabes, le roi cherche un
équilibre avec la Syrie, supérieure en force,
qui est non seulement courtisée par l'Union
soviétique, mais aussi par l'Occident. Depuis
septembre, le chef du gouvernement syrien Kassem et son
collègue jordanien Rifai ont discuté à
quatre reprises au sujet d'un retour aux relations normales,
ainsi que d'une suppression des restrictions commerciales et
tout ce qui concerne les voyages. Là-derrière
se trouve avant tout le désir de l'Arabie Saoudite
d'une unité arabe. Du reste, le médiateur, le
prince Abdalah a épousé une nièce du
président Assad. La rencontre à Damas entre le
président Assad et le roi Hussein couronne la
réconciliation politique, bien qu'il subsiste des
divergences.
«Rencontre
historique»
Aux côtés de
l'Irak
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
Janvier 1986
Texte intégral
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La justice à deux
mesures?
Des 1150 terroristes
libérés et échangés contre trois
Israéliens, 600 sont retournés officiellement
en «Cisjordanie». Leur présence encourage
les sympathisants de l'OLP à relancer le terrorisme.
Ainsi, deux instituteurs juifs d'Afula ont été
abattus près de la montagne de Gilboa. Les deux
meurtriers arabes d'Arabenu près de Yenin (17 et 19
ans), voulaient prouver par cet acte qu'ils
mériteraient d'être reçus dans le milieu
de l'OLP. Pourtant, même le «Muchthar» arabe
de ce village avait recommandé de pendre de tels
meurtriers. Malgré cela, le propriétaire d'un
kiosque à Afula fut abattu par derrière,
quelques heures plus tard, lorsqu'il allait chercher du pain
à Naplouse. Cette brutalité déclencha
une vague de protestations à Afula contre la
tolérance du gouvernement face au terrorisme. Le
slogan «Mort aux Arabes» signifie plutôt
«Faites donc quelque chose contre le terrorisme
arabe»! Pour l'extrémiste Kahane, ce climat en
ébullition était un moyen pour lancer le
nouveau slogan «Dehors, les Arabes»! Depuis 1983,
20 Juifs ont été tués par des
terroristes arabes. Cependant, ces meurtriers - et d'autres
- sont de nouveau en liberté grâce à
l'échange des prisonniers.
Pensons, par exemple, au Japonais
Okamoto, membre de l'OLP, qui tua 28 personnes à Lod
et qui, après cela, fut reçu par un baiser
à Damas - c'est l'histoire moderne de Barabbas.
Devant cette toile de fond, le tribunal du district de
Jérusalem, sous la direction des juges Barak,
Finkelmann et Cohen, 15 membres du «terrorisme
juif», ont été frappés d'une peine
relativement lourde. Ce fut un nouveau sujet d'indignation
pour une grande partie de la population israélienne,
qui voyait les 1150 terroristes et meurtriers arabes partir
vers la liberté, alors que les leurs étaient
condamnés à l'emprisonnement, parfois à
vie (trois à vie, un à douze ans, deux
à dix ans, un à sept ans, un à six ans,
six à cinq ans et un à trois ans). Est-ce la
justice à deux mesures? Ou la faiblesse devant
l'ennemi? Ou la crainte de l'abandon de la propre morale? En
attendant, si les autorités d'Israël ne trouvent
pas rapidement un moyen efficace pour éviter les
attentats terroristes anti-israéliens, il faut
craindre que la population israélienne ne tende vers
une façon de penser fasciste.
Pour l'instant, le gouvernement
d'Israël a décidé d'interdire le pays aux
terroristes arabes et de démolir leurs maisons -
comme le firent les Turcs et les Anglais - sans pour autant
toucher à la population innocente.
A ce sujet, le dilemme est
évident en Israël. D'une part, la loi
constitutionnelle exige d'Israël de ne pas
tolérer le meurtre et de punir le meurtrier. D'autre
part, les Arabes multiplient leurs attentats meurtriers
contre Israël, de façon à ce que dans la
population, le cri de vengeance s'amplifie.
C'est parce qu'Israël s'est
détourné du principe divin mentionné
dans Genèse 9, 6: «Si quelqu'un verse le sang de
l'homme, par l'homme son sang sera versé, car Dieu a
fait l'homme à son image.
En désobéissant à
la parole de l'Eternel, on crée toujours des dilemmes
insolubles! En ce qui concerne Israël, cela signifie:
Retour aux sources de la Bible! W.M.
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Nouvelles d'Israël
Février 1986
Texte intégral
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Nouveau changement d'orientation
à Amman
Le président syrien Assad a
accepté l'invitation du roi Hussein de Jordanie, de
venir dans un avenir proche à Amman, «sa
deuxième patrie». Par là, on a
passé de façon démonstrative sur le
conflit, vieux de six ans, entre les deux voisins arabes,
bien qu'il ne soit pas totalement
éliminé.
Il reste toujours des divergences avec
Assad, tant sur le plan de la guerre du Golfe que sur celui
des relations avec l'OLP d'Arafat et du «processus de
paix». Les diplomates occidentaux voient dans ce
rapprochement surprenant entre Hussein et la Syrie le
désir de Hussein d'équilibrer sa reprise,
l'année précédente, des relations
diplomatiques avec le Caire.
Tout au long de son règne,
depuis 1953, le roi Hussein (50) passa, par motifs
politiques ou émotionnels, d'une orientation à
l'autre, se tournant soit du côté du Caire, de
Damas ou de Bagdad, dont les gouvernements furent
considérés une fois comme des ennemis, puis
comme des amis.
Pour les observateurs politiques, ce
rapprochement précipité avec la Syrie serait
aussi dû à l'irritation que Hussein
éprouve à l'égard du président
égyptien Moubarak qui, à présent,
cherche en tant qu'ami et protecteur du chef de l'OLP,
Yasser Arafat, à faire entrer l'OLP dans le
«processus de paix». Hussein craint que, face aux
efforts inutiles en faveur d'une délégation
jordano-palestinienne, il puisse être exclu par
Moubarak. Car, en raison des expériences
récentes avec Arafat, le roi Hussein a une mauvaise
opinion de ce chef terroriste.
C'est dans cet esprit de jugement
négatif contre Arafat que Hussein se rencontre
maintenant avec le président Assad, sans toutefois
aller jusqu'à approuver les factions pro-syriennes de
l'OLP. Assad et Hussein voient en la personne d'Arafat avant
tout un joueur rusé et douteux, qui n'inspire aucune
confiance, puisque son seul but est de garder le pouvoir et
de contrôler les finances de l'OLP. La
réconciliation formelle entre Hussein et Assad ne
touche pas, pour le moment, les différentes positions
de front de la guerre du Golfe. Par contre, Arafat et son
OLP tremblent pour leurs bases et leur influence en
Jordanie.
Ce communiqué renforce le
commentaire que nous avons publié dans un
numéro précédent, sous le titre
«Hussein se dérobe». Jamais nouvelle ne fut
tant répétée que celle de
l'instabilité de Hussein. Pour nous, elle est une
mise en garde. Le Seigneur nous demande:
«Jusques à quand
clocherez-vous des deux côtés» (1 R. 18,
21)? Etre un peu du côté du Seigneur et un peu
du côté du monde signifie être
entièrement du côté du diable! Seul
celui dont le coeur est entièrement au Seigneur est
bénéficiaire de la puissance de
Jésus-Christ! (cp. 2 Ch. 16, 9).
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