Nouvelles d'Israël
Janvier 1986
Texte intégral
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Conseillers nationaux et
conseillers aux Etats contre l'antisémitisme au sein
de l'ONU
53 parlementaires suisses, membres de
toutes les fractions - à l'exception du Poch - ont
signé une pétition qui exige l'annulation de
la résolution 3379 de l'ONU de 1975. Cette
résolution met au même rang le sionisme et le
racisme. Outre les parlementaires, des intellectuels et des
scientifiques suisses de renommée mondiale ont
signé cette pétition.
Cette action de souscription fut
organisée par l'association sioniste suisse. Une
même pétition eut lieu dans 32 autres pays. Les
signatures furent remises au secrétaire
général des Nations Unies le 10 novembre 1985
- exactement dix ans après ladite résolution.
Déjà à l'époque, cette
résolution peu glorieuse avait été
rejetée par tous les pays occidentaux.
Lors de notre congrès, le 20
octobre, au casino de la ville de Bâle, nous nous
sommes souvenus avec émotion du fait que, dans cette
même salle, en 1897, Théodore Herzl avait tenu
sa première séance sioniste, au cours de
laquelle il déclara:
«Croyez-le si vous voulez, ce
n'est pas un rêve - aujourd'hui j'ai fondé
l'Etat d'Israël».
Une nouvelle fois je me suis senti
poussé à parler, devant les 800 personnes
présentes, de la merveilleuse
bénédiction qui repose sur la Suisse, dont les
racines se trouvent dans cette salle du casino de Bâle
où, approuvé par les autorités suisses,
Théodore Herzl a fait revivre l'Etat d'Israël.
Le présent communiqué m'a fait penser à
cet événement! Cette résolution
courageuse des 53 membres du conseil national
entraînera d'autres bénédictions de Dieu
pour la Confédération helvétique! Le
Seigneur ne dit-Il pas:
«Je bénirai ceux qui te
béniront ... » Ge. 12, 3) W.M.
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Nouvelles d'Israël
02 /
1998
Texte intégral
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Défaite palestinienne
à l'ONU
L'initiative amorcée en
décembre à l'ONU par les Palestiniens et les
pays arabes en vue de la constitution d'un Etat palestinien
a échoué.
Cet échec est dû à
une rare coalition entre Israël, les USA, les
Européens et les Russes. Les Palestiniens avaient
introduit leur demande malgré la forte pression
exercée sur eux par les Américains pour qu'ils
s'en abstiennent. Arafat, qui se trouvait au sommet
islamique de Téhéran, s'est soustrait à
la pression américaine en affirmant qu'il ne
réussissait pas à rétablir le contact
avec son représentant à l'ONU. Avec l'appui
des Européens, les Américains sont parvenus
à faire échouer cette demande aux Nations
unies.
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
11 /
1982
Texte intégral
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Voilà pourquoi les
Israéliens sont nos frères
Le reproche qu'Israël fait
à l'OLP d'être semblable à un
éléphant qui, avec ses pieds et sa trompe,
répand la terreur et la peur dans tout le Liban,
n'est pas une invention. C'est manifeste surtout depuis que
les Libanais, après l'attaque surprise des
Israéliens, retournent à leurs tâches
journalières et recommencent à parler.
L'OLP fut fondée en dehors des
territoires israéliens et des régions
ultérieurement occupées de la Cisjordanie et
de Gaza, ce qui provoqua des générations de
réfugiés. Autrefois incorruptible, l'OLP s'est
développée, par l'accumulation d'armes et
d'argent, en une force occupante. A part cela, elle n'a
jamais réussi à acquérir la moindre
parcelle de territoire.
Le but de l'OLP -
l'autodétermination palestinienne en Cisjordanie -
pourrait bientôt être une réalité,
sur la seule décision du président Reagan.
Mais les méthodes de l'OLP à Beyrouth-Ouest
contribuent au fait que l'on accorde de plus en plus
d'importance au désir israélien de ne pas y
inclure l'OLP.
«Les plus mauvais
éléments de l'OLP ont écarté les
meilleurs», disait un chirurgien chrétien
libanais. Mais quelle attitude prend la population de Sidon
envers Israël? «Si vous voulez le savoir»,
dit-il, «Venez me voir en privé». La ferme
du chirurgien, située sur une colline d'où
l'on aperçoit le port, avait été prise
en charge en 1974 par des commandants locaux de l'OLP, sans
négociation et sans contre-valeurs
précédentes. La maison était envahie de
déchets vieux de six ans. Des uniformes usés,
des chaises cassées, des souillures sur les murs.
Plus intéressantes encore étaient les granges
bourrées de munitions, de fusils (provenant
même des USA) et de casques (encore
emballés).
Au jardin, deux pièces
d'artillerie avaient été cachées. Dans
un coin, on trouva des douzaines de cartons renfermant des
grenades à main. «Vous m'avez demandé si
nous apprécions les Israéliens», disait
le chirurgien.
«Vous en avez la preuve ici. Si
nous comparons la situation actuelle à celle d'avant
si infernale, les Israéliens sont nos
frères!»
Pendant la mainmise de l'OLP sur cette
ferme, le médecin travaillait à Sidon. Mais
pour les 60000 Libanais qui, ensemble avec les 240 000
réfugiés, séjournèrent à
Beyrouth même, cette survie était un cauchemar
plus grand encore.
Une jeune institutrice nous en parle.
Elle est chi'ite et elle a perdu un oncle lors de l'invasion
israélienne. Son frère est sous la garde des
Israéliens. Ce seul fait pourrait être une
raison de colère pour elle. Mais il n'en est rien:
«Il n'était même plus possible de tenir
nos écoles ouvertes», raconte-t-elle. «Les
adolescents de l'OLP semaient le trouble dans nos classes.
Ils importunaient les jeunes filles. Les écoles ont
dû être fermées.»
Elle était avec trois autres
Libanais: Un chrétien maronite, un musulman et un
sunnite.
Chacun d'eux avait une histoire
semblable à raconter: La mainmise de l'OLP sur un
appartement, des voitures volées, des cambriolages
dans toute la ville, des vignes et des jardins
détruits.
Après l'invasion
israélienne, on peut tirer une première
conclusion: On doit reprocher à l'OLP d'avoir
porté atteinte à la population dont elle
occupait le pays. A ses représentants et à
elle-même, l'OLP s'est rendu un mauvais
service.
«New York Times»
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Nouvelles d'Israël
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Nouvelles d'Israël
12 /
1982
Heinz Schewe
Texte intégral
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Ils menacent de nouveau: 15 000
meurtriers potentiels ont été conduits vers la
liberté
Le terrorisme de l'OLP
renforcé après le retrait de
Beyrouth?
15 000 meurtriers potentiels ont
été assurés d'une «escorte
libre». Ils ont quitté Beyrouth et
reconstruisent dans d'autres pays leurs bastions terroristes
contre le reste du monde. On leur a même laissé
leurs propres armes. Ce sont les Américains, les
Français et les Italiens qui ont cautionné ce
soi-disant «acte humanitaire». Assumeront-ils
vraiment la responsabilité de ce qui arrivera?
Aussi peu valable qu'au Vietnam et en
Iran
Le nouveau ministre des Affaires
étrangères des Etats-Unis voit «de
nouvelles possibilités pour chercher une solution
à la question palestinienne»... Il est probable
que cette estimation soit aussi peu valable que les analyses
précédentes au Vietnam et en Iran.
Les légionnaires de l'OLP de
Yasser Arafat déclaraient lors de leur retraite
carnavalesque de Beyrouth, alors qu'ils liquidaient leur
munition non utilisée à travers les
«Kalaschnikows»: «Nous renforcerons le
terrorisme!» Dans toutes les parties du monde, des
bombes, des explosions et des salves de mitrailleuses
rappelleront «la Palestine». Il y aura des
hécatombes de tués: Des enfants, des femmes,
des hors de cause, des innocents. Des hectolitres de sang
couleront. C'est cela, la soi-disant «solution
humanitaire» du combat de Beyrouth.
Responsabilité
Les forces du protectorat de
l'armée illégale de l'OLP ont pris la
responsabilité sur elles. Elles ont accusé et
condamné Israël, parce qu'il a
empêché une bande de meurtriers et de fous du
meurtre de continuer leurs actes d'horreur.Maintenant, les
bandits de l'OLP, répartis dans plusieurs pays et
régions, auront un champ d'action bien plus grand
encore pour leur fanatisme.
Les tueurs excités d'Arafat ne
connaissent qu'une solution au problème palestinien -
le sang et le terrorisme. Ils ne le nient même pas,
ils l'avouent franchement. Mais le monde civilisé est
sourd et aveugle, aussi sourd et aveugle qu'en son temps,
face à Hitler. Lui aussi avait annoncé
ouvertement toute l'horreur qu'il allait répandre
plus tard. Ce qui n'empêcha par le Premier ministre
Neville S.
Chamberlain de déclarer
joyeusement en 1938: «Nous avons la paix pour toute
notre génération!» A peine une
année plus tard, la deuxième guerre mondiale
éclata. 50 millions de morts. Une Europe
détruite.
Schultz et Chamberlain
La déclaration du nouveau
secrétaire d'Etat américain concernant les
«magnifiques possibilités de solutions dans la
question palestinienne», est comparable au
«message de paix» de Chamberlain à
l'aéroport de Londres. Dans le langage des
Américains, il n'y a qu'un terme vraiment
adéquat pour cela: «Nuts !» (Radotage,
balivernes!) Dans son nouveau quartier, l'OLP ne perdra pas
beaucoup de temps pour se préparer à de
nouveaux actes de terrorisme. Il y aura encore du sang et
des larmes. Plus que jamais. Les Américains se sont
chargés du parrainage de cela. Chaque acte d'horreur
de l'OLP qui sera accompli à l'avenir, cachera le nom
du receleur: Ronald Reagan.
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Nouvelles d'Israël
12 /
1982
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La vérité sur le
massacre dans les camps de réfugiés
palestiniens
Ludwig Schneider,
Jérusalem
La nouvelle année juive 5743
commença avec un bain de sang dans le camp de
réfugiés «sabra» à Beyrouth
et provoqua un immense choc parmi les
Israéliens.
Une nouvelle fois, on accuse
Israël d'être le coupable. Mais celui qui
connaît les vraies raisons ne juge plus avec
légèreté. Je vais les
énumérer brièvement:
Lorsque le président Beschir
Gemayel, élu le 14 septembre, fut assassiné
par les terroristes de gauche de I'OLP, Israël se
rendit compte immédiatement qu'une vengeance suivrait
cet acte sanguinaire - comme c'est malheureusement toujours
la coutume en orient - aussi chez les soi-disant
chrétiens.
Pour cette raison, des troupes
israéliennes entrèrent à Beyrouth-ouest
juste après l'attentat contre Beschir Gemayel, pour
veiller à ce que le calme revienne. Et Beyrouth-ouest
jouit en effet d'un calme relatif excepté les
fusillades quotidiennes. Puis vint le changement
fatidique:
Le jeudi 16 septembre, Washington
envoya à Israël l'ordre de quitter
Beyrouth-Ouest dans le plus bref délai,
prétendant que la présence israélienne
n'était pas justifiée dans cette partie de la
ville. La première réaction des
Israéliens ne se fit pas attendre:
«Les Américains sont
naïfs. Ici on ne tire pas, comme à Hollywood,
avec des cartouches à blanc. Il y aura une vengeance
du côté libanais.'» Israël chercha
par la suite à retarder son retrait forcé, au
moins jusqu'à la prise en charge de Beyrouth-Ouest
par l'armée officielle libanaise. Mais Drapper,
l'ambassadeur des USA qui, jusque là, avait
empêché toute prise directe de contact entre
Tsahal (l'armée israélienne) et l'armée
officielle libanaise, repoussa énergiquement les
préoccupations d'Israël, donnant pour motif
qu'Israël ne cherchait qu'à gagner du temps et
du territoire.
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Nouvelles d'Israël
12 /
1982
Texte intégral
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Le vrai but de l'OLP
L'emblème de l'organisation
faîtière (centre) et les emblèmes des
différents groupes terroristes montrent clairement
les frontières du pays sioniste à
«libérer»: TOUT Israël, y compris
Eilath, Tel-Aviv, Haïfa et Kiryath Shmona, et non
seulement - comme le suggéra le «mensonge
diplomatique» à la conscience publique - la dite
Cisjordanie, c'est-à-dire la Judée et la
Samarie. Des posters représentant ces emblèmes
de l'OLP sont encore suspendus à Sidon, à Tyr,
et à Nabatiye. Celui qui avait envie de soulever le
masque de «I'OLP modérée», pouvait
facilement discerner son véritable objectif en
observant ces emblèmes. En outre, l'explication de
ces symboles terroristes, le 30.7.81, par le «ministre
des Affaires étrangères» de l'OLP,
Kadoumi, en confirma le vrai sens: «Il nous faut
être flexibles. La première phase sera la
frontière de 1967 et la deuxième phase la
frontière de 1948.»
Les gigantesques dépôts
d'armes de l'OLP qui ont été découverts
et qui, en qualité et en quantité, couvrent
les besoins d'une armée, n'ont rien à faire
avec un terrorisme à la «bataille de
pavés» et de «cocktails Molotov», mais
confirment les craintes d'Israël et justifient
l'attaque préventive de l'Etat juif qui, en
présence de ces faits, avait agi pour sa
légitime défense.
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Nouvelles d'Israël
10 /
1983
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Arafat non désiré en
Syrie
Dernièrement, le gouvernement
syrien a donné l'ordre au chef de l'OLP Yasser
Arafat, de quitter le pays. C'est ce qu'annonça, sous
le couvert de l'anonymat, un représentant haut
placé de l'OLP. On semble avoir aussi refusé
le retour en Syrie à Chali Wasir (Abu Djihad),
commandant en chef de l'OLP. Le représentant de l'OLP
déclara que «les Syriens
s'étonnèrent de ce qu'Arafat avait osé
revenir et ils le prièrent de repartir»,
après quoi Arafat serait monté dans une
voiture blindée stationnée devant le quartier
général de l'OLP à Damas, et serait
parti rapidement vers une destination inconnue. Il aurait
déclaré auparavant qu'il ne se laisserait pas
arrêter dans son action malgré la
décision prise par les Syriens, de bloquer toutes les
voies de ravitaillement des guérillas entre Damas et
le Liban. Cependant, l'un de ses collaborateur fut d'avis
qu'Arafat courait de grands risques en voulant traverser la
Syrie pour se rendre à Tripoli. L'OLP parla de
plusieurs attentats contre des engins du Fatah en Syrie. Il
semble qu'Arafat lui-même était
visé.
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06 /
1983
Texte intégral
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Arafat refuse de renoncer à
l'option militaire
Arafat, chef de l'OLP, s'est
refusé une nouvelle fois à un renoncement de
principe pour l'OLP, au sujet de l'emploi des moyens
militaires pour atteindre son but. Il déclara dans
une interview de l'hebdomadaire «Rose el Youssef»
qui paraît au Caire, qu'un renoncement à une
option militaire face à Israël pourrait aboutir
à un «effondrement de la mission pour la cause
arabe» En collaboration avec les autres Arabes, l'OLP
serait assez forte pour affronter Israël. Depuis que
ses combattants ont quitté Beyrouth, l'OLP aurait
exécuté 361 opérations militaires au
Sud-Liban. Ces actions auraient fait 340 morts et
blessés parmi les Israéliens et auraient
coûté 43 véhicules de transports de
troupes à Israël Mais l'OLP s'efforcerait
d'abord d'améliorer les conditions de vie des
Palestiniens évacués et dispersés dans
plus de huit pays arabes, avant de penser à une
réorganisation totale des forces de l'OLP. Arafat
critiquait la politique des USA au Proche-Orient, auxquels
il reprochait le manque d'intérêt pour exercer
une pression sur Israël.
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11 /
1983
Peter M. Ranke
Texte intégral
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Condamné à mort pour
avoir vendu du terrain
Par la présence d'un
«ministère des régions
occupées» et par des paiements réguliers
de salaires et de pensions aux anciens employés
jordaniens, le roi Hussein revendique toujours,
malgré les avances,de l'OLP, les régions de
Cisjordanie perdues en 1967.
Depuis peu, le gouvernement jordanien
à Amman a trouvé une nouvelle astuce pour
consolider sa revendication: il fait condamner à mort
les Palestiniens qui vendent du terrain aux
israéliens ou qui font partie d'une «ligue du
village» à la campagne. Jusqu'à
présent, on compte 25 arrêts de mort - par
contumace, vu l'impossibilité pour la justice
jordanienne d'atteindre les Palestiniens dans les
régions occupées. Ces sentences de mort ont
été infligées en raison de ventes
secrètes de terrains.
Cependant, dans la pratique, ces
jugements ne sont pas destinés uniquement à
faire peur, mais ils provoquent le meurtre. Les
condamnés n'osent plus s'aventurer en Jordanie,
malgré leur nationalité jordanienne. Ils sont
exposés aux attaques terroristes quotidiennes de
l'OLP parce qu'ils favorisent, soi-disant, l'implantation
israélienne. Pourtant, souvent provoqués par
des communiqués occidentaux en faveur de l'OLP, ils
ont simplement usé de leur droit de
propriété. il ne faut pas oublier que les
Palestiniens de Cisjordanie savent très bien qu'ils
perdraient leur territoire si l'OLP venait à
gouverner cette région. L'OLP avancerait des raisons
comme «collaboration», «réforme du
pays» ou «implantation de
réfugiés». Celui qui soutient l'OLP,
comme le font de nombreux politiciens de l'Ouest, pousse les
Palestiniens à la vente de leur terrain. C'est ce que
le roi Hussein voudrait éviter en imposant la peine
de mort. En conséquence, ni l'OLP ni le roi qui,
formellement, garde le droit de guerre en Cisjordanie, n'ont
de bonnes références pour être les
futurs souverains des Palestiniens dans les régions
occupées.
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